city:montélimar

  • Amazon, vendeur de destruction massive
    https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2019/01/11/amazon-vendeur-de-destruction-massive_5407944_1655027.html

    Amazon organise la #destruction massive de ses #invendus. Près de 300 000 objets neufs ont été jetés en trois mois dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône, le plus petit des cinq établis en France par le géant de la vente en ligne – les autres sont à Montélimar, Orléans, Amiens et Lille. Au niveau national, cela représente 3,2 millions d’objets manufacturés neufs jetés en 2018, selon les estimations d’élus CGT.

    Des boîtes de Playmobil, vendues 36 euros sur le site, de #Lego, de couches (31 euros), des machines à pop-corn, le tout dans leurs emballages d’origine, mis à la poubelle.

    #gaspillage #écologie

  • Drôme | Blocage d’Amazon par les gilets jaunes : dégradations en série
    https://www.ledauphine.com/drome/2018/12/25/montelimar-blocage-d-amazon-degradations-en-serie

    Lors de la dernière action de #blocage d‘#Amazon, samedi à Montélimar, une trentaine de #gilets_jaunes, dont la plupart avaient le visage bien dissimulé pour ne pas être identifiés, avaient fini, en fin de soirée, par pénétrer sur le parking de la plateforme #logistique

    Tout en lançant des fumigènes, ils auraient tenté d’aller crever des pneus ou encore d’ouvrir les remorques de camions. Mais les policiers, qui avaient évité jusque-là d’aller au contact lors de cet énième blocage, sont intervenus pour éviter le pillage, même si les camions ouverts étaient vides. Ils ont mis en fuite les individus. Ceux-ci auraient eu le temps d’arracher des câbles qui relient les tracteurs de camions aux remorques.

    Un vrai dispositif de guérilla urbaine avait été mis en place. Des containers et chariots avaient été volés aux commerces alentours pour finir brûlés sur les quatre #barricades. Celles-ci avaient été positionnées pour barrer le boulevard Charles-André en vue d’un affrontement avec les forces de l’ordre. Elles étaient aspergées de produits inflammables.

    Le feu avait aussi été mis à un transformateur dans une rue adjacente pour, semble-t-il, volontairement couper l’éclairage public et peut-être gêner l’assaut des #forces_de_l’ordre, si l’ordre avait été donné d’évacuer le site (ce qui n’a pas été le cas). Enfin, certains murets le long des entreprises ont été démontés en vue d’utiliser des pierres comme projectiles.

    #sabotage palliatif royal de l’impossibilité / difficulté de faire #grève

    • L’imMonde donc, puisque pref’ et proc’ il y a (mais aussi #défense_collective)

      Une #vidéo de la scène, filmée par une caméra de #surveillance_municipale, a été décortiquée à l’audience. Les quatre prévenus, dont une militante du PCF, ont été identifiés parmi une vingtaine de personnes. « Facilement », de l’aveu des policiers qui les ont arrêtés, car tous affichaient un signe distinctif : pantalon rouge, baskets orange, sac à dos rose… Preuve qu’ils ne cherchaient pas à se cacher pour en découdre, selon la défense, qui envisage de faire appel.
      M. Fayet et un collègue ont essuyé de nombreux coups, qui leur ont valu respectivement trois et deux jours d’interruption de travail. « En vingt-huit ans de police, je n’ai jamais vu une telle avalanche », a confié le commissaire dans un témoignage lu par le tribunal. Il était absent à l’audience. Le procureur a, lui, rapproché les faits de Valence des « actes dégueulasses » commis samedi à Paris quand des manifestants s’en sont pris à des policiers à moto.
      Une scène filmée
      « Je n’ai jamais donné de coup à qui que ce soit », a rétorqué à la barre la militante du PCF, une boulangère de 37 ans, condamnée à trois mois ferme. Sur la vidéo, on la voit surtout s’emparer du bonnet du #commissaire à terre, geste censé, sur le coup, « détourner son attention pour qu’il ne sorte pas son arme ». « C’était on ne peut plus stupide », reconnaît-elle. L’accusation, elle, est convaincue qu’elle voulait emporter « un trophée ».
      Un cordiste en formation de 22 ans admet avoir porté un coup de pied, geste « inadmissible », dont il s’excuse. Mais s’il est intervenu, dit-il, c’est pour tenter de mettre fin à une bagarre, sans savoir qu’il s’agissait de policiers. De même pour un autre prévenu. Mais dans ce cas, « pourquoi ne pas s’en prendre à celui qui [dans l’attroupement] porte une batte de baseball ? », interroge le procureur.
      Très visible sur la vidéo, ce #manifestant_armé n’aurait pas été vu par les prévenus, qui tous soutiennent que ce que l’on peut analyser à l’écran aujourd’hui ne correspond pas à ce qu’ils pouvaient voir compte tenu de la confusion qui régnait ce jour-là.
      Les quatre avaient été placés en détention avant d’être libérés le 20 décembre dans l’attente de leur procès. Ils sont ressortis #libres du tribunal, applaudis par leurs soutiens, dans l’attente de comparaître devant le juge d’application des peines.

      Du ferme pour 3 jours d’#ITT...
      #police

  • Mathilde Ramadier : « Echouer, un privilège que s’arrogent les patrons de la Silicon Valley »
    https://abonnes.lemonde.fr/series-d-ete-2018/article/2018/08/20/mathilde-ramadier-echouer-un-privilege-que-s-arrogent-les-patrons-de ?

    Alors que l’échec est vu comme une expérience positive et encouragée par les magnats de la Silicon Valley, pour l’essayiste Mathilde Ramadier, il se fait aux dépens des travailleurs.

    Mais il n’y a pas que des génies dans les start-up, non ? Il y a aussi de simples employés, parfois. L’échec est-il tout autant profitable aux petites mains du numérique ?
    L’échec vertueux, c’est-à-dire vecteur de possibilités et rémissible, serait donc l’apanage des décideurs

    Paris, juin 2017. Lors de l’inauguration de la Station F, le plus grand incubateur de start-up du monde, le président de la République Emmanuel Macron prononce un discours. Il y parle « des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Pas ceux qui ne « font » rien, ceux qui ne « sont » rien. Parce qu’ils ne sont pas entrepreneurs, ils sont néantisés. Et c’est bien parce qu’ils ne réussissent pas qu’ils n’ont pas leur place dans la « start-up nation ».

