• Compter le coût neurologique du COVID-19
    Counting the neurological cost of COVID-19

    The neurological deficits caused by COVID-19, which were first reported in the early months of 2020, continue to intrigue neurologists and health-care professionals worldwide. As two new studies highlight, these manifestations are frequent and are expected to increase the burden of morbidity and mortality in the acute and chronic phases of COVID-19.

    vo [en] https://www.nature.com/articles/s41582-021-00593-7
    vf (traduction automatique google) : https://www-nature-com.translate.goog/articles/s41582-021-00593-7?error=cookies_not_supported&code=308d9

    Commentaires :

    #SARSCoV2 induit la mort cellulaire par apoptose dans des neurones. Une perte lente de neurones par ce mécanisme pourrait être à l’origine des caractéristiques neurologiques du #COVIDLong Cela peut provoquer d’énormes handicaps.

    https://twitter.com/Cote_Science/status/1474833784591818759

    Pour ceux qui n’ont toujours pas compris pourquoi il fallait éviter le virus, même si l’on ne finit pas à l’hôpital.
    Et rappel : la politique criminelle du laissez-circuler consiste basiquement à programmer, chez un individu moyen, 20 ? 30 ? 40 infections tout au long de sa vie.

    https://twitter.com/Panda31808732/status/1474867794252607493

    #covid #covid19

  • #Covid-19 : le SARS-CoV-2 peut persister dans le corps pendant des mois et se disséminer précocement dans le cerveau – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/24/covid-19-le-sars-cov-2-peut-persister-dans-le-corps-pendant-des-mois-et-diss

    Selon les auteurs, ces résultats suggèrent que l’importante dissémination du virus dans l’organisme est la conséquence d’une virémie précoce (présence du virus dans le sang) et que le virus parvient au cerveau en franchissant la barrière hémato-méningée. Selon eux, la réplication virale peut donc survenir à un stade précoce de Covid-19, même en cas d’infection asymptomatique ou de forme légère de la maladie.

    On attribue généralement certains mécanismes sous-tendant la survenue de symptômes prolongés faisant suite à une infection par SARS-CoV-2 (baptisés Covid-longue ou #Covid_long) à une réaction inflammatoire généralisée ou locale. Or les auteurs de cette étude font remarquer que leurs résultats sont largement en faveur d’une persistance du virus et qu’ils n’ont pas observé d’inflammation significative en dehors de l’appareil pulmonaire, ceci même parmi les patients décédés plusieurs mois après le début des symptômes. Et de conclure que mieux comprendre la physiopathologie des symptômes prolongés faisant suite à une infection par SARS-CoV-2 pourrait déboucher sur une amélioration de la prise en charge de ces patients présentant des symptômes séquellaires.

  • Il faut en finir, en France, avec le mythe de l’enfant non concerné par le Covid-19 - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/il-faut-en-finir-en-france-avec-le-mythe-de-l-enfant-non-concerne-par-le-co

    Les infections, même asymptomatiques, peuvent avoir des conséquences à long terme. Les preuves de séquelles neurologiques, de phénomènes qui pourraient prédisposer certains malades à développer des troubles neurodégénératifs, voire des démences, s’accumulent. Focaliser sur le taux de mortalité, c’est ignorer le risque d’handicap ou de dommages aux organes chez les survivants, qui peuvent compromettre la qualité et l’espérance de vie des plus jeunes. Enfin, minimiser l’impact sur les enfants par une comparaison avec les adultes est un biais cognitif dont les experts devraient s’affranchir et les parents se préoccuper : savoir que "très peu d’enfants en mourront", comme a déclaré la présidente de la SFP, ou faire l’hypothèse que les "Covid longs" seront plus rares que chez l’adulte, (...)

    #covid19

  • Reduced Incidence of #Long_COVID Symptoms Related to Administration of COVID-19 Vaccines Both Before COVID-19 Diagnosis and Up to 12 Weeks After | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.11.17.21263608v1

    In this study, patients who had been vaccinated prior to COVID-19 infection were significantly less likely to have long-COVID symptoms. This result applies even if only a single dose of the vaccine is documented, regardless of the manufacturer of the vaccine. Although these results show that other factors, such as demographic factors and chronic conditions, also influence the likelihood that an individual will exhibit long-COVID symptoms, vaccination status had a consistently and substantially larger effect on this outcome than any other factor measured.

