person:clint eastwood

  • Effectivement je n’ai jamais parlé du Booboozzz All Stars ici… C’est donc un groupe de super musicien de reggae, qui au départ formait le backing band du Booboozzz Bar à Bordeaux, lors des soirées jam reggae-soul. Ce bar n’a pas duré longtemps, vite fermé par la mairie.

    Mais le groupe est resté, et a décidé pendant deux ans de sortir tous les mois une reprise en reggae d’un morceau connu, avec un⋅e invité⋅e au chant. À chaque fois en enregistrant tout le monde en live ensemble. Beaucoup de chanteuses dans le lot (la moitié voire plus), ce qui fait du bien, vu qu’il n’y a pas de tant de reggae avec chanteuse (du coup @mad_meg plein de choses pour ta liste dans tout ça). Toujours une super instrumentation, et des cœurs parfaits !

    À la fin des 12 mois, un vrai album physique est sorti chez Baco Records les deux fois, avec un concert regroupant le max des artistes. J’y étais évidemment, et c’était le feu les deux fois. Et dans ces 24 mois, il y a pas mal de pépites pour les amateurices du genre… :)

    Le guitariste lead Wyman Low, a accompagné pas mal de monde en tournée, et a un album à lui, où il chante dans la veine de Peter Tosh, chez Baco aussi.

    Ma préférée je crois, Bjork par Laurène, je peux l’écouter en boucle :
    Booboo’zzz All Stars Feat. Laurène - Venus As A Boy (Björk Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=ULPxasWIo4o

    Ma deuxième préféré, cette voix de velours :
    Booboo’zzz All Stars Feat. Joss Bari - It’s You (Zayn Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=n-ojFBLLY1Q

    Naëëëë <3 (qui vient de sortir un EP)
    Booboo’zzz All Stars Feat. Naë - The Worst (Jhené Aiko Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=BF_uxwuz8F8

    Rébecca de Kolinga (https://seenthis.net/messages/762340)
    Booboo’zzz All Stars feat. Rébecca M’Boungou - Owner Of A Lonely Heart (Yes Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=ghLJilb1rG0

    La voix suave de Merlot :
    Booboo’zzz All Stars Feat. Merlot - Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie (Etienne Daho Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=pQcuxDs2X90

    Cette voix aussi…
    Booboo’zzz All Stars Feat. Célia Kameni - Unstoppable (Lianne La Havas Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=HayiYdkTf3M

    Oliver Smith, le clavier du groupe :
    Booboo’zzz All Stars Feat. Oliver Smith - Clint Eastwood (Gorillaz Cover)
    https://www.youtube.com/watch?v=Hl358Ozx1Sw

    Un petit article sur francetv :
    https://culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit/discotheque/boobooz-256223

    #musique #reggae #soul #cover #reprise #booboozzz_all_stars #Naë #Joss_Bari #Kolinga #Rébecca_M'Boungou #Célia_Kameni #Merlot

  • Hier, je suis allé voir au cinoche le #film Impitoyable (1992) de et avec Clint Eastwood :

    Je vois que les critiques pour la ressortie en version restaurée sont carrément enthousiastes, sur les thèmes obligatoires : « western crépusculaire » (pitié !) et « ça n’a pas vieilli ».

    Mais je dois dire que je suis nettement plus partagé… je trouve que ça a globalement pas mal vieilli. (Pour préciser : celui-là je ne l’avais jamais vu.)

    – Essentiellement : le discours sur la violence qui avilit, depuis 25 ans, ça me semble tout de même avoir été beaucoup abordé, à la fois dans le cinéma mainstream et les séries télévisées. Le héros qui fait des cauchemars, où il voit les cadavres de ses victimes couverts de vers, c’était peut-être un peu original en 1992 après une décennie de films d’action bourrins, mais maintenant ça ne l’est plus. (Et puis même à l’époque, d’après ce que je sais de Shakespeare grâce à Gotlib, le coup des fantômes décomposés qui viennent te hanter, ça s’était déjà un peu vu depuis quelques siècles…). Plus sérieusement : ça faisait 15 ans que Hollywood pondait des films sur le Vietnam dont c’était le thème central ; si tu veux un discours sur la violence qui avilit et les contradictions des « valeurs » américaines, tu as Apocalypse Now en 1979 et The Deer Hunter en 1978.

    Et par-dessus le marché, je ne trouve pas le discours sur la violence tellement distancié : puisqu’à la fin, le personnage principal réduit à tomber dans la boue pour élever ses cochons et qui ne sait plus monter à cheval redevient un « héros », efficace, viril et déterminé, quand il zigouille froidement tout le monde et se remet à picoler. Et ensuite il rentre chez qui et s’occupe de ses gosses comme si de rien. Il y a un côté « a man’s gotta do what a man’s gotta do » avec lequel je ne suis jamais à l’aise.

    Le type qui fait l’intro avant le film explique que Gene Hackman fouettant Morgan Freeman, c’était même un message politique sur la condition noire. Genre courageux, parce que Rodney King en 1991. Bon, 1992 c’est aussi l’année du Malcom X très mainstream de Spike Lee, alors non, cette scène n’était pas particulièrement courageuse ou engagée même à l’époque.

    – Je me souviens qu’à l’époque, le film avait la réputation d’être violent. Alors franchement : non. Même dans le genre western, des trucs plus violents et malsains, les années 70 en ont donné beaucoup. La Horde sauvage de Peckinpah, ça remonte à 1969 tout de même. Un Homme nommé cheval, c’est 1970 et j’en fais encore des cauchemars. Alors certes, le plan sur le visage du tireur juste avant qu’il abatte sa victime, soit avec un regard paniqué (le jeune myope), soit froid (notre vieux Clint), c’est plus intéressant que la violence graphique elle-même, mais encore une fois, ça me semble plutôt faire partie du vocabulaire usuel de la violence désormais.

