• La sécurité de l’autorité assassine le résistant Ahmed Abou al-Foul de la brigade de Tulkarem
    jeudi 2-mai-2024
    https://french.palinfo.com/actualites/2024/05/02/305465

    Tulkarem – CPI

    Les services de sécurité de l’Autorité ont assassiné jeudi à l’aube le résistant Ahmed Abou Al-Foul, combattant de la brigade Tulkarem affiliée aux brigades Al-Qods, en tirant directement sur lui.

    Le bataillon Tulkarm a déclaré dans un communiqué : Les autorités ont pris pour cible une voiture dans laquelle voyageait le moudjahid Ahmed Abu al-Foul et l’ont abattu directement. Son martyre a ensuite été déclaré après avoir tenté de le réanimer.

    Il a souligné que ce crime s’apparente à n’importe quel assassinat perpétré par des unités spéciales israéliennes, comme l’assassinat de Jihad Shehadeh, Izz al-Din Awad et de leurs frères à Tulkarem, d’al-Shishani et ses frères à Naplouse, et d’al-Saif et ses compagnons sur la route d’Araba.

    Le martyr, le Moudjahid Ahmed Abou al-Foul, l’un des membres du bataillon Tulkarem des Brigades Al-Quds, est attesté par tous qu’il a participé avec ses frères à la lutte contre l’occupation à chaque incursion dans la ville et à Tulkarem et Camps de Nour Shams.

    Des sources locales ont rapporté que des forces des autorités ont ouvert le feu sur le jeune homme, Ahmed Hisham Abu Al-Foul, hier soir, mercredi, à proximité du rond-point d’Al-Salam, dans la région sud de Tulkarem.

    Abu al Foul a été transféré à l’hôpital Thabet Thabet de Tulkarem, puis à l’hôpital Rafidia de Naplouse, où il a été déclaré mort des suites de ses blessures.

    De son côté, le porte-parole des services de sécurité, Talal Dweikat, a affirmé qu’un véhicule avait ouvert le feu sur une patrouille des forces de sécurité, obligeant ses membres à réagir.

    Après le martyre d’Abou al-Foul, des hommes armés de la brigade de Tulkarem ont ouvert le feu en direction du siège du gouvernorat de Tulkarem et du siège des services de sécurité.

    Il est à noter qu’Abou al-Foul est poursuivi par l’occupation et a déjà survécu à plusieurs tentatives israéliennes visant à l’assassiner. (...)

    #AP

  • En quoi le soutien occidental à Israël n’a-t-il rien d’exceptionnel ?
    Joseph Massad | 30 avril 2024 sur Middle East Eye | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2024/05/02/en-quoi-le-soutien-occidental-a-israel-na-t-il-rien-dexcep

    Il est souvent suggéré qu’Israël est une exception pour la politique des EU et des pays occidentaux dans leur soutien économique, militaire et diplomatique à la colonie de peuplement juive.

    En effet, en plein génocide israélien du peuple palestinien, un génocide qui a tué plus de 34 000 personnes et des milliers d’autres restées sous les décombres, le président des EU, Joe Biden, a déclaré qu’il n’y avait « pas de ligne rouge » pour Israël, du fait que son administration continuait de le protéger des sanctions internationales. Et, la semaine dernière, précisément, le Congrès américain approuvait un projet de loi d’aide à l’étranger censé procurer à Israël quelque 26 milliards de dollars de plus.

    Mais Israël est-il vraiment une exception ? Un examen de l’histoire du soutien occidental à certaines des colonies de peuplement européennes bien connues nous montre sans équivoque que le soutien occidental à Israël n’est ni unique ni sans précédent, même s’il varie dans certains détails.

    Il est vrai historiquement que bien des gens qui ont soutenu l’anticolonialisme en Algérie ont refusé de soutenir le peuple palestinien. De même, nombre de ceux qui ont soutenu la libération de l’Afrique du Sud de l’apartheid ont insisté pour soutenir Israël et dénoncer les Palestiniens.

    N’empêche, la grande majorité des personnes qui, en Occident, ont soutenu l’Algérie française, la Rhodésie et l’Afrique du Sud de l’apartheid, pour citer trois exemples remarquables du monde colonial, ont également soutenu un Israël suprémaciste juif. (...)

  • Les universités israéliennes ne peuvent pas enseigner aux juifs américains la moindre chose sur les droits de l’homme et la liberté
    Gideon Levy | 2 mai 2024 | annie bannie’s Weblog
    https://anniebannie.net/2024/05/02/opinion-les-universites-israeliennes-ne-peuvent-pas-enseigner-aux-juifs

    Source : https://www.haaretz.com/opinion/2024-05-02/ty-article-opinion/.premium/israeli-universities-cannot-teach-u-s-jews-the-first-thing-about-human-rights-and-liberty/0000018f-3592-d444-ab9f-f59f6c9b0000

    Ariel University dans la colonie de Ariel, Cisjordanie. Photo : Moti Milrod

    Voici un autre record d’hypocrisie et de manque de conscience de soi : Les présidents des universités israéliennes ont publié une lettre dans laquelle ils se disent troublés par les manifestations de violence, d’antisémitisme et de sentiment anti-israélien sur les campus des États-Unis, et ont entrepris d’aider les Juifs et les Israéliens à être admis dans les universités de ce pays. En d’autres termes : venez à l’université d’Ariel. Sur cette terre volée, au cœur du district de l’apartheid, vous étudierez l’éducation civique, les droits de l’homme et la liberté. À Ariel, comme dans toute université israélienne, vous verrez ce que sont la liberté et l’égalité. Ici, vous trouverez également un refuge pour les Juifs persécutés en Amérique, dans l’endroit le plus sûr au monde pour les Juifs : Ariel.

    Chers présidents, les personnes qui vivent dans des maisons de verre ne devraient pas jeter de pierres. Si vous voulez offrir un refuge aux universitaires juifs des États-Unis, vous n’avez pas grand-chose à offrir. Le jour le plus orageux sur le campus de Columbia est plus sûr pour les Juifs que sur le chemin de l’université hébraïque. Chaque étudiant arabe se sent moins à l’aise dans vos universités que les étudiants juifs à Columbia. On peut également douter de l’imminence du danger à Columbia.

    « En tant qu’étudiante juive israélienne, je ne ressens aucune crainte ou menace pour ma sécurité personnelle », a écrit Noa Orbach, étudiante à l’université de Columbia, dans l’édition hébraïque de Haaretz du 26 avril. Israël aime exagérer les dangers qui guettent les Juifs dans le monde et s’y complaire. Cela conduit à l’alya, et c’est bon pour la fable d’Israël en tant que refuge. Non pas qu’il n’y ait pas d’antisémitisme dans le monde, mais si tout est antisémitisme, alors Israël est tiré d’affaire. (...)

  • Israël-Palestine. « Un Palestinien libéré d’une prison israélienne décrit les coups, les abus sexuels et la torture qu’il a subis »
    Par Gideon Levy | Haaretz le 28 avril 2024, illustration par Alex Levac ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-un-palestinien-libere-dune-prison-israelienne-decrit-le
    source : https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2024-04-28/ty-article-magazine/.premium/palestinian-released-from-israeli-prison-describes-beatings-sexual-abuse-and-torture/0000018f-15e9-d2e1-a7df-15efb6590000

    Amer Abu Halil – un habitant de la Cisjordanie qui était actif au sein du Hamas et a été emprisonné sans procès – se souvient de la vie de tous les instants du temps de guerre qu’il a endurée dans la prison israélienne de Ketziot.
    (...)
    Au cours de sa dernière peine, il a travaillé comme cuisinier dans l’aile du de la prison « réservée » au Hamas. Le jeudi précédant l’éclatement de la guerre, il a envisagé de préparer des falafels pour les 60 détenus de l’aile, mais il a décidé de les reporter au samedi. Le vendredi, il prononce le sermon de la prière de l’après-midi et parle d’espoir. Le samedi, il s’est réveillé à 6 heures du matin pour préparer les falafels. Mais les détenus n’étaient plus autorisés à préparer leur propre nourriture ou à prononcer des sermons. Peu après, le Canal 13 israélien a diffusé des images de camionnettes du Hamas traversant Sderot [ville du sud d’Israël voisine de Gaza], et un barrage de roquettes tirées depuis Gaza s’est abattu sur la zone de la prison, située au nord de Jérusalem, en Cisjordanie. Les prisonniers ont dit « Allahu akbar » – « Dieu est le plus grand » – en guise de bénédiction. Ils se sont cachés sous leur lit pour échapper aux roquettes ; pendant un moment, ils ont cru qu’Israël avait été conquis.

