Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Tortures, humiliations, amputations
 : CNN rĂ©vĂšle l’horreur d’un camp de dĂ©tention de Palestiniens
    ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Tortures-humiliations-amputations-CNN-revele-l-horreur-d-un-cam

    Des photos prises par des israĂ©liens montrent des dizaines de prisonniers encerclĂ©s de fils de fers barbelĂ©s, menottĂ©s, assis au sol les yeux bandĂ©s en pleine nuit. Les tĂ©moins dĂ©crivent un systĂšme disciplinaire inhumain oĂč des dizaines de gazaouis sont obligĂ©s de rester immobiles de jour comme de nuit, interdits de parler entre eux ou mĂȘme de s’allonger pour dormir. RĂ©guliĂšrement, les prisonniers sont passĂ©s Ă  tabac par les soldats, entraĂźnant des os et dents cassĂ©s.

    Le menottage permanent des prisonniers entraĂźne de profondes sĂ©quelles physiques allant parfois jusqu’à l’amputation des membres meurtris. Selon le tĂ©moignage d’un israĂ©lien ayant exercĂ© dans ce camp, « les tabassages ne sont pas faits pour obtenir des informations. Ils sont faits par esprit de vengeance. ».

    Le camp de Sde Teiman est divisĂ© entre prisons extĂ©rieures et des salles d’« hĂŽpital ». Dans ces tentes oĂč les Palestiniens blessĂ©s sont incarcĂ©rĂ©s, on trouve des lits auxquels les prisonniers sont enchaĂźnĂ©s toujours les yeux bandĂ©s mais cette fois presque complĂštement nus. Totalement immobilisĂ©s, les dĂ©tenus sont nourris avec une paille et munis de couches. Les traitements mĂ©dicaux sont minimes sinon inexistants, et la plupart du temps exercĂ©s sans anesthĂ©sies par des mĂ©decins non qualifiĂ©s.

    Un lanceur d’alerte israĂ©lien ayant traitĂ© des blessĂ©s explique la logique justifiant ce traitement inhumain, adossĂ©e aux rĂ©cits de l’extrĂȘme droite israĂ©lienne et reprise par l’armĂ©e : « Les gazaouis qui arrivent ici sont considĂ©rĂ©s comme des terroristes, et l’opinion courante ici est que les gazaouis mĂ©ritent de mourir, et donc qu’ils ne mĂ©ritent pas les mĂȘmes soins mĂ©dicaux que les autres. »

    #palestine #israël #gaza #génocide

  • La #pauvretĂ© en #Italie a atteint des niveaux sans prĂ©cĂ©dent en dix ans

    Les #indices_de_pauvretĂ© absolue en Italie ont atteint des niveaux jamais vus au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, bien que le #PIB de l’Italie soit revenu aux niveaux d’avant la crise de 2007, a rĂ©vĂ©lĂ© l’Institut national italien de la statistique (ISTAT) dans son rapport annuel publiĂ© mercredi (15 mai).

    Selon le dernier #rapport annuel de l’ISTAT, le PIB de l’Italie est revenu aux niveaux d’avant la crise Ă©conomique mondiale de 2007. Cependant, au cours des 15 derniĂšres annĂ©es, l’Italie a accumulĂ© un Ă©cart de croissance de plus de 10 points avec l’Espagne, 14 avec la France et 17 avec l’Allemagne.

    Concernant la pauvretĂ©, le rapport souligne une augmentation de la pauvretĂ© absolue, qui touche 9,8 % de la population italienne — un chiffre qui est environ de 3 % supĂ©rieur Ă  celui de 2014 — tout en notant que l’écart entre les familles les plus aisĂ©es et les moins aisĂ©es s’est creusĂ©.

    La hausse de la pauvretĂ© absolue a principalement touchĂ© la population en Ăąge de travailler et leurs enfants, le pouvoir d’achat des salaires bruts ayant fortement diminuĂ©.

    « MalgrĂ© les amĂ©liorations observĂ©es sur le #marchĂ©_du_travail ces derniĂšres annĂ©es, l’Italie compte toujours une proportion trĂšs Ă©levĂ©e de personnes ayant un emploi et se trouvant dans une situation de #vulnĂ©rabilitĂ©_Ă©conomique. Entre 2013 et 2023, le #pouvoir_d’achat des salaires bruts en Italie a diminuĂ© de 4,5 %, alors que dans les autres grandes Ă©conomies de l’Union europĂ©enne, il a augmentĂ© Ă  des taux allant de 1,1 % en France Ă  5,7 % en Allemagne », peut-on lire dans le rapport.

    Dans le mĂȘme temps, la Commission europĂ©enne a rĂ©visĂ© Ă  la hausse la croissance du PIB de l’Italie pour 2024 Ă  0,9 %, dĂ©passant ainsi l’Allemagne et la France, dans le cadre de ses prĂ©visions Ă©conomiques de printemps publiĂ©es mercredi.

    Mais le commissaire européen aux Affaires économiques, Paolo Gentiloni, a évoqué le trÚs controversé systÚme de #superbonus mis en place sous le second gouvernement Conte pour faire face au Covid.

    « Je tiens Ă  rassurer tout le monde : nous ne sommes pas confrontĂ©s Ă  un “risque grec”. Il s’agit d’une mesure qui a certainement eu des effets positifs, mais qui a Ă©chappĂ© Ă  tout contrĂŽle et est devenue un Ă©lĂ©ment dangereux, et le gouvernement a raison, Ă  notre avis, de s’y attaquer », a-t-il dĂ©clarĂ© mercredi.

    ▻https://www.euractiv.fr/section/economie/news/la-pauvrete-en-italie-a-atteint-des-niveaux-sans-precedent-en-dix-ans
    #pauvreté_absolue #statistiques #chiffres

  • Ron DeSantis Makes “Climate Change Isn’t Real” Official Florida Law
    ▻https://newrepublic.com/post/181622/ron-desantis-climate-change-florida-law

    Ron DeSantis thinks that if the words “climate change” are removed from Florida state law, nobody has to worry about it.

    The Florida governor signed legislation Wednesday that would eliminate climate change as a priority in the state’s energy policies and is set to go into effect July 1. The legislation also takes out most of the references to climate change in Florida law, bans offshore wind, and weakens regulations on natural gas pipelines.

    “The legislation I signed today [will] keep windmills off our beaches, gas in our tanks, and China out of our state,” DeSantis told Florida’s Voice, an outlet friendly to the Florida governor. “We’re restoring sanity in our approach to energy and rejecting the agenda of the radical green zealots.”

  • – A l’encontre
    « AttachĂ©s, les yeux bandĂ©s, en couche-culotte : des lanceurs d’alerte israĂ©liens dĂ©crivent les mauvais traitements infligĂ©s aux Palestiniens dans un centre de dĂ©tention dissimulĂ© »

    Par les Ă©quipes d’enquĂȘtes internationales de CNN

    [Nous publions ci-dessous des extraits d’une remarquable enquĂȘte de la chaĂźne Ă©tats-unienne CNN diffusĂ©e le vendredi soir, heure europĂ©enne, le 10 mai 2024. La version anglaise (Etats-Unis) complĂšte avec illustrations et vidĂ©os, mise Ă  jour le 11 mai Ă  7h52, est disponible en ligne : ▻https://edition.cnn.com/2024/05/10/middleeast/israel-sde-teiman-detention-whistleblowers-intl-cmd/index.html ]

    ▻http://alencontre.org/moyenorient/palestine/haaretz-decrit-le-choix-des-fdi-et-la-tragedie-des-evacues.html

    Sde Teiman, IsraĂ«l CNN – [
] CNN s’est entretenue avec trois lanceurs d’alerte israĂ©liens qui ont travaillĂ© au camp du dĂ©sert de Sde Teiman (NĂ©guev), oĂč sont dĂ©tenus des Palestiniens suite Ă  l’invasion israĂ©lienne de la bande de Gaza. Tous se sont exprimĂ©s au risque de subir des retombĂ©es juridiques et des reprĂ©sailles de la part de milieux soutenant la politique intransigeante d’IsraĂ«l Ă  Gaza.

    Ils dĂ©peignent un Ă©tablissement oĂč les mĂ©decins amputent parfois les membres des prisonniers en raison des blessures causĂ©es par le port constant de menottes, oĂč encore les interventions mĂ©dicales sont parfois effectuĂ©es par des mĂ©decins sous-qualifiĂ©s, ce qui lui vaut la rĂ©putation d’ĂȘtre « un paradis pour les internes », et oĂč l’air est empli de l’odeur des plaies nĂ©gligĂ©es et laissĂ©es Ă  l’abandon.

    D’aprĂšs les rĂ©cits, l’installation situĂ©e Ă  environ 18 miles de la frontiĂšre de Gaza est divisĂ©e en deux parties : des enclos oĂč environ 70 dĂ©tenus palestiniens de Gaza sont soumis Ă  des contraintes physiques extrĂȘmes, et un hĂŽpital de campagne oĂč les dĂ©tenus blessĂ©s sont attachĂ©s Ă  leur lit, portent des couches et sont nourris Ă  l’aide de pailles.

    « Ils les ont dĂ©pouillĂ©s de tout ce qui pouvait ressembler Ă  des ĂȘtres humains », a dĂ©clarĂ© un lanceur d’alerte qui travaillait comme infirmier Ă  l’hĂŽpital de campagne de l’établissement.

    « (Les passages Ă  tabac) n’étaient pas destinĂ©s Ă  recueillir des renseignements. Ils l’ont Ă©tĂ© par vengeance », a dĂ©clarĂ© un autre lanceur d’alerte. « C’était une punition pour ce qu’ils (les Palestiniens) ont fait le 7 octobre et une punition pour leur comportement dans le camp. » [
] (...)

