• En soutien à Nassira El Moaddem | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem

    Toute la rédaction d’Arrêt sur images se joint à son rédacteur en chef, Paul Aveline, pour dénoncer le harcèlement raciste que subit notre collègue Nassira El Moaddem de la part de l’extrême droite, relayée par les médias Bolloré.

    Et aussi :

    Nassira et les dégénérés | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/nassira-et-les-degeneres

    ""Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte"" a écrit sur X notre animatrice Nassira El Moaddem, le 30 avril. Pour une histoire de lutte contre le ports des collants et des casques, dans le foot amateur au nom de la laïcité, histoire que je maitrise mal, mais ce n’est pas le sujet.

  • Je sors ma calculette

    Mes voisins ont tous les deux obtenu leur retraite anticipée il y a 10 ans, ils avaient chacun 55 ans.
    Lui était instituteur, elle, directrice d’école, et ils ont élevé 3 enfants.

    Ok

    10 ans x 12 mois = 120 mois
    Disons que leur couple touche une retraite de 3000€/mois, c’est une sous estimation, ils auraient donc en dix ans déjà perçu 360.000€

    Je dis ça, parce que là ils ont déjà l’âge où moi je continuerai à travailler pour manger vu que je n’aurai pas de retraite. Et que les banques il y a 10 ans m’ont refusé un crédit de 15 ans pour 50.000€ pour mon logement.

    Je suis contente pour eux hein, ils sont sympas, bien rangés, tout ça, ils ont plusieurs logements hérités et coulent une retraite peinarde. La cagnotte de la retraite pour eux c’est un quatrième matelas par dessus les autres, un luxe à amasser. C’est juste que ça me fait rire jaune quand je vois l’écart de traitement auquel sont soumis les pauvres dont mes camarades militant·es alternos punks qui n’ont parfois plus de dents.

    Un peu comme si toute existence ne valait pas cette entraide (celle de la retraite) et que ta vie était jugée inutile, au point de bouffer des cailloux jusqu’à ta mort et continuer à bosser pour les nantis.

    Juste voila, le calcul de l’injustice.

    #argent #macronisme

    • #poujadismepartoutcommunismenulpart

      edit tu auras une retraite de 3 ou 600 balles et à 65 ans elle sera complétée à hauteur de l’ASPA, donc un revenu de 1012 euros (aujourd’hui) toutes sources confondues.

      et comme ce ne sera pas suffisant
      https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15712#:~:text=Les%20titulaires%20de%20l'Aspa,3%20mois%20ou%201%20an.
      Abattement sur les revenus professionnels

      Abattement sur les revenus professionnels

      Les titulaires de l’Aspa peuvent cumuler partiellement leur allocation avec des revenus professionnels (salaires et gains assimilés à des salaires, revenus professionnels non salariaux). Les salaires font alors l’objet d’un abattement sur 3 mois ou 1 an.

      En 2024, l’abattement est calculé de la manière suivante :

      ressources sur 3 mois : abattement de 0,9 fois le Smic mensuel pour une personne seule (1 590,22 €) ; 1,5 fois le Smic mensuel pour un couple (mariés, concubins, partenaires pacsés, soit 2 650,38 €‬) ;

      ressources sur 12 mois : abattement de 3,6 fois le Smic mensuel pour une personne seule (6 358,32 €) ; 6 fois le Smic mensuel pour un couple (10 601,52‬ €).

      Au-delà de ces montants, la différence est déduite du montant de l’Aspa attribué à la personne.

      alors oui, c’est pas bezef, mais cela ne me semble pas une raison pour mettre au pilori les retraités ou préretraités qui ont une pension inférieure au revenu médian.

  • Mystère à #Montpellier : il gisait dans un musée complètement nu au sol en position foetale
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/mystere-a-montpellier-il-gisait-dans-un-musee-completement-nu-au-sol-en-positio

    Que s’est-il passé ce mercredi, vers 17h30, dans une salle de Parcelle 473, quartier Malbosc, à Montpellier ? Un quinquagénaire gisait complètement nu au sol en position foetale.

    Alors je sais bien que plusieurs indices laissent supposer qu’il s’agit de moi. Mais non : hier, je n’étais pas au musée.

  • Suivi du trafic - RATP Status
    https://ratpstatus.fr

    Suivi trafic Ⓜ️ Métros🚆 RER/Trains🚈 Tramways

    Vincent LAURENT
    https://framapiaf.org/@winy@piaille.fr/112336962087603216

    La RATP permet de connaître l’état du trafic à un instant T, mais cette information n’est pas historisée.

    J’ai essayé de combler ce manque. Voici : https://ratpStatus.fr 🥳

    Sous licence libre bien sûr : https://github.com/wincelau/ratpstatus

  • « Ici, c’est un peu le village d’Astérix » : sur les rives du lac du Salagou, la renaissance de Celles, cité fantôme
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/04/27/ici-c-est-un-peu-le-village-d-asterix-sur-les-rives-du-lac-du-salagou-la-ren

    La création d’un lac, en 1969, devait engloutir ces maisons. Elles ont été épargnées par la montée des eaux. Cinquante-cinq ans plus tard, une poignée d’habitants triés sur le volet bâtissent leur cité idéale. Ici, pas de propriété privée, mais il ne faut pas avoir peur des travaux.

    C’est le village où l’on aime emmener les enfants se baigner.