    Vers midi, les gardiens de la prison sont arrivés et ont saisi tous les téléviseurs, radios et téléphones portables qui avaient été introduits clandestinement. Le lendemain matin, ils n’ont pas ouvert les portes des cellules. Les entraves, les coups et les mauvais traitements ont commencé le 9 octobre. Le 15 octobre, des forces de sécurité importantes sont entrées dans la prison et ont confisqué tous les objets personnels qui se trouvaient dans les cellules, y compris les montres et même la bague qu’Abu Halil portait et qui avait appartenu à son défunt père. Cela a marqué le début de 192 jours pendant lesquels il n’a pas pu changer de vêtements. Sa cellule, qui devait accueillir cinq détenus, en comptait 20, puis 15 et, plus tard, 10. La plupart d’entre eux dormaient à même le sol.

    Le 26 octobre, d’importantes forces de l’unité Keter [Unité de réponse rapide] de l’administration pénitentiaire, une unité d’intervention tactique, accompagnées de chiens, dont l’un était déchaîné, ont fait irruption dans la prison. Les gardiens et les chiens se sont déchaînés, attaquant les détenus dont les cris ont plongé toute la prison dans la terreur, se souvient Abu Halil. Les murs ont rapidement été couverts du sang des détenus. « Vous êtes le Hamas, vous êtes ISIS (Daech), vous avez violé, assassiné, enlevé et maintenant votre heure est venue », a déclaré un gardien aux prisonniers. Les coups qui ont suivi ont été brutaux, les détenus étaient enchaînés.

    Les coups sont devenus quotidiens. De temps en temps, les gardiens demandaient aux prisonniers d’embrasser un drapeau israélien et de déclamer « Am Yisrael Chai », « Le peuple d’Israël vit ». – « Le peuple d’Israël vit ». Ils leur ordonnaient également de maudire le prophète Mahomet. L’appel habituel à la prière dans les cellules a été interdit. Les prisonniers avaient peur de prononcer un mot commençant par le son « h », de peur que les gardiens ne les soupçonnent d’avoir dit « Hamas ».
    (...)
    Mais le pire est encore à venir. Le 5 novembre. C’était un dimanche après-midi, se souvient-il. L’administration a décidé de déplacer les prisonniers du Hamas du bloc 5 au bloc 6. Les détenus des cellules 10, 11 et 12 ont reçu l’ordre de sortir, les mains liées dans le dos et la posture habituelle : courbés. Cinq gardiens, dont Abu Halil donne les noms, les ont emmenés à la cuisine. Ils ont de nouveau été déshabillés. Cette fois, ils ont reçu des coups de pied dans les testicules. Les gardiens s’élançaient vers eux et leur donnaient des coups de pied, s’élançaient et leur donnaient des coups de pied, encore et encore. Une brutalité ininterrompue pendant 25 minutes. Les gardes proclamaient : « Nous sommes Bruce Lee. » Ils les ont secoués et poussés comme des ballons d’un coin à l’autre de la pièce, puis les ont déplacés vers leurs nouvelles cellules dans le bloc 6.

    Les gardiens ont affirmé avoir entendu Abu Halil prononcer une prière au nom de Gaza. Dans la soirée, l’unité Keter est entrée dans sa cellule et a commencé à battre tout le monde, y compris Ibrahim al-Zir, 51 ans, de Bethléem, qui est toujours en prison. L’un de ses yeux a presque été arraché sous les coups. Les prisonniers ont ensuite été contraints de s’allonger sur le sol et les gardiens les ont piétinés. Abu Halil a perdu connaissance. Deux jours plus tard, une nouvelle série de coups lui a été assénée et il s’est à nouveau évanoui. Les gardiens lui ont dit : « C’est votre deuxième Nakba », en référence à la catastrophe vécue par les Palestiniens au moment de la création d’Israël. L’un des gardes a frappé Abu Halil à la tête avec un casque.

    Entre le 15 et le 18 novembre, ils ont été battus trois fois par jour. Le 18 novembre, les gardes ont demandé lequel d’entre eux était du Hamas, mais personne n’a répondu. Les coups n’ont pas tardé à pleuvoir. Ensuite, on leur a demandé : « Qui est Bassam ici ? » Là encore, personne n’a répondu, car aucun d’entre eux ne s’appelait Bassam – et l’unité Keter a de nouveau été appelée. Ils sont venus le soir même. Abu Halil raconte que cette fois-ci, il s’est évanoui de peur avant d’être battu.

    A la même époque, Tair Abu Asab, un prisonnier de 38 ans, est mort à la prison de Ketziot. On soupçonne qu’il a été battu à mort par des gardiens parce qu’il refusait de baisser la tête comme on le lui ordonnait. Dix-neuf gardiens, soupçonnés d’avoir attaqué Abu Asab, ont été placés en détention pour interrogatoire. Ils ont tous été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.(...)

  • Oui, c’est un génocide
    Posted on mai 1, 2024 | Amos Goldberg | Medium | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/oui-cest-un-genocide

    Oui, c’est un génocide. Il est tellement difficile et douloureux de l’admettre, mais malgré tout cela, et malgré tous nos efforts pour penser autrement, après six mois de guerre brutale, nous ne pouvons plus échapper à cette conclusion. L’histoire juive sera désormais entachée par la marque de Caïn pour le « plus horrible des crimes », qu’on ne peut effacer de son front. En tant que telle, c’est ainsi qu’elle sera considérée dans le jugement de l’histoire pour les générations à venir.

    D’un point de vue juridique, on ne sait pas encore ce que la Cour Internationale de Justice décidera, bien que, à la lumière des décisions temporaires rendues jusqu’ici, et à la lumière de la prévalence croissante des rapports des juristes, des organisations internationales et des journalistes d’investigation, la trajectoire du jugement prospectif semble tout à fait claire.

    Dès les 26 janvier, la CIJ a déclaré à une écrasante majorité qu’Israël était peut-être en train de commettre un génocide à Gaza. Le 28 mars, après qu’Israël ait volontairement affamé la population gazaouie à Gaza, la cour a rendu des ordonnances additionnelles (cette fois-ci par un vote de 15 à 1, avec le seul désaccord de la part du juge israélien Aharon Barak) appelant Israël à ne pas dénier aux Palestiniens leurs droits qui sont protégés par la Convention sur le Génocide.

    Le rapport bien argumenté et motivé de la Rapporteure Spéciale de l’ONU sur la situation des Droits de l’Homme dans les Territoires Palestiniens Occupés, Francesca Albanese, est arrivé à une conclusion légèrement plus déterminée et représente une autre étape dans l’établissement de la compréhension qu’Israël commet en réalité un génocide. Le rapport [Heb] détaillé et périodiquement mis à jour de l’universitaire israélien le Dr. Lee Mordechai, qui rassemble des informations sur le niveau de violence israélienne à Gaza, est arrivé à la même conclusion. Des universitaires de premier plan tels que Jeffrey Sachs, professeur d’Économie à l’Université de Columbia (et Juif qui a une attitude chaleureuse envers le sionisme traditionnel), que les chefs d’État du monde entier consultent régulièrement sur les questions internationales, parle du génocide israélien comme de quelque chose considéré comme acquis.

    D’excellents rapports d’investigation tels que ceux [Heb] de Yuval Avraham dans Local Call, et spécialement sa récente enquête sur les systèmes d’intelligence artificielle utilisés par l’armée pour sélectionner les cibles et accomplir les assassinats, renforcent cette accusation. Le fait, par exemple, que l’armée ait autorisé l’assassinat de 300 personnes innocentes et la destruction totale d’un quartier résidentiel afin de faire sortir un chef de brigade du Hamas montre que les cibles de l’armée sont presque des cibles accessoires pour tuer des civils et que chaque Palestinien de Gaza est une cible à abattre. C’est la logique du génocide.

    Oui. Je sais, ce sont tous des antisémites ou des Juifs qui ont la haine d’eux-mêmes. Nous seuls, Israéliens, dont les esprits sont nourris par les annonces des porte-parole des FDI et exposés uniquement aux images passées au crible pour nous par les médias israéliens, voyons la réalité telle qu’elle est. Comme si une littérature interminable n’avait pas été écrite sur les mécanismes de déni social et culturel des sociétés qui commettent des crimes de guerre. Israël est vraiment un cas paradigmatique de ce genre de sociétés, un cas qui sera enseigné dans tout séminaire universitaire qui traitera ce sujet dans le monde. (...)

    traduction en français de l’article signalé par @kassem
    https://seenthis.net/messages/1051656

  • Cessez-le-feu : les manipulations sordides entre Israël et les Etats-Unis sautent aux yeux
    Par Jonathan Cook – 30 avril 2024 – Communiqué par l’auteur – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/cessez-le-feu-les-manipulations-sordides-entre-israel-et-les-eta

    Les médias occidentaux prétendent que les efforts de l’Occident pour obtenir un cessez-le-feu sont sérieux. Mais il est clair qu’un autre scénario a été écrit à l’avance.

    Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que le plan de match israélo-américain pour Gaza se devrait se dérouler comme suit :

    1. En public, Joe Biden se montre « exigeant » envers Netanyahu, l’exhortant à ne pas « envahir » Rafah et faisant pression sur lui pour qu’il autorise une plus grande « aide humanitaire » à Gaza.
    2. Mais déjà, la Maison Blanche prépare le terrain pour subvertir son propre message. Elle insiste sur le fait qu’Israël a proposé un accord « extraordinairement généreux » au Hamas – un accord qui, selon Washington, équivaut à un cessez-le-feu. Ce n’est pas le cas. Selon les rapports, le mieux qu’Israël ait offert est une « période de calme durable » non définie. Même cette promesse n’est pas fiable.
    3. Si le Hamas accepte l’ « accord » et consent à restituer certains des captifs, les bombardements diminuent pendant un court laps de temps mais la famine s’intensifie, justifiée par la détermination d’Israël à remporter une « victoire totale » contre le Hamas – ce qui lui est totalement hors de portée. Cela ne fera que retarder de quelques semaines le passage d’Israël à l’étape 5 ci-dessous. (...)

  • La solidarité en action : Guérir notre humanité blessée par une mobilisation mondiale
    Par Samah Jabr | 29 avril 2024 – Transmis par l’auteure – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    https://www.chroniquepalestine.com/solidarite-en-action-guerir-notre-humanite-blessee-par-mobilisat

    À tous ces courageux manifestants et manifestantes, j’adresse ces mots de louange et d’encouragement :

    Sachez que le peuple de Palestine vous regarde, lit vos banderolles et entend vos slogans ! Émus par votre solidarité, nous trouvons réconfort et force dans votre soutien. Vos actions contribuent à régénérer nos liens d’humanité commune blessés par les régimes hégémoniques qui perpétuent l’injustice sur terre.

    En tant que psychiatre palestinienne, témoin de la récente vague de militantisme étudiant dans les universités des États-Unis en solidarité avec la Palestine et observant également la réaction locale des Palestiniens, je suis frappée par le profond potentiel thérapeutique inhérent à de tels mouvements.

    Alors que le peuple palestinien continue d’endurer les réalités brutales de l’occupation, de l’apartheid et de la violence infligée par l’État israélien, le soutien inébranlable des jeunes militants du monde entier est une bouffée de vie qui soulage notre étranglement sous l’oppression israélienne sans précédent. (...)

  • Ce que la Palestine fait au monde
    Orient XXI > 2 mai 2024 - Alain Gresh
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/ce-que-la-palestine-fait-au-monde,7291

    L’offensive israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre montre plus que jamais l’impunité totale d’Israël et un soutien inconditionnel apporté à Tel-Aviv par la majorité des pouvoirs occidentaux. En France, cette guerre a également joué un rôle d’accélérateur dans la rhétorique d’une confrontation civilisationnelle avec les « barbares ». Un narratif auquel Alain Gresh répond dans son dernier livre Palestine. Un peuple qui ne veut pas mourir qui sort en ce jeudi 2 mai. (...)

    • Alain Gresh, journaliste : « Israël veut rendre Gaza invivable »
      Publié le : 02/05/2024
      Il n’y a toujours pas d’accord sur une trêve dans la bande de Gaza. Mais est-il encore temps ?... Le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait donné jusqu’à hier soir au Hamas pour se positionner sur la proposition de trêve. L’attente se poursuit pour les civils palestiniens, comme pour les otages israéliens détenus dans l’enclave. La diplomatie américaine, elle, ne relâche pas la pression. Une trêve éventuelle et après ?... On en parle avec le journaliste Alain Gresh, qui publie « Palestine : un peuple qui ne veut pas mourir » (Ed. Liens qui libèrent), et notre chroniqueur Gauthier Rybinski.

      https://www.youtube.com/watch?v=DlGhhQlUSY0

  • Mise à jour matinale du 2 mai 2024 06:14 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-61

    Une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, a tué au moins deux Palestiniens.
    Les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ont abattu un combattant du Jihad islamique palestinien (PIJ) à Tulkarem, en Cisjordanie occupée, selon le PIJ.

    Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a tenu un autre appel téléphonique avec son homologue israélien, Yoav Gallant, pour discuter « des négociations en cours sur les otages, des efforts d’aide humanitaire et de Rafah ».
    L’ancien président américain Donald Trump a qualifié de « belle chose à voir » la descente de police contre des manifestants pro-palestiniens à l’université de Columbia
    Au moins 20 manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés à l’université du Texas à Dallas.
    57 démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis ont signé une lettre exhortant le président Biden à empêcher un assaut israélien sur Rafah.

    Récapitulatif de la soirée du 1 mai 2024 23:43 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-109?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Les forces israéliennes ont tué au moins 33 Palestiniens et en ont blessé 57 autres au cours des dernières 24 heures, selon le ministère palestinien de la Santé.

    Cela porte le nombre de morts palestiniens à plus de 34 568, avec au moins 77 765 blessés et environ 10 000 disparus et présumés morts, selon le ministère palestinien de la santé et la défense civile à Gaza.

    Dans d’autres domaines :

    – Le président colombien Gustavo Petro a annoncé mercredi que la Colombie allait rompre ses liens diplomatiques avec Israël « pour avoir un président génocidaire »

    – Une société appartenant à un homme d’affaires égyptien influent et allié du président Abdel Fattah el-Sisi gagne environ 2 millions de dollars par jour grâce aux Palestiniens qui fuient la guerre d’Israël contre Gaza, a révélé Middle East Eye.

    – Un convoi d’aide jordanien composé de 31 camions est entré dans le nord de Gaza par le point de passage d’Erez à Beit Hanoun pour la première fois depuis la guerre.

    – Le secrétaire d’État américain Blinken s’est rendu mercredi au point de passage de Keren Shalom pour examiner l’acheminement de l’aide à Gaza et a réaffirmé l’opposition des États-Unis à une opération militaire à Rafah en l’absence d’un plan humanitaire.

    – Le Hamas a déclaré qu’il répondrait à une proposition de trêve israélienne « dans un court délai », selon un article de l’AFP

    – La Turquie s’est jointe à l’Afrique du Sud dans sa plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) et déposera bientôt une requête.

    – Des manifestants pro-israéliens ont attaqué le campement pro-palestinien à l’université de Californie en utilisant des feux d’artifice et du spray anti-ours, selon le journal étudiant.

    – La police de New York a violemment investi l’université de Columbia mardi en fin de journée pour arrêter des dizaines de manifestants pro-palestiniens.

    – Une frappe aérienne israélienne à Rafah a tué quatre personnes, dont deux enfants et une femme, mercredi, selon Al Jazeera Arabic.

    #Bilan

  • Jordanie. La rue gronde contre les ambiguïtés de la monarchie
    Orient XXI> Nour Martin > 29 avril 2024
    https://orientxxi.info/magazine/jordanie-la-rue-gronde-contre-les-ambiguites-de-la-monarchie,7278

    Alors que la Jordanie est intervenue pour protéger Israël contre les drones et les missiles iraniens, dans la nuit du 14 avril, des défilés quotidiens de soutien à Gaza ont marqué la seconde moitié du mois de ramadan à Amman et les étudiants de toutes les universités s’apprêtent à se mobiliser ce mardi 30 avril. Les manifestants, durement réprimés, dénoncent l’ambivalence de la position des autorités qui tentent de reprendre la main. (...)

    #IsraelJordanie

  • Colombie. Le président Gustavo Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël
    La rédaction avec AFP -1er mai 2024
    https://www.leprogres.fr/politique/2024/05/01/le-president-gustavo-petro-annonce-rompre-les-liens-diplomatiques-avec-isr

    Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahou de « génocidaire ».

    « Demain, les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues », a déclaré Gustavo Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

    Accusation de génocide

    Gustavo Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa « pleine solidarité » avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l’offensive israélienne et l’extermination des Juifs par les nazis.

    Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

    Gustavo Petro avait ensuite annoncé suspendre l’achat d’armements fabriqués par Israël, l’un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant « un génocide » en cours à Gaza qui « rappelle l’Holocauste même si les puissances mondiales n’aiment pas le reconnaître ».

    #IsraelColombie

  • (352) « J’AI INFILTRÉ LE PLATEAU DE BFM » : LE RÉCIT TERRIBLE D’UN JOURNALISTE INDÉPENDANT
    1 mai 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=-CJ8ujwitjc

    Faut-il aller, quand on est porteur d’une pensée alternative, sur les plateaux mainstream et y a-t-il un mode d’emploi, un manuel de combat, pour parvenir à se servir de ce dispositif à la diffusion massive et faire avancer ses idées ? L’invité que reçoit Théophile Kouamouo est un journaliste indépendant, qui travaille notamment pour Le Monde Diplomatique. Journaliste et auteur également de "Rendre les coups, boxe et lutte des classes", paru aux Editions Le Passager Clandestin. Et co-auteur avec Nicolas Framont de “La Guerre des mots Combattre le discours politico-médiatique de la bourgeoisie”.
    Selim Derkaoui a en quelque sorte infiltré une émission en prime time de BFM TV, le “20h Ruquier”, qui n’a pas eu le succès escompté et qui n’existe plus désormais. Et il ressort de ce voyage en terrain hostile avec un article passionnant publié par “Frustration Magazine”, dont il a été il n’y a pas si longtemps le co-rédacteur en chef. Le titre de ce papier ? “« Vous pouvez rejoindre le Hamas si vous voulez » – Mon (éphémère) expérience de chroniqueur sur BFM TV”. C’est l’heure des combats de l’info.