    #Torture

  • « Ces humanitaires sont morts dans le mĂȘme silence qui nous enveloppe »
    Rami Abou Jamous > 15 mai 2024 > OrientXXI
    ▻https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ces-humanitaires-sont-morts-dans-le-meme-silence-qui-nous-enveloppe,7335

    Lundi 13 mai.

    Aujourd’hui je voudrais rendre hommage Ă  cet employĂ© des Nations unies qui a Ă©tĂ© tuĂ© par l’armĂ©e israĂ©lienne, et Ă  sa collĂšgue qui a Ă©tĂ© blessĂ©e.

    Leur voiture clairement siglĂ©e ONU a Ă©tĂ© visĂ©e par des tirs. Ils ont Ă©tĂ© frappĂ©s par les mĂȘmes balles que les Palestiniens, et dans le mĂȘme silence qui Ă©mane du monde entier. Bien sĂ»r, les Nations unies ont publiĂ© un communiquĂ© exprimant leur tristesse et condamnant ce qui s’est passĂ©. L’homme qui a Ă©tĂ© tuĂ© appartenait Ă  l’UNDSS, le DĂ©partement de la sĂ©curitĂ© et de la sĂ©curitĂ© des Nations-Unies. La voiture se dirigeait vers l’HĂŽpital europĂ©en de Rafah, sur la route Salaheddine.

    L’ONU n’a mentionnĂ© ni les noms ni la nationalitĂ© de ses deux employĂ©s. Pareil pour la plupart des mĂ©dias, qu’ils soient occidentaux ou arabes. Selon mes sources, le mort Ă©tait indien, ancien colonel de l’armĂ©e de son pays et pĂšre de deux enfants. Sa collĂšgue est jordanienne. Tout le monde sait qu’ils ont Ă©tĂ© visĂ©s par les IsraĂ©liens. (...)

  • y songeait suite Ă  la rĂ©daction de son dernier dazibao : que « un hĂ©ros » soit la forme masculine de « une hĂ©roĂŻne » c’est dĂ©jĂ  chelou, alors imaginez qu’en flanquant ces termes d’un article dĂ©fini on a dans un cas « l’hĂ©roĂŻne » et dans l’autre « le hĂ©ros » — l’un a droit Ă  une Ă©lision Ă  cause de son « h » muet et pas l’autre en raison de son « h » aspirĂ©. Mais dans le cas prĂ©sent pour quel motif intrinsĂšque ces deux « h » sont-ils diffĂ©rents ? MystĂšre et boule de gomme. Les Ă©trangĂ©rophones apprenant le français doivent devenir zinzins !

    MoitiĂ© par curiositĂ©, moitiĂ© par nĂ©vrose et moitiĂ© pour faire avancer le schmilblick, votre vieille mais dĂ©vouĂ©e dictateuse prĂ©fĂ©rĂ©e est allĂ©e s’enquĂ©rir des graphies plus ou moins officiellement proposĂ©es en Ă©critures Ă©picĂšnes : nous trouvons « hĂ©ros·ïne » pour l’inclusif, « hĂ©ros·ïne·x » pour le non-binaire et « hĂ©rosĂŻnx » pour le neutre — mais rien n’est spĂ©cifiĂ© concernant l’éventuelle prononciation de l’initiale.

    C’est compliquĂ© ? Bah, pas tellement plus que le hĂ©ros et l’hĂ©roĂŻne avec leurs dĂ©sinences tout aussi absconses et leurs « h » n’ayant pas la mĂȘme fonction.

  • Émeutes en Nouvelle-CalĂ©donie : « Si on n’approvisionne plus, des gens vont ĂȘtre en grande difficultĂ© et certains vont mourir » - ladepeche.fr
    ▻https://www.ladepeche.fr/2024/05/16/emeutes-en-nouvelle-caledonie-si-on-napprovisionne-plus-des-gens-vont-etre

    La situation sur l’archipel de la Nouvelle-CalĂ©donie est trĂšs dĂ©licate. Les grandes surfaces sont difficilement alimentĂ©es, certaines ont brĂ»lĂ©, d’autres ont Ă©tĂ© pillĂ©es, faisant craindre une pĂ©nurie Ă  la population. L’approvisionnement en mĂ©dicament et la continuitĂ© des soins sont Ă©galement perturbĂ©s par les Ă©meutes, les professionnels de la santĂ© tirent la sonnette d’alarme.

    Faudrait en parler aux gens de Gaza. Peut-ĂȘtre que d’un seul coup, on (les commentateurs autorisĂ©s de nos grands organes de presse) se rendrait compte de ce qu’ils vivent dans les grandes surfaces gazaouis.

  • Ecole : des classes continuent-elles d’ĂȘtre fermĂ©es sur la base d’effectifs excluant les Ă©lĂšves handicapĂ©s ? [Oui]
    ▻https://www.liberation.fr/checknews/ecole-des-classes-continuent-elles-detre-fermees-sur-la-base-deffectifs-e

    RĂ©cemment, ce sujet a Ă©tĂ© au cƓur d’une lutte contre la fermeture d’une classe dans une #Ă©cole des Sables-d’Olonne, en VendĂ©e. Au point que les parents ont lancĂ© un recours en justice afin d’obtenir en urgence la suspension de la dĂ©cision de fermeture. Ce mardi 7 mai, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Nantes a fait droit Ă  leur demande. Dans la dĂ©cision transmise Ă  CheckNews, le juge constate que la suppression d’une classe « aboutirait Ă  une modification substantielle des conditions d’enseignement, alors que douze Ă©lĂšves de l’école [les Ă©lĂšves de l’#Ulis, ndlr] ont des besoins Ă©ducatifs spĂ©cifiques et qu’une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e Ă  leur #inclusion au sein des classes ». En outre, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s Ă©met « un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e dĂšs lors qu’il n’est pas contestĂ© par la rectrice de l’acadĂ©mie de Nantes que les Ă©lĂšves scolarisĂ©s au sein du dispositif Ulis n’ont pas Ă©tĂ© pris en compte pour la dĂ©termination des effectifs globaux de l’école ».

    Dans un courrier envoyĂ© en mars aux reprĂ©sentants de parents d’élĂšves, que CheckNews a pu consulter, la Direction des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de VendĂ©e leur avait indiquĂ© que les Ă©lĂšves orientĂ©s en Ulis « ne sont pas comptabilisĂ©s dans la masse globale de l’école », « leur #handicap ne permettant pas d’envisager une scolarisation individuelle continue dans une classe ordinaire ». InterrogĂ©, le cabinet de la rectrice de l’acadĂ©mie de Nantes continue pourtant de soutenir qu’« aucune dĂ©cision de fermeture de classe n’a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e sans la prise en compte des effectifs des Ă©lĂšves scolarisĂ©s en Ulis ».

    Lors d’un dĂ©bat au SĂ©nat sur la fermeture des classes et la mise en place de la carte scolaire dans les dĂ©partements, organisĂ© le 9 avril, la sĂ©natrice de la VendĂ©e Annick Billon s’est appuyĂ©e sur cet exemple pour alerter l’actuelle ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, quant Ă  « cette application de la loi Ă  gĂ©omĂ©trie variable en fonction des dĂ©partements ». Et d’interpeller la ministre : « Que comptez-vous faire pour remĂ©dier Ă  ce systĂšme de comptage illĂ©gal et faire enfin appliquer la loi que nous avons votĂ©e ici mĂȘme en 2019 ? » En rĂ©ponse, Nicole Belloubet a rappelĂ© la rĂšgle inscrite dans le code de l’éducation : « Les Ă©lĂšves Ulis doivent ĂȘtre comptabilisĂ©s dans les effectifs des classes. [
.] Mais je vous rejoins sur le fait que, dans certaines acadĂ©mies, il arrive qu’elle ne soit pas appliquĂ©e de maniĂšre conforme Ă  la loi. » Tout en soulignant que « ces problĂšmes de comptabilisation ne subsistent que pour quelques cas rĂ©siduels », Nicole Belloubet s’est engagĂ©e « Ă  attirer l’attention des services acadĂ©miques et dĂ©partementaux sur la nĂ©cessitĂ© d’une comptabilisation correcte ».

    Cette obligation de comptabilisation figure Ă  l’article L. 351-1 du code de l’éducation. Initialement, la circulaire de 2015 instaurant le dispositif des Ulis prĂ©voyait que « l’effectif des Ulis Ă©cole [soit] comptabilisĂ© sĂ©parĂ©ment des autres Ă©lĂšves de l’école pour les opĂ©rations de la carte scolaire ». Mais dĂšs la rentrĂ©e 2018, l’ancien ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer (en poste de 2017 Ă  2022) s’était fendu d’une circulaire pour demander que ces Ă©lĂšves soient comptabilisĂ©s dans les effectifs globaux, conformĂ©ment Ă  la logique d’inclusion inhĂ©rente Ă  ce dispositif. Par la suite, lors des dĂ©bats sur le projet de loi « pour une Ă©cole de la confiance », Blanquer avait lui-mĂȘme admis recevoir « des Ă©chos du terrain selon lesquels ce ne serait pas le cas », et disait comprendre la volontĂ© des sĂ©nateurs « de rendre plus solennelle cette disposition ». Finalement, un amendement avait Ă©tĂ© votĂ© en vue d’inclure cette rĂšgle dans le projet de loi. A l’origine de l’amendement, la sĂ©natrice LR Christine Bonfanti-Dossat notait qu’il paraissait « inadĂ©quat de dĂ©velopper l’école inclusive sans comptabiliser ces Ă©lĂšves dans les effectifs de leur classe ».