    L’échec vertueux, c’est-à-dire vecteur de possibilités et rémissible, serait donc l’apanage des décideurs. Rien de neuf sous le soleil importé de Californie… Mais alors, qui sont ces gens qui ne « sont » rien ?
    L’allégorie du « Titanic »

    Un jour, un entrepreneur français m’a humblement expliqué, dans une lettre ouverte publiée sur le réseau LinkedIn, que l’écosystème des start-up élimine naturellement les plus faibles, et que c’est très bien ainsi : « Si tu te demandes toujours pourquoi certains continuent à apprécier le monde darwiniste des start-up, je pense que c’est avant tout parce que nous savons que nous aurons des choses extraordinaires à raconter plus tard à nos enfants et petits-enfants. On ne s’ennuiera jamais. Pendant ce temps, d’autres passeront leur vie dans des jobs alimentaires et sans intérêt aucun. »

    Ceux qui « passent leur vie dans des jobs alimentaires et sans intérêt aucun » sont ces mêmes gens qui « ne sont rien », ceux à qui le discours des failcon ne profite pas parce qu’il ne leur est pas destiné. Pour eux, l’échec n’est pas une prouesse mais une fatalité.

    Pour que Jeff Bezos et ses pairs puissent prendre des risques pour ensuite rebondir, il faut que d’autres essuient leur échec avec eux – avec leur investissement ou, pire, leur simple force de travail. Ils en subissent alors d’autres conséquences.

    Avril 2018. Un rapport ordonné par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les conditions de travail des employés d’Amazon dans l’entrepôt logistique de Montélimar, dans la Drôme ; 71 % des cadres y sont insomniaques, 70 % des employés évoquent le stress au travail et 40 % ont déjà consulté un médecin. Les pauses pour se rendre aux toilettes sont chronométrées et certains manageurs interdisent de parler. « C’est un système qui ne pardonne pas la médiocrité », reconnaît l’un d’eux. On imagine les employés d’Amazon de Montélimar à une failcon, face à des entrepreneurs qui leur apprendront que c’est en tombant qu’on apprend à marcher.

    #Idéologie_californienne #Economie_numérique

  • En sous-effectif, l’hôpital d’Aubenas diminue le nombre des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) durant l’été Nicolas Ferro - 17 Aout 2018 - France 3 regions

    La situation est préoccupante : le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas a mis en veille les Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) depuis la mi juin et durant tout l’été. Du moins les IVG chirurgicales, les IVG médicamenteuses ont pu continuer.

    Selon l’association du Planning familial située à Joyeuse, les femmes qui désireraient avorter à l’hôpital d’Aubenas seraient renvoyées vers les hôpitaux d’Alès ou de Montélimar. La situation est d’autant plus tendue en ce moment que le médecin obstétrique de l’hôpital de Privas est actuellement en congés. Pour un territoire rural comme l’Ardèche, les destinations évoquées sont trop éloignées pour envisager le recours à une IVG. La situation est jugée inadmissible pour le Planning familial ainsi que pour le collectif des usagers des hôpitaux.

    Selon le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas, la situation est temporaire et relève de plusieurs déconvenues sur le recrutement des médecins. Un d’entre eux serait tombé malade et le recrutement du médecin étranger n’aurait pas abouti. Enfin, selon de nouvelles règles, la Faculté de médecine de Lyon n’aurait pas envoyé d’internes cet été. Selon le chef de service, les IVG n’auraient pas été interrompues, elles auraient seulement été diminuées, le temps de trouver les effectifs nécessaire à la bonne marche du service.

    Avorter est un droit qu’ont toutes les femmes en France. Toutes les informations concernant une Intervention Volontaire de Grossesse (IVG) se trouvent sur le site ivg.gouv.fr Il existe un numéro vert pour s’informer sur le droit à l’avortement au 0 800 08 11 11. L’appel est gratuit et anonyme.

    #Aubenas #IVG #en_marche #manu #brigitte #Hôpital #Planning_familial #Femmes

  • Gaz de schiste : Total sur le point de perdre définitivement son permis de Montélimar ?

    Voilà une bonne nouvelle pour les opposants au gaz de schiste. La cour administrative d’appel de Versailles vient de confirmer l’abrogation du permis de recherche d’hydrocarbures de Montélimar détenu par Total Shale Europe (shale, schiste en français), filiale de Total. S’étendant sur 4327 km2, de l’Ardèche à l’Hérault en passant par la Drôme et le Gard, le permis de Montélimar est emblématique de la très forte mobilisation citoyenne que le pays a connu contre l’exploitation des hydrocarbures de schiste : près de 15 000 personnes manifestaient encore à Barjac (Gard) en février 2016.

    https://www.bastamag.net/Gaz-de-schiste-Total-sur-le-point-de-perdre-definitivement-son-permis-de-6

    #GAzDeSchiste #Total #Montélimar

  • L’intérim, en forte croissance, manque de bras
    http://lemonde.fr/economie/article/2017/10/27/en-france-l-interim-a-bondi-de-12-en-un-an-et-manque-de-bras_5206569_3234.ht

    La pénurie de candidats oblige les agences de travail temporaire à rivaliser d’ingéniosité

    Recherche agent d’exploitation logistique H/F. « L’annonce se déploie en caractères géants sur plusieurs panneaux de quatre mètres par trois dans le centre-ville de Montélimar (Drôme). Il y a urgence : l’intérim manque de bras. » Ces campagnes d’affichage, on les multiplie pour aider nos agences à recruter. Sans cela, on ne pourrait pas satisfaire les demandes des clients « , justifie Grégory Delbaere, responsable marketing et communication chez Proman, une entreprise du secteur.

    Porté par la reprise, le travail temporaire connaît une croissance à deux chiffres cette année. D’après le dernier baromètre de Prism’emploi, rendu public jeudi 26 octobre, les effectifs ont bondi de 12 % au niveau national entre septembre 2016 et septembre 2017. Dans l’industrie, où sont employés près de la moitié des intéressés, la hausse est de 12,6 %. Elle grimpe jusqu’à 20 % dans les transports.