    Lire l’intégralité de l’article de Selim Derkaoui dans Frustration Magazine :
    👉https://www.frustrationmagazine.fr/bf...

  • Quand Einstein et Arendt dénonçaient le « fascisme » en Israël - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/04/30/quand-einstein-et-arendt-denoncaient-le-fascisme-en-israel

    Dès 1948, certains fondateurs d’Israël étaient déjà dénoncés, non seulement comme étant des criminels de guerre, mais aussi comme des fascistes. Un mot lourd de sens, à la sortie immédiate de la Seconde Guerre mondiale, de la part d’une génération qui connait dans sa chair le sens de la barbarie, au lendemain de la Shoah. L’usage du terme “fascisme” est encore plus fort puisqu’il est utilisé par de grands intellectuels juifs, qui savent parfaitement de quoi ils parlent, notamment Albert Einstein, plus grand physicien du siècle, et Hannah Arendt, spécialiste du totalitarisme.

    En effet, dans une tribune publiée dans le New York Times à la fin de l’année 1948, de grandes figures scientifiques et intellectuelles protestent contre la venue de Menahem Begin aux USA. Cette année là, l’État israélien vient de naître dans le sang des palestiniens et Begin, sioniste de droite qui sera plus tard Premier Ministre d’Israël, vient affirmer son existence politique dans la première puissance occidentale.

    Begin n’est pas n’importe qui : il est non seulement l’un des fondateurs d’Israël, mais il est à l’origine du Likoud, le parti actuellement au pouvoir, celui de Netanyahou. En 1948, tout semble déjà dénoncé clairement dans cette tribune : les idées d’extrême droite, les méthodes « fascistes », le « mysticisme religieux » et le « suprémacisme racial » de ce courant fondateur, qui s’est imposé à la tête d’Israël par la suite. 76 ans après, cette description semble plus vraie que jamais.

    Pourtant, aujourd’hui en France, utiliser les mots signés par Einstein et Arendt pourrait conduire à des poursuites pour « apologie du terrorisme ».

    • Je pense que c’est pour ça, d’entrée de jeu, que la question qui nous a été posée à toustes après le 7 octobre a été : tu condamnes le hamas ? Dit : tu condamnes le hamas ! Nous savons comment Israël a été fondé. Pourtant, la première chose qui te vient à l’esprit après un massacre c’est pas de condamner c’est d’être horrifié, abasourdi. Dans ce cas précis, ce qui m’est venu après c’est la terreur . Terreur de la réponse qui allait être faite par Israël. J’étais loin de penser que ça irait aussi loin. Le cynisme de Netanyahu dans ses allocutions est du haut de gamme, son but tuer tous les Palestiniens. C’est clair il a tous les droits.

    • 1er septembre 2021
      Quand Einstein appelait “fascistes” ceux qui gouvernent Israël depuis 44 ans...
      https://www.legrandsoir.info/quand-einstein-appelait-fascistes-ceux-qui-gouvernent-israel-depuis-44

      (...) Et quid de celui qui a occupé le plus longtemps le poste de premier ministre d’Israël, le président du Likoud Benyamin « Bibi » Netanyahou ? Sort-il lui aussi de la même matrice « fasciste » qui a engendré Begin, Shamir et les autres dirigeants israéliens d’extrême-droite ? Bien que beaucoup plus jeune d’eux, Netanyahou peut afficher des rapports directs et même familiaux avec les tendances les plus extrémistes et carrément fascistes – et plus tard, scissionnistes – du sionisme « Révisionniste » déjà très droitier, inspiré, fondé et dirigé par Ze’ev Jabotinsky il y a un siècle. En effet, le père de « Bibi », qui a servi de secrétaire de Jabotinsky, a suivi Abba Ahimeir quand celui-ci est entré en conflit avec Jabotinsky qui a rejeté sa proposition de devenir un... Mussolini juif a la tête d’un parti sioniste clairement fasciste (3). Étroit collaborateur de cet idéologue et théoricien fasciste, le père de « Bibi » a dirigé les publications de l’organisation de Ahimeir, lequel a noué des liens assez étroits avec l’Italie fasciste de Mussolini mais il n’a jamais réussi la même chose avec l’Allemagne nazie bien qu’il n’ait pas hésité à faire l’éloge d’ Hitler en 1933 !

      Bien qu’il n’ait jamais eu une importante base populaire, Ahimeir a influencé directement ou indirectement ceux qui ont façonné l’Israël actuel. Ce n’était pas seulement que son culte de la violence la plus brute, son extrême nationalisme et ses théories racistes aient imprégné des organisations comme l’Irgoun de Menahem Begin. C’est que le fondateur de l’organisation Stern a été son « enfant spirituel », comme d’ailleurs l’était aussi son chef militaire, le futur premier ministre d’Israël Yitzhak Shamir. C’est que Benzion Netanyahou, qui a été « élève » et étroit collaborateur de Ahimeir, a influencé comme nul autre son fils Benyamin. Et peut être pas seulement son fils mais aussi le fils de son fils, son tristement célèbre petit-fils Yair Netanyahou qui défraie la chronique par ses scandales, les caricatures antisémites qu’il publie et ses sympathies néofascistes payées en retour par les néofascistes Allemands et Américains qui l’appellent « frère » et le considèrent comme leur héros !
      (...)

      https://seenthis.net/messages/928160
      https://seenthis.net/messages/276721

  • Récapitulatif de la soirée du 30 avril 2024 23:44 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-108?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 47 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures et 61 ont été blessées, ce qui porte le total à 34 535 Palestiniens tués depuis le début de la guerre et 77 704 blessés.

    Dans d’autres domaines, la Cour internationale de justice s’est prononcée contre la délivrance d’un mandat d’arrêt :

    La Cour internationale de justice a décidé de ne pas émettre d’ordonnances d’urgence pour stopper les exportations d’armes allemandes vers Israël, mais elle n’a pas accédé à la demande de Berlin de rejeter l’affaire.
    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël envahirait Rafah « avec ou sans accord ».
    La chaîne américaine de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC) a été contrainte de fermer plus de 100 de ses points de vente en Malaisie dans le cadre d’une campagne de boycott qui dure depuis un mois en raison du soutien apporté par les États-Unis à la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza.
    La Maison Blanche a déclaré qu’Israël ouvrirait cette semaine un nouveau point de passage vers le nord de la bande de Gaza, à la demande du président américain Joe Biden.
    Dans une interview accordée au Time, l’ancien président américain Donald Trump n’a pas exclu un retrait de l’aide militaire à Israël en raison de la guerre qu’il mène actuellement contre Gaza.

    Le ministre français des affaires étrangères a déclaré à M. Netanyahou que le lancement d’une offensive à Rafah était une « mauvaise idée » et ne mènerait à aucune résolution de la guerre à Gaza.

    Mardi, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit préoccupé par les articles faisant état de fosses communes déterrées à Gaza, dont des sites situés dans deux hôpitaux.

    #Bilan

    • 1er Mai 2024
      Il y a 7m (07:00 GMT). Si vous nous rejoignez
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/1/israels-war-on-gaza-live-un-chiefs-warn-israel-against-assault-on-rafah

      Les attaques aériennes et d’artillerie israéliennes se sont intensifiées dans la partie orientale du district de Rafah, où une incursion terrestre est attendue, rapporte Tareq Abu Azzoum d’Al Jazeera depuis l’enclave.
      La radio de l’armée israélienne a rapporté que l’armée annoncerait une « nouvelle zone de sécurité » dans le centre de Gaza en préparation de l’assaut de Rafah.

      Les forces israéliennes ont arrêté au moins six Palestiniens lors de raids nocturnes en Cisjordanie occupée, notamment dans les gouvernorats de Jéricho et de Bethléem et dans la ville de Qalqilya.

      Le secrétaire d’État américain Blinken, en visite à Tel-Aviv, a déclaré qu’il ne pouvait y avoir « aucun retard, aucune excuse » dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu, affirmant que la seule raison pour laquelle il pourrait ne pas se produire « est le Hamas ».

      Des centaines de policiers de la ville de New York sont entrés sur le campus de l’université de Columbia et ont placé des dizaines de personnes en garde à vue, dans le cadre de la dernière escalade des manifestations pro-palestiniennes organisées par les étudiants.

