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  • Ce que les combattants juifs de 1948 disent sur la Nakba | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/ce-que-les-combattants-juifs-de-1948-disent-sur-la-nakba

    Date de publication : Vendredi 1 juin 2018 - 14:57 | Dernière mise à jour : il y a 1 mois 2 semaines
    Si, officiellement, Israéliens et Palestiniens s’écharpent au sujet des événements de 1948 qui ont conduit 805 000 Arabes à l’exil forcé, en pratique, des combattants juifs ont très tôt témoigné des crimes dont ils ont pu être complices, voire auteurs.

    Pour les Israéliens, 1948 incarne l’heure de gloire du projet sioniste, le moment où les juifs reviennent dans les pages de l’Histoire comme des acteurs de leur destin et, surtout, parviennent à réaliser l’utopie émise 50 ans plus tôt par Theodor Herzl : l’édification, en Palestine, d’un État refuge pour le « peuple juif ».

    Pour les Palestiniens, 1948 symbolise l’avènement du processus colonial qui les a dépossédés de leur terre et de leur droit à la souveraineté, leur « Nakba » (catastrophe).
    Les premières voix dissonantes

    Par différents biais, certains Israéliens ont, dès le lendemain de 1948, témoigné des événements passés. Durant le conflit, certains cadres du mouvement sioniste interpellent la direction au sujet du traitement de la population arabe de Palestine, qu’ils jugent indigne des valeurs que les combattants juifs prétendent défendre. D’autres prennent des notes pour espérer témoigner dès que le feu aura cessé.

    Durant le conflit, certains cadres du mouvement sioniste interpellent la direction au sujet du traitement de la population arabe de Palestine, qu’ils jugent indigne des valeurs que les combattants juifs prétendent défendre

    Yosef Nahmani, officier supérieur de la Haganah, la force armée de l’Agence juive qui deviendra l’armée d’Israël, écrit ainsi dans son journal, en date du 6 novembre 1948 : « À Safsaf, après […] que les habitants eurent hissé le drapeau blanc, [les soldats] ont rassemblé les hommes et les femmes séparément, ligoté les mains de cinquante ou soixante villageois, et les ont abattus et tous enterrés dans une même fosse. Ils ont également violé plusieurs femmes du village. […] Où ont-ils appris un comportement aussi cruel, pareil à celui des nazis ? […] Un officier m’a raconté que les plus acharnés étaient ceux qui venaient des camps. »

    En réalité, dès que la guerre prend fin, le récit du vainqueur s’impose et la société civile israélienne fait face à de nombreux autres défis, bien plus urgents que le sort des réfugiés palestiniens. Ceux qui souhaitent témoigner le font par la fiction et la littérature.

    L’écrivain et homme politique israélien Yizhar Smilansky publie ainsi dès 1949 Khirbet Khizeh, où il évoque l’expulsion d’un village arabe éponyme. Pour l’auteur, nul besoin d’avoir de remords sur cette part de l’histoire, ce « sale boulot » était nécessaire pour bâtir le projet sioniste. Son témoignage reflète une sorte d’expiation des péchés : reconnaître ses torts et les dévoiler pour se libérer d’un poids.

    Devenu un best-seller, le roman est adapté en téléfilm en 1977 mais sa diffusion suscite de vifs débats car il remet en cause la version israélienne d’un peuple palestinien parti volontairement de ses terres pour ne pas vivre aux côtés des juifs.
    Photo extraite du film tiré du roman Khirbet Khizeh montrant une brigade de combattants juifs pendant la Nakba (Wikipedia)

    D’autres ouvrages sont publiés, mais peu font autant preuve de réalisme que la trilogie de Netiva Ben-Yehuda, publiée en 1984, dont le titre traduit de l’hébreu est « Le chemin des liens : roman sur trois mois en 1948 ». Commandante du Palmah, l’unité d’élite de la Haganah, elle évoque les exactions et les humiliations commises sur la population arabe et livre des éléments sur le massacre d’Ein Zeintoun, qui eut lieu autour du 1er mai 1948.
    La focalisation sur Deir Yassin

    Le 4 avril 1972, le colonel Meir Pilavski, membre du Palmah, se confie dans les colonnes de Yediot Aharonot, l’un des trois plus grands quotidiens israéliens, sur le massacre de Deir Yassin, qui eut lieu le 9 avril et où près de 120 civils perdirent la vie. Il affirme que ses hommes étaient à proximité des événements mais qu’il leur fut conseillé de se retirer lorsqu’ils comprirent que les miliciens de l’Irgoun et du Stern, des groupes d’ultras qui avaient fait scission de la Haganah, étaient à la manœuvre.

    Les débats vont se focaliser autour des événements de Deir Yassin, au point d’oublier les près de 70 autres tueries de civils arabes. L’enjeu est important pour la gauche sioniste : placer la responsabilité des massacres sur des groupes d’ultras

    Dès lors, les débats vont se focaliser autour des événements de Deir Yassin, au point d’oublier les près de 70 autres tueries de civils arabes. L’enjeu est important pour la gauche sioniste : placer la responsabilité des massacres sur des groupes d’ultras.

    En 1987, lorsque paraissent les premiers ouvrages des « nouveaux historiens » israéliens tels qu’Ilan Pappé, une partie considérable des bataillons juifs de 1948 sont mis en cause. Pour celles et ceux qui s’étaient tus durant les dernières décennies, il est temps de parler publiquement.

    Une partie de la société israélienne semble également prête à entendre. Dans un contexte de première Intifada palestinienne et de négociations pré-Oslo, les milieux pacifistes entendent interroger leur société sur leur rapport à l’Autre et à l’histoire nationale.

    Ces espaces d’échanges se referment brutalement avec le déclenchement de la seconde Intifada, plus militarisée et qui s’inscrit dans un contexte d’échec des pourparlers de camp David et de rupture des négociations israélo-palestiniennes. L’affaire Teddy Katz incarne ce changement de contexte.
    L’« affaire » Teddy Katz

    Kibboutznik de 60 ans, Teddy Katz décide en 1985 de reprendre ses études et s’inscrit dans un parcours de recherche historique sous la direction d’Ilan Pappé, à l’université d’Haïfa. Il souhaite éclairer les événements qui se sont déroulés dans cinq villages palestiniens, dépeuplés en 1948. Il compile 135 entretiens de combattants juifs, dont 65 qui se concentrent sur la tragédie qui aurait eu lieu dans le village de Tantoura, vidé de ses 1 200 habitants le 23 mai 1948 par un bataillon du Palmah.

    Après deux ans de recherche, Katz affirme dans ses travaux qu’entre 85 et 110 hommes ont été froidement abattus sur la plage de Tantoura, après avoir creusé leurs propres tombes. La tuerie se poursuit ensuite dans le village, maison par maison. Une chasse à l’homme se joue également dans les rues. Le massacre cesse avec l’intervention d’habitants juifs du village voisin de Zikhron Yaakov. Au final, plus de 230 personnes sont assassinées.

    En janvier 2000, un journaliste de Maariv décide de retourner voir certains des témoins que mentionne Katz. Le principal témoin, Bentzion Fridan, commandant du bataillon du Palmah qui a opéré à Tantoura, nie tout en bloc et, avec d’autres gradés, porte plainte contre Katz. Celui-ci doit faire face à une dizaine d’avocats décidés à défendre l’honneur des « héros » de la nation.

    […] la version palestinienne de 1948 n’intéresse plus les pacifistes israéliens, trop occupés pour la plupart à rentrer dans le rang pour ne pas subir la condamnation d’une société refermée sur elle-même

    Sous la pression médiatique – qui parle de lui comme d’un « collabo » qui relaie la version de l’ennemi – et judiciaire, il accepte de signer un document reconnaissant avoir falsifié les témoignages. Bien qu’il décide quelques heures plus tard de se rétracter et qu’une commission universitaire ait plaidé en sa faveur, la procédure judiciaire se termine.

    Entre l’effondrement d’Oslo, le retour au pouvoir du Likoud, l’échec des négociations de Camp David et de Taba, la seconde Intifada et les attentats kamikazes, la version palestinienne de 1948 n’intéresse plus les pacifistes israéliens, trop occupés pour la plupart à rentrer dans le rang pour ne pas subir la condamnation d’une société refermée sur elle-même.
    Témoigner pour la postérité

    En 2005, le réalisateur Eyal Sivan et l’ONG israélienne Zochrot développent le projet Towards a Common Archive visant à collecter les témoignages de combattants juifs de 1948. Près d’une trentaine acceptent de témoigner, sans tabou ou presque, sur ce qu’ils ont fait et vu durant cette période riche en événements et où les récits s’affrontent.

    Pourquoi des combattants acceptent-ils de témoigner quelques années plus tard ? Pour Pappé, directeur scientifique du projet, il y a trois raisons. Premièrement, la plupart arrivent à la fin de leur vie et ne craignent donc plus de parler.

    Deuxièmement, ces ex-combattants considèrent qu’ils se sont battus pour un idéal qu’ils voient se détériorer avec la montée en Israël des milieux religieux, de l’extrême droite et du choc néolibéral imposé par Netanyahou durant ses mandats successifs. Troisièmement, ils sont persuadés que tôt ou tard, les jeunes générations apprendront l’origine des réfugiés palestiniens et ils pensent que la transmission de cette histoire gênante fait partie de leur responsabilité.

    Les témoignages de ces combattants ne sont pas homogènes. Certains se livrent explicitement quand d’autres ne souhaitent pas aborder certains sujets. Néanmoins, si tous se rejoignent sur la nécessité, en 1948, d’expulser les populations arabes pour bâtir l’État d’Israël, leurs avis s’opposent parfois sur l’utilité des tirs sur les civils.