    • En même temps, le Salagou, c’est déjà une attraction touristique, avec de nombreux campings et bases nautiques tout autour du lac.

      Les berges du Salagou, ça tourne autour de 250 000 visiteurs par an (dont un tiers sont des habitants de l’Hérault). Là on parle d’un « poignée d’habitants » qui n’habitaient pas le village auparavant (le village est fantôme depuis 50 ans) et qui viennent s’installer au bord du lac le plus visité de la région.

      Depuis deux ou trois ans, la route d’accès au village de Celles est condamnée, on n’a plus accès au parking qui était bien pratique, je me demandais pourquoi, et donc il est possible que ce soit parce que le village tente de renaître.

    • Il fait bien son air sévère notre Gaby national. Mais au fait, « la loi et les valeurs de la République », elles interdisent les manifestations pro-palestiniennes - ou anti-génocide - depuis quand déjà ?

      Il justifie comment la répression qu’il promet ?

      Si on prend l’inverse des revendications des étudiants, on trouve sa définition de « la loi et les valeurs de la République » ?

  • #Carte_interactive : pays par pays, d’où viennent réellement les personnes migrantes ?

    En 2020, l’organisation internationale pour les migrations (OIM) estimait à 281 millions le nombre de migrants internationaux à travers le monde, soit à peu près 3,6 % de la population mondiale. Mais d’où viennent les personnes migrantes ? Dans quels pays sont-elles accueillies ? Quels sont les pays plus connectés au regard des mobilités internationales ? Dans ce nouvel épisode du « Regard de cartographe », Nicolas Lambert nous propose de visualiser de manière précise les migrations internationales.

    D’où viennent les migrants ? Dans quels pays sont-ils accueillis ? C’est à ces questions que propose de répondre la carte interactive ci-dessous. MigrExplorer est une application de cartographe interactive permettant d’explorer la localisation des migrants à travers le monde, par pays d’origine et pays de destination. Pour cela, il suffit de choisir un pays de départ ou de destination, une année de référence, et de visualiser les migrations associées.

    Ainsi, en sélectionnant la France par exemple, vous pouvez visualiser en un seul coup d’œil d’où viennent les immigrés résidant dans l’hexagone (Algérie, Maroc, Tunisie, Portugal…) ou à l’inverse dans quels pays s’expatrient les Français (USA, Belgique, Espagne…).

    En sélectionnant l’Ukraine ou la Russie, vous verrez dans quelle mesure les deux pays sont interconnectés, ce qui n’est pas sans interroger la nature de la guerre en cours entre les deux pays.

    En sélectionnant un pays comme les États-Unis, vous pourrez constater à quel point il s’agit d’un pays d’immigration.

    https://www.humanite.fr/en-debat/immigration/carte-interactive-pays-par-pays-dou-viennent-reellement-les-personnes-migra
    https://observablehq.com/@neocartocnrs/migrexplorer
    #cartographie #visualisation #migrations
    #Nicolas_Lambert
    ping @visionscarto @fbahoken @fil

  • #JO 2024 : à Marseille, l’association Clean my Calanques refuse de porter la flamme olympique pour des raisons écologiques
    https://www.lemonde.fr/climat/article/2024/04/29/a-marseille-l-association-clean-my-calanques-refuse-de-porter-la-flamme-olym

    L’association dénonce la participation de Coca-Cola, l’une des entreprises « les plus polluantes au monde » comme parrain officiel des Jeux olympiques, mais pointe aussi plus largement l’impact social et environnemental des Jeux.

  • Valérie Pécresse suspend plus d’un million d’euros de subventions à Sciences Po Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290424/valerie-pecresse-suspend-plus-d-un-million-d-euros-de-subventions-sciences

    Après le week-end d’occupation par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.

    • Anne Sinclair s’est surpassée, Yvan Attal a vomi sa bêtise stratosphérique, Badinter I est indétrônable dans ses préjugés, Sfar J a pété un câble, La rabbine DH vire à l’extrême droite ! Fait pas bon être juifves aujourd’hui. Il faut arrêter de les inviter à la TV et à la radio iels polluent nos esprits.

    • Pécresse suspend les subventions de Sciences Po pour réprimer la mobilisation pro-palestinienne
      https://www.revolutionpermanente.fr/Pecresse-suspend-les-subventions-de-Sciences-Po-pour-reprimer-l

      Face à la mobilisation étudiante, Valérie Pécresse a annoncé suspendre les subventions de la région Île-de-France accordées à Sciences Po Paris, qui s’élèvent à plus d’un million d’euros. Un pas de plus dans la censure des voix en soutien au peuple palestinien.

      Après la victoire obtenue par les étudiants de Sciences Po à l’issue de leur occupation de jeudi, les Républicains (LR) ont souhaité appeler à un « sursaut d’autorité » face à ce qu’ils considèrent être une capitulation de la part de l’administration de l’École. Ainsi dans un tweet publié lundi 29 avril la présidente de la région Ile-de France Valérie Pécresse a annoncé couper les subventions d’un millions d’euros à l’établissement, accordé es dans le cadre du contrat de plan État-région, en réponse aux actions d’ « une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite », « instrumentalisée par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes ».