    Et si les ouvriers qualifiés et non qualifiés constituent toujours l’écrasante majorité des troupes, de plus en plus de cadres sont concernés. La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail dénombrait un peu plus de 670 000 travailleurs temporaires en août.
     » Même si le phénomène est général, il existe de grandes disparités régionales « , souligne François Roux, président de Prism’emploi. La demande des entreprises est forte en Bretagne (+ 17,7 %), grâce à la filière agroalimentaire, ainsi que dans les bassins d’emploi industriels du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté.

    A Montbéliard (Doubs), par exemple, le site de PSA tire l’activité, alors qu’en Ile-de-France, ce sont les sociétés de commerce en ligne, gourmandes en transporteurs, préparateurs de commandes ou caristes.

    Dans ces métiers, le » savoir-être « prime sur les qualifications. Mais les pénuries sont telles que tout est bon pour appâter le candidat : annonces sponsorisées sur les réseaux sociaux, multi—pli-cation des offres sur des plates-formes comme Indeed ou -CVaden, opération ponctuelle dans certaines villes, soutien à des équipes de football…
     » Mauvaise réputation « A Crépy-en-Valois (Oise), Proman a opté pour un bus de l’emploi, annoncé à grand renfort de spots radio et de placards municipaux. Nouvelle venue sur le marché, l’entreprise mise sur la proximité, multipliant les ouvertures d’agences. Elle enregistre cette année une croissance de plus de 20 % de son chiffre d’affaires en Ile-de-France. Pour le responsable régional, François Quesada, » il y a indubitablement un effet de rattrapage par rapport à - leurs - concurrents, mais - il - sent que les carnets de commandes sont pleins. Le décalage d’activité entre les six premiers mois et les six derniers mois de l’année tend à se réduire « .

    Un constat que partage Laurent Duverger, manageur des centres experts industrie et BTP chez Randstad : » Pour des agents de fabrication, par exemple, on a du mal à servir tous les postes demandés, alors que ce ne sont pas des métiers difficiles à pourvoir sur le papier. « 
    Et le besoin de recrutement est d’autant plus nourri que des -métiers traditionnellement en pénurie le restent. C’est le cas des tourneurs, des fraiseurs, des -chaudronniers, des soudeurs, des tuyauteurs, des mécaniciens poids lourds… » Des postes structurellement en tension, parce qu’ils sont peu connus, qu’ils souffrent d’une mauvaise réputation ou que l’éducation nationale a délaissé ces filières « , souligne M. Duverger.

    Pour trouver des rectifieurs – des ouvriers qui utilisent des meules en pierre intégrées dans des machines-outils pour finir d’usiner des pièces au micron près –, Airbus Helicopters, -Randstad et le lycée Le Marais à Saint-Etienne ont créé une formation ex nihilo il y a trois ans. » Tous les stagiaires ont trouvé du travail, affirme Laurent Duverger. Mais le tissu industriel est tellement riche en France que c’est compliqué d’avoir les bonnes ressources au bon moment. « 
    Salaires modestes
    Conséquences de ces évolutions : de nouvelles pénuries apparaissent dans le sillage des avancées technologiques. Dans l’industrie ou le bâtiment, les entreprises -travaillent de plus en plus avec des matériaux composites ou de l’électronique intégré. » On cherche aussi des techniciens de maintenance dans l’éolien, dans le solaire ou la géothermie « , observe le responsable de Randstad.

    Des recrutements d’autant plus difficiles que les salaires sont modestes (entre 1,3 % et 1,4 % du smic en moyenne) et que les formations ne suivent pas toujours, malgré les 380 millions d’euros investis chaque année par les enseignes du travail temporaire, selon des chiffres de Prism’emploi. Le chantier de l’adaptation des compétences aux besoins des entreprises s’annonce titanesque.

    Indicateur avancé du marché du travail, l’intérim en reflète aussi la précarisation grandissante. Faute de trouver des emplois pérennes, de plus en plus de candidats n’ont d’autre choix que de se tourner vers le travail temporaire.
     » Il n’y a jamais eu autant d’intérimaires en France. Ils représentent 4 % de l’emploi marchand, mais un tiers des 500 000 créations nettes enregistrées ces deux dernières années. Et c’est une tendance durable « , observe Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un think tank d’inspiration keynésienne.

    Est-ce parce que les entreprises, marquées par la crise de 2008, -hésitent encore à embaucher en contrat à durée indéterminée (CDI) ? Parce qu’elles attendent l’adoption des réformes du code du travail et de la fiscalité ? Ou parce que le travail temporaire est devenu l’outil privilégié de la flexibilité de l’emploi ? Il est encore trop tôt pour répondre.

    Du côté des grandes enseignes de l’intérim, on se défend de -contribuer à l’accroissement de la précarité. » Mieux vaut un contrat d’intérim qu’un contrat à durée déterminée - CDD - « , répète-t-on à l’envi. Le temps des » négriers « , des » marchands de viande « a vécu.

    Reste que seuls 11 % des intérimaires voient leur contrat se muer en CDI au bout d’un an, selon l’Observatoire de l’intérim et du recrutement. Et, d’après la même étude, le mot » précarité " est le premier qui vient à l’esprit des personnes interrogées pour décrire leur situation. Un travail subi pour 80 % d’entre elles.