    – Les critiques semblent passionnés par le fait que le film « dynamiterait » systématiquement les codes du western. M’enfin en 1992, c’est déjà un peu tard. Du dynamitage des codes du western et des films avec anti-héros, il y en a tout de même eu beaucoup auparavant, ce serait même tout l’intérêt du genre.

    – Visuellement, je n’ai pas trouvé ça transcendant non plus. Ça joue hors de l’esthétisme appuyé des grands classiques des années 50, ça n’insiste pas sur les constructions de plans et les effets à la Sergio Leone, et ça se veut plus à la recherche du réalisme. Mais bon, du coup, les deux plans « jolis » avec la tombe de sa femme en silhouette sur fond de soleil couchant (et musique mièvre à la guitare), hé ben c’est pas du John Ford ; et à l’inverse, dans la recherche d’un réalisme boueux, viscéral, il y avait déjà mieux avant (les années 70 notamment), et beaucoup depuis. Et comme ça me semble filmé « à la papa », ça ne me semble pas exploiter les outils d’immersions désormais systématiques quand on veut donner des effets de réel. Visuellement du coup ça me semble avoir le cul entre deux chaises, et avoir vieilli.

    – Les personnages sont légèrement décevants. Certains ne sont quasiment pas traités (les prostituées, pourtant centrales, je trouve qu’elles manquent cruellement de développement). Le shérif (Gene Hackman) est le seul intéressant (bon, English Bob est pas mal aussi, parce qu’il a un rôle assez court). Les deux cow-boys à abattre sont très peu développés, mais c’est peut-être exprès. Mais plus décevant, ce sont les 3 principaux, que je trouve pas passionnants, alors que le film se passe essentiellement sur eux, dans un film de tout de même 2 heures. Et leur petit parcours (Clint qui redevient froid et violent pour venger son pote, le jeune prétentieux qui ne veut plus tuer) est de toute façon excessivement prévisible.

    Alors c’est pas un navet, l’humour un peu distancié fonctionne bien, le côté « on sent que ça va mal finir et on n’est pas déçu » fonctionne bien aussi, et les 2 heures passent assez vite. Mais honnêtement, ça m’a pas transporté d’enthousiasme non plus.

    • @arno

      si tu veux un discours sur la violence qui avilit et les contradictions des « valeurs » américaines, tu as Apocalypse Now en 1979 et The Deer Hunter en 1978.

      Où je comprends, avec retard, que peut-être ces deux films dont je ne me souvenais plus qu’ils étaient à ce point voisins dans le temps, et que j’ai tous les deux vus à leur sortie, ces deux films ont sans doute joué un rôle déterminant sur mon édification personnelle et m’auront assez sûrement vacciné contre l’attrait pour une violence bien graphique. Au point, même, de tarir un peu mon goût naturel pour les films de James Bond qui, eux, n’auront jamais cessé de croître en matière de déluge de violence graphique, il n’est que de constater à quel point le duel final, qui se finit quasiment à chaque fois aux poings, après qu’un arsenal assez exhaustif a été essayé de part et d’autre, ce duel final dure de très longues minutes. Il y a peu j’ai revu James Bond contre Docteur No et j’ai été stupéfait que le duel final entre les deux ne dure qu’une vingtaine de secondes (ce qui à l’époque, 1964, devait paraître comme ultra violent)

    • Oui c’est étonnant cette concordance. Surtout qu’ensuite il n’y a quasiment plus rien de potable sur le Vietnam : après le premier Rambo (1982), il n’y a plus grand chose en dehors des trucs du genre « Missing in Action ». Il y a La Déchirure (1984) de Roland Joffé sur le Cambodge.

      Et tout d’un coup, hop une nouvelle série de films en juste 3 ou 4 ans :
      Platoon (1986)
      Full Metal Jacket (1987)
      Hamburger Hill (1987)
      Good Morning, Vietnam (1987)
      Outrages (1989)
      Né un 4 juillet (1989)
      L’échelle de Jacob (1990)
      Les deux derniers n’étaient pas « au » Vietnam, on n’est déjà plus dans le film de guerre. (Et j’ai mis Good Morning Vietnam parce que c’est très connu, mais j’ai jamais aimé ce film.)

      Et puis plus rien. Je ne vois guère que We Were Soldiers de Mel Gibson en 2002.

    • Sur la violence des films des années 70, on revient à ce qu’on disait avec Alien (1979) : mon expérience est chronologiquement inverse à la tienne. :-) Je n’ai découvert les films des années 70 qu’à la fin de mon adolescence, donc la deuxième moitié des années 80, généralement en vidéo.

      Du coup, ces films traumatisants de ces années, Taxi Driver (1976), Straw Dogs (1971), Délivrance (1972), et même L’Exorciste (1973) et Massacre à la tronçonneuse (1974), j’ai découvert ça près de 15 ans après leur sortie. Et j’avais déjà vu un bon nombre de James Bond avant :-))

  • F – Fascisme | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2018/01/11/f-fascisme