  • Cryptomonnaies : ces deux gĂ©nies des mathĂ©matiques ont rĂ©ussi Ă  voler 25 Millions de Dollars sur la Blockchain
    ▻https://www.phonandroid.com/cryptomonnaies-ces-deux-genies-des-mathematiques-ont-reussi-a-voler-25-

    Un coup de filet spectaculaire aux États-Unis a menĂ© Ă  l’arrestation de deux frĂšres accusĂ©s de manipulation de la blockchain Ethereum et de vol de 25 millions de dollars en cryptomonnaies. Ce cas, qualifiĂ© d’inĂ©dit par les autoritĂ©s, montre que cette technologie possĂšde toujours des failles.

    Souvenez-vous, il y a 10 ans, c’était la technologie qui, si vous n’y alliez pas, vous Ă©tiez foutus. J’ai eu un RDV avec un gugusse, pas du mĂ©tier, mais avec apparemment des moyens, qui voulait faire un partenariat pour qu’on dĂ©veloppe un truc rĂ©volutionnaire basĂ© sur la blockchain. Évidemment, il n’y avait aucun Ă©lĂ©ment concret pour appuyer le projet, Ă  part l’envie de.

    La confiance, ça ne se décrÚte pas. Et la confiance dans un truc que personne de normalement constitué ne peut comprendre, ça ne se décrÚte toujours pas non plus.

    Juste aprĂšs, il y a eu les NFT. C’était une sorte de produit dĂ©rivĂ© de la blockchain. J’ai souris en constatant que des gens voulaient crĂ©er/crĂ©aient des jeux et un web tout entier, basĂ© sur la blockchain.

    Et...

    VoilĂ .

    On peut te me voler des millions en te me manipulant la chaĂźne de blocs.

    Bizarrement, ils ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. On va attendre le nanard dĂ©diĂ© au sujet sur Netflix pour dĂ©couvrir comment.

    • pour altĂ©rer les transactions en attente sur la blockchain. Ils ont ciblĂ© une faille spĂ©cifique dans le code du MEV-Boost, un mĂ©canisme qui optimise la sĂ©lection des transaction. En exploitant cette vulnĂ©rabilitĂ©, ils ont rĂ©ussi Ă  rĂ©organiser un bloc de transactions Ă  leur avantage et on pu ainsi siphonner les fonds des utilisateurs sans mĂ©fiance en seulement quelques secondes.

      Leur stratĂ©gie incluait l’utilisation de sociĂ©tĂ©s Ă©crans et d’adresses de cryptomonnaie multiples pour masquer leur identitĂ© et l’origine des fonds volĂ©s. L’enquĂȘte, menĂ©e par l’UnitĂ© Cyber d’Investigation Criminelle de l’IRS avec l’aide de la police de New York et de la Douane et Protection des FrontiĂšres des États-Unis, a dĂ©voilĂ© l’ingĂ©niositĂ© et la complexitĂ© de leur schĂ©ma frauduleux. Si reconnus coupables, les deux frĂšres pourraient faire face Ă  une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation.

    • Ça fait penser au film « Money Monsters » qui Ă©voque le trading haute frĂ©quence. Tout du long, la sociĂ©tĂ© en cause Ă©voque que bon, pas de chance, c’était une chance sur un million pour que tout l’argent soit perdu, mais l’algo est seul responsable, et c’est tant pis. Puis Ă  la fin, tu dĂ©couvres que bon, le dirigeant a exploitĂ© la faille du « je fais un virement avec l’argent du compte en banque et tant pis ».

  • jean-michel aphatie - X :- Parlons de la Nouvelle-CalĂ©donie
    ▻https://twitter.com/jmaphatie/status/1790992840652112194

    Parlons de la Nouvelle-Calédonie.
    Notons d’abord le traitement partial des mĂ©dias. Les personnes d’origine europĂ©enne sont trĂšs largement dominantes dans les rĂ©cits de la situation, qu’il s’agisse de tĂ©moins ou de responsables politiques. De maniĂšre involontaire tant la logique coloniale est ancrĂ©e dans nos esprits, les mĂ©dias français en 2024 gomment largement la prĂ©sence des Kanaks et n’expliquent jamais ce que sa situation de peuple premier sur le territoire implique dans la longue et douloureuse histoire calĂ©donienne.
    Mentionnons Ă  cet Ă©gard l’usage sans restriction de la part des journalistes mĂ©tropolitains de l’adjectif « loyaliste » systĂ©matiquement citĂ© quand par exemple le dĂ©putĂ© @NicolasMetzdorf ou la prĂ©sidente @SoniaBackes prennent la parole. Cela induit la « dĂ©loyautĂ© » des « autres », les Kanaks en l’occurrence, qui seraient donc des traĂźtres. Oui, en 2024, nos esprits demeurent coloniaux.

    TrĂšs peu de gens sur les plateaux ou dans les journaux, hĂ©las, ne revienne au fait fondateur de 1853 qui fausse tout, parce qu’il brouille nos repĂšres et dĂ©fie la logique avec laquelle nous vivons dans la dĂ©mocratie mĂ©tropolitaine. La Nouvelle CalĂ©donie n’est française que par la violence des armes et la soumission des individus qu’elle a suscitĂ©. Le mĂ©pris national Ă  l’égard des Kanaks, de leur culture, de leur identitĂ© rend artificielle la proclamation d’une Nouvelle CalĂ©donie française. Ce discours, nous l’avons tenu Ă  propos de l’AlgĂ©rie. Quand il est revenu au pouvoir en 1958, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle se moquait en privĂ© de cette phrasĂ©ologie. Nous n’avons rien appris de ce passĂ© douloureux. Nos schĂ©mas de pensĂ©e demeurent les mĂȘmes qu’à l’époque. C’est une grande tristesse de constater cela.

    Le seul discours que nous tenons ces jours ci est donc logiquement un discours d’ordre. Des troupes vont ĂȘtre envoyĂ©es, des gens vont ĂȘtre emprisonnĂ©s, il y aura des morts, puis probablement tout rentrera dans l’ordre. Ceci ne rendra pourtant pas la Nouvelle CalĂ©donie plus française qu’elle ne l’est pas aujourd’hui. Ce sera la mĂȘme façade de faux semblants. Jusqu’à la prochaine explosion des Kanaks qui ne comprennent toujours pas pourquoi il y a 170 ans des gens sont arrivĂ©s avec des fusils et ont fait exploser les cadres sociaux, Ă©conomiques et culturels dans lesquels ils vivaient depuis des millĂ©naires.
    Cette histoire possĂšde d’ailleurs sa part de triste ironie. Il existe Ă  Paris un musĂ©e des Arts premiers, voulu comme une marque de respect Ă  l’égard de ces cultures qui ne sont pas la nĂŽtre. Ceci ne nous empĂȘche pas de continuer Ă  piĂ©tiner celle qui s’est Ă©panouie, jadis, dans ce bout d’OcĂ©an Pacifique.
    Deux remarques pour terminer. Les accords de Matignon et de NoumĂ©a, en 1988 et 1998, n’avaient de sens que s’ils aboutissaient Ă  une dĂ©colonisation du territoire. Michel Rocard d’ailleurs, des annĂ©es aprĂšs leurs conclusions, les Ă©voquait toujours comme l’exemple d’une dĂ©colonisation originale. Les trois rĂ©fĂ©rendums devaient lĂ©gitimer cet aboutissement. La dĂ©mographie favorable aux Caldoches a donnĂ© un autre rĂ©sultat. Ce formalisme du suffrage universel est un piĂšge dans lequel s’enferment ceux qui ne veulent pas ouvrir les yeux.

    La deuxiĂšme remarque est destinĂ©e Ă  @PascalPraud, elle est mesquine au regard des enjeux mais je ne peux pas m’en empĂȘcher. Je le trouve pathĂ©tique quand il Ă©grĂšne des noms d’individus isolĂ©s pour contester une rĂ©alitĂ© profonde, issue du trĂ©fonds d’une histoire violente.

    Étonnant, non ?

  • Extension en vue de la vidĂ©osurveillance algorithmique aux transports SNCF & RATP
    ▻https://ricochets.cc/Extension-en-vue-de-la-videosurveillance-algorithmique-aux-transports-SNCF

    Par petites et grosses touches, le rĂ©gime macroniste lĂ©galise et Ă©tend la VSA (vidĂ©osurveillance algorithmique avec identification biomĂ©trique). AprĂšs les JO 2024 et autres Ă©vĂ©nements d’ampleur, ce sont les transports du quotidien qui risquent d’ĂȘtre envahis par la surveillance automatisĂ©e. Sous prĂ©texte d’expĂ©rimentations et de sĂ©curitĂ© des uns ou des autres, la dystopie techno-sĂ©curitaire s’installe au coeur de nos vies. La lĂ©galisation de la reconnaissance faciale, dĂ©jĂ  utilisĂ©e (...) #Les_Articles

    ▻https://www.laquadrature.net/2024/05/14/vsa-lassemblee-discute-deja-son-extension-aux-transports

  • RĂ©voltes en Kanaky « Leaders mafieux » : l’État criminalise la CCAT pour mieux rĂ©primer le peuple kanak
    ▻https://www.revolutionpermanente.org/Leaders-mafieux-l-Etat-criminalise-la-CCAT-pour-mieux-reprimer

    L’État a lancĂ© une campagne contre la Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT), qui a organisĂ© la mobilisation du camp indĂ©pendantiste kanak contre le dĂ©gel du corps Ă©lectoral pendant plusieurs mois. À coup d’accusations dĂ©lirantes de « meurtre » et de « pillages », le gouvernement se prĂ©pare Ă  rĂ©primer l’ensemble du mouvement indĂ©pendantiste et Ă  durcir encore la rĂ©pression des jeunes rĂ©voltes.