  • الضفة.. طلاب جامعيون يطردون وفدا أوروبيا من المتحف الفلسطيني | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d9%84%d8%b6%d9%81%d8%a9-%d8%b7%d9%84%d8%a7%d8%a8-%d8%ac%d8%a7%d9%8

    Des nouvelles du « reste du monde » :
    Des étudiants palestiniens chassent une délégation diplomatique européenne hors du musée national à Ramallah (l’ambassadeur allemand était particulièrement visé).
    L’autre extrait (sous l’autre lien) !
    Les étudiants de Birzeit chassent l’ambassadeur allemand à cause du soutien de son pays au génocide à Gaza.

    (Mais pourquoi nous haïssent-ils, comme se demandait l’orientaliste US Bernard Lewis ?)

    طرد طلاب جامعيون، الثلاثاء، وفدا دبلوماسيا أوروبيا بينهم ألمان من مبنى المتحف الفلسطيني في بلدة بيرزيت قرب رام الله وسط الضفة الغربية، احتجاجا على دعمهم لإسرائيل في حربها ضد قطاع غزة.
    وقال عمرو كايد مسؤول القطب (الذراع) الطلابي للجبهة الشعبية لتحرير فلسطين في جامعية بيرزيت، إن “عشرات الطلبة طردوا وفدا دبلوماسيا أوروبيا بينهم ألمان من مبنى المتحف الفلسطيني القريب من الحرم الجامعي”.
    وأضاف كايد للأناضول، أن “المستهدف من الاحتجاج هو الوفد الألماني تحديدا لدوره الداعم لإسرائيل في حربها على قطاع غزة، وارتكابها الإبادة الجماعية”.

    https://www.raialyoum.com/%d8%b7%d9%84%d8%a7%d8%a8-%d8%ac%d8%a7%d9%85%d8%b9%d8%a9-%d8%a8%d9%8a%d8%b

    طلاب جامعة بيرزيت بالضفّة يطردون السفير الألماني بفلسطين لموقف بلاده الداعم للإبادة الإسرائيلية في غزّة.. برلين زادت دعمها للكيان بحربه بعشرة أضعافٍ.. عندما طُرِد رئيس الوزراء الفرنسيّ من بيرزيت اعتذر له عرفات (فيديوهات)

  • Journalism professors call on New York Times to review Oct. 7 report - The Washington Post
    https://archive.ph/2024.04.30-010657/https://www.washingtonpost.com/style/media/2024/04/29/new-york-times-oct-7-journalism-professors-letter

    More than 50 tenured journalism professors from top universities have signed a letter calling on the New York Times to address questions about a major investigative report that described a “pattern of gender-based violence” in the Oct. 7 Hamas attacks on Israel.

    The letter follows months of criticism and concerns raised by outside critics as well as some Times staffers about the credibility of its sourcing and the editorial process for the story.

    La lettre: https://www.washingtonpost.com/documents/adc3143c-ecc7-477f-8a38-a76308b18cca.pdf

  • « Complicité de génocide » à Gaza : la Cour internationale de justice rejette une requête du Nicaragua contre l’Allemagne
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/30/complicite-de-genocide-a-gaza-la-cour-internationale-de-justice-rejette-une-

    Le Nicaragua attendait de la Cour internationale de Justice (CIJ) une ordonnance contre l’Allemagne, un embargo sur les armes exportées par Berlin à Israël. Mais les juges de la plus haute juridiction de l’ONU n’ont finalement prononcé qu’une simple mise en garde, dans une décision rendue mardi 30 avril. (...)

    #CIJ #Nicaragua

    • Résumé de l’ordonnance du 30 avril 2024 - 193-20240430-sum-01-00-fr.pdf
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/193/193-20240430-sum-01-00-fr.pdf

      Sur la base des informations factuelles et des arguments juridiques présentés par les Parties, la Cour conclut que, à l’heure actuelle, les circonstances ne sont pas de nature à exiger l’exercice de son pouvoir d’indiquer des mesures conservatoires en vertu de l’article 41 du Statut.

      En ce qui concerne la demande de l’Allemagne tendant à ce que l’instance soit rayée du rôle, la Cour fait observer que, comme elle l’a indiqué par le passé, elle peut, en cas d’incompétence
      manifeste, rayer une affaire de son rôle au stade des mesures conservatoires. Si tel n’est pas le cas, la Cour ne peut procéder à une telle radiation. En la présente affaire, à défaut d’incompétence
      manifeste, la Cour ne saurait accéder à la demande de l’Allemagne.

      La Cour rappelle que, dans son ordonnance du 26 janvier 2024 en l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël), elle a noté que l’opération militaire conduite par Israël à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023 avait fait « de très nombreux morts et blessés et causé la destruction massive d’habitations, le déplacement forcé de l’écrasante majorité de la population et des dommages considérables aux infrastructures civiles ». Elle reste en outre profondément
      préoccupée par les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza, en particulier au vu de la privation prolongée et généralisée de nourriture et d’autres produits de première nécessité à laquelle ceux-ci sont soumis, ainsi qu’elle l’a constaté dans son ordonnance du 28 mars 2024 rendue en la même affaire. (...)

  • Israël-Palestine. « De la rivière à la mer, Israël mène la même guerre »
    Par Orly Noy, Article publié sur le site +972 le 26 avril 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    https://www.972mag.com/israel-gaza-war-apartheid-river-to-sea
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/israel-palestine-de-la-riviere-a-la-mer-israel-mene-la-meme-guerre.html

    Lors d’un entretien à propos de l’économie israélienne avec le journal économique The Marker [membre du groupe Haaretz] en 2012, Benyamin Netanyahou s’est vanté, dans ce qui est devenu depuis une sorte d’expression idiomatique, que « si vous excluez les Arabes et les ultra-orthodoxes, [Israël est] en pleine forme ». Aujourd’hui, le Premier ministre semble affiner encore ce slogan : si l’on exclut tous les peuples, nous sommes en pleine forme.

    Netanyahou n’est pas le seul à le penser. Depuis l’attaque du 7 octobre et la guerre d’anéantissement qui s’en est suivie à Gaza, la droite israélienne est euphorique. L’attaque de missiles iraniens il y a deux semaines a encore réussi à détourner notre regard de Gaza, à limiter les critiques internationales sur les crimes d’Israël et même à susciter un regain de sympathie pour l’Etat.

    Pendant un moment, les Israéliens ont pu à nouveau se regarder dans le miroir et faire semblant de voir le reflet d’une victime chérie, au lieu d’une brute indisciplinée, vengeresse et meurtrière. Pourtant, la catastrophe qu’Israël inflige à Gaza n’a pas disparu, et une intervention dans la ville de Rafah, si elle était menée à bien, ramènerait probablement les scènes d’apocalypse de Gaza à la une des journaux.

    Et lorsque l’attention mondiale reviendra, il est essentiel de ne pas tomber dans la fausse croyance, comme celle épousée par le premier ministre il y a dix ans, selon laquelle Gaza existe dans un univers parallèle, sa destruction se produisant dans le vide. Au contraire, l’assaut contre la bande de Gaza fait partie intégrante de la logique organisationnelle du régime d’apartheid israélien entre le fleuve et la mer – un régime dont de nombreux Israéliens espèrent qu’il restera en « grande forme » après la fin de la guerre. (...)

  • La CPI va-t-elle émettre un mandat d’arrêt contre Nétanyahou ?
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-la-cpi-va-t-elle-emettre-un-mandat-d-arret-contre-net

    Israël était déjà visé par une procédure lancée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. Désormais, les responsables politiques et militaires israéliens craignent de faire sous peu l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Le quotidien israélien “Ha’Aretz” fait le point.

    L’information selon laquelle Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale [CPI], à La Haye, serait sur le point d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens soupçonnés de crimes de guerre à Gaza, n’aura sans doute pas surpris outre mesure Gali Baharav-Miara, la procureure générale d’Israël. D’autant que cela fait plusieurs semaines que le ministère de la Justice [israélien] et les juristes de Tsahal se démènent pour empêcher que cela ne se produise.

    Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, les États-Unis et d’autres États occidentaux [alliés d’Israël] s’efforcent eux-mêmes et par des manœuvres dilatoires de convaincre Karim Khan de reporter, voire d’empêcher, l’émission de mandats d’arrêt internationaux. Mais il n’est pas sûr que ces efforts portent leurs fruits.

    En privé, de nombreux dirigeants israéliens admettent craindre que ces mandats d’arrêt soient émis dès cette semaine contre Nétanyahou, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi. Les responsables de rang inférieur seraient, quant à eux, épargnés.

    Contrairement à la Cour internationale de justice [CIJ], qui a entendu la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël et qui traite les différends entre États, la CPI traite les procédures contre des personnes. À l’instar des États-Unis, de l’Inde, de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la plupart des États arabes, Israël reconnaît la compétence de la CIJ mais pas celle de la CPI.
    Pas moins de 124 États contre Israël ?