    Penser le fascisme aujourd’hui, cela suppose que l’on s’éloigne de son approche politologique (le fascisme comme régime politique hyperviolent) ou économiste (le fascisme comme dictature du capital) et que l’on se déplace vers d’autres références : le fascisme comme affection d’une époque, pandémie dans le présent. Une modalité épidémique de l’« actualité » dont il s’agirait d’étudier les formes de virulence, le champ d’expansion, les symptômes, les manifestations. Réduire la question du fascisme aujourd’hui à sa dimension institutionnelle (les post-néo-fascistes parviendront-ils à se hisser au pouvoir en empruntant le chemin des urnes ?), c’est en ignorer les caractéristiques essentielles : le fascisme aujourd’hui, c’est ce qui prolifère au point de confluence de dispositions collectives, d’un affect de la masse (« les gens ») et de calculs politiques mobilisant deux motifs conjoints : law and order et « nettoyage » et élimination des indésirables, des « en-trop ». Ce sont des flux d’affects chargés de ressentiment, de désirs de mort à peine masqués, d’aspirations incontrôlées à des revanches obscures, de quêtes d’exutoires aux frustrations accumulées. Des flux en attente d’occasions de cristalliser sous forme de passage à l’acte et de dispositifs de pouvoir ou d’exercice de la capacité de nuire. John Berger le dit bien : le fascisme aujourd’hui, c’est « ce qui fait de ceux qui tentent de survivre [les migrants] des coupables », c’est ce qui se cristallise sous la forme de ces « nous » abjects dont les politiciens usent et abusent et auxquels il est vital que nous opposions une ferme eux – pas nous.

    Réfléchir et travailler sur le fascisme au présent, c’est identifier ces lignes de mort qui strient notre actualité et la défigurent. Les désirs de mort sont toujours secondaires : ils prospèrent là où les aspirations, promesses et espérances vitales ont été non pas seulement déçues et trompées, mais délibérément saccagées par les gouvernants et, plus généralement, ceux qui fixent la règle du jeu. Les flux d’affects négatifs et les désirs de mort se bousculent au portillon du présent là où les flux de vie se sont fracassés contre la paroi de verre, la vitre blindée du « réel » – entendu comme ce dispositif général de gouvernement du vivant humain dont la règle première est l’entrave, l’empêchement et la réduction du champ des possibles de « la vie » des gens – le « gouvernement » entendu non pas seulement comme « domination », mais comme mise sous séquestre des puissances vitales – il s’agit bien de dissocier les gens de leur désir vital pour réorienter leurs énergies vers la vindicte.

    • • « On va garder ton adresse, comme ça on saura où te retrouver », dit un flic à la jeune femme placée en garde-à-vue, pour prix de sa détestable habitude de filmer les interventions policières. Cette menace qui ne se dissimule pas, sûre de son impunité, c’est ni plus ni moins que le subliminaire des escadrons de la mort. Le fascisme qui cristallise, c’est le moment où une partie des corps répressifs de l’Etat se met en devoir de rendre la « justice » là où les juges n’en finissent pas d’être ralentis par leurs scrupules légalistes et leurs lenteurs procédurières. On sent bien que celui qui fait cette belle promesse piaffe d’impatience. Quand le flic de base se met à ressembler aux « drougs » d’Alex revêtus de l’uniforme dans Orange mécanique et leurs chefs au gradé cocaïnomane de Bad Lieutnant (le vrai, celui d’Abel Ferrara), c’est que le dénouement approche.

      • La nostalgie du militaire, des hymnes, de la jeunesse qui marche au pas et obéit au doigt et à l’œil – cette droite d’ordre qui rêve à voix haute d’écoliers en uniformes, de lever des couleurs chaque matin dans les cours des établissements scolaires, de rétablissement du service militaire, etc. C’est le vieil inconscient pétainiste de cette indéracinable engeance qui travaille ici. Comme le dessine d’un trait le cinéaste algérien Tariq Teguia : « Ce pétainisme-là aura ses affiches rouges ».

      • Il y aurait aussi ces coups de menton mussoliniens, ces impérieux « Je veux ! », ces mâchoires serrées, ces airs de brute et ces manières de prétorien, à la Sarkozy, à la Valls, son émule – ce qui montre bien que cette tentation du « triomphe de la volonté » et du césarisme traverse tous les appareils de la politique institutionnelle. Le calcul de ces spécialistes du passage en force est transparent – ce à quoi aspire la masse, en ces temps troublés, c’est à un chef, un vrai, une poigne, un balai de fer ! Tout cet imaginaire facho-républicain de ces petits maîtres de la démocratie de caserne, qui est à l’Etat contemporain ce que le facho-humanisme des films de Clint Eastwood est au cinéma états-unien.

      • Ce « qu’ils crèvent ! » qui se dissimule de moins en moins, ce désir de disparition équivalent à un désir de mort constitutif de la relation aux migrants d’un nombre croissant des gens de ce pays, des sommets de l’Etat aux comptoirs de bistrot des zones rurales. La blague de Macron sur les kwassa-kwassa comoriens est, de ce point de vue exemplaire – du comorien – cette viande humaine indésirable et vouée à nourrir les poissons… Le lapsus de l’homoncule élyséen n’est jamais ici que l’écho de sa politique sur le terrain : dans l’ex-jungle de Calais, de plus en plus repeuplée d’aspirants au passage en Angleterre, la police s’active en vue de leur interdire l’accès aux robinets d’eau et aux repas distribués par les associations – qu’ils crèvent ! C’est ça le fascisme aussi : l’évidence de plus en plus partagée selon laquelle la disparition de la part indésirable de la population serait une condition vitale pour l’autre ; quand la « fracture biopolitique » qui traverse la société se trouve ainsi placée sous le signe du terrible, de la terreur.

      • Identifier un fascisme anti-animal (l’animal libre, le sauvage – le loup) comme il y a un fascisme anti-immigré, anti-migrants. Cette compulsion exterminatrice qui s’est emparée de populations entières là où prospère la fantasmagorie du loup dévoreur de troupeaux, imaginaire porté à bout de bras par les gens de l’Etat – « nos enfants n’en dorment plus ! », statuait un jour Ségolène Royal – à propos du loup, toujours. Plus facile, visiblement, de hurler à la mort du loup que de réformer les pratiques de mise à mort industrielles/concentrationnaires des animaux de boucherie. L’ennemi du mouton, rappelons-le au passage, ce n’est pas le loup, c’est le gars qui l’élève en vue de l’abattoir.