    Élise Barthet

  • Allex (26) : les fachos refoulés du village
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/19/allex-26-%e2%80%82les-fachos-refoules-du-village

    Lu sur Tant qu’il le Faudra, le site antifasciste du NPA : Le conseiller municipal d’extrême droite de Montélimar et les deux ou trois élus FN du département sont de doux rêveurs. Ils se voyaient à la tête d’un « Pegida » drômois qui allait bouter les réfugiés du petit village d’Allex. Ils se sont trouvés à [&hellip

    #Initiatives_antifas #Front_National

  • #Allex Drôme : Rassemblement de soutien aux réfugié-e-s et contre une manifestation du Front National
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/13/allex-drome-rassemblement-de-soutien-aux-refugie-e-s-et-contre-une

    Vu sur le site de #nuit_debout_Valence : Rassemblement du 10 septembre à Allex en soutien aux réfugié.e.s Le conseiller municipal de Montélimar et les deux ou trois élus FN du département sont de doux rêveurs. Ils se voyaient déjà à la tête d’un PEGIDA drômois qui allait contrer l’arrivée de réfugié.e.s dans le [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • Terres de schiste
    https://amisdelaterre.be/spip.php?article5516

    Le documentaire « Terres de schiste » témoigne de la nouvelle ruée vers les gaz et huiles de schiste de l’Argentine à la France. France, 2011 : suite à la mobilisation citoyenne, une loi est votée, interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire français, avec notamment pour conséquence l’abrogation du permis dit de Montélimar, qui avait initialement été accordé à Total. Mais rien n’empêche cette entreprise d’aller exploiter les gaz et huiles de schiste ailleurs, en Europe et dans le monde. Second (...)

    #Vidéos

  • Quand l’Insee sert d’arme pour attaquer la « France périphérique » de Christophe Guilluy | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/102469/pauvrete-urbaine-guilluy-insee

    On lit aussi dans le quotidien qu’« alors que Christophe Guilluy, pour souligner la fracture entre des métropoles mondialisées et des territoires périphériques laissés pour compte, assurait que la question sociale se concentrait “de l’autre côté des métropoles, dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes, dans certains espaces périurbains”, l’étude de l’Insee montre au contraire une pauvreté limitée dans les communes situées aux portes des grandes aires urbaines ».

    Les articles soulignant à quel point ces données sont supposées invalider les thèses de Christophe Guilluy, notamment développées dans trois essais, L’Atlas des nouvelles fractures sociales (coécrit avec Christophe Noyé), Fractures françaises et La France périphérique, se sont multipliés. Joint par Slate.fr, le géographe, qui ne conteste pas les données de l’Insee, confie son agacement face à cette présentation de sa thèse et à la manière d’opposer les constats de l’Insee aux siens. Pour lui, l’idée sous-jacente est « qu’on entretient sciemment la confusion entre villes-centres des grands pôles urbains et les métropoles pour mieux occulter l’existence de la France périphérique ».

    Car qu’est-ce qu’une « ville-centre » d’un « grand pôle urbain » selon l’Insee ? Il n’est pas inutile de se pencher, même si c’est douloureux pour le crâne, sur le découpage exhaustif du territoire français par l’institut, le zonage en aire urbaine, qui date de 2010 et distingue plusieurs types d’unités urbaines :

    ► Les pôles, où se concentrent les emplois, avec en leur sein une ou des villes-centres et leurs banlieues. Quand ces pôles regroupent au moins 10.000 emplois, on parle de grands pôles urbains. Conséquence : Le Creusot est une commune appartenant à un grand pôle urbain, de même que Roanne, Oyonnax, Bourg-en-Bresse, Périgueux, Bar-le-Duc, Montélimar, Béziers, Villeneuve-sur-Lot, Creil, Laval, Thionville, Beauvais, Arras, Colmar, etc. Cette liste inclut justement des villes qualifiées de fragiles par Guilluy et, oui, ce sont des « villes-centres ». Sauf que lui parle plutôt de « petites villes » et de « villes moyennes », qui, on le voit, font partie des « grandes aires urbaines » dans la typologie Insee...

  • A Montélimar, des caméras de vidéosurveillance peuvent vous mettre des PV
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/montelimar-des-cameras-de-videosurveillance-peuvent-vous-mettre-des-pv-14

    Sur trois secteurs du centre ville, Montélimar teste la vidéo-verbalisation : le policier municipal n’a plus besoin d’être sur le terrain pour constater que vous êtes mal garé ou que vous avez grillé un feu, il peut prendre des photos de ces infractions avec les caméras de vidéosurveillance. Ce système existe déjà à Paris, Marseille ou Montpellier. Il fonctionne pour des infractions du type stop ou feu grillé et surtout stationnement gênant, en double file, ou sur une place handicapé alors qu’on n’a pas (...)

    #CCTV #surveillance #verbalisation #surveillance

  • Mobilisation et nouvelle loi en préparation contre les #Gaz_de_schiste
    http://www.bastamag.net/Des-milliers-de-personnes-a-Barjac-pour-dire-non-aux-gaz-de-schiste

    Entre 10 000 et 15 000 personnes sont descendues le 28 février dans les rues de Barjac, dans le Gard, pour dire « non aux gaz de schiste, de pétrole et de couche ». Ce rassemblement citoyen a été décidé après la ré-attribution la compagnie pétrolière Total, suite à une décision de justice, du permis de recherche de gaz de schiste dans la région de Montélimar (voir l’appel). « Nous avons choisi d’organiser ce rassemblement dans la commune de Barjac car elle se situe à la limite du permis de Montélimar et sur (...)

    En bref

    / #L'enjeu_de_la_transition_énergétique, Gaz de schiste, #Multinationales, #Politique

  • Face au retour des #Gaz_de_schiste, mobilisation nationale le 28 février dans le Gard
    http://www.bastamag.net/Appel-a-mobilisation-le-28-fevrier-dans-le-Gard-contre-les-petroles-et-gaz

    Les gaz de schiste le retour ? Le tribunal administratif vient de donner raison au groupe Total face à l’État qui avait abrogé son permis de recherche de gaz de schiste dans la région de Montélimar. C’est ce permis qui avait suscité la première manifestation nationale contre les gaz de schiste, il y a cinq ans, à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche. Si elles font l’objet d’un moratoire, l’exploration ou l’exploitation d’hydrocarbures de schiste ne sont toujours pas formellement interdites. Plusieurs collectifs (...)

    ça bouge !

    / #Politique, Gaz de schiste, #L'enjeu_de_la_transition_énergétique, #Multinationales

    #ça_bouge_ !