    Si des mandats d’arrêt sont émis, les États qui reconnaissent la compétence de la CPI seront théoriquement tenus d’appréhender les accusés s’ils entrent sur leur territoire et de les livrer à La Haye. À ce jour, 124 pays reconnaissent la CPI, parmi lesquels tous les États membres de l’Union européenne, la plupart des États africains et latino-américains, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que deux États arabes : la Jordanie et la Tunisie.

    Aucun mandat d’arrêt international n’a jamais été émis contre des responsables israéliens. Mais, aujourd’hui, selon l’ancien procureur général adjoint d’Israël Roy Schondorf, “ce risque est devenu plus crédible et pourrait en outre déboucher sur des mesures concrètes à l’encontre d’Israël, comme un embargo sur les armes ou des sanctions économiques”. (...)

    #CPI

    • Si Karim Khan fait ça, ça sera un splendide cas de « From Zero to Hero ». (Même si j’en doute un peu, le gars est inexistant sur Gaza depuis des mois.)

      J’ai du mal à trouver des sources sur ces arrestations. Et même quand c’est sourcé (« des responsables israéliens », les types disent plutôt s’« attendre », « craindre » ou « se préparer », mais pas être au courant de manière définitive).

    • Ils s’énervaient moins quand la CPI s’en prenait à Poutine !

      https://spanish.almanar.com.lb/965252

      Michael McCaul, presidente del Comité de Asuntos Exteriores de la Cámara de Representantes, también anticipó la presentación de un proyecto de ley de la Cámara que refleja la propuesta del senador Tom Cotton de imponer sanciones a los funcionarios de la CPI que forman parte de investigaciones dirigidas a EEUU y sus socios, dijo a Axios.

      El representante Brad Sherman también dijo que EEUU debería “pensar si seguimos siendo signatarios” del Estatuto de Roma, el tratado que estableció la CPI. “Tenemos que pensar en hablar con algunos de los países que han ratificado (el tratado) para ver si quieren apoyar a la organización”, dijo.

      Los legisladores demócratas proisraelíes, el representante Ritchie Torres y el senador John Fetterman, también han expresado su preocupación por posibles órdenes judiciales, instando a que tanto el Congreso como el presidente estadounidense Joe Biden tomen medidas para bloquearlas.

      “Sé que el Congreso garantizará consecuencias para una decisión tan absurda”, dijo Sherman en una publicación en una plataforma de redes sociales.

      El presidente de la Cámara de Representantes de EEUU, Mike Johnson, ha criticado las posibles órdenes de arresto calificándolas de “vergonzosas” e “ilegales”, advirtiendo sobre graves repercusiones si no se abordan.

      “Si la administración Biden no la cuestiona, la CPI podría crear y asumir un poder sin precedentes para emitir órdenes de arresto contra líderes políticos, diplomáticos y personal militar estadounidenses”, dijo Johnson.

      Instó a la administración Biden a “exigir inmediata e inequívocamente que la CPI se retire” y “utilice todas las herramientas disponibles para prevenir tal abominación.”

  • Mise à jour matinale du 30 avril 2024 06:00 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-60?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga


    Une frappe aérienne israélienne sur une maison familiale à Rafah a tué trois personnes, tandis qu’une autre sur la ville de Gaza a tué deux personnes.
    Les forces israéliennes menacent de détruire les maisons des Palestiniens recherchés dans le camp de réfugiés d’Askar, près de Naplouse en Cisjordanie.

    Des responsables américains menaceraient la Cour pénale internationale (CPI) si elle s’en prenait à des responsables israéliens, un législateur républicain ayant déclaré qu’il travaillait déjà sur un projet de loi visant à sanctionner la CPI.
    Les procureurs de la CPI auraient interrogé le personnel des hôpitaux al-Shifa et Nasser sur d’éventuels crimes commis dans la bande de Gaza.

    La Cour internationale de justice (CIJ) devrait rendre aujourd’hui son ordonnance sur la demande de mesures conservatoires présentée par le Nicaragua à l’encontre de l’Allemagne en raison du soutien de cette dernière à Israël.

    L’université de Columbia a commencé à suspendre les étudiants protestataires pro-palestiniens qui n’ont pas quitté le campement dans les délais impartis.

    Récapitulatif de la soirée du 29 avril 2024 23:46 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-107?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Les frappes aériennes israéliennes de la nuit sur Rafah ont tué 20 personnes, dont cinq enfants, selon le correspondant d’Al Jazeera.

    Autres développements :

    Le ministre saoudien des affaires étrangères Faisal bin Farhan a déclaré que les accords bilatéraux entre son pays et les États-Unis étaient « très, très proches ».

    Le ministre britannique des affaires étrangères, David Cameron, a déclaré que la dernière proposition israélienne pour un accord de trêve à Gaza comprenait une pause de 40 jours dans les hostilités et la libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération de prisonniers israéliens.

    L’université de Columbia n’est pas parvenue à un accord avec les étudiants qui organisent un campement pro-palestinien, a déclaré le président de l’université.

    Le Pentagone a déclaré que la construction d’une jetée temporaire par l’armée américaine pour faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza coûterait au minimum 320 millions de dollars à Washington.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad lundi, a déclaré un responsable américain.

    Le département d’État américain a déclaré qu’il avait jugé cinq unités de l’armée israélienne responsables d’importantes violations des droits humains lors d’incidents survenus en dehors de Gaza avant le début de la guerre contre Gaza le 7 octobre.

    #Bilan

  • Remembering Walid Daqqa, a prisoner with a ‘heretical belief in life’
    Walid and I shared a political, personal, and philosophical correspondence for two decades. Even in death, he accompanies me on the path of truth.
    By Anat Matar April 24, 2024
    https://www.972mag.com/walid-daqqa-palestinian-prisoner-letters

    On the wall in my study hangs a large picture. Swirling silver Arabic letters, delicately drawn on black cloth and decorated with green leaves, spell out a phrase based on the commandment of Caliph Ali ibn Abi Talib: لا تستوحشوا طريق الحق لقلة السائرين فيه — “Do not despair of the path of truth, even if few follow it.”

    This handiwork was created by my friend Walid Daqqa while he was in prison. Walid passed away earlier this month at the age of 62, following complications of various diseases, including cancer. As far as I’m concerned, the artwork is his last will and testament, the distillation of what he would pass on to the world.

    I met Walid almost two decades ago, after I established the Israeli Committee for Palestinian Prisoners together with Tamar Berger and Sanaa Salama-Daqqa — Walid’s upstanding and ever-determined wife and a good friend of mine. When Walid first heard from Sanaa about our small project, he wrote to me, marking the start of a years-long political, personal, reflective, and philosophical correspondence. In order to convey even just a glimpse of the unique character of the person we lost this month, I want to share some excerpts of what he wrote to me from within the prison walls. (...)

  • Le nombre de morts à Gaza s’élève à 34 488
    29 avril 2024 10:54 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/gaza-death-toll-rises-34488?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%252

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 34 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur l’enclave au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 34 488 depuis le 7 octobre.

    En outre, 77 643 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

    Mise à jour matinale du 29 avril 2024 05:49 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-59?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Au moins 26 personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes de la nuit sur Rafah et la ville de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa
    Des délégations d’Israël et du Hamas sont attendues au Caire aujourd’hui pour des négociations sur les otages et le cessez-le-feu.
    Basim Khandaqji, un Palestinien emprisonné par Israël depuis 2004, a remporté le Prix international de la fiction arabe (IPAF) 2024 pour son roman Un masque, la couleur du ciel, qu’il a écrit en prison.
    Le commandement central des États-Unis déclare que les forces américaines ont « engagé avec succès » cinq drones au-dessus de la mer Rouge.
    Plus de 900 manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés aux États-Unis depuis le 18 avril, date à laquelle la police a évacué par la force un campement pro-palestinien à l’université de Columbia.

    Récapitulatif de la soirée du 28 avril 2024 23:19 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-106?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Voici les principaux événements de la journée :

    Les forces israéliennes ont tué au moins 34 454 Palestiniens et en ont blessé 77 575 autres à Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré le ministère palestinien de la santé dans un communiqué dimanche. Au moins 66 Palestiniens ont été tués et 138 autres blessés au cours des dernières 24 heures, selon le ministère.

    Un haut responsable du Hamas a déclaré dimanche que le groupe militant palestinien n’avait « aucun problème majeur » avec la dernière proposition d’Israël et de l’Égypte pour un cessez-le-feu à Gaza.

    Les États-Unis s’efforcent d’empêcher l’émission d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en raison de l’attaque contre Gaza, ont rapporté les médias israéliens.