    « Une organisation de voyous qui se livre Ă  des actes de violence caractĂ©risĂ©s avec la volontĂ© de tuer des policiers, des gendarmes, des forces de l’ordre. La Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT) met les gens dans le malheur ». Ces mots, prononcĂ©s ce mardi 14 mai en confĂ©rence de presse, sont ceux de Louis Le Franc, Haut-Commissaire de la RĂ©publique en Kanaky.

    Face aux rĂ©voltes qui ont Ă©clatĂ© dans l’üle en rĂ©action Ă  la provocation coloniale de Macron, le dĂ©gel Ă©lectoral Ă©tant la derniĂšre manƓuvre d’une longue liste d’attaques contre le droit du peuple kanak Ă  l’autodĂ©termination, l’État et la presse bourgeoise ont revĂȘtu l’habit colonial. Les interviews de miliciens caldoches, qui seraient dĂ©jĂ  responsables de la mort d’au moins deux Kanaks ces derniers jours, les accusations de « racisme anti-blanc » Ă  l’encontre d’un peuple colonisĂ© depuis 170 ans ponctuent les annonces rĂ©pressives : Ă©tat d’urgence, dĂ©ploiement de l’armĂ©e, censure de TikTok, assignations Ă  rĂ©sidence.

    Dans ce contexte, la CCAT est devenu le bouc Ă©missaire idĂ©al pour l’État qui concentre ses menaces et sa rĂ©pression contre ses militants. Cette coordination regroupant les diffĂ©rentes sensibilitĂ©s rĂ©unies du Front de LibĂ©ration Kanak et Socialiste (FLNKS) organise depuis novembre 2023 la campagne de sensibilisation et de mobilisation contre la rĂ©forme du corps Ă©lectoral. « Le 25 novembre 2023 on Ă©tait 3 000, le 28 mars on Ă©tait prĂšs de 15 000, et le 13 avril nous avons organisĂ© un sit-in historique, place de la Paix, avec 60 000 personnes » rappelle Romuald Pidjot, dirigeant de l’Union CalĂ©donienne, composante du FLNKS, lors d’un meeting organisĂ© en urgence mercredi Ă  Paris.

    Un front que les acteurs au plus haut sommet de l’État tentent dĂ©sormais de fracturer en lançant une campagne de criminalisation et de diffĂ©renciation des organisations indĂ©pendantistes. « Je diffĂ©rencie cette CCAT du FLNKS, des formations politiques indĂ©pendantistes, des autres organisations politiques, qui ont toute leur lĂ©gitimitĂ©, mais cette structure n’a plus lieu d’ĂȘtre » avance ainsi Louis Le Franc. Jeudi matin, sur France 2, GĂ©rald Darmanin ajoutait : « Le CCAT est diffĂ©rent du FLNKS. Le CCAT est un groupuscule qui se dit indĂ©pendantiste et qui, en fait, commet des pillages, commet des meurtres, commet de la violence. Il ne faut pas le confondre avec les militants politiques ».

    Des accusations dĂ©lirantes contre un organe qui est l’émanation des organisations indĂ©pendantistes, avec l’objectif clair de dĂ©politiser la contestation et de commencer Ă  criminaliser une partie des organisations, pour sĂ©parer « les bons et les mauvais » indĂ©pendantistes et lĂ©gitimer la rĂ©pression en cours. « Je m’adresse lĂ  Ă  Christian Tein [dirigeant de la CCAT et membre de l’Union CalĂ©donienne] » menaçait ainsi le Haut-Commissaire de la RĂ©publique en Nouvelle-CalĂ©donie, « il a intĂ©rĂȘt Ă  siffler la fin de la rĂ©crĂ©ation parce que moi je vais le rendre responsable de tout ce qui se passe ici dans le Grand NoumĂ©a ». Des menaces dĂ©jĂ  suivies d’effet, puisque GĂ©rald Darmanin, ministre de l’IntĂ©rieur et des Colonies, dĂ©clarait ce jeudi matin sur France 2 avoir assignĂ© Ă  rĂ©sidence « dix leaders mafieux du CCAT » et prĂ©parer des dizaines de nouvelles assignations contre ses militants ainsi que des perquisitions administratives.

    Par la voix de Christian Tein, la CCAT a rĂ©pondu ce matin en lançant « un appel au calme » et en condamnant « les dĂ©bordements », des propos qui avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© exprimĂ©s dans un communiquĂ© du 15 mai. La CCAT y rappelait Ă©galement que les « « exactions » commises sur les commerces, les sociĂ©tĂ©s, les bĂątiments et les Ă©quipements publics n’étaient pas nĂ©cessaires mais ils sont l’expression des invisibles de notre sociĂ©tĂ© qui subissent les inĂ©galitĂ©s de plein fouet et qui sont marginalisĂ©s au quotidien. »

    Lors d’une confĂ©rence de presse parisienne, Roch Haocas, membre de la CCAT et coordinateur gĂ©nĂ©ral du Parti Travailliste a de son cĂŽtĂ© notĂ© Ă  propos des rĂ©voltes : « il faut ĂȘtre bien conscient de la situation coloniale. Ce sont des jeunes qui viennent des rĂ©gions du nord et des Ăźles pour s’installer Ă  NoumĂ©a pour le travail, sauf que il n’y a pas d’insertion, il n’y a pas de formation, il n’y a pas d’accĂšs Ă  l’école, au logement. NoumĂ©a est divisĂ©e en deux, au Sud beaucoup d’europĂ©ens et au Nord beaucoup d’ocĂ©aniens. Ce sont des jeunes qui sont connectĂ©s. (
) Ils savent que le pays est riche, ils sont bien conscients de la situation coloniale. »

    Dans le contexte de dĂ©foulement rĂ©pressif et de traque de militants par les milices coloniales caldoches, l’offensive contre la CCAT vise Ă  la fois Ă  lĂ©gitimer la rĂ©pression de cette jeunesse en colĂšre et Ă  rĂ©primer par ricochet les organisations kanaks, tout en exerçant une pression Ă  leur Ă©gard. Une offensive menĂ©e conjointement par l’État, mais aussi par les milices caldoches, dont certaines s’adonnent Ă  une vĂ©ritable « chasse Ă  l’homme » a dĂ©noncĂ© Dominique Fochi, secrĂ©taire de l’Union calĂ©donienne, lors de la confĂ©rence de presse Ă  Paris.

    Alors que Dupond-Moretti s’apprĂȘte Ă  publier une circulaire pĂ©nale pour garantir, selon les mots de Darmanin, « les sanctions les plus lourdes contre les Ă©meutiers et les pillards », construire la solidaritĂ© la plus totale des organisations du mouvement ouvrier et du mouvement social est une urgence absolue. Il faut dĂ©noncer cette campagne honteuse contre la CCAT, mais Ă©galement dĂ©noncer la rĂ©pression brutale contre la jeunesse kanak en rĂ©volte qui est une composante Ă  part entiĂšre des mobilisations pour le droit Ă  l’auto-dĂ©termination du peuple kanak.

  • La rĂ©forme du marchĂ© de l’électricitĂ© nous expose Ă  une nouvelle crise des prix et de la production
    ▻https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-reforme-du-marche-de-l-electricite-nous-expose-a-une-nouvelle-crise-des

    C’est dans La Tribune que tu trouves une
 tribune, donc sur la renationalisation de l’électricitĂ©.

    Le constat est sans appel : la libĂ©ralisation du secteur a Ă  la fois augmentĂ© considĂ©rablement le prix de l’électricitĂ© et a empĂȘchĂ© le dĂ©veloppement suffisant de capacitĂ©s de production Ă©lectrique pour faire face aux enjeux de la transition.

    La volatilitĂ© des prix a des consĂ©quences dramatiques sur toute la sociĂ©tĂ©, y compris sur les industries françaises. Avec l’électrification des usages, l’électricitĂ© reprĂ©sente une part croissante de la compĂ©titivitĂ© des entreprises. À titre d’exemple, l’électrification des hauts-fourneaux d’Arcelor Mittal Ă  Dunkerque nĂ©cessitera l’électricitĂ© produite par l’équivalent d’un rĂ©acteur nuclĂ©aire. Sans prĂ©visibilitĂ© sur de telles dĂ©penses, les investissements dans l’outil de production et l’innovation sont largement entravĂ©s.
    (
)
    A la lumiĂšre de ces constats, on comprend alors mieux pourquoi en France, dĂšs 1946, l’État instaura un monopole public sur la production et la vente d’électricitĂ© : EDF vendait son Ă©lectricitĂ© en fonction de ses coĂ»ts moyens de production Ă  l’échelle nationale, assurant ainsi un accĂšs Ă©quitable Ă  l’électricitĂ© Ă  un coĂ»t prĂ©visible. Les bĂ©nĂ©fices dĂ©gagĂ©s Ă©taient directement rĂ©investis dans de nouveaux moyens de production Ă©lectriques selon les besoins prĂ©visibles du pays. Il est Ă©vident que la seule façon de garantir Ă  la fois un prix stable, prĂ©visible et Ă©quitable aux usagers et un financement suffisant des lourds investissements dans le systĂšme Ă©lectrique consiste Ă  mutualiser l’ensemble des coĂ»ts trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes des diffĂ©rentes centrales et Ă  les rĂ©partir Ă©quitablement entre les usagers en fonction de leur consommation. Cela passe nĂ©cessairement par un tarif rĂ©glementĂ© pour tous les usagers et par la suppression des fournisseurs alternatifs. La propriĂ©tĂ© publique des moyens de production est aussi un impĂ©ratif en termes de sĂ»retĂ© et de limitation des marges d’exploitation, comme en tĂ©moigne le dernier rapport de la Cour de comptes qui pointe du doigt les prĂšs de 40 milliards de bĂ©nĂ©fices nets rĂ©alisĂ©s par les producteurs français au plus fort de la crise des prix. Des bĂ©nĂ©fices qui auraient pu ĂȘtre rĂ©investis dans la production.