    Tous affirment avoir reçu des ordres précis concernant la destruction des maisons arabes pour empêcher toute volonté de retour des populations exilées.

    Le « nettoyage » des villages se faisaient méthodiquement : à l’approche du lieu, les soldats tiraient ou envoyaient des grenades pour effrayer la population. Dans la majeure partie des cas, ces actes suffisaient à faire fuir les habitants. Parfois, il fallait faire sauter une ou deux maisons à l’entrée du village pour contraindre les quelques récalcitrants à fuir.

    Concernant les massacres, pour certains, ces actes faisaient partie des opérations de « nettoyage » puisque la direction du mouvement sioniste les avait autorisés, dans certains cas, à franchir cette ligne. La « ligne », justement, était franchie systématiquement lorsque la population refusait de partir, voire se retranchait pour résister et combattre.

    Plus de 60 ans après ces événements, les combattants n’expriment pas ou peu de regrets. Il fallait, selon eux, libérer l’espace du territoire promis par l’ONU pour y fonder l’État juif et faire disparaître les Arabes du paysage

    À Lod, plus d’une centaine d’habitants se réfugièrent ainsi dans la mosquée, croyant les rumeurs selon lesquelles les combattants juifs n’attaquaient pas les lieux de culte. Un tir de lance-roquettes eut raison de leur refuge, qui s’écroula sur eux. Les corps furent ensuite brûlés.

    Pour d’autres, les dirigeants Yigal Allon, chef du Palmah, et David Ben Gourion, chef de l’Agence juive, se seraient opposés aux tirs sur les civils, donnant l’ordre de les laisser partir puis de détruire les maisons.

    Les combattants témoignent également d’une attitude contrastée des Palestiniens. Dans la majeure partie des cas, ils semblaient « effrayés » et complètement perdus par les événements, accélérant le flot de réfugiés. Certains Arabes suppliaient les soldats de ne pas leur faire « comme à Deir Yassin », selon ces témoignages.

    D’autres semblaient convaincus de pouvoir revenir chez eux à la fin des combats, si bien qu’un témoin affirme que des habitants du village de Bayt Naqquba laissèrent à leurs voisins juifs du kibboutz de Kiryat-Avanim, avec qui les relations étaient bonnes, la clé de leurs maisons pour qu’ils puissent veiller à ce que rien n’y soit pillé.

    Ces bonnes relations judéo-arabes reviennent régulièrement, et rares sont les témoins qui parlent de mauvaise entente avant le début de la guerre. Lors d’une expulsion autour de Beersheba, des paysans palestiniens vinrent demander de l’aide aux habitants du kibboutz voisin, qui n’hésitèrent pas à intervenir et à dénoncer les actes des soldats sionistes.

    Plus de 60 ans après ces événements, les combattants n’expriment pas ou peu de regrets. Il fallait, selon eux, libérer l’espace du territoire promis par l’ONU pour y fonder l’État juif et faire disparaître les Arabes du paysage.

    Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

    #Palestine #histoire

    • «  »" En réalité, dès que la guerre prend fin, le récit du vainqueur s’impose et la société civile israélienne fait face à de nombreux autres défis, bien plus urgents que le sort des réfugiés palestiniens. Ceux qui souhaitent témoigner le font par la fiction et la littérature.""" = tant que les réfugiés restent vivants : une fois morts ils sont oubliés !

      «  »" les pacifistes israéliens, trop occupés pour la plupart à rentrer dans le rang pour ne pas subir la condamnation d’une société refermée sur elle-même «  »" = une autre manière de rester dans la victimisation !

      Il paraît que l’humanité va atteindre les 10 milliards d’humains vivants et qu’il n’y a pas de place pour tous : les nettoyages ethniques pour l’éthique peuvent commencer ; non ? à moins que ça ne court-circuite des commerces ...

  • Blog • #Mioveni, le monde de #Dacia-#Renault

    Un beau #livre sur un monde qui n’est pas toujours forcément beau, c’est ainsi que l’on pourrait présenter, si on voulait faire vite, l’album d’#Anne_Leroy et #Julia_Beurq sur Mioveni, la petite ville roumaine dont quelque 14 000 habitants sur les 32 000 recensés (enfants et retraités compris) sont salariés dans l’usine où l’on fabrique les fameuses #Logan et autres #Duster [1].

    Si on devait classer ce livre dans les rayons d’une librairie, ce serait plutôt parmi les « beaux livres » en raison de la qualité exceptionnelle de ses photos et de la présentation soignée de l’ensemble. Mais un doute ne manquera pas de s’insinuer : qu’ont-ils de si beau ce site industriel, les immeubles type HLM qui l’entourent et leurs habitants qui se prêtent au jeu proposé par la photographe en se laissant captés par sa camera ? La difficulté à apporter une réponse tranchée à une telle question annonce en quelque sorte l’intérêt particulier que présente cet album. En effet, nous sommes ici loin des clichés en noir et/ou blanc si fréquents s’agissant de la Roumanie de l’après-Ceauşescu et des mutations en cours dans ce pays.

    A voir et revoir ces photos d’Anne Leroy, à lire et relire les pages qui les accompagnent de Julia Beurq, la gêne occasionnée par l’impression de kitsch qui se dégage du décor ambiant désuet, des lieux publics qui rappellent l’atmosphère des films est-européens des années 1970 ou encore des poses figées adoptées par les hommes et les femmes confrontés à la caméra est vite chassée par le regard tendre posé par la photographe qui nous réconcilie en quelque sorte avec tout un monde qui vit à sa façon, selon ses règles, en fonction de sa propre histoire et qui doit faire face à des contraintes dont on réalise par ailleurs difficilement la pesanteur… Saisi dans son humanité, ce monde se révèle non seulement attachant mais beau aussi, à sa façon. Il occupe une position intermédiaire entre un passé communiste qui n’est pas prêt à s’effacer et le modèle capitaliste occidental qu’il est désormais appelé à suivre. A vrai dire, les deux s’entremêlent, même si le premier semble l’emporter. On s’en rend compte à travers les images de certaines scènes du restaurant municipal de la ville aux grandes tables et aux regards tristes des convives ou encore aux chaises couvertes de housses blanches décorées à l’occasion des fêtes. Seule touche occidentale, si l’on veut, et encore en net décalage dans le temps, la statue d’Elvis, « en blanc et bleu délavé qui se dresse face à une discothèque poussiéreuse » (p. 58) dans laquelle se produit un ancien ouvrier de l’usine devenu une célébrité locale en interprétant les tubes du « King ».

    “Un cordon ombilical relie Mioveni à Dacia. Si l’usine ferme, Mioveni disparaît.”

    Les propos des personnes interrogées nous apprennent en revanche à quel point elles vivent bien dans leur temps. Il y a nettement moins de commentaires nostalgiques pour l’époque du « răposatul » (le « défunt », c’est ainsi qu’on appelle fréquemment Ceauşescu) que dans le reste du pays, et pour cause : grâce à la reprise de Dacia par Renault en 1999, la ville-usine de Mioveni a survécu à l’abandon des fleurons de l’industrie roumaine bradés lors de la privatisation sauvage qui avait frappé de plein fouet tant d’autres cités mono-industrielles. Les rares ouvriers qui ont accepté de parler, alors que leurs conjointes et les retraités ont été plus coopératifs, ne se plaignent pas de leur sort comme tant de leurs compatriotes, souvent plus mal lotis. Cătălin, qui travaille au pressage, se dit par exemple « chanceux d’avoir un emploi stable et un salaire plus que correct comparé à la moyenne roumaine ». Pourtant les pressions ne manquent pas. « On nous demande d’aller toujours plus vite », raconte-t-il. En effet, relève Julia Beurq, à l’entrée de chaque section, des panneaux indiquent le nombre de pièces produites par minute, la moyenne d’âge des employés, la proportion d’hommes et de femmes, le pourcentage des robots, etc. (p. 30). La photo de l’« employé du mois » y figure aussi en sorte que les méthodes capitalistes modernes de gestion ne sauraient choquer outre-mesure ceux qui se rappellent encore de l’organisation socialiste du travail d’antan. Le droit de grève est assuré et, si les ouvriers prêts à courir le risque d’en faire usage sont peu nombreux, tous se souviennent de la « grande grève » de 2008 qui après dix-neuf jours a fait plier « les Français ». Le chantage à la délocalisation reste dissuasif : « Un cordon ombilical relie Mioveni à Dacia. Si l’usine ferme, Mioveni disparaît », fait remarquer le responsable du Syndicat automobile Dacia.
    Un monde tiraillé entre un passé révolu et un avenir incertain

    La photo reprise sur la quatrième de couverture représente en premier plan un champ en friche puis, en second plan, les nouveaux bâtiments de l’usine au pied desquels on aperçoit les Dacia fraîchement sorties des ateliers. Entre les deux, on aperçoit d’énormes conduits de gaz rouillés en plein air comme il y en a encore tant à l’Est. Nous avons là un aperçu du « mélange des genres » omniprésent en Roumanie : l’usine flambant neuf, les vieilles installations héritées du passé et la nature qui a repris ses droits à force d’être oubliée pendant la longue transition… Enfin, pour compléter le tableau, signalons la photo du berger faisant paître ses moutons au bord de la route reliant Mioveni à Piteşti (p. 39) qui suggère l’état actuel des campagnes roumaines, tandis que celle des bâtiments désaffectés de l’ancienne usine automobile ARO de Câmpulung, ville située non loin de Mioveni (p. 33), est nettement plus représentative pour l’état actuel de l’industrie roumaine que les photos prises dans les ateliers de l’usine reconstruite et mise aux normes par Renault (p. 24 et 25).