      La texture de ce fascisme, c’est la haine du présent et la haine de soi et des autres dans ce présent. L’incapacité croissante à imaginer un ou d’autres présents possibles et soi-même (et les autres) hors de ce présent délétère, l’incapacité croissante à s’extraire de soi, de cette condition présente – à différer et créer du nouveau. Cet enfermement dans un présent placé sous le signe de la bêtise et de la méchanceté, est, dirait Deleuze, une fabrique de « damnés ».

      Le fascisme, c’est la punition que les damnés du présent s’infligent à eux-mêmes.

      Alain Brossat

      #fascisme_au_présent #fascisme

  • 2月16日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-170216

    RT @nippen_mikochan: みんなー!ニンニク入れますかー?!ヤサイマシマシカラカラニンニク!フゥ〜!そんなわけで(?)今週の美子ちゃん漫画です! pic.twitter.com/TBpPwry5kT posted at 08:25:04

    RT @TheCinegogue: Clint Eastwood operating a camera on the set of Coogan’s Bluff (1968) dir. Don Siegel pic.twitter.com/Dr7fKs9r1b posted at 08:24:10

    RT @hermitage200: Chet Baker’s trumpet, Los Angeles, 1953. Photographed by Bob Willoughby. #photography #Jazz pic.twitter.com/8JhLHAw8p9 posted at 08:23:33

    RT @MovieKessler: Yesterday a typo writing Louise Brooks’ name autocorrected to Louisiana Brooks. Now I’m thinking it sounds like an Indiana Jones spin-off. pic.twitter.com/4bLZM9kHri posted at 08:21:54

    Top story: Major Garrett on Twitter: "News: Source very close to Labor Secretar… twitter.com/MajorCBS/statu…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 07:34:38

    Top story: Robert Harward plans a housecleaning (...)

  • J – 138 : Aujourd’hui j’ai décidé que j’allais faire une petite séance de défonce de portes ouvertes. Clint Eastwood. Cinéaste de droite, et révisionniste. Son dernier film. Sully . Film de droite jusque dans son esthétique. Vous voyez la démonstration ne devrait pas poser trop de difficulté.

    Et du coup on peut même se poser la question de savoir ce que je pouvais bien faire dans une salle de cinéma pour voir le dernier film de Clint Eastwood, qui plus est avec ma fille cadette, la merveilleuse Adèle, qui mérite sans doute mieux, dans son parcours de formation, notamment au cinéma. De même que j’avoue une prédilection tout à fait coupable pour les films de James Bond, je dois reconnaître que j’aime par-dessus tout le film de catastrophe aérienne, même quand ils sont assez mauvais et j’en rate peu et du coup je peux dire qu’ils sont généralement unanimement mauvais, les pires étant souvent ceux de détournements d’avions avec sauvetage héroïque par des troupes d’élite, autant vous dire que ceux-là ne sont pas mes préférés. Expliquer pourquoi mon goût cinéphile est aussi déplorable, s’agissant des films de James Bond, est assez embarrassant, cela a beaucoup à voir je crois avec une certaine scène du premier James Bond dans laquelle on voir Ursula Andres sortir de l’eau dans un bikini blanc fort chaste à l’époque, complètement ravageur du point de vue de ma libido naissante, pré-adolescent, en colonie de vacances à Villars de Lans, le film projeté avec un vrai projecteur, sur un drap tendu dans la salle de ping-pong, la plupart d’entre nous assis parterre. Pour ce qui est des films de catastrophe aérienne, c’est un peu moins honteux, cela a à voir aussi avec un souvenir d’enfance, mais d’un tout autre ordre. Mon père était ingénieur en aéronautique, et il est arrivé, plus d’une fois, quand nous étions enfants, mon frère Alain et moi, qu’il soit appelé, c’était souvent le soir, au téléphone à la maison, pour conseiller à distance des équipes techniques ou carrément remettre son pardessus et sa cravate et repartir au travail faire face à des situations, dont il lui arrive aujourd’hui de parler plus librement et qui n’avaient rien de simple apparemment, certaines sont assez cocasses comme l’histoire de cette vieille dame qui avait été mal aiguillée, en partance dans un vol pour la Côte d’Ivoire et qui au bout d’une douzaine d’heures de vol s’étonnait auprès d’une hôtesse de n’être toujours pas arrivée, indocte qu’elle fut qu’elle était en fait sur le point de se poser à Singapore. D’autres anecdotes sont sans doute moins plaisantes. Un soir, nous regardions en famille un film dont je viens de retrouver le titre en faisant la rechercher suivante, « film de catastrophe aérienne » + « Burt Lancaster », il s’agit donc d’ Airport , film de 1970, dont de nombreuses scènes se passent dans la tour de contrôle d’un aéroport aux prises avec une situation de crise et dans lequel film un personnage se tourne vers le personnage interprété par Burt Lancaster, « et maintenant qu’est-ce qu’on fait Chef ? » Et mon frère Alain, rarement en manque de répartie, avait répondu : « On appelle De Jonckheere ». Les films de catastrophe aérienne vus à la télévision en famille avaient pour moi cet éclairage particulier que de temps en temps, ils faisaient sourire mon père qui commentait gentiment que certains situations étaient hautement improbables. Bref, je garde pour le souvenir d’Airport de George Seaton, 1970, comme pour celui de ces soirées de télévision familiales lointaines, une prédilection étonnante, eut égard à mon rapport assez critique en général à propos des films de fiction, donc, pour les films de catastrophe aérienne.