  • EN DIRECT – Nouvelle-CalĂ©donie : le Premier ministre annonce l’interdiction du rĂ©seau social Tik Tok et le dĂ©ploiement de l’armĂ©e pour sĂ©curiser les ports et l’aĂ©roport
    ▻https://www.liberation.fr/societe/en-direct-nouvelle-caledonie-une-situation-insurrectionnelle-au-moins-deu

    Le Premier ministre annonce l’interdiction de Tik Tok en Nouvelle-CalĂ©donie. Gabriel Attal a annoncĂ© le dĂ©ploiement de l’armĂ©e pour sĂ©curiser les ports et les aĂ©roports de l’üle. Le Premier ministre a Ă©galement annoncĂ© l’interdiction du rĂ©seau social Tik Tok. « Des militaires des forces armĂ©es sont dĂ©ployĂ©s pour sĂ©curiser les ports et l’aĂ©roport de Nouvelle-CalĂ©donie », a indiquĂ© le Premier ministre en ouverture d’une cellule interministĂ©rielle de crise au ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Le haut-commissaire sur ce territoire, Louis Le Franc, qui avait demandĂ© le renfort de l’armĂ©e pour protĂ©ger l’aĂ©roport de NoumĂ©a, a pour sa part « annoncĂ© un couvre feu et interdit TikTok », a prĂ©cisĂ© Gabriel Attal. Il n’existe aucun prĂ©cĂ©dent en France concernant l’interdiction du rĂ©seau social Tik Tok, malgrĂ© les tentations au moment des Ă©meutes de 2023, si ce n’est l’application Wish bannie en France sur demande du ministĂšre de l’Economie pour une durĂ©e d’un an.

    • Couper Tiktok est le nouveau symbole du coup-de-menton des abrutis de droite.

      Je ne trouve aucun article qui dise comment, en pratique, ils « interdisent » Tiktok. DNS trompeur chez les fournisseurs d’accĂšs locaux ?

    • Sinon, notre prepotent bien aimĂ© propose une visio

      AprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de l’état d’urgence, la situation sur le territoire du Pacifique reste « extrĂȘmement grave », selon le reprĂ©sentant de l’Etat jeudi 16 mai. Emmanuel Macron propose une visioconfĂ©rence au Ă©lus calĂ©doniens.

      #bien_joué_manu

      la situation dans le territoire du Pacifique reste « extrĂȘmement grave », avec une « agglomĂ©ration du Grand NoumĂ©a meurtrie ». Le reprĂ©sentant de l’Etat sur le « Caillou » a chiffrĂ© Ă  environ 5 000 Ă©meutiers qui s’en sont pris aux forces de gendarmeries dĂ©ployĂ©es en dehors de NoumĂ©a, et entre 3 000 et 4 000 au sein de la capitale calĂ©donienne.

      â–șhttps://www.liberation.fr/societe/en-direct-nouvelle-caledonie-une-nuit-sous-etat-durgence-un-tout-petit-pe

    • Pierre Beyssac:
      ▻https://twitter.com/pbeyssac/status/1791007304596242692

      Le blocage de Tiktok en Nouvelle CalĂ©donie a tout de la mesure 100 % bidon pour dĂ©tourner l’attention de l’impuissance politique du gouvernement. Mesure simple et trĂšs visible, aucun impact mais permet de montrer les muscles Ă  coĂ»t 0, ce qui satisfait les nombreux autoritaristes.

      Bonus, cela permet de plaider « l’ingĂ©rence Ă©trangĂšre » pour dĂ©douaner le gouvernement, ingĂ©rence absolument pas avĂ©rĂ©e via Tiktok, mais le complotisme n’a jamais besoin d’aucune preuve pour ĂȘtre satisfait.

      Internet Ă©tant dans tous les circuits de notre vie, il est facile Ă  accuser de tout. En bloquer des morceaux en appuyant sur quelques boutons permet de revaloriser Ă  bon compte l’action publique auprĂšs des naĂŻfs en leur jetant de la poudre aux yeux.

      L’incompĂ©tence peut se rĂ©fugier dans la paranoĂŻa pour se faciliter le dĂ©ni.

    • 5 (mauvaises) raisons d’interdire TikTok en Nouvelle-CalĂ©donie - Olivier Ertzscheid
      ▻https://affordance.framasoft.org/2024/05/5-raisons-interdire-tiktok

      A titre personnel mais aussi en tant que chercheur qui travaille ces questions depuis plus de 20 ans, aucune de ces raisons n’est valable et je peux vous annoncer qu’elles ne seront d’aucune efficacitĂ©.

      Si je devais jouer l’avocat du diable et choisir de dĂ©fendre une seule de ces mesures stupides et liberticides, ce serait Ă  la rigueur la premiĂšre, et je dis bien Ă  la rigueur, car les enjeux d’ingĂ©rence Ă©trangĂšre peuvent aussi s’observer, se mesurer et se contrer. Ils peuvent mĂȘme ĂȘtre utiles, lorsqu’ils sont Ă©tablis et documentĂ©s, dans une stratĂ©gie diplomatique entre Ă©tats.

      Les trois suivantes (risque de propagation virale, visibilitĂ© du conflit et ciblage de la jeunesse) sont toutes plus stupides les unes que les autres. D’abord parce que la visibilitĂ© globale du conflit est avant tout assurĂ©e et garantie par les mĂ©dias d’opinion (dont certains se font les alliĂ©s objectifs du pouvoir, et d’autres se contentent d’un journalisme de prĂ©fecture). Quant Ă  la complexitĂ© du sujet de la propagation virale, elle n’est solvable que pas un black-out total de l’ensemble des moyens de communication ; mais prĂ©tendre la rĂ©soudre en ciblant une seule plateforme, quelle que soit son audience et sa dynamique virale intrinsĂšque, revient Ă  essayer de rĂ©soudre une inondation en distribuant des bouteilles vides aux habitants qui en sont victimes.

    • @nileane sur le mammouth

      ▻https://nileane.fr/@nileane/112449967867485302

      The French government has banned TikTok in New Caledonia following pro-independence protests.

      When asked about the legality of the measure, it basically replied that since the territory is not subject to the EU’s jurisdiction, it’s perfectly allowed to ban social platforms however it likes.

      What in the colonial crap is this bullshit. For fuck’s sake.

    • selon le procureur de NoumĂ©a,

      TikTok, offre « des possibilitĂ©s de diffuser de l’information qui n’est pas forcĂ©ment fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que dĂ©velopper des risques de trouble et d’émeutes ».

      ▻https://www.numerama.com/politique/1744576-emeutes-en-nouvelle-caledonie-tiktok-est-source-de-manipulation-et
      soit mais alors CNews, BFM, Franc Tireur etc qui ne cessent de diffuser des fakenews pourquoi on ne les ferme pas ?
      #censure

    • TikTok a-t-il Ă©tĂ© vraiment bloquĂ© en Nouvelle-CalĂ©donie ? - entretien avec Pierre Beyssac
      ▻https://atlantico.fr/article/decryptage/tiktok-a-t-il-ete-vraiment-bloque-en-nouvelle-caledonie-pierre-beyssac

      En tout Ă©tat de cause, ce cas de blocage d’un rĂ©seau social dans son ensemble est sans aucun Ă©quivalent dans un pays dĂ©mocratique. La Nouvelle CalĂ©donie sert donc en quelque sorte de ballon d’essai Ă  ce genre de mesure.

      L’idĂ©e a de fortes chances d’ĂȘtre reprise dans le futur par des parlementaires sous forme de propositions de lois, qui Ă  leur tour ne manqueront pas d’ĂȘtre retoquĂ©es par l’UE comme l’a Ă©tĂ© la loi SREN.

    • La Quadrature du Net attaque en justice le blocage de TikTok en Nouvelle-CalĂ©donie
      â–șhttps://www.laquadrature.net/2024/05/17/la-quadrature-du-net-attaque-en-justice-le-blocage-de-tiktok-en-nouvel

      Personne n’est dupe : en rĂ©alitĂ©, le blocage de TikTok n’est absolument pas justifiĂ© par une quelconque prĂ©sence sur la plateforme de contenus terroristes, mais bien par le fait qu’il s’agit d’une plateforme centrale dans l’expression en ligne des personnes qui en viennent aujourd’hui Ă  se rĂ©volter. Cette dĂ©cision de s’en prendre aux moyens de communication lors de moments de contestation violente – une premiĂšre dans l’Union europĂ©enne et qui paraĂźt digne des rĂ©gimes russe ou turc, rĂ©guliĂšrement condamnĂ©s par la CEDH pour atteintes Ă  la libertĂ© d’expression1 – a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©e l’annĂ©e derniĂšre, aprĂšs la mort de Nahel Merzouk.

      À l’étĂ© 2023, Emmanuel Macron avait exprimĂ© son souhait de pouvoir bloquer les rĂ©seaux sociaux lors de moments de crise. Le prĂ©sident de la RĂ©publique s’était alors lancĂ© dans une vĂ©ritable course Ă  l’échalote autoritaire contre les plateformes en ligne, blĂąmant les jeux vidĂ©os, puis les rĂ©seaux sociaux qu’il voulait alors pouvoir bloquer et sur lesquels il voulait accentuer la fin gĂ©nĂ©ralisĂ©e de l’anonymat en ligne (dĂ©jĂ  bien amochĂ© en pratique). À ce moment-lĂ , les plateformes avaient rĂ©pondu prĂ©sentes pour censurer les contenus relatifs aux Ă©vĂšnements et aux violences dans les banlieues. Nous avions alors dĂ©noncĂ© cette collaboration entre plateformes privĂ©es et pouvoirs publics, unis pour brimer la libertĂ© d’expression au nom du « retour de l’ordre » (voir notre analyse). Aujourd’hui le gouvernement persiste et signe dans sa volontĂ© de mettre au pas les moyens de communications, cette fois-ci en choisissant la voie explicitement autoritaire : le blocage total.