    La profusion d’icônes qui ornent ce qui est présenté comme le bureau du maire de la ville (p. 66) mais aussi les scènes de recueillement lors de la célébration de la saint Nicolas (p. 61 62, 63, 64 et 65) montrent le poids considérable de l’Église orthodoxe ou plutôt d’une certaine religiosité populaire en Roumanie, y compris dans une ville assez prospère comme Mioveni. Tiraillé entre un passé révolu et un avenir incertain, le monde roumain tel qu’il apparaît dans le livre de Julia Beurq et Anne Leroy semble y trouver l’apaisement et la convivialité que le monde moderne auquel il a accès ne semble pas à même de lui fournir. S’il assure à nombre de Roumains une capacité d’endurance étonnante à bien des égards, cet encrage dans la « tradition » est aussi le signe de leur fragilité.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Mioveni-le-monde-de-Dacia-Renault
    #industrie_automobile #Roumanie #photographie
    ping @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

  • Ce que les combattants juifs de 1948 disent sur la Nakba | Middle East Eye édition française

    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/ce-que-les-combattants-juifs-de-1948-disent-sur-la-nakba

    Si, officiellement, Israéliens et Palestiniens s’écharpent au sujet des événements de 1948 qui ont conduit 805 000 Arabes à l’exil forcé, en pratique, des combattants juifs ont très tôt témoigné des crimes dont ils ont pu être complices, voire auteurs

    #nakba #israël #palestine

    • la version palestinienne de 1948 n’intéresse plus les pacifistes israéliens, trop occupés pour la plupart à rentrer dans le rang pour ne pas subir la condamnation d’une société refermée sur elle-même.

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      L’« affaire » Teddy Katz

      Kibboutznik de 60 ans, Teddy Katz décide en 1985 de reprendre ses études et s’inscrit dans un parcours de recherche historique sous la direction d’Ilan Pappé, à l’université d’Haïfa. Il souhaite éclairer les événements qui se sont déroulés dans cinq villages palestiniens, dépeuplés en 1948. Il compile 135 entretiens de combattants juifs, dont 65 qui se concentrent sur la tragédie qui aurait eu lieu dans le village de Tantoura, vidé de ses 1 200 habitants le 23 mai 1948 par un bataillon du Palmah.

      Après deux ans de recherche, Katz affirme dans ses travaux qu’entre 85 et 110 hommes ont été froidement abattus sur la plage de Tantoura, après avoir creusé leurs propres tombes. La tuerie se poursuit ensuite dans le village, maison par maison. Une chasse à l’homme se joue également dans les rues. Le massacre cesse avec l’intervention d’habitants juifs du village voisin de Zikhron Yaakov. Au final, plus de 230 personnes sont assassinées.

      En janvier 2000, un journaliste de Maariv décide de retourner voir certains des témoins que mentionne Katz. Le principal témoin, Bentzion Fridan, commandant du bataillon du Palmah qui a opéré à Tantoura, nie tout en bloc et, avec d’autres gradés, porte plainte contre Katz. Celui-ci doit faire face à une dizaine d’avocats décidés à défendre l’honneur des « héros » de la nation.

      Sous la pression médiatique – qui parle de lui comme d’un « collabo » qui relaie la version de l’ennemi – et judiciaire, il accepte de signer un document reconnaissant avoir falsifié les témoignages. Bien qu’il décide quelques heures plus tard de se rétracter et qu’une commission universitaire ait plaidé en sa faveur, la procédure judiciaire se termine.

      Entre l’effondrement d’Oslo, le retour au pouvoir du Likoud, l’échec des négociations de Camp David et de Taba, la seconde Intifada et les attentats kamikazes, la version palestinienne de 1948 n’intéresse plus les pacifistes israéliens, trop occupés pour la plupart à rentrer dans le rang pour ne pas subir la condamnation d’une société refermée sur elle-même.

  • Russian state TV shows map of potential US nuclear targets | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/feb/25/russian-state-tv-map-potential-us-nuclear-targets-hypersonic-missile

    Russian state television has broadcast a map of the US showing military facilities Moscow would target in the event of a nuclear strike, in a report that was unusual even by its own bellicose standards.

    The targets included the Pentagon and the presidential retreat in Camp David, Maryland. A hypersonic missile Russia is developing would be able to hit them in less than five minutes, it said.

    #nucleaire #russie #etats-unis

  • #beurk : 71 % d’Huile végétale, eau, amidon, sel, arôme, sel de fonte (E331 E341), colorant (E180a), anti agglomérant : cellulose. Le râpé du père Jean #Carrefour, #Leader_Price

    Le râpé du père Jean - Préparation à base de matières grasses végétales et de fromage.
    Imprimé sur le sachet : Ingrédients : Fromage > 28% , Huile végétale, eau, amidon, sel, arôme, sel de fonte (E331 E341), colorant (E180a), anti agglomérant : cellulose.

    Information trouvé sur : https://www.olivierdauvers.fr/2018/11/26/cher-alexandre

    « Quitte à me fâcher avec Orangina-Suntory (propriétaire de la marque), ce “Père Jean” est le “Canada Dry” du fromage râpé. Un ersatz. Tous les attributs en apparence mais si peu en réalité. Attardez-vous sur la composition, cher Alexandre : royalement 27 % de fromage. Le reste, 73 % quand même ? De l’huile (de palme !, allez-y soyez “provoc” jusqu’au bout…), de l’eau, de l’amidon de pomme de terre, etc. Bien loin d’un emmental râpé dont il reprend pourtant les codes. Ce que j’appelle “la zone grise de l’industrie agro-alimentaire”. Des produits légaux mais honteux. Surtout, le genre de produits qui nourrit légitimement la défiance alimentaire contemporaine. »

    La fiche produit est presque illisible sur #openfoodfacts , hélas. (probablement due à la mise à jour automatique de la fiche produit)
    https://fr.openfoodfacts.org/produit/3304100012251/la-rape-du-pere-jean-leader-price

    l’#ersatz est fabriqué par « Les Fromagers de Saint-Omer », à Campagne-lès-Wardrecques, Pas-de-Calais , entreprise subventionnée par la communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer (voir la voix du nord).

     #malbouffe #capitalisme #alimentation #nécrotechnologies #huile_de_palme #industrie_palmiste #agrobusiness #obésité #junk_food #agro-alimentaire #emmental #France

    • Déjà, vendre le fromage déjà râpé est une folie emplastifiée. Après, c’est souvent moins cher que le bloc du même poids. Tout est dit ? Consommateur, économise et tais-toi.

  • Nouvelles révélations sur les massacres de Sabra et Chatila
    26 octobre 2018
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/nouvelles-revelations-sur-les-massacres-de-sabra-et-chatila,2688
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/d892424cb0028bad9c9793b1b6c8b1-f34cc.jpg?1540487656

    Dans un livre sur la diplomatie américaine au Proche-Orient, le chercheur Seth Anziska revient sur les massacres de Sabra et Chatila (1982). Il apporte des éléments nouveaux sur l’implication du gouvernement israélien. Analyse de l’ouvrage et entretien avec l’auteur par Sylvain Cypel.
    (...)
    Orient XXI. — Sur la période que vous étudiez, il ressort de votre livre qu’empêcher la création d’un État palestinien a été l’objectif prioritaire constant des gouvernements israéliens, quels qu’ils soient.

    Seth Anzizka.— Absolument. Jusqu’aux années 1970, l’idée de souveraineté ou d’autodétermination palestinienne est totalement absente de la réflexion politique israélienne. Cela change lorsque le président américain Jimmy Carter parle d’une « patrie » (homeland) pour les Palestiniens. L’accord de Camp David entre l’Égypte et Israël en 1977 évoque une future « autonomie », pas un État. Mais à partir de là, les Israéliens font tout pour contrer la possibilité d’une autodétermination palestinienne. Même Yitzhak Rabin, contrairement à l’image bâtie après sa mort, était farouchement opposé à la création d’un État palestinien, y compris après Oslo. Son dernier discours à la Knesset est très clair : il ne veut pas d’un véritable État palestinien. Shimon Pérès y était encore plus hostile. Dans leur esprit, il ne pouvait s’agir que d’une vague autonomie sous contrôle israélien. Il en va de même aujourd’hui avec Benyamin Nétanyahou.

  • Saint-Nazaire : l’eau qu’on croyait si pure polluée aux pesticides Mediacites - 18 Octobre 2018
    https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/10/18/saint-nazaire-leau-quon-croyait-si-pure-polluee-aux-pesticides

    Dans l’aggomération de Saint-Nazaire, l’eau du robinet provient pour moitié de la nappe de Campbon. Cette nappe phréatique est réputée si pure que l’eau est à peine filtrée et que la marque Cristaline l’utilise pour remplir ses bouteilles. Mais des données nouvelles, que dévoile Mediacités, montrent qu’on y trouve pourtant de nombreuses traces de pesticides.


    Entre Nantes et Saint-Nazaire, sous les prés bucoliques se cache l’un des trésors naturels du territoire  : la nappe de Campbon, une réserve d’eau souterraine qui alimente en eau potable l’agglomération de Saint-Nazaire et au-delà. Une source à laquelle puise la marque Cristaline pour remplir une – petite – partie de ses millions de bouteilles vendues en France. 100 millions de mètres cubes d’une eau réputée pure. Jusque là, en tout cas.

    Car les données publiques, décortiquées par l’antenne vannetaise de l’association Eau et Rivières . . .