    Le président américain Joe Biden s’est entretenu dimanche avec M. Netanyahu et a « réitéré sa position claire » sur une éventuelle invasion de Rafah, a déclaré la Maison Blanche.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a quant à lui déclaré que seuls les États-Unis pourraient empêcher une invasion terrestre israélienne de Rafah.

    Dimanche, un sénateur démocrate s’est demandé si l’administration Biden évaluait correctement si Israël respectait le droit international, à la suite d’un article de Reuters selon lequel certains hauts fonctionnaires américains ne trouvaient pas crédibles les assurances données par ce pays.

    Autres développements :

    Une délégation du Hamas se rendra au Caire lundi pour des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, a déclaré à Reuters un responsable du groupe palestinien.

    L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré que deux enfants palestiniens seraient morts en raison des températures élevées à Gaza.

    Le Front populaire de libération de la Palestine a mis en garde la Grande-Bretagne et d’autres pays contre le déploiement de forces sur les terres ou les côtes de la bande de Gaza, affirmant que les troupes étrangères seraient « traitées comme des forces d’occupation et constitueraient des cibles légitimes pour la résistance ».

    Le ministre français des affaires étrangères a discuté dimanche avec des responsables libanais de propositions visant à apaiser les tensions entre le Hezbollah et Israël.

    Le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, a exhorté dimanche M. Netanyahou à ne pas renoncer à l’invasion terrestre prévue à Rafah, estimant qu’une telle décision constituerait une défaite humiliante.

    La World Central Kitchen a déclaré qu’elle reprendrait ses activités dans la bande de Gaza lundi, un mois après que sept employés de cette organisation caritative basée aux États-Unis ont été tués lors d’une attaque aérienne israélienne.

  • Yes, it is #genocide.
    https://thepalestineproject.medium.com/yes-it-is-genocide-634a07ea27d4

    Traduction d’un article en hébreu de Amos Goldberg

    In most cases of genocide, from Bosnia to Namibia, from Rwanda to Armenia, the perpetrators of the murder said they were acting in self-defence. The fact that what is happening in Gaza does not resemble the Holocaust, writes Holocaust scholar Amos Goldberg, does not mean that it is not genocide

    • Israel ‘undoubtedly’ committing genocide says Holocaust scholar Amos Goldberg
      Israeli researcher from Hebrew University argues that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust to qualify as genocide
      By MEE staff. | 29 April 2024 11:32 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-undoubtedly-committing-genocide-holocaust-scholar-amos-goldber

      A professor of Holocaust history at the Hebrew University in Jerusalem, Amos Goldberg, has said that Israel is committing genocide in Gaza.

      In an opinion piece published by The Palestine Project, he argued that the scale of killing and destruction inflicted by Israel on Gaza, constitutes a “deliberate crushing of Palestinian existence in Gaza”.

      “It’s so difficult and painful to admit it, but despite all that… we can no longer avoid this conclusion. Jewish history will be henceforth stained,” Goldberg said.

      The professor argued that what is happening in Gaza does not need to resemble the Holocaust in order to qualify as a genocide, saying that although each genocide is different, they are all motivated by “an authentic sense of self defence”.

      “Israelis mistakenly think that to be viewed as such a genocide needs to look like the Holocaust,” he wrote. (...)

  • Quand Netanyahou se souvient de l’« holocauste des Arméniens »
    Par Vicken Cheterian – Article publié sur le site Agos le 18 avril 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/israel/quand-netanyahou-se-souvient-de-lholocauste-des-armeniens.html
    https://www.agos.com.tr/en/article/30140/when-netanyahu-remembers-the-armenian-holocaust

    Le 9 mars, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a publié sur son compte de microblog le texte suivant, que l’on peut traduire ainsi : « Israël, qui adhère aux lois de la guerre, ne recevra pas de leçons de morale de la part d’Erdogan, qui soutient les meurtriers et les violeurs de l’organisation terroriste Hamas, nie l’holocauste arménien et massacre les Kurdes dans son propre pays. »
    (...)


    La chose curieuse est qu’Israël lui-même n’a pas reconnu le génocide arménien en tant que tel. L’establishment politique israélien a lutté pendant des décennies contre la reconnaissance du génocide arménien, pour deux raisons : pour préserver l’exceptionnalité de l’Holocauste des Juifs européens pendant la Seconde Guerre mondiale par l’Allemagne nazie, mais aussi en raison de l’alliance stratégique de longue date avec la Turquie.

    L’historien Yair Auron, dans son livre The Banality of Denial, Israel and the Armenian Genocide (Routledge, 2003), comprend très bien le discours de cet officiel israélien lorsqu’il écrit : « Au fil des ans, j’ai été troublé par un sentiment de malaise oppressant et par la critique du comportement évasif, frôlant le déni, de divers gouvernements d’Israël à l’égard de la mémoire du génocide arménien. »

    Israël n’est pas seulement un gouvernement négationniste en ce qui concerne le génocide des Arméniens. Il est également un participant actif dans les récentes guerres que l’Azerbaïdjan a lancées, avec l’aide de la Turquie, contre l’Arménie et les Arméniens du Haut-Karabakh. Israël a activement armé l’Azerbaïdjan avec des armes de haute technologie, permettant à l’Azerbaïdjan en 2020 de percer les défenses du Haut-Karabakh. Juste avant la « solution finale » azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh en septembre 2023, 92 vols cargo ont transporté des armes et des munitions des bases militaires israéliennes vers l’Azerbaïdjan. En juillet 2023, deux mois avant l’assaut, Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, s’est rendu en Azerbaïdjan pour faire l’éloge de la collaboration militaire entre les deux pays.

    Israël a non seulement participé à la négation du génocide arménien dans le passé, mais a également pris une part active au nettoyage ethnique des Arméniens du Haut-Karabakh.(...)

  • “These Thankless Deserts” - Winston Churchill and the Middle East : An Introduction
    https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/churchill-and-the-middle-east-an-introduction
    Voici le point de vue de la société Winston Churchill. A noter : La Déclaration Balfour de 1917 était le résultat d’une intrigue de Dr. Chaim Weizmann

    Wikipedia nous informe que
    https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917#Contexte_strat%C3%A9gique_internation

    Dès 1903 Herzl avait obtenu une lettre officielle du Foreign Office déclarant que la Grande-Bretagne acceptait un accord sur la création d’une colonie juive sous administration juive, document que Yoram Hazony juge « surpassant même la Déclaration Balfour ».
    ...
    Hazony (2007), p. 180 : « Lord Landsdowne est prêt à envisager favorablement ... un projet dont les caractéristiques principales sont l’octroi d’un vaste territoire, la nomination d’un responsable juif à la tête de l’administration (ayant) carte blanche en matière d’administration municipale, religieuse et purement intérieure » (voir lettre de Sir Clement Hill (en) à Leopold Greenberg (en), 14 août 1903. Repris in Die Welt, 29 août 1903)..

    Churchill étant proche des sionistes travaillait depuis ce moment et jusqu’à la fin de sa vie en faveur de la colonisation juive d’une partie du territoire arabe sous mandat britannique. L’article contient quelques éléments qui ont pu le motiver à prendre cette position.

    10.7.2023 by David Freeman - Finest Hour 196, Second Quarter 2022

    During the First World War, the United Kingdom went to war against the Ottoman Empire, which had allied itself with the Central Powers of Germany and the Austro-Hungarian Empire. The Ottoman Empire traced its origins and its name back to the thirteenth-century Turkish Sultan Osman I.

    Although once a great power controlling large sections of Europe, Africa, and Asia, the Ottoman Empire by the twentieth century had become known as the “sick man of Europe” and was much reduced in size. Nevertheless, the Turks still controlled nearly all of the lands of Arabia, including the Moslem Holy Cities of Mecca and Medina. For centuries, the office of Sultan had been combined with that of the Caliph, the spiritual leader of the Moslem world.

    All of this came to an end with Turkish defeat in the Great War. In 1915, the British attempted a quick thrust at the Ottoman capital of Constantinople (now known as Istanbul) with a plan strongly supported by First Lord of the Admiralty Winston Churchill. The Dardanelles (or Gallipoli) campaign ended in failure. The British then turned to attacking the Turks from further out, along the frontiers of Arabia.

    In control of Egypt since 1882, the British used the ancient land to launch an offensive against Gaza, which lay in Turkish-controlled Palestine near the Sinai border with Egypt. At the same time, the British opened talks with Emir Hussein ibn Ali Al-Hashimi, the Sharif of Mecca. The Sharifate included Mecca and Medina, both located in the western regions of Arabia known as the Hejaz. Although an Arab, Hussein served the Turks, his title of Sharif indicating descent from the Prophet Mohammad.

    In 1916, the British induced Hussein to declare independence and establish himself as King of the Hejaz. In doing this, the British hoped to bring down the Ottoman Empire from within and minimize the resources they would need to commit to the region. The “Arab Revolt,” however, failed to attract the sort of support for which the British had been hoping.