    Les films de catastrophe aérienne sont unanimement mauvais, j’aurais bien du mal à en sauver un dans le genre, peut-être le Vol du Phenix de Robert Aldrich avec James Stewart, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, mais le récit est assez étonnant.

    Et donc Sully de Clint Eastwood. Avec Adèle en plus. La honte.

    Depuis une dizaine d’années Clint Eastwood réécrit la grande narration performative et nationale des Etats-Unis, ne se contenant d’ailleurs pas toujours de réécrire avantageusement l’histoire de son pays, puisque son récit d’Invictus fait l’éloge inconditionnel de Nelson Mandela et voudrait nous faire croire que la nation multicolore sud africaine s’est bâtie sur la victoire des Bocks sur les All Blacks , comme c’est mignon, comme c’est loin de la réalité et comme surtout ce passe sous silence la pieuse tricherie du bon Mandela ( http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-05-02#2487 ), pareillement le récit d’American Sniper est à gerber, qui, même s’il frôle par endroits à quel point quelques soldats américains auront laissé des plumes dans cette guerre d’Irak du fils, continue de remarquablement regarder ailleurs quand il s’agirait de considérer le martyr de la population irakienne, mais que voulez vous Clint Eastwood il est américain, à ce titre, il pense que les éléments de sa nation ont des droits supérieurs et valent mieux que les habitants d’autres pays, pensez s’il va se pencher sur la souffrance d’un pays du tiers Monde même si ce dernier est pétrolifère, il est au contraire plus urgent de construire une statue de commandeur à un gars de chez lui, probablement con et inculte comme une valise sans poignée, mais très doué pour ce qui est de dégommer des Irakiens à distance, aussi con que soit ce type il est aux yeux de Clint Eastwood et d’une nation de lavés du bulbe l’homme providentiel, concert de klaxons à ses funérailles, pauvre type providentiel, pauvres types qui klaxonnent.

    Sully donc, surnom de Chesley Sullenberger admirable commandant de bord qui en janvier 2009, avec une maestria et un sang-froid, un peu hors du commun tout de même, a réussi à amérir sur l’Hudson alors qu’il venait de décoller de La Guardia et quelques minutes plus tard, de perdre les deux moteurs de son airbus A320, d’où la nécessité de se poser, mais, las, aucune possibilité d’aller se poser sur une piste voisine. Cette catastrophe aérienne évitée, les 155 passagers de ce vol, de même que le personnel de bord tous sauvés, par ce geste extraordinaire de Chesley Sullenberger, quelques jours plus tard, le maire de New York lui remet les clefs de la ville et quelques jours encore plus tard il est invité à la première cérémonie d’investiture de Barak Obama, c’est vrai qu’après les huit années catastrophiques de Bush fils, on pouvait y voir un signe prometteur, on remarque d’ailleurs que Clint Eastwood en bon républicain crasse de sa mère coupe bien avant.

    Bon c’est sûr avec un miracle pareil, vous avez un film. Encore que. L’incident en lui-même et le sauvetage, c’est suffisamment répété dans le film, ne durent que 208 secondes, le sauvetage des passagers ayant ensuite trouvé refuge sur les ailes de l’avion, une vingtaine de minutes, du coup évidemment, il faudra recourir à quelques artifices du récit, surtout en amont, le coup des trois passagers qui attrapent leur vol in extremis, le gentil commandant de bord qui connait tout le monde à La Guardia, même la vendeuse de sandwichs pakistanaise, et ensuite en aval, la célébration du héros, foin du miracle trop rapide pour le cinéma, en brodant un peu, vous l’avez votre film.

    C’est sans compter sur la volonté dextrogène du Clint Eastwood républicain de sa mère, il ne suffit pas que l’avion se soit posé, que les passagers soient sauvés, Sully est un homme providentiel et si vous n’aviez pas compris que d’aller poser son coucou sur les eaux glacées de L’Hudson en janvier était miraculeux, on va vous le montrer et vous le remontrer, un certain nombre de fois, quatre ou cinq fois si ma mémoire est bonne, et comme on peut douter que vous ayez vraiment compris que Sully il a vraiment été très fort, on vous montre aussi, cela aussi répété trois fois, ce qu’il aurait pu se passer s’il n’avait pas été assez fort, c’est-à-dire, l’avion aller se cracher sur les banlieues denses du New Jersey, sauf que ces dernières étant peu photogéniques, on dira que c’était l’Hudson River ou le sud de Manhattan et là autant vous dire que cela claque visuellement, et des fois que vous n’ayez toujours pas compris que cette scène est un remake d’un truc qui s’est déjà produit au même endroit un certain 11 septembre, dont la moitié des Américains seulement sont capables de savoir que c’était celui de l’année 2001 — ils savent juste que c’est nine-eleven comme ils disent —, on n’est pas aidé avec un public pareil, pas étonnant que le vieux Clint Eastwood républicain de sa maman il soit un peu obligé de souligner certains passages trois fois en rouge, bref si vous n’aviez pas suivi que c’était à cela que cela faisait référence, vous aurez une scène qui vous dira que oui, un tel miracle à New York cela fait du bien, qui plus est un miracle aéronautique. Bref du lourd, du charpenté, des câbles d’amarrage pour ficeller le récit. Vous avez compris que Sully c’était un héros ? Un type providentiel ? C’est bon je n’insiste pas ?