    La suite de l’article payante.
    #Saint-Nazaire #pesticides

  • Le piège des accords d’Oslo, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-piege-des-accords-doslo

    Je me rappelle qu’il m’a pris à part quand nous sommes sortis de son bureau dans le quartier Jugurtha à Tunis pour aller marcher et s’éloigner des appareils d’écoute, et m’a dit : « Je vais te dire une chose que tu ne devras dévoiler qu’après ma mort ». Il a soupiré avant de déclarer : « Je vais rentrer en Palestine grâce à Oslo, malgré toutes mes réserves, afin d’y faire revivre l’OLP et la résistance. Je te promets que tu verras les Juifs fuir la Palestine comme les rats fuient le navire qui coule. Cela ne se passera pas dans ma vie mais durant la tienne ». Il m’a affirmé qu’il ne faisait pas du tout confiance aux Israéliens et je pense qu’il était sincère.

    Le Président Arafat est mort en martyr comme il le souhaitait, tué par le poison des Israéliens après avoir été assiégé dans son bureau pendant des mois, car il avait refusé de signer les accords de Camp David et d’abandonner Jérusalem ainsi que le droit au retour. Il a déclenché la seconde intifada et se procurait des armes de partout où il pouvait. Je sais qu’il collaborait avec les combattants du Hamas à Gaza et en Cisjordanie, leur fournissait de l’argent et des armes. Il a d’ailleurs mis en place un pont avec le Hezbollah au Sud du Liban : ils envoyaient des armes à bord de bateaux dans des tonneaux, qu’ils jetaient à la mer en face des côtes de Gaza. Il savait bien que les Israéliens ne voulaient pas la paix, n’étaient prêts à aucune concession et refusaient la constitution d’un Etat palestinien.

  • SyrianObserver.com: Syria Will Take Back the Golan and the Sanjak of Alexandretta

    Un étonnant article publié dans un journal officiel syrien

    http://syrianobserver.com/EN/Commentary/34632/Syria_Will_Take_Back_Golan_the_Sanjak_Alexandretta

    When the war against Syria began in 2011, the Zionist enemy was still occupying the Golan Heights and the Turkish enemy was still occupying the Sanjak of Alexandretta.

    Over the years, the Syrian Arab Army has managed to dismantle the conspiracies led by the United States and other colonial powers, in which the Zionist enemy and the Turkish enemy participated. According to the new balance of powers in the region, when the war in Syria comes to an end, the Zionist enemy will be forced to withdraw fully from the Golan without alleged peace deals that follow the Camp David, Oslo and Arabah models. The withdrawal will be without conditions and similar to the Zionist withdrawal from southern Lebanon in 2000. The Zionist enemy has a crippling fear about entering into a direct war with the Syrian Arab Army, whose military and fighting capabilities have developed greatly and has stunned the Zionist enemy. The enemy has tried and failed more than once to test the Syrian air defenses. Syria is fully prepared to enter into a war and liberate the occupied Arab territory in the Golan.

    Of course, the same new equations apply to the Turkish enemy, which will be forced to withdraw from Syrian territory which it occupies, because the Syrian Arab Army and its allies will not accept anything but the full liberation of Syrian Arab territory, which has been occupied by aggressor nations which are either directly engaged in this war or which have been occupied by terrorist takfiri groups who work as proxies for them. After that, Turkey will have to withdraw from the Sanjak of Alexandretta which has been historically occupied and which the Syrian state will not allow to remain occupied. The Syrian Arab Army is ready to enter into a war to liberate it — with God as our witness.

  • Gaza, Jérusalem : l’embarras des Etats africains - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20180516-gaza-jerusalem-embarras-etats-africains

    « Même le Maroc se rapproche petit à petit d’Israël. Les deux pays pourraient rétablir leurs relations diplomatiques, commente Alhadji Bouba Nouhou. On le voit aussi avec d’autres Etats, notamment le Soudan qui entretient aujourd’hui quelques relations informelles avec Israël. Petit à petit, les pays africains qui étaient réticents commencent à se rapprocher diplomatiquement d’Israël. Et l’élection de Donald Trump accentue ce rapprochement. »

    « #Israël a des amis en #Afrique, mais combien sont-ils ? », tempère Falilou Kane. La réalité c’est que ces pays ont des intérêts avec Israël. Il ne s’agit pas de dire « nous n’avons pas de relations », ou « nous avons des relations avec Israël ». Depuis Camp David, l’Egypte a des relations avec Israël, ça ne veut pas dire que l’Egypte accepte tout ce qu’Israël fait. »

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Les Arabes vont-ils s’entendre ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/03/08/les-arabes-vont-ils-sentendre

    Alger abrite la 35ème session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur. Savoir lutter contre l’extrémisme, le terrorisme, la radicalisation et leurs activités connexes est une expérience devenue une science algérienne acquise dans la chair et le sang et qui n’est plus à démontrer. Pourvu qu’il y ait de l’écoute de part et d’autre.

    Cette réunion des ministres de l’intérieur des Etats arabes va encore se plonger dans les mécanismes utiles pour la lutte contre affres du terrorisme. Devenu un cauchemar persistant, ce fléau qui pour des raisons transparentes presque à moitié connues ne sévit presque que dans l’espace arabo-musulman. Ailleurs, il semble être étouffé. L’Algérie en a été « bien » servi en la matière. C’est à ce titre que la lutte algérienne ait pu influencer tous les modes tactiques de combat pour devenir un référentiel incontournable dans toutes les approches manant à éradiquer cette monstruosité. Loin de vouloir fédérer définitivement les Arabes, le Conseil d’Alger va avoir au moins cette prouesse de les réunir malgré un climat interne délétère, pour leur faire sentir la lourdeur de la géopolitique qui se pend au-dessus de chaque tête. Du terrorisme au droits de l’homme à la démocratie jusqu’au statut de la femme, à l’impact des soubresauts économiques, la haute menace sécuritaire ou une intifadha populaire demeure dans son entièreté face à tous les systèmes actuels de gestion des affaires publique dans ces pays.

    L’histoire des Arabes, si elle avait connu de l’apogée et des mérites reste tout de même assez riche en événements douloureux. Elle ne fut en réalité qu’une kyrielle de guerres, de combats et d’éloges post mortem à l’honneur des grandes victoires d’une ère enterrée. Le nouveaux temps avec leurs nouveaux défis et enjeux font qu’il n’est plus possible de vivre sur ses lauriers ou continuer encore à s’adosser sur des légendes et des épopées. Pour certains, le lâcher du lest n’est qu’une adaptation aux nouvelles exigences d’une jeunesse montante qui ne pense plus comme ses aïeux ni croit en ces délégations de pouvoir divin. La commune mesure est une convergence, pour eux, dans l’optique de la destinée de leur peuple. Ils s’estiment investis de l’oracle astral. Les régimes politiques des provinces arabes, tellement distincts dans leur anatomie constitutionnelle, surviennent difficilement à tracer une distance commune, ne serait ce qu’en vertu d’une défense collective de la question palestinienne. Les royaumes considèrent avec acuité, l’intérêt de survie du trône, les républiques le font d’une manière à garder une telle apparence, les autres s’essayent à la continuité d’une vie tranquille et paisible.

    C’est au Caire en 1977 qu’il fut décidé de mettre sur pied un conseil des ministres arabes de l’intérieur. Il n’y avait alors aucun signe prémonitoire d’un éventuel printemps arabe. Cependant le climat fut tout de même plein de lourdeur et de mauvaises perceptions dues aux effets contestataires de l’accord camp David. En 1980, à Taif le conseil a vu le jour. Il s’est assigné toute une multitude de missions. De la consolidation de la coopération en termes de sécurité publique à la conjugaison des efforts pour lutter contre la criminalité. Le terrorisme et sa phénoménale expansion n’étaient pas encore à la une des priorités, mais faisaient cependant resurgir certains zéphyrs annonciateurs d’un proche avenir macabre et douloureux.

    L’Algérie, faudrait-il le dire sans langue de bois n’a de leçon à ne recevoir de personne. Où étaient ces pronostiqueurs, tous ces laboratoires d’analyse quant le sang a commencé à couler au début des années 90 ? En ce moment là, l’éclatement des crânes de nos gosses, nos vieux et l’éventrement de nos femmes faisaient l’ouverture des flashs d’info des satellites alors balbutiants. L’on ne peut oublier qu’en face de cette terreur, de cette monstrueuse atrocité, les pires commanditaires roulaient la mécanique, en toute impunité dans les sofas des salons somptueux sis à Londres, Paris, Washington ou dans certaines tentes dorées golf-persiques. . Les puissances mondiales de l’époque et certaines entités arabes méconnaissaient les méfaits de ce que nous avions préludé, dans nos chairs, à qualifier de terrorisme. Ils prétendaient qu’il s’agissait là, de mouvement politique ou de manifestations populaires. Le « qui tu qui » finissait le travail de sape pour aboutir dans un cycle diabolique à un isolement entier et hypocrite. L’Algérie se trouvait être l’enfant contagieux, le lépreux. A ne plus approcher. Seuls nos mines et gisements, nos bouches et nos hydrocarbures continuaient à nous faire exister sous la forme d’un marché glouton. Dans le corps d’un concitoyen en voyage, l’on décryptait un tueur, l’on y sentait un assassin. A peine prononcé, que le nom de l’Algérie, comme effluve répugnant giclé de nos tombes se répandait sur le visage étranger qui vous faisait face. Pour certains, l’on est arrivé aux limites de la dénégation pour se faire passer maladroitement pour un autre, qu’Algérien. En ce moment, nous enterions nous même nos morts et couvrions de pleurs nos nécropoles. Bref. Nous avons traversé le tunnel. Nous vivons la paix que nous voulons partager dans une réconciliation nationale.