      La dĂ©cision de bloquer TikTok en Nouvelle-CalĂ©donie constitue pour le gouvernement une premiĂšre mise en pratique du programme macroniste de censure en ligne annoncĂ© l’étĂ© dernier. L’occasion paraĂźt idĂ©ale pour le pouvoir : d’une part du fait du relatif dĂ©sintĂ©rĂȘt des mĂ©dias français pour l’archipel (il aura fallu attendre plusieurs jours, et notamment un premier mort parmi les habitant·es, pour que la presse en mĂ©tropole commence Ă  traiter de l’actualitĂ© calĂ©donienne) et d’autre part parce que ce territoire dispose de rĂšgles juridiques diffĂ©rentes, notamment vis-Ă -vis du droit de l’Union europĂ©enne. De cette maniĂšre, le gouvernement croit pouvoir Ă©teindre la rĂ©volte sans rĂ©pondre aux griefs de manifestants, en refusant d’aborder la question du rĂŽle de la rĂ©forme constitutionnelle sur les Ă©lections calĂ©doniennes dans le malaise de la population kanak.

      L’objectif de cette dĂ©cision de censure consiste avant tout Ă  Ă©touffer l’expression d’une rĂ©volte. Elle constitue aussi un ballon d’essai avant une possible gĂ©nĂ©ralisation de ce type de mesure. De ce point de vue, le contexte politique semble favorable. Dans un rĂ©cent rapport faisant suite aux rĂ©voltes urbaines de 2023, la commission des Lois du SĂ©nat ne demandait rien d’autre que ce qui est en train d’ĂȘtre appliquĂ© en Nouvelle-CalĂ©donie : le blocage des rĂ©seaux sociaux et des sanctions plus dures contre les personnes les ayant utilisĂ©s lors des rĂ©voltes d’une partie de la jeunesse des quartiers populaires l’an dernier.

    • Pourquoi le blocage de TikTok en Nouvelle-CalĂ©donie soulĂšve de sĂ©rieuses questions concernant les libertĂ©s publiques
      ▻https://www.telerama.fr/debats-reportages/pourquoi-le-blocage-de-tiktok-en-nouvelle-caledonie-souleve-de-serieuses-qu

      « Je me demande si le blocage de TikTok ne va pas ĂȘtre contre-productif en contribuant Ă  alimenter le narratif de ceux qui cherchent Ă  nous nuire en dĂ©signant l’État français comme liberticide », s’inquiĂšte sur X le dĂ©putĂ© Renaissance Éric Bothorel, trĂšs mobilisĂ© sur ces questions et souvent Ă  rebours de la majoritĂ©. « Ils iront sur d’autres plateformes si elles leur sont utiles Ă  dĂ©clencher ou amplifier des opĂ©rations. » DĂ©jĂ  soulevĂ© au moment de l’interdiction de RT et de Sputnik dans l’Union europĂ©enne aprĂšs l’invasion de l’Ukraine en fĂ©vrier 2022, le dilemme moral n’a probablement pas fini de revenir sur la table : acculĂ©e, une dĂ©mocratie peut-elle utiliser des armes antidĂ©mocratiques ?

  • #critique de l’urbanisme et critique sociale : Guy Debord, thĂ©oricien rĂ©volutionnaire
    ▻https://metropolitiques.eu/Critique-de-l-urbanisme-et-critique-sociale-Guy-Debord-theoricien.ht

    Dans les annĂ©es 1950 et 1960, Guy Debord et l’Internationale situationniste ont observĂ© l’emprise du capitalisme sur les villes. Quelles thĂ©ories de l’urbanisme ont-ils formulĂ© ? Leurs critiques radicales aident-elles Ă  changer de regard sur les villes et l’amĂ©nagement de l’espace ? Guy Debord (1931-1994) dĂ©clarait, lors de la fondation de l’Internationale lettriste en 1952, que « tout ce qui maintient l’ordre des choses contribue au travail de la police » (Debord 1953, p. 95). Avec Gilles Ivain, alias #Essais

    / #urbanisme, #politique, #aménagement, critique

    ▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_brenu.pdf

    • citation supprimĂ©e de l’entrĂ©e dans Wikipedia (de) sur Guy Debord trop rĂ©volutionnaire ? source identifiĂ©e :
      ▻https://comptoir.org/2015/03/23/guy-debord-reac-ou-revolutionnaire

      « Il est juste de reconnaĂźtre la difficultĂ© et l’immensitĂ© des tĂąches de la rĂ©volution qui veut Ă©tablir et maintenir une sociĂ©tĂ© sans classes. Elle peut assez aisĂ©ment commencer partout oĂč des assemblĂ©es prolĂ©tariennes autonomes, ne reconnaissant en dehors d’elles aucune autoritĂ© ou propriĂ©tĂ© de quiconque, plaçant leur volontĂ© au-dessus de toutes les lois et de toutes les spĂ©cialisations, aboliront la sĂ©paration des individus, l’économie marchande, l’État. Mais elle ne triomphera qu’en s’imposant universellement, sans laisser une parcelle de territoire Ă  aucune forme subsistante de sociĂ©tĂ© aliĂ©nĂ©e. LĂ , on reverra une AthĂšnes ou une Florence dont personne ne sera rejetĂ©, Ă©tendue jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s du monde ; et qui, ayant abattu tous ses ennemis, pourra enfin se livrer joyeusement aux vĂ©ritables divisions et aux affrontements sans fin de la vie historique. » (Guy Debord, PrĂ©face Ă  la quatriĂšme Ă©dition italienne de La SociĂ©tĂ© du spectacle)

      ▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Diskussion:Guy_Debord

  • La chasse aux Kanak est ouverte
 | Le Club
    â–șhttps://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky/blog/150524/la-chasse-aux-kanak-est-ouverte

    Nous avons Ă©tĂ© nombreux Ă  alerter de ce risque de dĂ©rapage, depuis 2021 et le discours mĂ©morable de Macron suite Ă  la mascarade de 3e rĂ©fĂ©rendum, sans ĂȘtre entendus. On est revenu au bon vieux temps du Dr Pons qui a menĂ© aux tristes Ă©vĂ©nements d’OuvĂ©a en 1988. Les rĂ©actionnaires au pays, parmi lesquels un grand nombre de ceux arrivĂ©s depuis 20 ans pour faire du fric en Nouvelle-CalĂ©donie, n’ont plus de scrupules. Des milices tirent Ă  vue sur les jeunes kanak.

    En plus, nommer le dĂ©putĂ© anti-indĂ©pendantiste Meztdorf pour ĂȘtre le rapporteur du projet de loi mettant Ă  mal tant d’annĂ©es de paix est un signe manifeste du parti pris anti-indĂ©pendantiste et anti-kanak. Car les indĂ©pendantistes ne sont pas que des Kanak. Il faut se garder de cette schĂ©matisation simpliste et dichotomique. De nombreux jeunes non kanak sont aussi indĂ©pendantistes, voulant gĂ©rer eux-mĂȘmes leur pays avec plus de justice sociale, Ă©conomique et dans un plus grand respect de l’environnement.

    Nous ne pouvons que nous révolter face à cette situation qui a été créée de toute piÚce pour faire taire les voix indépendantistes.

    • Anticolonialisme
      À l’heure de la rĂ©volte kanake, lire ou relire « Kanaky » de Joseph Andras
      ▻https://www.revolutionpermanente.fr/A-l-heure-de-la-revolte-kanake-lire-ou-relire-Kanaky-de-Joseph-

      À l’heure oĂč la jeunesse kanak se rĂ©volte contre la domination coloniale française et fait face Ă  une rĂ©pression meurtriĂšre, le roman « Kanaky » de Joseph Andras, qui suit les traces du militant indĂ©pendantiste Alphonse Dianou tuĂ© Ă  OuvĂ©a en 1988, constitue un livre prĂ©cieux pour dĂ©couvrir la lutte du peuple kanak.

      Pour son deuxiĂšme roman publiĂ© en 2018 chez Actes Sud, c’est sous la forme d’une enquĂȘte journalistique que Joseph Andras restitue une investigation passionnante en Kanaky sur les traces du militant indĂ©pendantiste socialiste, engagĂ© au sein du FLNKS, Alphonse Dianou. Comme l’auteur a pu le faire pour Fernand Iveton dans son premier ouvrage De nos frĂšres blessĂ©s, c’est Ă  travers la trajectoire d’un militant qu’une partie de l’histoire des luttes anticoloniales de la Kanaky est rĂ©vĂ©lĂ©e. L’enquĂȘte permet de revenir l’histoire du tristement cĂ©lĂšbre massacre de la grotte d’OuvĂ©a de 1988 perpĂ©trĂ© par la police française et au cours duquel Alphonse Dianou a Ă©tĂ© tuĂ©.

      Pour raconter cet Ă©niĂšme Ă©pisode sanglant de l’histoire coloniale française, Joseph Andras revient 30 ans aprĂšs sur les lieux du crime et restitue avec prĂ©cision, dans une Ă©criture souvent poĂ©tique, ses rencontres avec les camarades de lutte d’Alphonse, sa famille notamment sa veuve HĂ©lĂšne et leur fils. Plus qu’une simple biographie, l’auteur brosse avec finesse le portrait de l’archipel et questionne sa structure raciale et de classe, avec d’un cĂŽtĂ© les Kanaks et de l’autre les Caldoches, ces colons blancs installĂ©s dans l’archipel souvent bien plus riches que le peuple originaire.