    Much more powerful among the Arabs than Hussein was Abdul Aziz ibn Saud, the dominant chieftain in the Nejd, the large, barren region of eastern Arabia. Ibn Saud was much more concerned with defeating his chief rival in the Nejd than making war against the Turks. And so, in the end, the British had to do most of their own fighting in the Middle East, using forces from Britain, India, South Africa, Australia, and New Zealand.

    Hussein had several sons. Of these, the one who worked most closely with the British during the war was Feisal, known variously as “Emir Feisal” and, after his father proclaimed himself king, “Prince Feisal.” In return for Arab support, the British made ambiguous promises about supporting the creation after the war of independent states, including the region of Palestine, which was vaguely understood to be the land around the Jordan River.

    In the search for victory, however, the British also made promises in other directions. In 1916, Britain and France entered into an agreement that became known as the Sykes-Picot Treaty. The two imperial powers decided to carve up the Arab lands once the Turks were defeated. The French would take the northern regions of Syria and Lebanon, which might include Mosul and parts of Palestine, but which would definitely include Damascus. The British would take most of Palestine and Mesopotamia.

    In 1917, the British entered into yet another potentially conflicting agreement. Even before 1914, the World Zionist Congress had begun to establish new settlements in Palestine, the ancient homeland of the Jewish people. During the war, Dr. Chaim Weizmann, a naturalized British citizen and a research chemist, provided vital assistance to the war effort as Director of the British Admiralty Laboratories (see FH 195). Weizmann skillfully used his influence to induce the British government to issue the Balfour Declaration, a letter from Foreign Secretary Arthur Balfour to Lord Rothschild pledging support for the establishment “in Palestine for a national home for the Jewish people.”
    Churchill and the Middle East
    British map appended to 1921 Cabinet Memorandum showing proposed Mandates

    In the final year of the war, British forces made major progress against the Turks. Starting from Basra, at the head of the Persian Gulf, the British swept up the valley of Mesopotamia and captured Baghdad. Under the leadership of Gen. Sir Edmund Allenby, the British Army finally took Gaza and pushed through to Jerusalem. In the interior, meanwhile, Arab forces carried out a guerrilla campaign against the Turks, assisted to a degree by a young archaeologist turned intelligence officer turned commando, T. E. Lawrence (see FH 119).

    In the fall of 1918, the Ottoman Empire finally collapsed. Turkish forces remaining in Arabia hastily retreated, creating a vacuum. The Allies had not anticipated this, and Feisal seized the opportunity to establish himself in Damascus with the intention of ruling a new kingdom from the world’s oldest continually inhabited city. The French, however, insisted on their “rights” under the Sykes-Picot agreement, and the British had to acquiesce on the grounds that amity with the French was more important to the United Kingdom than amity with the Arabs.

    The French, however, were not to be altogether satisfied. President Wilson of the United States insisted that the Allies were to gain no territory from the defeated Central Powers. Instead the former colonies of Germany and Turkey would come under the authority of the League of Nations, which would assign the various territories to member states with a “mandate” to assist the native populations towards self-government. At least in theory, French and British authority in the Middle East was supposed to be only temporary.

    For the most part, the British were anxious to exit their mandates as soon as possible. British forces in Mesopotamia were made unwelcome by the locals, who were also bitterly divided against one another. Chaos prevailed, and British troops were regularly ambushed and killed in what Churchill called “these thankless deserts.” The cost of military operations became a primary concern to Churchill after the Armistice, when he became Secretary of State for War and was told by Prime Minister David Lloyd George that his paramount responsibility had to be reduction of expenditure.

    By 1920, Churchill came to believe that reducing military spending in the Middle East required the establishment of an Arab Department within the Colonial Office, which could work to settle the grievances of the Arabs and thereby reduce hostilities in the region. He lamented the price in blood and treasure that Britain was paying to be “midwife to an ungrateful volcano” (see FH 132). After Lloyd George agreed to Churchill’s proposal, the Prime Minister invited his War Secretary to move to the Colonial Office and supervise the settlement process himself.

    Churchill became Secretary of State for the Colonies early in 1921 and immediately called for a conference to take place in Cairo that March. Altogether forty key people involved with Britain’s Middle Eastern affairs gathered for what Churchill jestingly called a meeting of the “forty thieves.” Out of this emerged what became known as the “Sharifian” solution.

    Hussein would continue to be recognized as King of the Hejaz. His son Feisal, driven from Damascus by the French, would be set up in Baghdad as King of Iraq, as Mesopotamia was formally renamed. Palestine would be divided along the line of the Jordan. The eastern side, or “Trans-Jordania” (later shortened to Jordan), would become an Arab kingdom under Feisal’s elder brother Abdullah. Churchill argued that the advantage of this would be that pressure applied in any one of the three states would also be felt in the other two. Ibn Saud, to keep the peace, would be given a healthy subsidy by the British government.

    The western side of Palestine remained under British mandate authority so as to fulfill the pledge made by the Balfour Declaration. Although the Arabs of Palestine (i.e., the Palestinians) protested against this, Churchill curtly rejected their representations during a visit to Jerusalem after the Cairo Conference ended. Churchill did not foresee Jewish immigration overtaking the Palestinian population and naively believed that the two groups, along with Arab Christians, would work together to create a peaceful, prosperous, secular Palestinian state. Churchill was not always right.

    In June 1921, Churchill made a lengthy speech to the House of Commons in which he outlined his settlement and the reasons behind it (see p. 38). This would be the longest statement Churchill ever made about the Middle East and its peoples. Over the following year and a half, he supervised the implementation of the decisions made at Cairo and approved by Parliament. The process was not without incident—Feisal was in a precarious position in Baghdad and constrained to demonstrate his independence—but went generally according to plan before Churchill and his Liberal party were driven from power late in 1922.

    Churchill’s most dedicated period of involvement with the Middle East ended with his tenure at the Colonial Office, but he continued to monitor events. The short-lived Kingdom of Hejaz ended when it was overrun in 1924 by the forces of ibn Saud, who unified the region with the Nejd to create the Kingdom of Saudi Arabia. Hussein went into exile, later to be buried in Jerusalem. After returning to Parliament as a Conservative, Churchill remained a supporter of Zionism and strongly objected when the government of Neville Chamberlain acted to restrict Jewish immigration into Palestine, even as Nazi Germany was forcing Jews in Europe to flee for their lives.

    During the Second World War, the Middle East became a critical zone for the Allies. The Suez Canal linked Britain with India and the Antipodes, and Egypt was a base from which to fight the Axis powers directly when first Italy and then Germany began offensive operations in North Africa. As Prime Minister, Churchill travelled to Cairo several times during the war. In 1945 it was where he last met with President Roosevelt and first met with ibn Saud. After a cabal of pro-fascist army officers seized control of the government in Baghdad in 1941, Churchill supported a bold and successful move to reestablish an Iraqi government friendly to Britain.

    Although out of office when Israel declared independence in 1948, Churchill expressed the view to his old friend and fellow Zionist Leo Amery that it was “a big event…in history” and “all to the good that the result has come about by fighting” (see FH 178). It also pleased Churchill that Weizmann became the first President of Israel and that the nation’s leading technical university chose to name its auditorium for the former British Prime Minister who had supported Zionism at a crucial moment (see FH 195).

    One hundred years on, the decisions that Churchill made about the Middle East continue to affect the world today.

    #Grande_Bretagne #Empire_ottoman #Palestine #histoire #impérialisme #Déclaration_Balfour #Conférence_du_Caire_1943 #Égypte #Iraq #Mésopotamie #Moyen-Orient #Lawrence_d_Arabie #Israel

    • April 26, 2023
      Winston Churchill’s 1922 White Paper for Palestine
      Finest Hour 196, Second Quarter 2022
      Page 32 - By Sarah Reguer
      https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour/finest-hour-196/we-tender-our-most-grateful-thanks/?highlight=Dr.+Chaim+Weizmann

      (...) At the end of 1921 Churchill did act on issues connected with the Palestine garrison, but High Commissioner Samuel kept writing about the need for a clear political policy, since the political status was still not regularized by a formal document, either a British one or one from the League of Nations.

      Memoranda arrived from Samuel, from leading members of the Colonial Office’s advisory board, from Dr. Chaim Weizmann, president of the World Zionist Organization, and from the Arab delegation. On 11 August, Churchill wrote an introduction to a Palestine memorandum that was not very encouraging nor optimistic. “The situation in Palestine causes me perplexity and anxiety,” he began.1 “The whole country is in a ferment. The Zionist policy is profoundly unpopular with all except the Zionists.” Both sides were arming, elective institutions were refused in the interests of the Zionist policy, “and the high cost of the garrison is almost wholly due to our Zionist policy.”2 Meanwhile, even the Zionists were discontented at the lack of progress and the “chilling disapprobation” of the British officials and the military. (...)