    Ce « sommet des intérieurs » s’annonce dans l’actualité inter-arabe comme étant un menu vitaminé pour la sortie de l’engourdissement que vivent ces pays. Pour le monde arabe, il semble ne revêtir qu’un autre aspect d’un quelconque et énième regroupement de dirigeants arabe. Mais en réalité il en est autrement. La conjoncture internationale démontre bien l’utilité d’un sérieux et d’une profonde conviction en l’unité arabe. L’hégémonie anglo-saxonne, l’Europe et la « fâcherie » de l’oncle Sam, exigent des entités arabes nonobstant la zizanie qui mine leurs liens du fait d’un alignement donné, à plus d’écoute et d’attention de l’un vers l’autre. Il faudrait savoir s’écouter et s’entendre de se dire des choses, des vérités et des réalités pas toujours bonnes à dire.

    L’idéal n’est plus dans le regroupement conjoncturel que ne l’est l’accord pour la nouvelle vision de co-gérer la chose arabe. Néanmoins il est attendu de ce Conseil un moindre effort pour une refondation de ce qui devra dorénavant lier les membres de la ligue. Certes il ne s’agit là que des ministres de l’intérieur, mais autrement dit c’est à partir de ces grands ministères que toutes les politiques intérieures se font et se défont. La politique étrangère de chacun des pays membres est basée en toute légitimité sur ses propres intérêts. Cela ne devrait pas par principe causer des troubles relationnels quand l’intérêt cesse d’être partagé. Cet intérêt, on le voit n’est plus confiné dans sa case originel d’un simple gain économique. Il se situe en plein centre d’une hégémonie géostratégique. Chacun cherche à sa façon de dominer la région où la course au leadership est toujours en vogue. Le plus dramatique dans ces perturbations avait dépassé le plan diplomatique et s’est installé carrément dans une guerre chaude, meurtrière et inutile en tous cas tant pour les uns que pour les autres. Qu’a-t-elle rapporté l’hostilité entre l’Arabie saoudite et le Yémen ou le Qatar ? Que vont-ils nourrir ces sentiments anti-syriens au sein de la masse des futurs enfants de ce pays ? Si chacun a ses raisons, chacun aussi a ses tords. L’unique victime dans ses affrontements sont les peuples. Alors qu’au moment où les autres, les « kouffars » s’investissent dans des conglomérations, les nôtres s’éparpillent et se pulvérisent de jour en jour. A cette cadence nous arriverons à la reconstitution de la matrice initiale pour ne se reconnaitre que dans l’étiquetage de petites tribus grégaires, familiales et clanales.

    Heureusement que l’Algérie, par une diplomatie de niveau avait su et œuvre encore pour une totale stabilité du monde arabe. Le positionnement pour les justes causes est un percept novembriste qui avait tout le temps imprégné la démarche diplomatique du pays. Ainsi, dans les confits qui se font et opposent les uns aux autres ; elle n’est ni contre l’un ni pour l’autre. La neutralité agissante et positive fait d’elle une solennité et une sérénité afin de dénouer les imbroglios tout doucereusement et surtout par la permanence d’un dialogue studieux. Va-t-on en parler profondément ? y aura-t-il de l’écoute mutuelle cependant ?

    Il y a toutefois une triple équation à résoudre dans cette conjoncture du regroupement. Le ministre de l’intérieur de l’Arabie saoudite s’est annoncé en visite officielle en Algérie à deux jours de l’ouverture des travaux de la 35 eme session du conseil des ministres de l’intérieur. Chercherait-il à se distinguer ainsi de ses collègues ? Il était invité, lit-on par deux ministres. Bedoui et Louh l’accueillant à l’aéroport. Si l’un est tout désigné par attributions, l’autre ne constitue-t-il pas là une pléthore protocolaire ? Et il a été reçu par le Président de la république. La résolution ne se trouverait-elle pas dans ces « relations historiques privilégiées » ?                                                                                                                                                       par El Yazid Dib .                                                                                                                                                                                                                                             http://www.lequotidien-oran.com/?news=5258093

  • Les trucs que je connais pas, que j’ai pas encore essayés, mais qu’il faudrait que je me renseigne pour les beaux jours avec les enfants autour de #montpellier :

    – le Train à vapeur des Cévennes (reprise le 1er avril)
    http://www.trainavapeur.com

    - l’abbaye troglodyte de Saint-Roman, à Beaucaire :
    http://abbaye-saint-roman.com

    – le mas des Tourelles à Beaucaire, vigne gallo-romaine :
    http://tourelles.com

    – l’abîme de Bramabiau, à Camprieu :
    http://www.abime-de-bramabiau.com

    – grotte de la Cocalière à Courry :
    https://www.grotte-cocaliere.com

    – la visite des Salins d’Aigues-Mortes (reprise à la mi-mars) :
    http://www.visitesalinsdecamargue.com

    – oh, je découvre que la source Perrier est à une grosse demi-heure à l’est de #montpellier, et que ça se visite (à partir de début avril)
    https://www.perrier.com/fr/fr/visitez-le-musee-perrier-et-la-source

  • Sortie de la France de la NASAN : l’agrobusiness n’est pas le remède contre (...) - CCFD-Terre Solidaire
    https://ccfd-terresolidaire.org/espace-presse/sortie-de-la-france-de-6034

    Lancée en 2012, cette initiative privilégie les intérêts des #multinationales de l’#agrobusiness au détriment du soutien à l’agriculture paysanne. Elle est dénoncée par des centaines d’organisations [1] pour ses impacts négatifs sur la #sécurité_alimentaire et les paysanneries des dix pays africains concernés [2]. L’enjeu du retrait de la France est maintenant de reconnaître que la recette « magique » mêlant partenariats publics privés et réformes législatives pour créer un environnement favorable aux investissements de multinationales, n’est pas la solution pour lutter contre la #faim. Bien au contraire, elle va à l’encontre de l’intérêt des populations locales, elle marginalise les agricultures familiales, pourtant productrices de 70% de l’#alimentation mondiale, au bénéfice de quelques multinationales à qui l’on donne toutes les facilités : financières, fiscales, foncières.
    [...] Ce retrait de la France devrait être pris en compte par les autres partenaires de la NASAN, tels que l’Union Européenne et les Etats africains. L’Allemagne, autre contributeur majeur de la NASAN, doit également annoncer son retrait.

    #bien #nasan

    • La France a annoncé son retrait de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan) à l’occasion du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid), organisé jeudi 8 février à Matignon. Cette initiative, lancée lors du sommet du G8 de Camp David (Etats-Unis) en 2012, affiche pour ambition de faire reculer la faim en Afrique et de « sortir 50 millions de personnes de la pauvreté d’ici 2022 » en drainant des investissements privés dans le secteur agricole grâce à des dispositifs réglementaires attractifs et le soutien des bailleurs étrangers. D’importantes multinationales comme Cargill, Monsanto, Louis Dreyfus, Mars… sont associées à cette coalition dont le secrétariat est officiellement assuré par le Forum économique mondial et l’Union africaine.

      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/12/pourquoi-la-france-s-est-retiree-de-la-nouvelle-alliance-pour-la-securite-al

    • c’est pas très équitable comme répartition !

      L’étude s’attarde en particulier sur le projet de Bagré, à 200 km au sud-est de le capitale burkinabée, Ouagadougou. « Les mesures prises pour libérer des terres pour les investisseurs à venir ont profondément bouleversé les pratiques de sécurisation et de consommation alimentaire. (…) Lorsque les populations recevront des terres irriguées [le projet prévoit d’aménager 30 000 ha et d’en attribuer 5 000 aux villageois], il leur faudra vivre sans terres pluviales, alors que les cultures pluviales sont la base de vie des ménages. La situation des exploitants familiaux est aujourd’hui très tendue par rapport aux conditions offertes aux agriculteurs entrepreneuriaux, engendrant un fort sentiment d’injustice », écrivent les experts du Cirad.

      #Burkina_Faso

  • Dans le Kentucky, les retraités-campeurs d’Amazon
    https://www.crashdebug.fr/international/14328-dans-le-kentucky-les-retraites-campeurs-d-amazon

    Des travailleurs nomades convergent à l’automne vers les sites du géant du e-commerce pour préparer les colis de Noël. Longues journées garanties, pour 11 dollars de l’heure.

    Kelly Murray et son mari Bill Murray devant leur mobil-home, à Campbellsville (Kentucky), le 19 décembre. NATHAN

    MORGAN / MVI MMS POUR LE MONDE

    On était parti pour décrire l’univers de Charles Dickens adapté au XXIe siècle. L’exploitation de retraités américains, n’ayant pour maison que leur caravane, par le géant du commerce en ligne Amazon. On a surtout découvert des campeurs vagabonds, dignes des road-movies américains, rappelant l’errance en Alaska du héros de Into the Wild (2007) ou la cavale tragique de Thelma et Louise (1991).

    Pourtant, tout était réuni pour pleurer misère, en cette terre perdue du Kentucky, le pays de la (...)

  • Israël : mettons fin à l’apartheid !
    Georges CORM | OLJ L 09/12/2017
    https://www.lorientlejour.com/article/1088600/israel-mettons-fin-a-lapartheid-.html
    https://s.olj.me/storage/attachments/1089/93972_368938_402741_large.jpeg

    La décision, mercredi, du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y déménager l’ambassade des États-Unis suscite une vague de réprobation diplomatique et populaire partout dans le monde. Il n’y a pourtant pas lieu de s’étonner outre mesure ou d’être scandalisé de la politique des États-Unis à l’endroit de l’entité israélienne, spoliatrice des droits de la population palestinienne depuis la déclaration Balfour par la Grande-Bretagne impériale en 1917.