      " J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à @sciencespo tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes,…"

      — Valérie Pécresse (@vpecresse) April 29, 2024

      Outre la mobilisation d’un lexique longtemps cantonné aux pires pages de Valeurs Actuelles, cette menace incarne la détermination d’une bourgeoisie en pleine offensive autoritaire. En choisissant de couper les subventions de l’institution parisienne, après avoir maintenu envers et contre tout celles accordées à l’établissement ultra-réac, homophobe et sexiste Stanislas, l’élue francilienne se veut claire : elle n’acceptera aucune dénonciation des massacres en cours actuellement à Gaza.

      Une position qui fait consensus à droite et à l’extrême-droite, avec Gabriel Attal, comme Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, qui ont applaudi cette décision. Dans le climat de criminalisation et de racisme ambiant, qu’illustre notamment le traitement médiatique dont Rima Hassan fait l’objet, ce front réactionnaire peut s’appuyer sur deux épouvantails pour ne pas assumer directement sa pleine complicité dans le génocide en cours : l’épouvantail « wokiste » et celui de la « minorité isolée ».

      Une mobilisation de « wokistes », à « l’idéologie venue d’outre-Atlantique »

      Interrogé ce week-end sur la mobilisation des étudiants de Sciences Po en soutien à la Palestine, Gabriel Attal a choisi de caractériser l’occupation comme le produit des « dérives d’une minorité agissante et dangereuse qui veut imposer à la majorité des étudiants, des enseignants, une idéologie venue d’outre-Atlantique ».
      Une manière de reprendre à son compte, sans la nommer, l’accusation aussi inepte que creuse en « wokisme » cette « idéologie venue d’outre-Atlantique » qui permet aux éditorialistes de nous alerter régulièrement sur « les dérives du féminisme » de l’antiracisme, et désormais du mouvement pour la Palestine.

      Une façon également de nier l’autonomie des étudiants mobilisés. Ces derniers seront en effet bien heureux d’apprendre que leur mobilisation spontanée en réaction aux massacres de 40.000 palestiniens sur la bande de Gaza n’est que l’expression d’une corruption idéologique en provenance de campus nords-américains. En réalité, comme le rappelle Yunnes Abzouz dans un article de Médiapart : « Les premières structurations politiques pour le peuple palestinien ont émergé dès les années 1960 en France, dans le sillage de la guerre d’Algérie et des mouvements anticoloniaux ». C’est donc au sein d’une longue tradition de lutte anti-impérialiste que s’inscrit cette mobilisation, et cherche à lui donner un second souffle dans le contexte actuel, où la criminalisation des militants pour la Palestine fait figure de soutien au génocide.

      Une minorité isolée et radicale

      Le deuxième éventail agité à la fois par Valérie Pécresse, Gabriel Attal, le directeur de Sciences Po mais aussi par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, tient à la caractérisation de la mobilisation étudiante comme « isolée et radicale ». S’il existe en effet une radicalité et une détermination affichée, le narratif d’un prétendu isolement des étudiants mobilisés ne résiste pas longtemps à l’épreuve des faits.

      D’une part, l’occupation de Sciences Po a pu s’appuyer sur le soutien d’une majorité d’étudiants, manifestant rue Saint-Guillaume devant l’institution. D’autre part, il faut aussi relever le soutien d’une large partie de la communauté enseignante qui a été un appui pour la mobilisation, notamment suite à l’intervention de CRS au cœur même du campus de Saint-Thomas mercredi dernier. Cette action policière autorisée par le nouveau directeur Jean Bassères au cours de laquelle les étudiants se sont fait déloger du site qu’ils occupaient n’a en effet pas manqué de susciter l’indignation chez la majorité des enseignants-chercheurs de l’institution. A cet égard, on peut relever laa prise de position du Centre de Recherche Internationale de Sciences Po (CERI) dans un communiqué : « Le mouvement étudiant actuel est d’envergure internationale, et il convient de l’appréhender à cette échelle. Dans un établissement d’enseignement supérieur très ouvert sur le monde, les prises de position des étudiant(e)s sur l’actualité internationale sont légitimes, et la réponse de l’institution ne saurait être l’intervention des forces de l’ordre. »

      Malgré la répression et les calomnies, la mobilisation pour la Palestine tient à Sciences Po, et s’élargit même au-delà. Ce mardi, de nombreux instituts d’études politiques étaient ains bloqués partout en France, et 500 étudiants étaient rassemblés au campus de Tolbiac de l’université Paris 1. Face à l’offensive de Pécresse et Attal, la mobilisation des étudiants dessine une issue contre l’autoritarisme, le soutien aux guerres des impérialistes et le génocide en Palestine. Une voie à suivre dès ce 1er mai, pour exprimer la colère d’une génération qui ne se taira pas face aux massacres en cours.

  • Nous continuons de rencontrer des surcharges sur les sites que nous hébergeons. Rien de comparable à des DDOS, mais tout de même, de quoi provoquer par exemple des emails d’OVH pour suggérer de passer sur l’offre supérieure, quand il s’agit d’un hébergement web OVH.

    Cette semaine, les IP sources appartiennent manifestement à Microsoft.

    Êtes-vous au courant d’échanges techniques sur les Internets, où une réponse technique serait discutée, afin de lutter contre ces engeances que sont ces IA zombies ?

    Anecdote : je voulais publier ce message sur Mastodon, en anglais... et j’ai abandonné en cours de route. Appréhension de parler dans l’agora...

