• Échange de lettres entre #Sinéad_O’Connor, #Miley_Cyrus et #Rachel_Moran (2013)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/07/28/echange-de-lettres-entre-sinead-oconnor-miley-cyrus-et-rachel-mor

    Il y a dix ans, Sinéad O’Connor a adressé une lettre ouverte à Miley Cyrus qui avait fait référence à elle pour défendre la vidéo accompagnant sa chanson « Wrecking Ball »

    Chère Miley,

    Je n’avais pas l’intention d’écrire cette lettre, mais aujourd’hui, j’ai évité des appels téléphoniques de divers journaux qui souhaitaient que je fasse une remarque sur le fait que tu as déclaré à la revue Rolling Stone que ta vidéo pour la chanson « Wrecking Ball » avait été conçue pour ressembler à celle de ma chanson « Nothing Compares 2 U »… Voici donc ce que je dois dire… Et je te le dis dans un esprit maternel et avec amour.
    Je suis extrêmement inquiète pour toi que ton entourage t’ait amenée ou encouragée à croire qu’il était « cool » d’être nue et de lécher des masses dans tes vidéos. En fait, tu risques de discréditer ton talent en te laissant exploiter, que ce soit par l’industrie de la musique ou par toi-même.
    Tu ne te feras que du mal à long terme en te laissant exploiter, et ce n’est absolument PAS une façon de t’émanciper ou d’émanciper d’autres jeunes femmes que de faire passer le message que tu dois être appréciée (même par toi) plus pour ton attrait sexuel que pour ton talent évident.

  • L’enfer des passes, de #Rachel_Moran [compte rendu]
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/lenfer-des-passes-de-rachel-moran-compte-rendu

    Comme une bonne moitié des personnes prostituées en France, Moran est entrée dans ce monde à l’adolescence, à 15 ans. Durant les années qu’elle y a passées, elle a connu la prostitution de rue, puis les clubs de strip-tease, les agences d’escort – elle-même en fonda une par la suite – ainsi que la prostitution dans les bordels. C’est donc en connaissance de cause qu’elle effectue son travail de documentation, avec le souhait de susciter des dialogues sereins, en dépit de la «  fouille émotionnelle douloureuse  » que sa démarche comportait pour elle-même.

    Dans sa préface à l’édition française, Moran insiste sur le fait que la prostitution n’est pas un travail et qu’«  être prostituée  » n’est pas une identité  : ce sont des hommes qui prostituent des femmes  ; elles sont mises en prostitution, elles sont prostituées par d’autres. C’est en ce sens qu’elle parle de «  femme prostituée  »  : une femme mise en situation de prostitution.