    Ne sont scandalisés, hors de la Palestine occupée, que ceux qui ont cru naïvement à l’application des résolutions des Nations unies sur la Palestine et au plan de partage élaboré en 1947 par cette organisation et prévoyant que Jérusalem serait une ville ouverte ; ou encore ceux qui ont pu croire que les concessions successives des États arabes mèneraient à une reconnaissance minimale des droits des Palestiniens sur leur terre ancestrale. Des concessions telles que celles faites par l’Égypte lors des accords de Camp David du 18 septembre 1978 établissant les conditions de la paix avec l’État d’Israël ; puis celles de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à partir de 1988, couronnée par les accords d’Oslo du 13 septembre 1993 ; mais aussi celles du plan du prince héritier Fahd d’Arabie saoudite (1981) – qui propose notamment une reconnaissance implicite de l’État d’Israël contre, entre autres, un retrait des territoires occupés depuis 1967 (dont Jérusalem-Est) –, puis celles du roi Abdallah d’Arabie saoudite en 2002, aux quelles le président libanais Émile Lahoud fit rajouter heureusement en dernière minute le droit au retour des Palestiniens.

    « Processus sans paix »

    Cette théorie des concessions à faire sans arrêt pour obtenir un résidu de droits palestiniens a mené à la situation actuelle où le président américain ne fait qu’entériner un état de fait. Le fameux « processus » de paix mis en place en 1993 a permis aux Israéliens et aux États occidentaux de faire de la continuation indéfinie du processus le but en lui-même, au détriment de la réalisation de la paix, toujours plus éloignée sur le terrain du fait de la continuation et de l’accélération de la colonisation depuis les accords d’Oslo. Il est ainsi devenu un « processus sans paix » venant se substituer à la réalisation de la paix. C’est ce qui a permis à l’État d’Israël de continuer de coloniser allègrement la rive occidentale du Jourdain (tout en retirant les colonies de peuplement à Gaza, désormais encerclée de tous les côtés et réduite à la misère la plus extrême). (...)

    • Si tout cela a été possible, c’est parce que le bon diagnostic sur la nature de l’État d’Israël n’a jamais été pleinement fait, à savoir que le cas israélien est une colonisation de type très classique, pareille à celle que la France fit de l’Algérie autrefois ou celle que des colons hollandais et britanniques firent de l’Afrique du Sud. Le territoire algérien fut entièrement intégré au territoire français, la France créant deux catégories de citoyenneté très différentes et réalisant une société d’« apartheid ». Le gouvernement afrikaner d’Afrique du Sud avait mis en place un apartheid de fer entre colons blancs et population locale noire. Pourtant, dans les deux cas, il a été mis fin à l’apartheid, ce qui aurait pu sembler inimaginable auparavant.

      Aujourd’hui, la Palestine est entièrement colonisée et il convient de demander la fin de l’apartheid, car il est clair depuis plusieurs années qu’il n’y a pas de place pour deux États. Le fait que les colons soient de confession juive ne donne évidemment juridiquement aucun droit sur cette terre. Car même si des bouddhistes ou des chrétiens ou des musulmans non arabes avaient envahi la Palestine et y avaient établi des colonies, la résistance de la population locale et ses protestations auraient été aussi vives.

      Il faut donc aujourd’hui se battre pour mettre fin à l’apartheid et réaliser une société de justice et d’égalité entre tous les habitants de ce territoire, quelle que soit leur religion.

  • An American withdrawal from peace - Haaretz Editorial

    It’s true that his predecessors also didn’t impose a settlement, but at least since the 2000 Camp David summit they mediated between the parties

    Haaretz Editorial Dec 07, 2017
    read more: https://www.haaretz.com/opinion/editorial/1.827389

    U.S. President Donald Trump has given a valuable political gift to Prime Minister Benjamin Netanyahu, who’s strugging amid the corruption investigations against him and is trying to maintain the stability of his governing coalition, which is being led by the Habayit Hayehudi party headed by Naftali Bennett.
    In his White House address Wednesday, Trump recognized Jerusalem as Israel’s capital – a declaration that all his predecessors had avoided since the state was established in 1948. In the same breath, he diluted the American commitment to the two-state solution, which he conditioned on the agreement of the parties. More importantly, Trump promised that the United States wouldn’t present a position on the contentious issues between Israel and the Palestinians, above all the borders of Israeli sovereignty in Jerusalem.
    Trump awarded Netanyahu an unprecedented diplomatic achievement, even as he postponed fulfillment of his campaign promise to move the U.S. Embassy from Tel Aviv to Jerusalem. At the same time, he calmed Netanyahu’s fears about presenting an American diktat for an Israeli-Palestinian agreement that might have unraveled the prime minister’s coalition, which rejects the two-state solution or any gesture toward the Palestinians. It’s no wonder that Palestinian President Mahmoud Abbas responded with great disappointment to Trump’s remarks and called for an international front against the recognition of Jerusalem as Israel’s capital.

  • Why US aid to Egypt is never under threat | News | Al Jazeera
    http://www.aljazeera.com/news/2017/10/aid-egypt-threat-171002093316209.html

    For a country to become an eligible recipient of US aid, it must align itself with American interests and foreign policy, analysts say.

    In the case of Egypt, US aid granted since the signing of the 1978 Camp David Accords was “untouchable compensation” for maintaining peace with Israel.This deal is considered a cornerstone of US-Egyptian relations.

    Robert Springborg, a Middle East expert and non-resident fellow at the Italian Institute of International Affairs, told Al Jazeera that US economic support was intended to stabilise Anwar Sadat’s [former Egyptian president] government and succeeding ones.

    How does the US benefit?

    The primary benefit is the “cessation of hostilities against Israel” by Egypt and “other Arab states that could not wage war against Israel in the absence of Egyptian participation”, Springborg said.

    In addition to Egyptian support for American “counterterrorism and counterinsurgency” campaigns, Springborg says the US also enjoys marginal benefits, including access to Egyptian airspace and the prioritisation of US naval vessels through the Suez Canal.

    The high amount of military aid, in particular, has also helped to create jobs and to reduce unemployment in the US. More than 1.3 million Americans work in manufacturing weaponry for defence companies, and more than three million others support the industry indirectly.

    The US is among the world’s top five arms producers and distributors, according to the Stockholm International Peace Research Institute.

    “The United States does not give money to Egypt for military equipment; it gives the Egyptian military a list of equipment the American government will purchase on its behalf in the United States,” Gelvin told Al Jazeera.

    What about economic aid?

    Economic assistance, or American “investments” in Egypt, are a relatively small part of the package, analysts say.

    Economic aid now stands at less than $200m annually, compared with more than $1bn from the early 1980s through the early 2000s, Springborg said.

    #Egypte #etats-unis

  • “To admit that the climate crisis is real is to admit the end of the conservative political and economic project.”

    IRMA WON’T “WAKE UP” CLIMATE CHANGE-DENYING REPUBLICANS. THEIR WHOLE IDEOLOGY IS ON THE LINE.
    https://theintercept.com/2017/09/11/irma-donald-trump-tax-cuts-climate-change-republican-ideology-capitali

    AS ONE OF the most powerful storms ever recorded bore down on the continental United States, with much of Florida under evacuation order, President Donald Trump was focused on a matter of grave urgency.

    He gathered his cabinet at Camp David and said there was no time to waste. With Hurricane Irma set to potentially devastate huge swaths of Florida, Georgia, South Carolina, and North Carolina, now was the time, he said, to rush through massive … tax cuts.

    Yes, that’s right. He wasn’t focused on getting massive aid to those most affected. He wasn’t focused on massive change to our energy and transit systems to lower greenhouse gas emissions so that Irma-like storms do not become a thrice-annual occurrence. His mind was on massive changes to the tax code — which, despite Trump’s claims that he is driven by a desire to give the middle class relief, would in fact hand corporations the biggest tax cut in decades and the very wealthy a sizable break as well.

    Some have speculated that seeing the reality of climate change hit so close to home this summer — Houston underwater, Los Angeles licked by flames, and now southern states getting battered by Irma — might be some kind of wake-up call for climate change-denying Republicans.

  • « Le lâche meurt chaque jour, le brave ne meurt qu’une fois ! »
    par Abdel Bari Atwan| 2 juillet 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/lache-meurt-chaque-jour-brave-meurt-une-fois

    Riyad est pressé de « légitimer » sa relation florissante avec Israël et de faire taire toutes les critiques.

    L’évolution de la relation entre Israël et l’Arabie saoudite devrait devenir une caractéristique clé de la politique régionale dans la phase à venir. Cela va de la normalisation à marche forcée des relations entre les deux parties et la tenue de contacts discrets, jusqu’à la formation d’une alliance non déclarée mais de grande envergure.

    Le général saoudien à la retraite Anwar al-Eshki a fait des révélations sur cette question lors d’une interview la semaine dernière sur la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle, dans laquelle il a traité un certain nombre de questions restées jusque là sans réponses : avant tout, la raison pour laquelle l’Arabie Saoudite a été si tenace à propos des îles de la mer Rouge de Tiran et Sanafir, voulant rapidement un transfert de souveraineté de la part de l’Égypte.

    Eshki a clairement indiqué qu’une fois que l’Arabie saoudite assumerait la souveraineté sur les deux îles, elle respecterait les Accords de Camp David et que l’accord de paix égyptien-israélien de 1979 – qui avait mis l’Égypte à l’écart du monde arabe et de la cause palestinienne et a mené à l’ouverture d’une ambassade israélienne au Caire – cesserait d’être un accord purement bilatéral.

    Le général, qui a été le chef de file de l’Arabie saoudite dans son processus de normalisation avec Israël, a expliqué que le nouvel accord de démarcation de la frontière maritime avec l’Égypte place les deux îles dans les eaux territoriales du royaume. L’Égypte et l’Arabie saoudite partageront donc le contrôle sur le détroit de Tiran par lequel passent les navires israéliens alors qu’ils naviguent dans et hors du golfe d’Aqaba, et le royaume établira de fait une relation avec Israël.