      La narration est construite dans un aller-retour perpĂ©tuel entre le rĂ©cit de l’écrivain Ă  la premiĂšre personne, qui retranscrit ses Ă©changes avec les passants et les militants, mĂȘlant avec beaucoup d’émotion enquĂȘte sociologique et rĂ©cit de voyage, et, en italiques et dans un style plus journalistique, des chapitres dĂ©crivant de maniĂšre dĂ©taillĂ©e les faits qui aboutirent au lancement de l’assaut de la grotte d’OuvĂ©a, le 5 mai 1988. Alors que des militants indĂ©pendantistes kanaks y avaient sĂ©questrĂ© des gendarmes, l’offensive de l’armĂ©e menĂ©e sur les ordres de Jacques Chirac, premier ministre de l’époque, avec l’aval de François Mitterrand, conduira Ă  l’exĂ©cution de 19 militants kanaks. Une opĂ©ration dont l’Etat français profitera pour Ă©liminer toute une gĂ©nĂ©ration de militants anticolonialistes, tout en marquant durablement les esprits du reste des indĂ©pendantistes.

      L’un des nƓuds abordĂ©s par l’ouvrage Ă  travers la biographie de ce militant « aux lĂ©gendes contradictoires et paradoxales » est celle du rapport entre mouvement indĂ©pendantiste kanak et lutte armĂ©e. Comment Alphonse Dianou est-il passĂ© du fervent dĂ©fenseur du principe de non-violence, inspirĂ© entre autres par Gandhi, au meneur de la sĂ©questration d’OuvĂ©a ? Au fil des pages, le lecteur dĂ©couvre que le point de bascule se situe, selon Elie Poigoune ancien militant du Parti de LibĂ©ration Kanak, dans son expĂ©rience de la rĂ©pression sans pitiĂ© de la manifestation d’aoĂ»t 1987 Ă  NoumĂ©a. Alphonse Dianou vivait alors sa premiĂšre garde Ă  vue et son premier passage Ă  tabac par la police. « J’ai vu pendant ces deux nuits comment il changeait » explique Elie Poigoune. Selon lui, Alphonse Dianou aurait alors dit « la non-violence c’est fini je n’y crois plus. Quand je sors de prison, je prends un fusil ».

      Et pour cause, Ă  l’époque, nombre de militants et leaders pour l’autodĂ©termination du peuple Kanak ont Ă©tĂ© assassinĂ©s par l’État français. Ces assassinats et cette rĂ©pression brutale du mouvement de lutte pour l’autodĂ©termination dans les annĂ©es 80 a ainsi radicalisĂ© toute une gĂ©nĂ©ration de militants. DerriĂšre la colĂšre, ce changement d’horizon chez Dianou illustre une question politique centrale Ă  laquelle s’est confrontĂ© une gĂ©nĂ©ration de militants kanaks : comment faire face Ă  la brutalitĂ© meurtriĂšre d’un État colonial qui n’hĂ©sitera pas Ă  Ă©touffer dans le sang tout acte de rĂ©sistance ?

      Dans le mĂȘme temps, le destin tragique de ces expĂ©riences montre que la prise des armes qu’impose l’État colonial ne saurait rĂ©soudre Ă  elle seule les questions stratĂ©giques complexes posĂ©e par les luttes pour l’autodĂ©termination rĂ©elle d’un peuple sous domination coloniale.

      A travers la structure de cet ouvrage, Joseph Andras expose Ă©galement une rĂ©flexion sur la position de l’écrivain et de son rapport au politique. Il Ă©crit au dĂ©but de l’ouvrage : « Le journaliste examine, l’historien Ă©lucide, le militant Ă©labore, le poĂšte empoigne ; reste Ă  l’écrivain de cheminer entre ces quatre frĂšres : il n’a pas la rĂ©serve du premier, le recul du second, la force de persuasion du troisiĂšme ni l’élan du dernier. Il a seulement les coudĂ©es franches et parle Ă  mĂȘme la peau, allant et venant, quitte Ă  boiter, entre les certitudes et les cancans, les cris du ventre et les verdicts, les larmes aux yeux et l’ombre des arbres. » Une rĂ©flexion qu’il approfondit dans une de ces derniĂšres sorties en librairie « LittĂ©rature et RĂ©volution », une sĂ©rie de discussions avec l’écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi.

      Finalement, l’ouvrage rend hommage Ă  la force et la rage avec laquelle ces militants se sont battus pour mettre fin au joug de l’impĂ©rialisme et conquĂ©rir leur libertĂ©. « Les Kanaks sont toujours prĂ©sents. On continue. Et si demain il faut retourner dans la rue, on y sera. Ceux qui sont tombĂ©s voulaient un monde meilleur pour leurs enfants. » D’une certaine maniĂšre, ce sont ces enfants qui reprennent aujourd’hui dans la rue le flambeau de cette lutte acharnĂ©e contre le colonialisme, la misĂšre qu’il engendre, l’exploitation des richesses et des corps.

    • « La volontĂ© farouche de garder en colonie la Kanaky et la rĂ©ponse guerriĂšre du pouvoir aux rĂ©sistances des autochtones Ă©clairent parfaitement le soutien inconditionnel de la France Ă  IsraĂ«l. Entre colons, on se soutient ! » Cerveaux non disponibles

  • Qui s’intĂ©resse Ă  la santĂ© des chĂŽmeurs ?
    ▻https://theconversation.com/qui-sinteresse-a-la-sante-des-chomeurs-229236

    Penser le chĂŽmeur artisan de son exclusion est fort utile : cela permet d’éloigner le spectre du chĂŽmage pour soi. Alors, ceux qui ont (pour le moment
) un emploi, peuvent se rassurer. La stigmatisation des chĂŽmeurs apaise donc l’angoisse des actifs en emploi.

    D’autant qu’aujourd’hui toute difficultĂ© au travail est rĂ©guliĂšrement interprĂ©tĂ©e en termes d’insuffisance personnelle. Cette interprĂ©tation prĂ©sente l’avantage de construire une frontiĂšre entre les inclus et les exclus, entre les « productifs performants » et les « improductifs ». DiffĂ©rentialisme et discrimination vont bien souvent de pair.

    L’accent mis sur les traits personnels, qualifiants ou disqualifiants, justifie les destins heureux ou malheureux. Et ce psychologisme explique les ruptures d’emploi par des mises en cause personnelles. Pourtant, les personnes privĂ©es d’emploi ne se « vautrent » pas dans le chĂŽmage. Et si, au lieu de dĂ©finir le chĂŽmeur par ce qu’il ne fait pas ou n’est pas, on privilĂ©giait une investigation de ce qu’il fait et est ?

  • Joe Biden has done more than arm Israel. He’s complicit in Gaza’s devastating famine | The Independent
    ▻https://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/gaza-famine-biden-israel-hamas-b2542961.html

    Extrait d’un long et important article dans lequel des fonctionnaires US de l’USAID dĂ©clarent (anonymement) que l’administration Biden a sciemment contribuĂ© Ă  affamer la population de Gaza.

    By December, the two international institutions used by governments around the world to determine when famine is occurring – the Integrated Food Security Phase Classification and the Famine Early Warning Systems Network – had come to the same conclusion: famine was imminent, and threatened more than one million people.

    Mr Konyndyk, who led USAID’s Office of Foreign Disaster Assistance for three years, said those warnings should have compelled the White House to act urgently. If the same conditions were appearing in most other countries in the world, he said, it would have. But the US had stubbornly refused to do anything that would hamper Israel’s war effort.

    “When the warnings start signalling that risk, there should be a forceful reaction, both on the relief aid front and on the diplomatic front,” he said. “Nothing about the Biden administration’s response to the December famine forecast demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention.”

    What followed was a pattern of defence, deflection and outright denial from the White House.

    Under questioning from The Independent, Biden administration spokespersons have routinely highlighted Mr Biden’s repeated requests for the Israeli government to open up more crossings to aid, and pointed to temporary increases in aid trucks entering Gaza as proof of what they describe as his effectiveness.

    What was left unsaid by those Biden aides was the fact that those piecemeal influxes of aid were not consummate to the scale of the crisis. Hunger continued to spread, and still the White House refused to use its leverage by threatening to condition military aid.

    Nothing about the Biden administration’s response to the first famine report demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention

    Jeremy Konyndyk, former director of USAID’s Office of US Foreign Disaster Assistance

    “Behind the scenes, my impression is that the Biden administration was pushing Israel to resume opening crossings to aid. But it was this posture of pretty extensive deference to how Israel was choosing to fight the war, while continuing to supply it with arms and not putting any real conditions on that,” Mr Konyndyk said.

    A spokesperson for the White House National Security Council said: “Since the beginning of this conflict, president Biden has been leading efforts to get humanitarian aid into Gaza to alleviate the suffering of innocent Palestinians who have nothing to do with Hamas.”

    “Before the president’s engagement, there was no food, water, or medicine getting into Gaza. The United States is the largest provider of aid to the Gaza response. This is and will continue to be a top priority to address dire conditions on the ground since much more aid is needed,” the spokesperson added.

    Inside USAID, career civil servants with extensive experience were horrified by the lack of urgency from their politically appointed leaders.

    Internal USAID documents seen by The Independent showed that staff were passing their concerns about the lack of action up the chain to USAID administrator Samantha Power and other senior leaders in the form of letters and internal dissent memos, often to no avail.