  • GAZ DE SCHISTE

    ATTAC. Pétrole et gaz de schiste et de couche : pas de permis pour Total.
    Pour l’abrogation définitive de tous les permis

    lundi 8 février 2016, par Jacqueline Balvet
    https://france.attac.org/se-mobiliser/gaz-et-petroles-de-schistes/article/petrole-et-gaz-de-schiste-et-de-couche-pas-de-permis-pour-total?pk_cam

    Les collectifs anti-gaz de schiste ont arraché en 2011 l’adoption d’une loi qui a interdit l’utilisation de la « fracturation hydraulique » pour l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste en France. D’où l’abrogation du permis d’exploration de Montélimar détenu par Total.
    Mais le Tribunal administratif de Cergy Pontoise vient d’annuler, le 28 janvier dernier, l’abrogation du permis d’exploration de gaz de schiste dit « permis de Montélimar » (4 327 km² en Ardèche, Drôme Gard, Hérault) octroyé à Total en mars 2010. Cette décision relance des enjeux importants tant du côté des entreprises pétrolières que des résistances citoyennes.

    et aussi : Aidez-nous à traquer BNP Paribas, Total et Vinci
    >>>https://france.attac.org/se-mobiliser/requins-vs-faucheurs-de-chaises/article/aidez-nous-a-traquer-bnp-paribas-total-et-vinci?pk_campaign=Infolettre

    #TOTAL #Climat #Lobbies #Énergie
    #Gaz_et_pétroles_de_schistes #fracturation_hydraulique #ATTAC

  • En récupérant son permis, Total rouvre la bataille des gaz de schiste !

    Total vient de gagner contre l’Etat : le tribunal administratif annule la décision qui abrogeait le permis de recherche de Montélimar. Nouvelle preuve des failles de la loi votée en juillet 2011. Les opposants appellent déjà à manifester le 28 février à Barjac (Gard). Explications.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/290116/en-recuperant-son-permis-total-rouvre-la-bataille-des-gaz-de-schiste

    #Barjac #Cop21 #énergies_fossiles #Etat #gazdeschiste #montélimar #Nathalie_Kosciusko_Morizet #opposants #pétrole_de_schiste #Segolene_royal #TOTAL #Tribunal_administratif #climat

  • France : 4 élèves d’un lycée militaire projetaient un attentat à l’explosif sur une mosquée. Ils ont été mis en examen « pour association de malfaiteurs » et placés sous contrôle judiciaire - La Dépêche

    http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/04/2080936-eleves-lycee-militaire-planifiaient-action-contre-mosquee.html

    Quatre élèves d’un lycée militaire de l’Isère ont été mis en examen pour avoir projeté « une action » contre une mosquée de Montélimar, dans le Doubs, a indiqué vendredi une source judiciaire, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

    Les quatre adolescents, scolarisés à l’Ecole des pupilles de l’Air, située à Montbonnot-Saint-Martin, ont été mis en examen jeudi « pour association de malfaiteurs » et placés sous contrôle judiciaire, a ajouté cette source. Ils avaient été interpellés mercredi matin. Créée en 1941, l’Ecole des pupilles de l’Air est « un établissement scolaire à vocation sociale qui scolarise des enfants de personnels de la Défense, de la Fonction publique et du plan Egalité des chances », a expliqué le colonel Jean-Pascal Breton, du Service d’information et de relations publiques de l’armée (Sirpa) de l’air.

    Une attaque à l’explosif ?

    L’enquête, confiée à un juge d’instruction grenoblois, devra déterminer la nature exacte de « l’action » envisagée par les suspects. « Quelles étaient leurs motivations et les éléments qu’ils avaient en leur possession pour atteindre leur but », a poursuivi la source judiciaire, qui n’a pas souhaité parler d’un « attentat ».

    Selon le quotidien régional, les quatre lycéens « sont suspectés d’avoir préparé l’attaque à l’explosif d’une mosquée, à Montélimar ». La source judiciaire, elle, a fait état de « craintes » d’un possible passage à l’acte, ajoutant, sans plus de précision, que du « matériel » avait été saisi chez l’un des suspects.
    L’armée de l’air est scandalisée

    « L’armée de l’air est scandalisée par le comportement de ces jeunes dont les intentions ne correspondent pas aux valeurs de l’Armée de l’air, ni à celles enseignées dans l’école », a fait savoir le colonel Breton, précisant que ces quatre lycéens, scolarisés en première et en terminale, faisaient d’ores et déjà l’objet de mesures d’exclusion « à titre conservatoire ». « Il est hors de question que ces jeunes reviennent à l’école », a-t-il ajouté. Le colonel a par ailleurs précisé que la direction de l’établissement, « alertée par une possible radicalisation d’un certain nombre d’élèves », avait prévenu la gendarmerie de l’air, ce qui a débouché sur l’ouverture de la procédure judiciaire.

    Les quatre suspects sont « d’origine sociale différente » et ont intégré l’Ecole des pupilles de l’Air en 2009, 2011, 2012 et 2014. Selon l’officier, le projet pédagogique de l’établissement, qui scolarise 750 élèves de la 6e aux classes préparatoires aux grandes écoles, vise « le développement des valeurs de la République et lutte contre les discriminations ».

  • Piquet de grève dans les entrepôts d’Amazon France
    https://www.actualitte.com/economie/piquet-de-greve-dans-les-entrepots-d-amazon-france-54388.htm

    À quelques encablures de Noël, la CGT annonce que le préavis de grève est déposé, pour ce lundi 22 décembre. Le délégué central du syndicat, Sébastien Boissonnet, explique que les salariés méritent « des salaires décents et de bonnes conditions de travail », ce qui ne serait pas le cas à l’heure actuelle, donc. L’appel au débrayage interviendra sur les sites de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme).

    À l’AFP, le représentant syndical affirme : « Nous avons appelé à la grève d’une part sur les salaires et d’autre part sur la durée de la pause (...) nous allons essayer d’avoir une bonne mobilisation. » Il assure également que la démarche n’a pas pour but d’empêcher la livraison, ni de bloquer le ballet des camions, mais de faire entendre les revendications des employés, et leur assurer un minimum dans les conditions de travail.

    Le mouvement n’est pas parti de rien. En Allemagne, le syndicat Verdi, outre-Rhin, tente de défendre les 9000 salariés qu’emploie la firme de Jeff Bezos, et a déclenché une autre grève, voilà trois jours, dans les centres de distributions de Bad Hersfeld, Leipzig et Graben.