    • De mon côté j’ai un client qui se tape apparemment régulièrement des « 429 Too Many Requests » sur son site chez Infomaniak. Ils·elles sont trois à travailler sur leur site dans le même bureau, et je me demande si ce n’est pas justement une mesure mise en place pour limiter l’impact de ces bots. Sauf qu’eux·elles ne sont pas des bots, et qu’ils se retrouvent bloqués plusieurs longues minutes quand ça arrive (quand ils m’ont contacté pendant un tel blocage, moi de mon côté j’ai pu accéder à leur site sans souci, ce qui suggère bien que c’est un blocage selon l’IP jugée trop gourmande).

    • C’est une partie des difficultés que nous avons en réfléchissant à des solutions. Le robots.txt est futile. La détermination de quotas par IP est potentiellement contre-productive. Les bots n’arrivent pas depuis une seule IP évidemment. Ils se comportent comme une DDOS, mais sans pour autant en arriver à provoquer des dénis de service (quoi que, un 429, c’est un petit peu ce qu’on appelle un déni de service...).

      Là, on voit des IP multiples identifiées comme appartenant aux GAFAM, avec des user-agent multiples, sans identification de bots particuliers, et qui visitent des dizaines de sites différents, sans rapports entre eux. En gros, ils visitent les sites en se faisant passer pour des utilisateurs standards. Ou alors, ce sont des milliers de travailleurs qui vérifient ce que les IA ont vu...

    • Nous avons apparemment compris pourquoi un site particulier doit gérer un trafic 6 à 10 fois supérieur à la normale depuis une semaine, de la part d’adresses IP appartenant à Microsoft, et dont les user-agents paraissent normaux (pas des bots).

      Ce site, d’une entreprise dynamique, envoie deux fois par semaine une newsletter à 10000 adresses emails professionnelles. 30 à 50% de ces adresses sont, évidemment, hébergées chez Microsoft.

      Nous faisons l’hypothèse que les infras emails de Microsoft sont défaillantes depuis quelques jours, dans la mesure où elles semblent scanner toutes les URL présentent dans les emails reçus, à la recherche de virus ou de phishing, et ce pour chaque email reçu, même si un autre email équivalent a déjà été scanné 10 secondes avant... une affaire de mise en cache défaillante.

      J’espère qu’ils vont améliorer leurs systèmes dans les jours-semaines à venir, parce que là, c’est proche d’être insupportable.

    • Personnellement j’ai bloqué le bot amazon dans le robot.txt ça a largement amélioré les choses mais il passe encore (de 523k à 134k requêtes/mois).

  • Olivier Cyran sur X : « Le drone tueur qui diffuse des pleurs de bébé pour attirer les morts de faim hors de leur cachette et pouvoir les exécuter plus facilement. Dire que cette chose a été pensée, conçue, fabriquée et mise en service par des gens certainement fiers d’avoir si bien fait leur travail. » / X
    https://twitter.com/OlivierCyran/status/1780657225054482566

    War on Gaza : Israeli drones lure Palestinians with crying children recordings then shoot them | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/disturbing-recordings-crying-infants-played-israeli-quadcopters-lure-

  • Le premier tribunal devait être gangréné par le wokisme. Heureusement la cour d’appel reconnaît un « droit de correction », parce que hein, si on ne peut plus cogner ses gamins quand c’est pour leur bien…
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/relaxe-dun-policier-accuse-de-violences-sur-ses-enfants-rehabiliter-un-dr

    Yves M., un ancien major de la police aux frontières poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé jeudi 18 avril lors de son procès en appel à Metz. En juillet 2023, en première instance, le policier avait été condamné par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) à dix-huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans ainsi que le retrait de l’autorité parentale.

    Dans l’arrêt prononcé jeudi par la cour d’appel de Metz, consulté par Libération, il est précisé, qu’un « droit de correction est reconnu aux parents et autorise actuellement le juge pénal à renoncer à sanctionner les auteurs de violence dès lors que celles-ci n’ont pas causé un dommage à l’enfant, qu’elles restent proportionnées au manquement commis et qu’elles ne présentent pas de caractère humiliant ». Aussi, les juges imputent les gestes dénoncés à « la personnalité décrite comme entière et forte » de Yves M.. Des formulations que conteste Me Jérôme Tiberi, avocat des deux enfants du policier, âgés aujourd’hui de 10 et 13 ans. Il annonce ce vendredi se pourvoir en cassation.

  • Israël convoque les ambassadeurs des pays ayant voté pour un « État palestinien » à l’ONU - RFI https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20240420-isra%C3%ABl-convoque-les-ambassadeurs-des-pays-ayant-vot%C3%A9-pour-un-

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé samedi 20 avril la convocation dimanche des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité ayant voté en faveur de l’adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations unies.

    « Les ambassadeurs de France, du Japon, de la Corée du Sud, de Malte, de la République slovaque et de l’Équateur seront convoqués demain » et « une vive protestation leur sera exprimée », a indiqué le ministère sur son compte X.

    #malades

  • Contre la solidarité avec la Palestine, un maccarthysme à la française - Edwy Plenel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200424/contre-la-solidarite-avec-la-palestine-un-maccarthysme-la-francaise

    La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.

    #paywall

  • #Fascisme & #Extrême-droite – siamo tutti antifascisti

    Depuis l’arrêt de mes articles « Dans mon historique » (https://lunatopia.fr/categories/historique), je réfléchi au format qui me conviendrait pour les remplacer. Je l’ai dit dans le dernier en date, je sature du format, et j’ai envie d’écrire plus, de donner mon avis, au lieu de me contenter de relayer celui des autres.