    #Tiran_Sanafir

  • Le genre urbain

    Derrière la modernité des modes de vie urbains dans les pays occidentaux, l’on serait tenté de penser que la présence des #femmes dans la ville et leurs pratiques spatiales ne diffèrent finalement pas ou peu de celles des hommes ou du moins qu’elles ont accès, si elles le souhaitent, aux différentes ressources de la vie urbaine. Or de nombreuses recherches révèlent que l’on a tendance à occulter les différences de sexe dans l’espace urbain et dans l’expérience que les femmes et les hommes en font. Ainsi, cette indifférenciation n’est qu’apparente et conduit le plus souvent à reproduire les représentations dominantes et des formes de hiérarchisation. Enfin, l’approche par le genre de l’urbain ne se limite pas – loin s’en faut – à la seule question des femmes dans l’espace public, comme en témoigne la diversité des thématiques abordées dans ce dossier.
    Ce numéro des Annales de la recherche urbaine vise donc à analyser les interrelations entre le genre et l’espace urbain, prises dans leurs différentes dimensions. Un premier résultat s’impose à la lecture de ce dossier : ces interrelations sont complexes et invitent à des lectures multicausales et fines des rapports sociaux dans l’espace urbain. Qu’il s’agisse des usages de l’espace, de sa perception ou de son mode de production, l’analyse des espaces urbains au prisme du genre revêt un intérêt (heuristique et pratique) indéniable. Ceci étant, les articles dévoilent comment le genre se combine avec de multiples autres variables (classe sociale, origine ethno-raciale, type d’espace urbain, capital social et culturel, etc.), rendant vaine toute lecture univoque ou simpliste. Aussi, il s’agit d’analyser et de comprendre les rapports sociaux de sexe tels qu’ils se déploient dans l’espace urbain, mais aussi de montrer en quoi l’espace urbain participe – ou pas – à la production et à la reproduction des rapports sociaux de sexe et des normes de genre. Au-delà de la seule description des inégalités, il est question de mettre en lumière les principes et les implications idéologiques, politiques et épistémologiques de cette catégorisation. Afin de rendre compte des logiques complexes qui articulent le genre et la ville, sont analysées une multiplicité de situations et de territoires, centraux ou périphériques, en France et ailleurs (Algérie, Brésil, Colombie, Japon).

    Interroger la vulnérabilité des femmes dans l’espace urbain

    À partir d’une ethnographie visuelle conduite à Medellín, Camilo León-Quijano décrit les contraintes et les formes de contrôle formels et informels (regards, sifflements, harcèlement de rue) qui se mettent en place pour orienter et contrôler les pratiques sociospatiales des femmes dans certains lieux de la ville, notamment les espaces verts ou les transports en commun. La photographie constitue un outil efficace pour rendre compte d’une expérience qui n’est pas toujours objectivée en tant que telle et pour comprendre le rapport genré des acteurs à l’espace. Marie Gilow et Pierre Lannoy, quant à eux, montrent comment les peurs féminines prennent corps dans certains lieux de passage, comment ce sentiment d’insécurité est amplifié par certaines caractéristiques situationnelles et configurations spatiales, qui peuvent susciter des angoisses du fait des impressions sensorielles qu’elles génèrent. Selon eux, outre les agressions sexistes, réelles ou redoutées, l’interprétation que les usagères opèrent de leur environnement tant physique que social révèle aussi les représentations que les femmes ont d’elles-mêmes, et l’intériorisation de l’idée d’une vulnérabilité spécifiquement féminine. Certaines politiques de rénovation urbaine peuvent donc avoir des effets significatifs sur le sentiment de sécurité et sur les usages de l’espace. Même si l’usage féminin des espaces publics urbains reste surtout utilitaire et fonctionnel, alors que les hommes l’utilisent pour y flâner, se rencontrer entre amis et discuter, l’organisation de festivités nocturnes et le réaménagement des parcs et jardins dans plusieurs quartiers de Batna en Algérie décrits par Farida Naceur permettent une (ré)appropriation progressive de ces espaces par les femmes et le développement de nouvelles pratiques urbaines émancipatrices. Pour sa part, Marine Maurin analyse comment les femmes sans abri limitent leur insécurité la nuit en développant des ressources et des stratégies qui vont au-delà du recours aux dispositifs d’assistance. Certaines de ces tactiques dites de « la débrouille » sont communes aux hommes dans la même situation, quand d’autres relèvent d’une adaptation aux contraintes et aux dispositions auxquelles leur sexe les assigne.
    L’introduction du genre dans les études urbaines ne dispense pas d’une réflexion sur la production des catégorisations et de normes de genre et de sexualité. Comme le rappelle l’article de synthèse de Marianne Blidon, le genre n’est pas synonyme de femmes et inclut des catégories comme les gays, les lesbiennes, les queers ou les personnes trans qui troublent la congruence entre sexe, genre et sexualité et questionnent les fondements de l’hétéronormativité des espaces urbains. L’expérience de l’insulte vécue par des lesbiennes interrogées par Sarah Nicaise met en évidence la manière dont sont mobilisés dans l’espace public les principes qui structurent l’ordre du genre et des sexualités quand des femmes ont une présentation de soi qui s’écarte de la norme. Entre gestion du stigmate, évitement et résistance, elle montre quelles sont les conditions sociales d’une opposition aux harcèlements sexué et sexuel qui s’exercent dans les villes. Deux facteurs semblent déterminants : d’une part les ressources détenues et mobilisables par ces femmes homosexuelles, et d’autre part la socialisation et l’appartenance à un collectif contestataire qui met à distance la violence du stigmate et aide à se prémunir de l’infériorisation qu’il génère.
    Ces différents articles nous invitent à réfléchir au sens et aux formes de la vulnérabilité sans la penser comme allant de soi. Ils invitent aussi à déplacer le regard de celles qui subissent le harcèlement de rue, ainsi que des politiques publiques.

    Produire du genre par la socialisation à la mobilité et la conception de dispositifs spatiaux

    À partir de l’exemple de la pratique du vélo, David Sayagh met en lumière des mécanismes comme l’évitement des prises de risque physique ou la possession d’un matériel garantissant une pratique apaisée. Ils conduisent en effet à des différenciations fortes entre les adolescents et les adolescentes et surtout, ils induisent des effets dans le rapport à l’espace et à la mobilité urbaine. Cette approche par les capabilités place les processus d’incorporation de dispositions sexuées au centre de l’analyse.
    Pour autant, si la socialisation à la mobilité joue un rôle dans la différenciation des pratiques urbaines et l’appropriation de l’espace public, ce n’est pas la seule dimension. Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim montrent ainsi, à partir d’une comparaison entre commune rurale et commune de zone urbaine sensible, le poids des appartenances sociales et l’effet du lieu de résidence chez les adolescent.es. Les ressources sociales familiales, les stratégies éducatives parentales et la trajectoire scolaire sont déterminantes chez les ruraux, quel que soit leur sexe. Les effets de la stigmatisation et l’appartenance au groupe pèsent plus fortement chez les adolescents de milieu populaire vivant en Zus, de même que la réputation s’avère plus déterminante pour les adolescentes de ces quartiers. C’est d’ailleurs souvent le cas : l’argument du genre masque des enjeux de classe.
    Marion Tillous analyse les arguments qui ont prévalu pour justifier la mise à disposition de wagons de transport dédiés aux femmes à Tokyo et à São Paulo. Dans le premier cas, au début du XXe siècle, il s’agissait d’une demande bien accueillie des classes dominantes qui souhaitaient échapper à la proximité sociale. Dans le second, au début du XXIe siècle, la demande, moins audible et plus controversée, est exprimée par des femmes issues des classes laborieuses qui subissent mobilité contrainte, exploitation économique et harcèlement récurrent. Leur voix ne porte cependant pas et les organisations représentatives sont mises à l’écart des espaces de prise de décision. Or, faire entendre sa voix est déterminant pour favoriser la mise en œuvre de dispositifs de séparation ou inversement pour refuser des formes de mise à l’écart et de ségrégation.
    À partir de l’exemple de l’organisation de la prostitution à Campinas, Diana Helene montre le rôle des économies morales et des processus de catégorisation des identités féminines dans la structuration de l’espace urbain. Ici, la concentration et la relégation en périphérie de la ville des activités prostitutionnelles visent à préserver les femmes dites respectables et les familles du stigmate de « putain ». Des femmes plus âgées contestent toutefois cette mise à l’écart et revendiquent un droit à la centralité, au prix d’une certaine discrétion et d’une défense collective de leurs droits.