    #grève #France

  • Amazon, mode d’emploi | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2014/12/18/amazon-mode-demploi

    Dans le secret des entrepôts d’Amazon

    Derrière l’image présentée aux médias par le géant de la vente en ligne, la réalité vécue par les salariés est tout autre (...)

    Noël est une période faste pour Amazon, géant de la vente sur Internet. Le choix est vaste et les délais de livraison réduits au minimum. Certains produits sont disponibles en vingt-quatre heures. Pour satisfaire ces acheteurs pressés, le groupe américain a installé plusieurs entrepôts en France.

    Après des semaines de négociation, des journalistes d’« En quête d’actualité » ont obtenu l’autorisation de filmer la collecte et la confection des colis dans un de ces centres, situé dans la banlieue lilloise. C’est une atmosphère festive qui semble régner à chaque début de service. Le patron, comme un GO de club de vacances, fait bouger et chanter ses équipes. Un moyen de motiver et d’apporter de la bonne humeur, mais aussi un nécessaire échauffement des pieds et des mains.

    Chaque employé est chronométré

    Travailler chez Amazon demande en effet d’être en parfaite condition physique. Munis d’un pistolet scanner, les employés partent à la chasse aux produits commandés. Poussant un petit chariot, ils parcourent les allées de l’immense entrepôt pour composer leurs colis. La course est chronométrée. Car chaque salarié doit récupérer un maximum d’articles en un minimum de #temps. La direction assure qu’il n’y a pas de sanction s’il ne respecte pas cette #cadence. Une affirmation que les journalistes d’« En quête d’actualité » ont voulu vérifier en toute liberté.

    Alors que le voyage dans le Nord avait été strictement encadré par les attachées de presse zélées d’Amazon, c’est en #caméra_cachée qu’a été tourné un autre reportage dans un centre situé près d’Orléans. Et là, les choses se sont révélées moins idylliques que ce que la direction d’Amazon veut bien présenter.

    Un rythme infernal

    Pour le « coup de feu » des fêtes de fin d’année, l’entreprise américaine recrute des #intérimaires. Après une batterie de tests, ceux qui sont jugés aptes intègrent l’équipe sous le contrôle étroit de leurs responsables. Il est fortement recommandé de suivre le rythme infernal qui leur est imposé moyennant 30 cents de plus par heure que le smic. Pour ceux qui sont en deçà des objectifs, leur « mission » est interrompue.

    D’autres marchands en ligne tentent des systèmes pour auto­­matiser la préparation des commandes. Mais, en bout de course, ce sont toujours des salariés sous-payés qui emplissent les cartons.

    « Achats de Noël : plongée au cœur d’Amazon, le plus grand magasin de France », présenté par Guy Lagache (France, 2014, 100 min.) Mercredi 17 décembre à 20 h 50 sur D8.

    Leur presse (Joël Morio , LeMonde.fr, 17 décembre 2014)

     

    Chez Amazon, une caméra sème la panique : « Cache les tableaux de productivité ! »

    En pleine période de Noël, Amazon, le géant du commerce électronique, se serait certainement bien passé de cette très mauvaise publicité.

    Des journalistes du magazine « En quête d’actualité », diffusé mercredi soir sur D8 (à la 49e minute de la #vidéo : http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2014/12/18/chez-amazon-camera-seme-panique-cache-les-tableaux-productivite-256), ont pu infiltrer un entrepôt de l’entreprise et révéler la stratégie des dirigeants. Leur considération pour leurs salariés ou pour le droit du travail apparaît très faible.

    Un « check » pour se dire bonjour

    Côté pile, Amazon est une entreprise cool, moderne et soucieuse de protéger « sa famille » d’employés. Les salariés s’échauffent chaque matin en musique pour « avoir un esprit famille ».

    Face caméra, le patron d’un entrepôt situé dans le Nord, près de Lille, nous fait même croire qu’il « checke » avec le poing tous ses employés chaque matin. Le manager (qui dirigeait auparavant une entreprise en Chine) explique :

    « En fait, on s’est mis à faire ça il y a un an pour se dire bonjour. Et puis les employés ont trouvé ça sympa, les Amazoniens ont trouvé ça sympa et l’ont gardé. C’est devenu un peu le signe distinctif et maintenant on se “checke”. »

    Les employés épiés par leur scanner

    Côté face, Amazon apparaît surtout obsédé par son image. On découvre des salariés sans cesse mis sous pression, des outils (scanners, caméras, vigiles) déployés pour les inciter à être toujours plus productifs, même si officiellement, les « Amazoniens » n’ont pas d’objectif journalier.

    En réalité, les scanners qu’ils utilisent servent aussi à mesurer leur productivité et à fixer des objectifs très précis. Un employé doit être au minimum à 75% des objectifs attendus par Amazon, sous peine d’être remercié.

    « Les journalistes sont très regardants »

    Mais ça, les dirigeants ne l’admettront pas. Lorsque les journalistes de D8 souhaitent regarder les scans de salariés, le manager est pris en flagrant délit. Oubliant la présence des micros, il demande à sa collègue :

    « Tu vas aller voir tout le monde de la “outbound” et tu leur demandes de cacher leurs tableaux de productivité. Tous ! Parce que les journalistes sont très regardants. »

    Un journaliste de la chaîne s’est ensuite fait embaucher comme intérimaire pour vérifier les coulisses de cette « success story ». Il constate « le flicage permanent » de l’#entreprise, une partie du temps de pause des ouvriers grignoté sans scrupule et l’existence de quotas de productivité.

    Un employé tout juste embauché doit ainsi atteindre au bout de quatre jours un objectif chiffré. En cas d’échec, il est licencié.

    Leur presse (David Perrotin, Rue89.nouvelobs.com, 18 décembre 2014)

     

    Une employée d’Amazon raconte « la peur organisée »

    TÉMOIGNAGE Une intérimaire du géant de la vente en ligne raconte les conditions de travail dans le site de Montélimar.

    La plateforme d’Amazon de Châlon-sur-Saone, en décembre 2012.