    Et pourtant, je n’ai presque rien publié depuis janvier 2022 : un article sur mes débuts en linogravure (https://lunatopia.fr/blog/premiers-pas-linogravure), et trois articles sur mes lectures du début (https://lunatopia.fr/blog/mes-lectures-5) et de la fin de l’année (https://lunatopia.fr/blog/mes-lectures-6), ainsi que sur Mon territoire de Tess Sharpe (https://lunatopia.fr/blog/mon-territoire-tess-sharpe), mon roman préféré de 2022. [Edit : j’ai mis tellement de temps à finir cet article que j’ai depuis repris la publication des Dans mon historique (https://lunatopia.fr/categories/historique). Mais le constat de mon ras le bol tient toujours.]

    En revanche, après une grosse période de ras le bol généralisé, j’ai recommencé à lire, à écouter, à me renseigner. Mais au lieu de me laisser porter par l’actualité et surtout par les paniques morales du moment, c’est-à-dire par l’agenda médiatique de la droite et l’extrême-droite ; j’ai décidé de me tourner vers des lectures de fond, plus théoriques, ou en tout cas qui conservent leur intérêt une fois passée la polémique du moment.

    Ce qui m’a donné l’idée d’un nouveau type d’article, #recueil de liens là encore, mais avec plus de commentaires de ma part, et surtout : thématique. L’idée étant de pouvoir y revenir et les compléter au fur et à mesure que j’engrange des #ressources et des #références sur un sujet précis, afin de me constituer une base de connaissance militante à laquelle me référer et à partager, à la façon d’un #vade-mecum en quelque sorte.

    Et on commence par un sujet léger : le fascisme & l’extrême-droite.

    https://lunatopia.fr/blog/fascisme-extreme-droite-siamo-tutti-antifascisti

    #vademecum #bibliographie #liste #playlist #livres #articles #podcasts #films #vidéos #ressources

  • Les « vols de la mort » n’ont pas épargné le Mexique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/les-vols-de-la-mort-n-ont-pas-epargne-le-mexique_6229081_3210.html

    Les avions n’allaient pas très loin, à 50 miles de la côte Pacifique, où la profondeur atteint déjà 3 000 mètres. Les corps des opposants assassinés étaient au préalable mis dans des sacs et lestés de pierres, pour s’assurer qu’ils ne remonteraient pas à la surface. Les appareils décollaient depuis la base aérienne n° 7 à Pie de la Cuesta, à 10 kilomètres de la célèbre station touristique d’Acapulco, très prisée alors des stars d’Hollywood.

    Une enquête, menée par les instances judiciaires militaires et enfin dévoilée dans sa quasi-intégralité, en novembre dernier, a montré que les « vols de la mort » ont donc également existé au Mexique, pour jeter à la mer les cadavres de personnes éliminées car considérées comme subversives.

    [...]

    « Deux décennies plus tard, nous avons enfin accès à l’ensemble de l’instruction, et pouvons présenter ces témoignages et documents-clés. Il manque toujours pourtant le document le plus important : les noms de ceux qui ont été jetés à la mer »

    https://justpaste.it/4sbj3

    #disparitions_forcées #Mexique

  • Visualisez la sécheresse historique qui frappe les #Pyrénées-Orientales depuis deux ans
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/12/visualisez-la-secheresse-historique-qui-frappe-les-pyrenees-orientales-depui

    (...) ce sont précisément ces dépressions méditerranéennes qui manquent à l’appel depuis le printemps 2022 et qui expliquent que le département ne connaisse quasiment plus d’épisodes humides notables.

    [...]

    Ainsi, le climat de Perpignan « se rapproche aujourd’hui de celui que connaissait Valence [Espagne] avant le réchauffement climatique », explique l’organisme. A savoir un climat « chaud et plus sec, semi-aride, avec des précipitations pouvant être tout de même violentes, notamment à l’automne ».

    #Aude #sécheresse #climat #Méditerranée #Désertification

    • Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : « Cette fois, c’est du brutal »
      Par Martine Valo (Pyrénées-Orientales, envoyée spéciale)
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/22/secheresse-persistante-dans-les-pyrenees-orientales-cette-fois-c-est-du-brut

      REPORTAGELe département subit depuis deux ans un manque d’eau structurel. La faible ressource contraint les agriculteurs à adapter leurs pratiques, et pourrait conduire à revoir l’aménagement du territoire.

      Daniel Aspe saisit la bouteille en plastique avec un goulot découpé et s’allonge sur le sol de la forêt. Le maire d’Escaro, dans les Pyrénées-Orientales, plonge l’objet usé dans le regard creusé en face de l’arrivée d’eau qui alimente son village, et chronomètre le temps qu’il faut pour recueillir 2 litres : quatorze secondes. Il se livre alors à un calcul qu’il connaît bien, multipliant les secondes par vingt-quatre heures : le débit s’avère encore un peu trop juste pour la consommation journalière des 80 habitants. « Bien que nous ne nous lavions pas pour économiser l’eau », déclare en plaisantant l’élu pour surmonter son inquiétude.