    Ben Clint Eastwood, républicain, je crois que je vous l’ai déjà dit, qui aime croire à la providence des grands hommes du cru, il ne voudrait pas non plus que vous ignopriez qu’en plus le héros, on l’a emmerdé vous n’avez pas idée, parce que voilà quand même on se demandait si à la base il n’aurait pas commis un erreur de jugement et que si cela se trouve, en fait, il aurait très pu aller poser son coucou sur la piste de Newark dans le New Jersey tout juste voisin et que là quand même, en choisissant un terrain aussi défavorable et risqué il a quand même pris un sacré pari, un pari à 155 âmes. Alors à la commission d’enquête, ils ont peut-être été un peu tatillons, blessants, peut-être, envers le héros national en tentant de lui opposer que certes l’histoire se finit bien encore que le zingue qui a dû coûter un bras, ben il est au fond de l’eau, sans doute pas réparable. A vrai dire, c’est possible, je n’en sais rien, je m’en fous un peu même. Je note aussi au passage que Clint Eastwood de la providence républicaine dans cet endroit du film commet surtout le plagiat assez éhonté d’un très mauvais film, Flight de Robert Zemeckis, et que si cela se trouve c’est avec cette enquête prétendument interminable qu’il comble et qu’il meuble, là où le récit dans sa durée originale n’est peut-être pas suffisant pour tenir le film entier, même répété à l’envi. A vrai dire je ne connais pas bien l’histoire et ma curiosité n’est pas si grande, moi ce que j’aime dans les films de catastrophe aérienne, ce sont les scènes d’avion — et là j’ai bien aimé, faut avouer, la scène avec les deux F4 au dessus du Nevada, mais je m’égare —, il y a sans doute eu une enquête, elle a peut-être été un peu pénible, ce n’est même pas sûr, elle est présentée dans le film comme un péché de l’adminsitration, pensez, Clint Eastwood de sa maman, il a appelé à voter Trump, alors pensez si effectivement il va faire les louanges de quelque administration que ce soit, ce que je sais, et que le film ne dit pas c’est que la semaine suivante, le Chesley Sullenberger il était l’invité de Barack Obama pour sa première investiture à la Maison Blanche, de là à penser qu’il n’avait pas beaucoup de raisons de s’inquiéter sur la suite de la fin de sa carrière...

    Et, finalement, ce n’est pas tout, il y a une chose qui est entièrement passée sous silence dans ce film, dans l’après accident, plutôt que de passer des témoignages, genre télé-réalité de passagers miraculés pour entrelarder le générique, Clint Eastwood s’est bien gardé de nous dire que Chesley Sullenberger, son Sully donc, avait, en fait, intelligemment profité de son quart d’heure warholien pour attirer l’attention du Sénat américain sur les dangers de la dérégulation aérienne aux Etats-Unis, les mauvaises pratiques de la formation des jeunes pilotes et la dépréciation alarmante de la profession (c’était une chose que j’avais lue je ne sais plus où, et dont il me semblait aussi l’avoir vue dans un film, Capitalism, a love story , de Michael Moore, cinéaste dont je ne pense pourtant pas le plus grand bien, mais, vous l’aurez compris, pas autant de mal que Clint Eastwood).

    En fait ce que cela m’apprend, c’est que cette érection de l’homme providentiel m’est insupportable, on l’a bien compris, surtout envers et contre toutes les logiques collectives pourtant possibles, c’est le principe de tout programme de droite, se goberger pendant que cela dure et quand cela ne dure pas, ne plus avoir d’autres alternatives que d’attendre que l’homme providentiel — comme Roosevelt a su le faire en insufflant un peu de communisme dans le moteur capitaliste, ce qu’Obama n’a pas su faire, non qu’il n’ait pas nécessairement essayé d’ailleurs, pourtant, comme le montre Laurent Grisel, dans son Journal de la crise , ce qui marche dans le capitalisme c’est le communisme —, ne sauve la situation pour pouvoir de nouveau se goinfrer, sans comprendre que l’on ne peut pas toujours compter sur les hommes providentiels, parce qu’ils n’existent pas davantage que le père Noël et pas davantage que James Bond.

    Alors si je peux promettre raisonnablement que je n’irai plus jamais voir un film de catastrophe aérienne, cela va me coûter davantage avec les films de James Bond, la faute à Ursula.

    Exercice #53 de Henry Carroll : Utilisez le flash pour capturer l’énergie d’une fête

    #qui_ca

  • « Sully », un miracle de #clint_eastwood
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/011216/sully-un-miracle-de-clint-eastwood

    Le nouveau film de Clint Eastwood est l’adaptation d’un fait divers survenu début 2009, le miraculeux amerrissage en urgence d’un avion sur l’Hudson. Trente-cinquième long métrage de son auteur, #Sully affine le portrait du héros eastwoodien, entre modestie, ubiquité et ambiguïté. Une merveille, avec #Tom_Hanks dans le rôle-titre.

    #Culture-Idées #Cinéma

  • 10月27日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-161027

    Top story: The Famous Feynman Lectures on Physics: The New Online Edition (in H… www.openculture.com/2013/09/the-fa…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 10:17:49

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @RogerioFelipe @tayoulevy @Parazoom_films #hihonews #painting posted at 09:14:32

    RT @MattRSays: #BornOnThisDay Don Siegel, seen here with frequent collaborator Clint Eastwood pic.twitter.com/ZfzbXXvqsc posted at 08:36:24

    RT @neko_tube1: dlvr.it/MXLTGF pic.twitter.com/DsCkeSmlfi posted at 08:35:47

    Top story: Joe Walsh on Twitter: "On November 8th, I’m voting for Trump. On No… twitter.com/WalshFreedom/s…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 08:19:21

    RT @Newsweek_JAPAN: 【パックンコラム】芸人的にもアリエナイ、トランプ・ジョークの末路……あり得ない「トランプ・ジョーク」の中でも特に憤りを禁じ得なかったトップ3をご紹介 (...)