    Amélie [Le prénom a été modifié], 30 ans, a travaillé quelques semaines au sein de la plateforme d’Amazon à Montélimar (Drôme). Alors que des grèves pour des hausses de #salaires se poursuivent en Allemagne, nous avons décidé de publier son témoignage, saisissant, sur les conditions de #travail au sein du numéro 1 mondial de la vente en ligne.

    « Les agences d’intérim de Montélimar recrutent en fin d’année des hordes de salariés sur les quatre postes de travail de la plateforme Amazon, implantée il y a trois ans. Vous pouvez y être admis comme “eacher”, pour réceptionner les marchandises et les enregistrer informatiquement ; “stower”, pour les ranger dans les kilomètres d’étagères de l’entrepôt ; “picker”, pour arpenter les allées et rassembler les produits commandés ; ou “packer”, pour les emballer avant expédition.

    « C’est en tant que pickeuse que j’ai découvert l’univers d’Amazon. L’univers du code-barres. Tout a un code-barres chez Amazon : les articles, les 350’000 emplacements sur les étagères, les chariots qui servent à déplacer les produits commandés, les gens qui poussent ces chariots, les imprimantes, les voitures. Les scannettes portatives dont chacun est équipé pour lire les codes-barres ont aussi un code-barres. Elles sont reliées au réseau wi-fi, qui peut les localiser dans l’entrepôt. Tout a une réalité physique doublée d’une existence informatique. Les #managers qui sont derrière leur ordinateur savent en temps réel, grâce à ces outils, où se trouve un livre, sur quel chariot il a été enregistré, quel intérimaire pousse le chariot, où il se déplace dans l’entrepôt, à quelle heure il s’est mis au travail en scannant son code-barres personnel, quelle a été la durée exacte de sa pause, et combien d’articles il “picke” par heure. Cette #productivité personnalisée est évaluée en permanence, et des managers viennent trouver individuellement chaque picker pour lui donner sa performance et le conseiller si celle-ci n’est pas satisfaisante. “Il faut être plus dynamique, tu perds trop de temps en ramenant les articles à ton chariot, tu es à 85 articles par heure”, m’a lancé un jour un manager au détour d’un rayon, alors que je n’avais jamais vu cette personne auparavant. Mais les remontrances peuvent aussi prendre une forme numérique. Si vous garez par exemple votre chariot sur un emplacement gênant, le code-barres qui y figure permet de savoir que c’est le vôtre, et vous recevez un message sur l’écran de votre scan : “Merci de garer ton chariot sur les emplacements autorisés.”

    À Sevrey, près de Châlon-sur-Saône, les entrepôts d’Amazon s’étendent à perte de vue. 40’000 mètres carrés et des rayons qui n’en finissent pas.

    « Il est temps de picker »

    « Aux outils de surveillance, il faut ajouter des centaines de caméras, des agents de sécurité qui arpentent les allées toute la journée, et qui peuvent fouiller les salariés au détecteur de métal à la sortie de l’entrepôt. Enfin, plus diffus, la peur de la délation et le fantasme d’une surveillance sans limites comptent pour beaucoup dans la docilité générale. On ne sait pas de qui exactement il faut se méfier, qui est ami avec les managers ou veut le devenir, on ignore jusqu’où exactement va le pistage informatique… Et, dans le doute, pour aborder la moindre question un tant soit peu polémique, le réflexe est toujours de parler discrètement, et à voix basse.

    « “Les salariés qui sont aujourd’hui embauchés en CDI ont commencé comme vous, en intérim. Si vous vous montrez productifs, et que vous avez un bon comportement, vous avez peut-être un avenir chez Amazon.” C’est par ces mots que nous accueille un responsable le premier jour. La productivité est à partir de ce moment-là une obsession, qui ressort dans toutes les conversations. En tant que picker, nous devons rassembler plus d’une centaine d’articles par heure, en arpentant les rayons sur une distance cumulée de 15 à 25 kilomètres selon notre rapidité et selon la dispersion des articles qui défilent sur l’écran de notre scan. Cet objet nous guide parmi les étagères, nous indiquant les coordonnés du prochain article à attraper : l’entrepôt est divisé en zones, subdivisées en allées, elles-mêmes subdivisées en profondeurs d’allée, puis en hauteurs d’étagère. Le parcours est programmé automatiquement de façon rationnelle pour minimiser les distances d’un point à un autre, et aussitôt que les coordonnées d’un livre s’affichent un compte à rebours de quelques secondes défile avec cette phrase : “Il est temps de picker.” Le nombre total d’articles restant à picker, et le temps imparti pour les rassembler tous, apparaît en dessous. Dans l’empressement général, la mise en concurrence joue à plein, sinon parce que le CDI est un sésame à décrocher, au moins parce que le non-renouvellement du contrat d’intérim est une épée de Damoclès au-dessus de chaque tête. Certains, pourtant, à qui j’ai demandé la raison de leur zèle n’invoquent pas toujours d’emblée l’angoisse d’être “éjectés” (même si cette peur est invariablement mentionnée dans ces termes). Ils veulent battre des records, “comme ça, pour la performance”, et la reconnaissance qui va avec. Un bon salarié peut être porté aux nues comme étant élu “associate de la semaine” par les managers qui l’applaudissent tous en chœur. Aller aux toilettes qui se situent à l’extrémité de l’entrepôt fait dégringoler votre “prod”. Pousser son collègue pour se saisir en premier d’un chariot la fait grimper. L’idéal (et c’est d’ailleurs la norme) étant d’arriver à l’avance le matin pour préparer scan et chariot et gagner de précieuses minutes qui feront peut-être la différence. C’est aussi cela, “avoir un bon comportement”. À l’embauche, le mail de l’agence d’intérim précisait noir sur blanc : “Il faut arriver un quart d’heure à l’avance, ils aiment bien .”