      En cette fin de journée d’avril, le soleil éclabousse d’or les flancs des montagnes. Quelques filaments de neige zèbrent les sommets, tandis que, plus bas, la végétation méditerranéenne fait de la résistance. De-ci, de-là se dressent des squelettes de genêts et des chênes verts, si coriaces et pourtant morts de soif. Avec la tramontane de ces derniers jours, le service départemental d’incendie et de secours a averti : le risque d’incendie est maximal.

      Car si le panorama saturé de lumière est magnifique, il demeure quasi immuable : depuis deux ans, les nuages ne font que passer subrepticement, sans s’arrêter, des hauts cantons jusqu’à la plaine du Roussillon. Le déficit de pluie atteint 60 % certains mois, et celui de neige 75 % en 2023. Les arrêtés préfectoraux restreignant les usages de l’eau se succèdent sans discontinuer depuis juin 2022.

      « On positive »

      Pour Escaro, le vrai problème se pose l’hiver, car, du 15 avril au 15 octobre, la commune reçoit de l’eau du canal de Nyer. Le reste du temps, l’ouvrage, privé, est destiné à produire de l’hydroélectricité. Le maire, un ingénieur à la retraite, n’est d’abord pas très enthousiaste à l’idée d’évoquer une fois encore les pénuries et les camions-citernes venus remplir son château d’eau une dizaine de fois cet hiver. Question d’image pour l’ancien village minier. Dès février, quatre autres communes des Pyrénées-Orientales étaient ravitaillées ainsi, tandis qu’une quarantaine d’autres sont surveillées de très près.

      Daniel Aspe prend finalement le temps de décrire ses actions de sensibilisation auprès de ses administrés, leurs efforts communs de sobriété et leur traque des fuites. Sous le château d’eau est installée une citerne souple – une de celles qu’utilisent les pays quasi désertiques – pour ne pas perdre la moindre goutte d’eau en cas de trop-plein. Elle sert à un couple de maraîchers et à quelques chevaux. « On positive », assure le maire.

      En aval, le château de Thorrent, flanqué de ses deux tours moyenâgeuses, est alimenté par une source depuis plus de mille ans. Vice-président du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et maire de Sahorre (400 habitants), Olivier Gravas (divers gauche), sa famille, et ses 170 brebis en dépendent. « Je suis l’un des rares bergers nés à Neuilly-sur-Seine [Hauts-de-Seine], se présente-t-il en riant. Et peut-être l’un des premiers réfugiés climatiques français si la source se tarit. » L’éleveur d’agneaux bio appréhende la saison d’estive qui approche : y aura-t-il de quoi nourrir et abreuver son troupeau sur les contreforts du Canigou ?

      Un territoire « avec beaucoup d’atouts »

      « Les brebis vont avoir vite fait le tour du propriétaire, soupire-t-il. Voilà bien trente ans que le réchauffement se fait sentir ici, mais cette fois, c’est du brutal, deux des sources de la rivière Rotja sont en train de faiblir. » Il plaide pour que le département devienne un territoire pilote dans le contexte climatique actuel. « Il a beaucoup d’atouts : des réserves naturelles, le massif du Canigou qui est labellisé “Grand site de France”, il produit à près de 40 % en bio, dans des petites exploitations diversifiées », explique Olivier Gravas. « Pourquoi ne pas y mettre quelques millions d’euros pour expérimenter des solutions, avant que la sécheresse ne rattrape l’Aude, l’Hérault… ? », propose ce maire, qui envisage de stocker de l’eau dans une ancienne galerie minière. Cet adhérent de la Confédération paysanne ne s’estime pas le plus mal loti.

      En descendant vers la plaine du Roussillon, dans de nombreuses communes, des panneaux rappellent la situation de crise, incitent à économiser la ressource ou indiquent les jours de tours d’eau pour les agriculteurs. Néanmoins, beaucoup d’entre eux répètent qu’ils se refusent à baisser les bras.

      A Estagel, Galdric Bareil produit les vins bio du Domaine Pons Gralet. « Je ne me plains pas. J’ai un confrère qui pense tout arrêter, confie-t-il. Moi, je m’interroge… On ne sait vraiment pas où on va. » Depuis plusieurs années, les exploitants des environs se sont mis à irriguer leurs vignes. « Pour moi, c’est une aberration, affirme le viticulteur de 31 ans. Ce sont ces parcelles qui ont le plus souffert l’été 2023 lorsque l’arrêté préfectoral a imposé de cesser le goutte-à-goutte. » Et de poursuivre : « C’est plutôt facile de faire du vin bio dans les Pyrénées-Orientales : il y a beaucoup de soleil, peu d’humidité, et donc peu de plantes concurrentes entre les pieds des ceps, peu de champignons, de maladies. » Alors il veut y croire encore. Que planter d’autre de toute façon ? Même les olives – une culture traditionnelle qui fait son retour ici – demandent plus d’eau que le raisin. Galdric Bareil vient cependant d’arracher une de ses vignes qui datait de 1948. « La sécheresse a accéléré sa fin », glisse-t-il.

      Non loin de là, le lit du Verdouble, totalement à sec, est envahi par la végétation. Il se jette habituellement dans l’Agly, l’un des trois petits fleuves côtiers du département, qui ne parvient plus à couler jusqu’à la mer : faute de débit, il s’infiltre en chemin dans le sol karstique. Le niveau des trois grandes retenues a beaucoup baissé. Fin mars, à la sortie des mois de recharge donc, celle de Vinça plafonnait à 12 millions de mètres cubes alors qu’elle peut en contenir 24,5 ; celle de Villeneuve-de-la-Raho était à 7,9 millions mètres cubes au lieu de 17,5. Pire encore, à l’Agly, il était indiqué un remplissage de 10,8 mètres cubes sur les 27,5 possibles, plus rien n’en sort pour alimenter les canaux d’irrigation.