  • Clint Eastwood et Tocqueville, et la tristesse américaine
    http://www.dedefensa.org/article/clint-eastwood-et-tocqueville-et-la-tristesse-americaine-1

    Clint Eastwood et Tocqueville, et la tristesse américaine

    « Nous voulions voir des déserts et des Indiens ; mais vous ne vous figurez pas la peine qu’on a à trouver maintenant ces deux choses en Amérique. » (Tocqueville, 1831)

    C’est Clint Eastwod, tiède partisan comme nous de Donald Trump, qui vient de dire que nous vivions une époque de pussies, de trouillards, et que c’était bien triste, sad.

    A la lumière de ces paroles on comprend mieux des chefs d’oeuvre crépusculaires et noirs comme Mystic river, Gran Torino ou la Million dollar baby. Je rappellerai que le grand film de Clint est Josey Wales, où il montre sa force libertarienne et sa bonne volonté indienne. C’est son chef d’oeuvre absolu, un des grands westerns du monde, puisqu’il propose un mode de vie (...)

  • Aux Philippines, le nouveau président veut que l’on « oublie les droits de l’homme » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/05/10/aux-philippines-le-nouveau-president-veut-que-l-on-oublie-les-droits-de-l

    À côté, Donald Trump fait petits bras !

    Promettant une « présidence sanglante » durant ses meetings, il avait déclaré que les morgues allaient être « pleines à craquer ». « Je fournirai les corps », avait-il ajouté. Puis « Duterte Harry », en référence aux méthodes du flic « Dirty Harry » incarné par Clint Eastwood au cinéma, s’en était pris aux médias, à la classe politique et à l’absence de résultat dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités et la criminalité ordinaire. « Oubliez les lois sur les droits de l’homme ! » a-t-il lancé pendant un discours.

    • Pourquoi aux Philippines ?

      Quel est l’objectif pour la France ?

      Ah, oui, Libération (On se demande de quoi ?) n’aborde pas la question,
      ce serait une torture pour Patrick Drahi le milliardaire en euros.


  • 800 balas, Alex de la Iglesia, 2002
    Tout le monde l’a vu ? Non ? Bon, bah faut le voir ! Non parce que si tout le monde l’a vu, c’est pas la peine que j’écrive !
    Parce qu’en voyant le film je sens qu’il y a plein de choses et que ça va être un peu fatiguant d’écrire une bonne critique à 2 balles.
    Il y a un lieu en Espagne (il doit sûrement être connu, mais moi j’y connais rien) où les américains ont tourné énormément de western. Ce lieu n’intéresse plus personne et du coup on a conservé quelques décors de ville pour faire des espèces de reconstitution pour les touristes. Et le personnage principal qui était cascadeur pour Clint Eastwood, parait-il, est nostalgique de cette époque. En fait, c’est pire que ça, il n’est pas nostalgique, c’est n’importe quoi d’avoir écrit ça. Il vit, il vit dans un western. Les spectacles un peu pourav’ qu’il joue tous les dimanches pour des touristes allemands et obèses sont sa vie. Et cette réalité là contamine tout le film. Ainsi il y a, évidemment, la réalité, l’époque néo-libérale et européenne, mais le film et la mise en scène sont tellement bien branlés que le monde sur lequel le spectateur et la spectatrice peuvent s’appuyer devient progressivement le monde du bon, de la brute et du truand. Et en fait ça devient très beau parce que cet univers de la tête du personnage est un peu branlant. La tequila vient à manquer et les cartouches tirent à blanc...
    J’ai dit que c’était le personnage principal, oui mais en fait ce n’est pas le héros. Le héros c’est un gosse, qu’on imagine en fait très bien être un avatar d’Alex qui est à la recherche de son grand-père dont je viens de parler. Du coup la métaphore est à peine secrète. C’est bien ce gosse qui est confronté à un monde (le rêve évidemment) bien plus enviable que le monde du FMI et de la Troïka...

    https://www.youtube.com/watch?v=IudOxP4MQnA


    #800_balas #Alex_de_la_Iglesia #2002 #cinema #critique_a_2_balles #western

  • American Sniper, ou la propagande selon Eastwood
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/american-sniper-ou-la-propagande-selon-eastwood

    American Sniper, sorti en salles le 18 février 2015, est un biopic de Clint Eastwood (avec Bradley Cooper dans le rôle-titre) sur le soldat américain Chris Kyle, tireur d’élite considéré comme une légende en raison de son efficacité (160 « terroristes » tués) pendant la guerre en Irak. Les films de guerre n’ont jamais été ma tasse […]

    #Cinéma

  • #AmericanSniper, un vétéran d’une guerre perdue par les USA
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2440

    Malgré sa controverse de valider la haine anti-arabe, le dernier film blockbuster de Clint Eastwood continue sur sa lancée d’avoir du succès, après les Etats-Unis il cartonne en Europe. La guerre d’Irak est aussi comme toutes les guerres que le pays de l’oncle Sam n’a jamais gagné, un fiasco qui a servi l’industrie de l’armement et a augmenté la menace contre les USA. S’il se place dans les salles, au moment des grands tourments du Monde Arabe et de l’Islam, il y a un ferment idéologique qu’est (...)

    4- 7ème art en salle et à la Télé.

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #Irak,_prison,_pétitions,_chiite,_sunnite,_journaliste, Obama, USA, Israël, Proche-Orient, Palestine , #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, (...)