    « Ne vous couchez pas trop tard »

    « Avoir un bon comportement, c’est par ailleurs accepter les heures supplémentaires. Au matin du 2 décembre, lorsque nous arrivons à l’entrepôt vers 5h30, l’équipe de nuit, qui finit habituellement bien avant, est encore là. Le discours d’accueil, qu’une manageuse fait quotidiennement pour commencer la journée, nous invite aujourd’hui à rester une demi-heure de plus pour faire face à une augmentation inattendue des commandes : “L’équipe de nuit a fait l’effort, comme vous l’avez vu. Nous vous demandons de le faire aussi, pour que l’équipe suivante n’ait pas une charge de travail insurmontable !” Dans cette ambiance d’hyperindividualisation, elle évoque soudain l’esprit d’équipe et la solidarité. Ce n’est pourtant pas cela qui fait mouche : les gens restent parce qu’ils tiennent à leur emploi.

    « Ce discours d’accueil servi chaque matin à 5h50, au moment de la prise de poste, vise à motiver les troupes, à annoncer le nombre de commandes qu’il faudra préparer pour la journée, à prévenir les erreurs constatées la veille… ou à donner des conseils sur le #rythme_de_vie à avoir lorsqu’on travaille chez Amazon : ne vous couchez pas trop tard, n’hésitez pas à faire une sieste, mettez une lumière forte au réveil pour aider l’organisme à se mettre en route, mangez bien à la pause… Cette dernière injonction est tout à fait paradoxale. Les deux pauses de vingt minutes qui nous sont accordées ne laissent en aucun cas le temps de bien manger. Si vous en avez l’intention, il faut traverser tout l’entrepôt (trois à quatre minutes), passer par le poste de sécurité, rejoindre votre casier pour prendre votre pique-nique et atteindre la salle de pause. Là, il faut en fait choisir entre avaler une bouchée de sandwich et aller aux toilettes, faire les deux étant assez ambitieux puisque vous devez avoir fait le chemin en sens inverse et retrouvé votre chariot lorsque retentit la sonnerie qui annonce la reprise du travail. Une remarque laconique accueille les retardataires : “Jeune fille, en retard !”

    « La pression est énorme, la fatigue difficile à gérer. L’ambiance est à la méfiance. Tout est verrouillé. Avant de signer un contrat de travail, il faut parapher trois pages qui nous engagent à la confidentialité la plus totale. Rien ne doit sortir de l’entrepôt, et raconter quoi que ce soit à des concurrents, bien sûr, mais aussi à vos amis et à votre famille peut vous être reproché. La peur organisée, la surveillance de nos moindres faits et gestes, et la contestation réduite au silence, c’est ce qui se joue chaque jour sous les néons de l’entrepôt d’Amazon, avec, pour principale arme de persuasion, la promesse d’un emploi. »

    • Les salariés d’Amazon sont appelés par la CGT à faire #grève lundi, à trois jours de Noël, sur l’ensemble des sites logistique du géant de la vente en ligne, pour les #salaires et les #conditions_de_travail, a-t-on appris vendredi auprès du syndicat.
      L’appel vise les sites de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme), précise la CGT dans un communiqué.

      « Nous avons appelé à la grève d’une part sur les salaires et d’autre part sur la durée de la pause »

      (...) il suffit à Amazon d’appuyer « sur un clic pour que les colis partent ailleurs », ce qui s’est traduit, dit-il par exemple, par un surcroit d’activité en France lorsqu’il y a eu grève en Allemagne.

      « C’est vrai que ça prend un peu plus de temps pour la livraison » dans ce cas, dit le responsable CGT, précisant que les grévistes ne sont « pas là pour embêter le client » et « bloquer les camions », mais « faire entendre les revendications des salariés ».

      Selon la CGT, les employés réclament « des salaires décents et de bonnes conditions de travail », ce qui passe notamment par une augmentation générale, une « prime d’équipe mensuelle de 100 euros brut » ou encore « une négociation sur la durée de la pause, pour le respect de la santé des salariés ».

      http://www.liberation.fr/economie/2014/12/19/amazon-les-sites-logistiques-appeles-a-la-greve-3-jours-avant-noel-par-la

  • Librairie 2.0. Chez les robots humains d’Amazon
    http://geeko.lesoir.be/2013/06/15/chez-les-robots-humains-damazon
    http://geeko.lesoir.be/files/2013/06/amazon-672x359-550x294.jpg

    Un journaliste français s’est infiltré comme travailleur intérimaire chez Amazon. Il a parcouru chaque nuit 24 à 26 km dans les immenses travées du hangar de 40.000 mètres carrés de Montélimar. Plongée dans l’univers secret du premier site marchand au monde.

    Continuons à acheter en ligne, donc.
    #internet #webmarchand

  • Le #climat méditerranéen grimpe vers Lyon - {sciences²}
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/03/le-climat-m%C3%A9diterran%C3%A9en-grimpe-vers-lyon.html

    Ci-contre, la situation en 1979

    La ligne jaune représente la limite du climat méditerranéen tel que défini par des températures et un degré d’aridité définis par les climatologues. On voit que Montélimar, Millau et Toulouse étaient situés nettement hors de cette région.

    Ci-dessus la situation en 2009. On voit que les villes de Montélimar, Toulouse et Millau font désormais partie de la zone méditerranéenne. 

    Lyon, Mende, Valence, Colombier, Albi, Agen et Gourdon ont également changé de catégorie climatique.

    http://sciences.blogs.liberation.fr/.a/6a00e5500b4a648833016302eb2a63970d-pi

    #météo #it_has_begun

  • Gaz de schistes, toujours plus loin... toujours plus sale !
    http://www.amisdelaterre.org/Gaz-de-schistes-toujours-plus-loin.html

    L’extraction des gaz de schistes arrive en France après s’être considérablement développée aux Etats-Unis au cours de la dernière décennie. En mars 2010, le ministère de l’Ecologie, alors en charge de l’énergie, annonçait l’octroi de trois permis d’exploration dans le Sud de la France – les permis de Montélimar, de Villeneuve de Berg et de Nant. Les Amis de la Terre France se mobilisent contre un projet industriel à grande échelle qui ne résoudra en rien la difficile équation entre la crise climatique et la sécurité énergétique, et pose un risque sanitaire et environnemental grave.

    #pollution #énergie #environnement #menteur #cynisme #for:rezo.net #for:ma-daltonizi.re #for:twitter