      « C’est devenu un cimetière »

      Du côté de Rivesaltes et d’Espira-de-l’Agly, la sécheresse est donc à son comble. Denis Basserie regarde avec tristesse les branches brunies et recroquevillées de ses abricotiers, dont la majorité est grillée. « C’était un verger jeune, magnifique, soupire-t-il. C’est devenu un cimetière, comme si vous cultiviez des statues ! Je n’ai pas encore eu le courage de les arracher. » Il estime avoir perdu entre 10 et 12 hectares de ses cultures de vignes et de fruits. Lui qui a des responsabilités dans les instances agricoles – notamment d’aménagement foncier – et à la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles s’inquiète pour ceux qui s’apprêtent à prendre leur retraite et dont les terres perdent de la valeur.

      « J’ai investi pour commencer une irrigation de résilience mais, depuis l’été, on est passé de très peu à rien. Pourtant, je continue à payer 15 000 euros de redevance d’eau », témoigne l’exploitant de 43 ans. Denis Basserie en veut à l’Etat qui ne mesurerait pas, selon lui, la gravité de la situation dans la vallée de l’Agly, et dénonce les assurances qui ne prennent en compte que la perte des récoltes, pas celle des arbres et des vignes mortes. Selon sa propre estimation, 9 000 hectares de cultures risqueraient d’être arrachés.

      Depuis des siècles, les agriculteurs d’ici ont pensé pouvoir compter sur les ressources des Pyrénées que 3 000 kilomètres de canaux conduisent dans l’est du territoire. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils avaient refusé, en 2011, l’arrivée d’Aqua Domitia – un gros tuyau qui délivre de l’eau du Rhône jusque dans l’Aude. Aujourd’hui, ils demandent l’extension de cet ouvrage.

      Jean Bertrand, chargé de l’eau à la chambre d’agriculture, organise une visite de la tête du canal de la Plaine de la Lentilla où est aménagée une prise d’eau – une « rasclose » –, en compagnie de quelques membres de l’Association syndicale autorisée (ASA) locale. L’occasion d’expliquer à quel point le travail des 200 ASA du département – des établissements publics chargés de gérer la ressource et de se la répartir – est exemplaire. Et de tirer à boulets rouges sur les militants écologistes qui défendent le maintien d’une vie aquatique. « C’est ici, à la source, que nous sommes sanctionnés par la justice à cause du fameux débit réservé que les écolos ont mis en place », dit M. Bertrand. N’est-ce pas plutôt la loi qu’ils ont fait appliquer ? « Peut-être, mais avant on coupait la rivière en cas de besoin. » Et les poissons ? « Ils se réfugiaient dans les cavités », rétorque Henri Vidal, président de l’ASA. A l’échelle de la région Occitanie, l’association France Nature Environnement préfère ne plus s’exprimer publiquement sur les rivières des Pyrénées-Orientales. La situation est devenue trop tendue.

      Henri Vidal rapporte que son organisation est passée de 600 à 1 500 adhérents en quelques années, au fur et à mesure que poussaient des lotissements bâtis sur les anciennes terres agricoles. Dans les villages, certains de ces nouveaux habitants viennent réclamer de quoi arroser leur potager. « Comme s’il suffisait de payer sa redevance pour qu’il pleuve ! », s’exclame Thierry Pujol, le secrétaire de l’ASA.

      Des stations de ski qui continuent de faire fonctionner leurs canons à neige jusqu’aux rivages de la Méditerranée où l’eau salée a commencé à pénétrer par endroits… les Pyrénées-Orientales ont un sacré défi à relever. « Nous étions un département béni des dieux, maintenant, nous travaillons avec les services de l’Etat à éviter toute guerre de l’eau, résume Nicolas Garcia, maire communiste d’Elne et président du syndicat mixte des nappes de la plaine du Roussillon, tout en vantant la sobriété et la désimperméabilisation des sols. Nous avons dix ans pour changer de logiciel socio-économique. »

      « Dépasser le déni »

      Le président de Perpignan Méditerranée Métropole, Robert Vila (qui vient de quitter Les Républicains) ne partage pas ce point de vue. « Le changement climatique ? Il faut rester prudent. Nous avons tous en tête qu’à l’avenir on reviendra à une situation hydrique plus favorable, normale, relativise l’élu, qui est aussi maire de Saint-Estève et président de la commission locale de l’eau. Moi j’ai demandé aux clubs sportifs de ma commune de réduire leurs activités, comme ça, on met en sommeil les douches, l’entretien des locaux. » Pour M. Vila, il sera sûrement possible de puiser la ressource ailleurs, dans le massif des Corbières notamment. Et parler de la sécheresse dans les médias oblige ensuite à financer des campagnes de publicité pour rassurer les touristes. Il ne faudrait pas affaiblir le premier secteur économique du département.