    #4-_7ème_art_en_salle_et_à_la_Télé. #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles

  • Did “American Sniper” Play a Role in the Chapel Hill Shootings?
    http://muftah.org/american-sniper-play-role-chapel-hill-shootings

    In late January 2015, the American Arab Anti-Discrimination Committee (ADC), the largest Arab American civil rights organization in the United States, sent a letter to Bradley Cooper, the star of American Sniper, and Clint Eastwood, the movie’s director, informing them about the film’s role in increasing anti-Muslim sentiment. While ADC requested a public statement from the two men condemning the threats fueled by their film, they have yet to respond to the request.

    And, while there is no proof the film played any part in the Chapel Hill Shootings, we must remember that Islamophobia, like many other forms of bigotry, feeds off a social and cultural environment that accepts and reinforces those views.

  • Why Hollywood War Propaganda Like ’American Sniper’ Is So Effective
    http://www.filmsforaction.org/articles/why-hollywood-war-propaganda-like-american-sniper-is-so-effective

    Following the release of Clint Eastwood’s American Sniper,the masses of America have been chomping at the bit to slaughter Muslims. The film, which portrays the deadliest sniper in United States...

  • U.S. Arabs, Muslims concerned ’American Sniper’ provokes violent threats, hateful language
    The film is a box office hit and has been nominated for six Academy Awards, including best picture.
    By Mark Guarino Jan. 26, 2015 | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/world/1.638814

    REUTERS - An Arab-American civil rights organization has asked “American Sniper” director Clint Eastwood and actor Bradley Cooper to denounce hateful language directed at U.S. Arabs and Muslims after the release of the film about a Navy marksman.

    The American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC) said in a letter to Eastwood and Cooper that its members had become targets of “violent threats” since early last week, before “American Sniper” went into general release. The letter said Eastwood and Cooper, the film’s producer and star, could bolster the ADC’s message of tolerance.

    “It is our opinion that you could play a significant role in assisting us in alleviating the danger we are facing,” said the letter, dated Jan. 21. Reuters was provided a copy on Saturday.

    The film is a box office hit and has been nominated for six Academy Awards, including best picture.

    The ADC said it was working with the Federal Bureau of Investigation and police to assess the threats.

    The film tells the story of Chris Kyle, a Navy SEAL sniper. His 160 kills in Iraq is considered the highest count in U.S. military history. Some critics have said the film glorifies war and sanitizes Kyle, who called Muslims “savages” in his memoir.

    Kyle was killed by a disgruntled U.S. veteran at a Texas gun range in 2013.

    ADC President Samer Khalaf said on Saturday that it did not make sense to call for a boycott given the film’s box office success.

    “If we boycott it, it will only cause people to want to see it more,” he said.

    The Washington-based ADC asked Arabs and Muslims to send them copies of threatening messages they had received. More than 100 have been collected, all from social media.

    “Nice to see a movie where the Arabs are portrayed for who they really are - vermin scum intent on destroying us,” said one Twitter post collected by the ADC.

    Jack Horner, a spokesman for Warner Bros., the studio releasing the film, said in a statement that the company, a unit of Time Warner Co, “denounces any violent, anti-Muslim rhetoric, including that which has been attributed to viewers” of the film.

    He added, “Hate and bigotry have no place in the important dialogue that this picture has generated about the veteran experience.”

    Spokesmen for Eastwood and Cooper had no immediate response to requests for comment.

  • Tu seras un homme (2013) - Benoît Cohen
    http://www.vendome-filmfest.com/le-festival-du-film-de-vendome-sinvite-au-disquaire-day

    Théodore, 20 ans, a du mal à entrer dans l’âge adulte. Sa rencontre avec Léo, 10 ans, dont il devient le baby-sitter et le meilleur ami, va lui permettre de grandir et de prendre enfin ses responsabilités.

    http://www.vendome-filmfest.com/wp-content/uploads/2013/04/tuserasunhomme2-225x300.jpg

    j’ai pas trop l’habitude de voir ce genre de #film, mais là dans la chapelle, suivi du concert des French Cowboys (qui ont fait la b.o.), c’était plutôt pas mal. M’a un peu rappelé “Un monde parfait” de Clint Eastwood.

  • Invictus - Clint Eastwood, 2009

    En 1995, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela commence son premier mandat en tant que président du pays. Contre l’opinion de ses partisans, il sent dans l’événement sportif la possibilité de créer un sentiment d’union nationale derrière l’équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies des blancs d’Afrique du Sud, de leur domination et de l’apartheid (1948-1991). « One team, one country » (« une équipe, un pays »).

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Invictus_%28film,_2009%29
    http://voiretmanger.fr/2010/01/16/invictus-clint-eastwood

    https://www.youtube.com/watch?v=PEO6-fe9qPA

    #film #rugby #afrique_du_sud

  • Les Inrocks : Clint Eastwood : « Des gays m’ont reproché de ne pas aller assez loin »
    http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/75951/date/2012-01-12/article/clint-eastwood-des-gays-mont-reproche-de-ne-pas-aller-assez-loin/?tx_ttnews%5BsViewPointer%5D=1&cHash=892a817e73271a52ef09dabe5615e810

    Peut-être que le problème de nos derniers présidents est qu’ils étaient mal entourés. Quand je pense qu’on a dépensé des milliards pour sauver les banques... Je suis radical sur ce sujet. Si General Motors n’est pas capable de faire de bonnes voitures, qu’on vire le patron ou que la boîte coule ! Nous avons eu Studebaker, Edsel, Packard, de magnifiques voitures. Ces marques ont disparu parce qu’elles étaient mal gérées. Pareil pour les banques : si elles sont mal gérées, qu’elles disparaissent.

    Allez pan, dans la gueule des banquiers.