    “What was surprising to me, and deeply disappointing, was the fact that we were hearing nothing about imminent famine in Gaza,” said a USAID staffer, who asked to remain anonymous because they are still employed by the agency.
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May (Getty)

    Dissent memos – a kind of sanctioned internal protest through a dedicated channel for offering critical feedback on policy – are relatively rare in USAID compared with the state department. However, the USAID staff member said they were aware of at least 19 memoranda being sent in objection to the lack of action by the agency – and the government – over the looming famine.

    Mr Konyndyk described it as “an extraordinary number,” and noted that he didn’t recall encountering a single dissent memo at USAID during his more than five years there under Mr Obama and Mr Biden.

    By mid-January, aid agencies on the ground in Gaza were issuing desperate pleas for a humanitarian ceasefire so that food supplies could be delivered. The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) reported that 378,000 people in Gaza were facing catastrophic levels of hunger, and all 2.2 million people in Gaza were facing acute food insecurity.
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks (UNRWA)

    “This is a population that is starving to death, this is a population that is being pushed to the brink,” the World Health Organisation’s emergencies director Michael Ryan said at a press conference on 31 January.

    The same day Mr Ryan described Gaza’s grim outlook, White House national security communications adviser John Kirby defended the Biden administration’s decision to suspend aid to UNRWA. Mr Kirby denied that cutting off assistance to the UN entity with the largest footprint in Gaza would have a detrimental effect on the humanitarian situation there, and instead claimed that the US was “working so hard to get more [humanitarian] assistance into the people of Gaza”.

    Even at this point, the White House was focused on giving Israel everything it needed to win its war against Hamas.
    UNRWA loses ability to function

    Hunger spread rapidly over the next month as the war raged on. On 27 February, three senior United Nations officials told a security council that at least 576,000 people were now “one step away from famine”.

    “Unfortunately, as grim as the picture we see today is, there is every possibility for further deterioration,” Ramesh Rajasingham, director of UN’s OCHA, told the chamber.

    In one of the most deadly massacres of the conflict, dozens of Palestinians desperately trying to access supplies were killed after Israeli troops fired on a crowd collecting flour from aid trucks on 29 February near Gaza City. The Israeli army initially blamed a stampede for the chaos, but in a later review claimed that Israeli forces “did not fire at the humanitarian convoy, but did fire at a number of suspects who approached the nearby forces and posed a threat to them.”

    “During the course of the looting, incidents of significant harm to civilians occurred from the stampede and people being run over by the trucks,” the Israeli army review added. More than 100 Palestinians were killed trying to access aid that day.

    Before the war, UNRWA, the largest UN agency working in Gaza, provided and distributed the basic necessities for people to survive in the blockaded territory, such as food, medicine and fuel. The US was by far the largest donor to UNRWA, contributing nearly half the agency’s yearly operating budget.
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April (Reuters)

    But the US suspended that funding following allegations by Israel that some 12 UNRWA employees were involved in the 7 October attack and around 10 per cent of its staff had ties to militants. (An independent review led by former French foreign minister Catherine Colonna later found that Israel has yet to provide any supporting evidence of these claims.)

    By the end of February, UNRWA said Israel had effectively banned it from entering the north of Gaza.

    At least 188 of its staff had been killed since the beginning of the war, more than 150 of its facilities were hit – among them many schools – and more than 400 people were killed “while seeking shelter under the UN flag”, the organisation said.

  • Levons-nous ensemble pour Rafah | Le Devoir
    ▻https://www.ledevoir.com/opinion/idees/812764/idees-levons-nous-ensemble-rafah

    Ce qui se passe cette semaine dans la bande de Gaza, mĂȘme si c’est noyĂ© dans le paysage dĂ©sormais habituel de cette guerre, n’est vraiment pas banal. La semaine derniĂšre, le Hamas a acceptĂ© la proposition de cessez-le-feu proposĂ©e par l’Égypte et le Qatar. Pas IsraĂ«l. Le jour mĂȘme, les forces armĂ©es israĂ©liennes sont plutĂŽt entrĂ©es dans la ville de Rafah. Elles ont aussitĂŽt bloquĂ© le seul point d’entrĂ©e et de sortie de la bande de Gaza pour l’assistance humanitaire. Un immense mouvement de population, qui ne reprĂ©sente toutefois qu’une fraction des personnes s’étant rĂ©fugiĂ©es Ă  Rafah depuis des mois, s’est alors mis en branle pour la fuir. MĂȘme s’il n’y a littĂ©ralement nulle part oĂč aller.

    Gaza polarise. « C’est dĂ©licat », « c’est complexe », on n’ose pas. Mais il faut aujourd’hui avoir le courage. Il ne s’agit pas ici d’ĂȘtre pro-IsraĂ«l ou pro-Palestine et de camper sur nos positions respectives. Celles et ceux qui survivent actuellement Ă  Gaza, ceux et celles qui sont morts aussi, sont des personnes, des ĂȘtres humains.

    Nous avons dĂ©cidĂ©, comme humanitĂ©, notamment par le biais du droit international, que de tels massacres n’étaient pas permis, que la famine comme arme de guerre Ă©tait inadmissible, que la destruction de tout et de toutes n’était pas un moyen lĂ©gal de se faire la guerre, que personne, pas mĂȘme un État souverain, ne pouvait vider et raser un territoire. Nous nous sommes mordu les doigts pour les massacres coloniaux, l’Holocauste, le gĂ©nocide au Rwanda. Nous nous sommes levĂ©s pour dĂ©noncer la torture Ă  GuantĂĄnamo et les crimes de guerre en Syrie et en Ukraine.

    Ce qui se passe Ă  Gaza, et la façon dont ça se passe depuis des mois, n’est pas acceptable. Nonobstant le Hamas, nonobstant les attaques du 7 octobre : parce que ce n’est pas comme ça qu’on fait la justice ni la paix. MĂȘme les guerres ont des rĂšgles, mĂȘme les États doivent les respecter, et les humains restent des humains, dont la vie et la dignitĂ© doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©es. Levons-nous, Ă©levons notre humanitĂ© pour l’affirmer ensemble, au-delĂ  des divisions politiques. Soyons les vigiles que nous nous devons d’ĂȘtre, ayons aujourd’hui le courage de regarder Gaza, ses enfants, ses femmes et ses hommes, et d’affirmer bien haut que ce n’est pas la tournure que nous voulons donner Ă  l’histoire.

  • Les Ă©coles d’informatique au cƓur de la rĂ©volution des IA gĂ©nĂ©ratives : « Il faut former des personnes qui peuvent coder et prompter »
    ▻https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/15/les-ecoles-d-informatique-au-c-ur-de-la-revolution-des-ia-generatives-il-fau

    Utilisateur rĂ©gulier de ChatGPT, le jeune homme voit ce logiciel comme un outil, qui « permet de gagner beaucoup de temps, notamment pour coder, mĂȘme s’il faut parfois repasser derriĂšre ». Impossible, donc, pour les Ă©coles d’informatique de faire l’impasse sur les IA. Des formations courtes aux cycles d’ingĂ©nieurs, les informaticiens de demain doivent, au minimum, savoir faire bon usage des outils existants. Un enjeu majeur pour les Ă©coles afin de permettre Ă  leurs Ă©tudiants d’ĂȘtre employables sur un marchĂ© certes demandeur de talents, mais oĂč les progrĂšs de l’IA font craindre une baisse, voire une disparition des mĂ©tiers de l’informatique.

    J’avoue que ça continue de me laisser perplexe.
    Écrire de bonnes spĂ©cifications fonctionnelles, c’est dĂ©jĂ  long et compliquĂ©. Alors Ă©crire ensuite le bon programme pour rĂ©pondre au besoin, je ne vois pas comment une IA alimentĂ©e Ă  coup de prompts mal pensĂ©s par des humains qui ont des difficultĂ©s Ă  formaliser leurs besoins pourrait sortir quelque chose de pertinent... et maintenable.

  • Satellites Ă  gogo : un sacrĂ© Graal
    ▻https://theconversation.com/satellites-a-gogo-un-sacre-graal-229194

    En mi-mai 2024, 17 000 satellites avaient Ă©tĂ© lancĂ©s et 9 000 d’entre eux Ă©taient encore actifs. Ce n’est pas fini : l’augmentation de la population orbitale suit une courbe exponentielle depuis quelques annĂ©es
 On prĂ©voit ainsi un chiffre de 100 000 satellites en orbite pour la fin de cette dĂ©cennie ! Clairement, on assiste Ă  un changement de paradigme au niveau spatial et cela implique de se poser quelques questions, notamment quant aux raisons et aux impacts de cette croissance inĂ©dite.

  • How a Colombian City Cooled Dramatically in Just Three Years
    ▻https://reasonstobecheerful.world/green-corridors-medellin-colombia-urban-heat

    Medellín’s temperatures fell by 2°C in the first three years of the Green Corridors program.

    (...)

    fforts began in 2016 under MedellĂ­n’s then mayor, Federico GutiĂ©rrez (who, after completing one term in 2019, was re-elected at the end of 2023). The city launched a new approach to its urban development — one that focused on people and plants.

    The $16.3 million initiative led to the creation of 30 Green Corridors along the city’s roads and waterways, improving or producing more than 70 hectares of green space, which includes 20 kilometers of shaded routes with cycle lanes and pedestrian paths.

    These plant and tree-filled spaces — which connect all sorts of green areas such as the curb strips, squares, parks, vertical gardens, sidewalks, and even some of the seven hills that surround the city — produce fresh, cooling air in the face of urban heat. The corridors are also designed to mimic a natural forest with levels of low, medium and high plants, including native and tropical plants, bamboo grasses and palm trees.