      « Collectivement, les élus doivent dépasser le déni, admettre que la solution passe par une mutation de notre modèle », estime pour sa part l’écologiste Agnès Langevine, vice-présidente du conseil régional. Elle s’oppose au dossier emblématique du golf de Villeneuve-de-la-Raho, un projet vieux de vingt ans dont les premiers travaux ont démarré à l’automne 2023. Et d’autres existent, qui semblent aussi anachroniques. Ainsi dans l’ancien Mas Delfau, dans le sud de #Perpignan, la mairie a annoncé la réalisation sur 18 hectares de bureaux, de logements, avec des plans d’eau au milieu, agrémentés… d’un téléski nautique.

      Philippe Poisse, militant d’Alternatiba, un mouvement de mobilisation sur le dérèglement climatique, en recense d’autres, notamment « une sorte de Puy du Fou sur le thème du cinéma ». De son côté, Valentine Lescot, du collectif d’associations Vuire, dénonce l’excès de zones commerciales, de lotissements, de friches, de résidences touristiques. « Beaucoup de retraités veulent venir s’installer, ce qui entraîne spéculation foncière et “court-termisme”, analyse-t-elle. Même si elle a des conséquences malheureuses, la sécheresse nous aide à faire réfléchir le public à l’aménagement du territoire. »

      A Escaro, Daniel Aspe organise un café citoyen le 24 avril. Il a convié trois chercheurs, signataires, comme 89 autres membres de l’université de Perpignan, d’une tribune publiée dans la presse locale plaidant « pour un territoire habitable et résilient », malgré un #stress_hydrique qui pourrait devenir la norme.

      #Pyrénées-Orientales #climato_sceptiques

  • Le livre d’occasion en France : la grande étude
    https://actualitte.com/article/116682/economie/le-livre-d-occasion-en-france-la-grande-etude

    Pour rendre compte et comprendre les transformations du marché des livres d’occasion en France au cours de la dernière décennie, une vaste étude a été menée en 2022-2023 par le ministère de la Culture et la Sofia, sous la supervision du spécialiste du monde de l’édition, Bertrand Legendre. L’objectif : quantifier et comprendre ce secteur de la seconde main, en plein essor.

    #Livre #Edition #Occasion

    • Je ne lis pas beaucoup ces jours-ci, où l’on parle neuf et occasion, à quel point nous pourrions nous passer sans trop de dommages pour l’humanité de 90% de la production de livres...

    •  ??@roinu Si on commençait par se passer de l’armement avant les livres, ce serait nettement mieux.
      La grande baïne de l’ignorance et de la bêtise nous noie déjà avec surfant au premier rang nos dirigeantes, sur le dos de la survivance des intellectuelles et des artistes désormais inutiles, on la connait et on va pas se laisser faire.

  • Des soldats israéliens blessés au Liban dans une explosion revendiquée par le Hezbollah
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240415-des-soldats-isra%C3%A9liens-bless%C3%A9s-au-liban-dans-une-explosion-re

    Dans le détail, une bombe a été actionnée par le Hezbollah, alors que la patrouille israélienne se trouvait à plusieurs centaines de mètres à l’intérieur du territoire libanais, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh. Ce n’est pas la première incursion israélienne au Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah le 8 octobre.

    Le parti de Hassan Nasrallah a annoncé avoir déjoué deux tentatives d’infiltration ces derniers mois, tandis qu’Israël n’avait pas commenté ces informations. Lors de ces incursions, les Israéliens procèdent à des repérages et des reconnaissances sur le terrain.

    Car la destruction par le Hezbollah d’une grande partie des systèmes électroniques d’écoute, de surveillance et d’alerte installés le long de la frontière a privé l’armée israélienne de ses yeux et de ses oreilles. Pour pallier cette insuffisance, les Israéliens ont donc recours aux drones et aux patrouilles au sol.

    Toutefois, cette dernière option est risquée, car le Hezbollah a posé des charges explosives et des mines le long de la frontière, et sa force d’élite al-Radwan est déployée parfois à quelques centaines de mètres seulement de la clôture. 

    Fin mars, trois observateurs de l’ONU et leur traducteur libanais avaient été blessés dans une explosion dans le sud du Liban. L’enquête onusienne et celle de la justice libanaise avaient conclu à une mine posée par le Hezbollah, selon Israël. Le parti chiite n’avait pas commenté l’incident.

  • Attaque de l’Iran : Israël demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu
    https://www.lefigaro.fr/international/attaque-de-l-iran-israel-demande-une-reunion-du-conseil-de-securite-de-l-on

    Omar Baddar عمر بدّار sur X : https://twitter.com/OmarBaddar/status/1779336950836564272

    It’s strange to be Israel: You violate a mountain of UN resolutions, condemn the UN at every turn, bomb UN schools & shelters, murder UN employees, & then you demand a UN meeting over another country responding to your bombing of their consulate 🤯

    #chutzpah

  • Livres d’occasion : Macron veut une contribution pour « protéger le prix unique » du neuf - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres-doccasion-macron-veut-une-contribution-pour-proteger-le-prix-uniqu

    Cette contribution doit « protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs aussi d’être mieux aidés », a déclaré le président de la République, annonçant des précisions à venir sur cette annonce.

    #ayants-droits

  • Guerre en Ukraine : un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager, selon une étude
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/guerre-en-ukraine-un-jeune-francais-sur-deux-se-dit-pret-a-s-engager-selon-une-e

    La guerre est au cœur des préoccupations des jeunes, souligne une étude menée par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po) et l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’école militaire).

    C’est nos gamins qu’on a super bien éduqués.