    Les politiques publiques à l’épreuve du genre

    On serait tenté là aussi de penser que les politiques publiques ont évolué et donnent une place comparable aux hommes et aux femmes dans la conception des projets, leur nature et leur destination. En effet, face aux injonctions internationales, le gender mainstreaming tend à s’imposer dans la production et la gouvernance urbaines sous différentes formes. En témoignent la signature de la Charte européenne des femmes dans la cité (1990) ou celle de l’Égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques locales (2006), la mise en place d’observatoires de l’Égalité femmes/hommes, la parité dans les instances décisionnelles, l’attention en faveur de l’emploi de noms de femmes pour l’appellation des rues, la production de statistiques sexuées, mais aussi le développement de budgets sexués afin de vérifier qui bénéficie des investissements publics, ou encore le soutien de la collectivité à des associations de femmes. Comme l’analyse l’article de Lucile Biarrotte, ces politiques publiques dédiées à l’émancipation des femmes sont le fruit d’intenses échanges d’idées et de pratiques à toutes les échelles. Leur diffusion internationale se réalise souvent à partir d’initiatives locales présentées comme exemplaires. En ébaucher une vue d’ensemble et les mettre en écho permet de mesurer le chemin qu’il reste à parcourir notamment quand ces politiques se réduisent à quelques aménagements – ouverture de crèches, amélioration de l’éclairage public, élargissement des trottoirs pour permettre le passage des poussettes, réfection des trottoirs pour faciliter la marche avec des talons, réservation de places de parking repeintes en rose pour l’occasion dans des zones commerciales… –, qui une fois réalisés permettent de considérer que la case femme étant cochée, l’on est quitte des politiques d’égalité.
    En effet, rares sont les villes qui proposent une approche intégrée de ces questions, à l’image de la ville de Vienne, qui apparaît comme précurseur et fait figure de modèle. Claire Hancock et Marylène Lieber rappellent que cette intégration repose sur cinq fondements : l’utilisation d’une terminologie et d’un langage non sexistes, la collecte et le traitement de données sexuées, la valorisation de l’égal accès aux services municipaux, l’encouragement à une participation paritaire concernant les prises de décision, et la prise en compte d’un égal traitement comme base des politiques publiques. Plusieurs auteures s’accordent pour montrer qu’un des biais de ce rattrapage est parfois de considérer le genre comme une catégorie descriptive. Elles lui reprochent aussi de le réduire à la seule catégorie « femme », catégorie qui est souvent pensée au singulier et appréhendée de manière homogène, voire réifiée ou essentialisée. Pour ces raisons, le bilan de ces politiques n’est pas toujours à la hauteur des attentes en termes d’égalité.
    Si la mixité sociale figure parmi les credo maintes fois répétés sinon explicités des politiques urbaines, la mixité entre les hommes et les femmes demeure un impensé dans bien des cas, comme le soulignent nombre de chercheurs. Dans ces conditions, on peut s’interroger sur la manière dont l’organisation spatiale telle qu’elle est produite par les politiques d’aménagement prend en compte la question du genre, et en particulier les discriminations liées au sexe ou, au contraire, contribue à « assigner » des places à chacun, sans y prendre garde. À ce propos, Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal questionnent les vertus de la mixité sociale, telle qu’elle est valorisée et développée actuellement dans nombre de quartiers d’habitat social français, et ses effets en termes de rapport sociaux de sexe. Bien souvent, cela se traduit par le régime de la coprésence, ce qui ne suffit pas à la réalisation d’objectifs souvent ambitieux en matière d’interactions sociales. Il convient donc, selon eux, de ne pas jouer la carte d’une catégorie d’habitants – les femmes des milieux populaires ou les classes moyennes – au détriment d’une autre – les hommes des milieux populaires ou plus largement les classes populaires –, mais de reconnaître la légitimité de tou.te.s les habitant.e.s à occuper l’espace résidentiel. Légitimité qui inclut également les jeunes hommes perçus comme « indésirables », ou plus largement pensés comme les « causes » des problèmes (sécuritaires, égalitaires, sociaux, etc.) relatifs à l’espace public, alors même qu’ils en sont les « révélateurs ».
    L’étude ethnographique conduite sur les plages urbaines de la zone sud de Rio par Claire Brisson va dans le même sens. Elle analyse ainsi les exemples de concordance entre masculinité racialisée prescrite dans et par les médias et masculinité de protestation de certains jeunes hommes noirs issus de milieux populaires. Elle montre que ces performances de la masculinité doivent être situées – inscrites dans un lieu –, car les masculinités sont ancrées physiquement et socialement dans l’espace. Les usages urbains de la plage révèlent donc une multiplicité d’identités qui ne s’accordent pas nécessairement les unes aux autres et qui imposent de ne pas réifier des catégorisations pouvant s’avérer stigmatisantes.
    Au final, le genre est un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et les représentations qui leur sont associées (masculin/féminin). Le genre est donc à la fois une construction sociale, un processus relationnel et un rapport de pouvoir qui s’intrique avec d’autres. Dans ces conditions, produire une analyse au prisme du genre ne doit pas s’accompagner d’une cécité à d’autres rapports de domination enfermant ainsi dans un faux dilemme entre antiracisme et antisexisme, pour reprendre le titre de l’article de Claire Hancock et Marylène Lieber. Ce dossier nous invite par conséquent à considérer les femmes – et les hommes – dans leur diversité, sans leur assigner de rôle a priori, mais également à s’assurer qu’elles – et ils – ne sont pas instrumentalisées à l’encontre d’autres publics. Dans cette perspective, la prise en compte du genre et son intégration aux politiques publiques devient un levier d’action qui peut rendre effectif le droit à la ville.

    Virginie Bathellier, Marianne Blidon,
    Marie-Flore Mattei, Bertrand Vallet
    Sommaire

    Marianne Blidon : Genre et ville, une réflexion à poursuivre

    Claire Hancock, Marylène Lieber : Refuser le faux dilemme entre antisexisme et antiracisme
    Penser la #ville_inclusive

    Lucile Biarrotte : Féminismes et aménagement : influences et ambiguïtés
    La diffusion internationale d’initiatives d’urbanisme dédiées à l’#émancipation
    des femmes

    Marie Gilow et Pierre Lannoy : L’#anxiété urbaine et ses espaces
    Expériences de femmes bruxelloises

    Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim : La socialisation à la #mobilité n’est-elle qu’une question de genre ?
    L’exemple des adolescents de catégories populaires du rural et de zones urbaines sensibles

    Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal : Ressentis stigmatiques et résistances de certains jeunes #hommes « indésirables »

    Sarah Nicaise : #Stigmatisation et pratiques urbaines
    Une expérience partagée par des femmes homosexuelles dans les espaces publics

    Marion Tillous : Des #voitures de #métro pour les femmes
    De #Tokyo à #São_Paulo, enjeux et controverses d’un #espace_réservé

    Claire Brisson : Masculinité(s) noire(s)
    Géographies d’un stigmate sur la #plage d’#Ipanema

    Farida Naceur : Des femmes dans l’#espace_public
    #Places et #jardins à #Batna

    Camilo León-Quijano : Une ethnographie visuelle du genre à #Medellín
    #Photographie et #pratiques_urbaines

    David Sayagh : Construction sociospatiale de capabilités sexuées aux pratiques urbaines du #vélo

    Marine Maurin : Femmes #sans-abri : vivre la ville la #nuit
    Représentations et pratiques

    Diana Helene : L’invention du #Jardim_Itatinga et la #ségrégation urbaine de la #prostitution


    http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/le-genre-urbain-r91.html
    #revue #genre #villes #urban_matter #aménagement_du_territoire #urbanisme #homosexualité #LGBT #féminisme

  • Décès de Zbigniew Brzezinski, voix influente de la politique étrangère américaine
    https://www.crashdebug.fr/international/13637-deces-de-zbigniew-brzezinski-voix-influente-de-la-politique-etrange

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter, le 29 avril

    2014 à Washington ( AFP/Archives / MANDEL NGAN )

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter au tournant des années 80 et grande figure de la politique étrangère américaine, est décédé à l’âge de 89 ans.

    Dans un communiqué, Jimmy Carter a salué le "rôle essentiel" joué par M. Brzezinski dans toutes les grandes décisions de politique étrangère de son mandat.

    M. Carter cite notamment "la normalisation des relations avec la Chine", la signature du traité SALT II limitant la course aux armements nucléaires avec l’Union soviétique, la négociation des accords de paix israélo-égyptien de Camp David, ou le traité redonnant à Panama le (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Brésil : de vieilles haines machistes à l’origine d’un massacre le jour du Nouvel An
    https://fr.globalvoices.org/2017/01/18/205439

    Le réveillon du Nouvel An battait son plein, lorsque Sidnei Ramis de Araújo, un technicien de laboratoire de quarante-six ans, a décidé de s’acharner sur son ex-femme. Dans une maison de Campinas, une ville moyenne de l’état de São Paulo, Isamara Filler commémorait le dernier jour de 2016 avec des membres de sa famille et João Victor, le fils du couple, âgé de huit ans. Ils étaient en train de porter un toast quand Sidnei a surgi, une arme à la main, a assassiné douze personnes y compris son propre fils, et s’est ensuite donné la mort. Parmi les victimes, neuf étaient des femmes – ou selon les propres mots d’Araújo “des salopes.”

    #féminicide #Brésil

  • Brésil : de vieilles haines machistes à l’origine d’un massacre le jour du Nouvel An | Jean Saint-Dizier
    https://fr.globalvoices.org/2017/01/18/205439

    Le réveillon du Nouvel An battait son plein, lorsque Sidnei Ramis de Araújo, un technicien de laboratoire de quarante-six ans, a décidé de s’en prendre à son ex-femme avec acharnement. Dans une maison de Campinas, une ville moyenne de l’état de São Paulo, Isamara Filler commémorait le dernier jour de 2016 avec des membres de sa famille et João Victor, le fils du couple, âgé de huit ans. Ils étaient en train de porter un toast quand Sidnei a surgi, une arme à la main, a assassiné douze personnes y compris son propre fils, et s’est ensuite donné la mort. Parmi les victimes, neuf étaient des femmes – ou selon les propres mots d’Araújo “des salopes.” Source : Global (...)

  • See the Historic Maps Declassified by the CIA

    http://news.nationalgeographic.com/2016/11/us-cia-maps-strategy-foreign-policy-display

    signalé par l’excellent @lecartographe sur Twitter (que j’aimerai bien convaincre de venir sur seenthis d’ailleurs)

    Shortly after the attacks of September 11, 2001, U.S. President George W. Bush and several advisors gathered at Camp David to weigh the country’s options. On the table in front of them, as you can see in the photo below, was a map of Afghanistan created by cartographers at the Central Intelligence Agency. It was among the first of what would become thousands of maps the CIA produced after September 11 to track terrorist networks and support U.S. military operations, including the raid to capture Osama bin Laden in 2011.

    #cartographie #cia #manipulation #éléphants cc @fil #sémiologie