    Furthermore, patients whose first vaccination occurred within 12 weeks after COVID-19 diagnosis were significantly less likely to have long-COVID symptoms than if they had remained unvaccinated. This finding is consistent with the hypothesis that a vaccine may accelerate clearance of the remaining SARS-CoV-2 virus from specific body compartments or reduce part of the body’s immune response related to development of long-COVID (3).

    #covid_long #post_covid

  • Do vaccines protect against #long_COVID? What the data say
    https://www.nature.com/articles/d41586-021-03495-2

    Vaccines reduce the risk of developing #COVID-19 — but studies disagree on their protective effect against long COVID.

    […]

    And while the data trickle in, Alwan worries that countries with high vaccine coverage will put COVID-19 testing on the back burner as concerns about hospitalizations and deaths decrease and as more people receive boosters. That not only hurts efforts to determine the influence of vaccination on long COVID, but also means that those with long COVID after a mild or asymptomatic infection might not have the documentation they need for treatment. “It’s important to get that lab confirmation for care,” she says. “Otherwise, people struggle a lot.”

    #vaccins #vaccination #covid_long #post_covid

  • Les manifestations du « Covid long » ne seraient pas forcément liées à l’infection par le SARS-CoV-2
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/11/les-manifestations-du-covid-long-ne-sont-pas-forcement-liees-a-l-infection-p


    Dans le service d’infectiologie de l’Hôtel-Dieu, à Paris, le 6 septembre 2021.
    MARIN DRIGUEZ POUR « LE MONDE »

    Une étude menée sur la plus grande cohorte épidémiologique française suggère que d’un point de vue statistique, le fait d’être convaincu d’avoir eu le Covid-19 est davantage associé à des symptômes de type « Covid long » que d’avoir effectivement contracté la maladie.

    Fatigue chronique, essoufflement, douleurs thoraciques, musculaires ou articulaires, troubles de la mémoire immédiate ou de la concentration, céphalées, anxiété… Plus d’un mois après avoir contracté le Covid-19, certaines personnes continuent d’éprouver une variété de symptômes persistants, parfois très invalidants. Une nouvelle terminologie, dite « #Covid_long », forgée par les patients, s’est peu à peu imposée pour décrire cette nouvelle entité pathologique. Mais celle-ci est-elle réellement due à l’infection par le nouveau coronavirus ?

    Une explosive et méticuleuse étude épidémiologique, publiée lundi 8 novembre par la revue JAMA Internal Medicine, remet en cause l’éventualité d’un tel lien de causalité. Elle n’invalide pas le fait que certaines personnes puissent souffrir d’un syndrome post-infectieux mais suggère que, d’un point de vue statistique, c’est la conviction d’avoir été infecté par le SARS-CoV-2 qui est liée aux symptômes du « Covid long », plus que le fait d’avoir été bel et bien infecté.

    Dans un contexte où de nombreux patients souffrant d’un « Covid long » estiment ne pas être pris au sérieux par la communauté médicale, ces travaux alimentent un vif débat. « Il faut faire attention : nos résultats ne disent en aucun cas que les troubles rapportés par les patients sont imaginaires ou nécessairement psychosomatiques, prévient d’emblée Cédric Lemogne (AP-HP, Inserm, Université de Paris), chef du service de psychiatrie de l’adulte à l’Hôtel-Dieu, et coordinateur de l’étude. Notre analyse se borne à suggérer que la présence de symptômes prolongés ne serait pas spécifiquement associée au fait d’avoir été infecté par le nouveau coronavirus, et non que ces symptômes n’existent pas. Puisque ces patients les ressentent, ces symptômes existent par définition. »

    Un ou plusieurs symptômes persistants
    Les chercheurs ont utilisé les données de la cohorte Constances, la plus grande cohorte épidémiologique française. Environ 30 000 de ses membres ont répondu à un questionnaire leur demandant en particulier s’ils pensaient avoir contracté le Covid-19, si un diagnostic ferme avait été posé, et s’ils souffraient d’un ou plusieurs symptômes persistants, plusieurs semaines après le début de la maladie.

    Les chercheurs ont ensuite croisé ces réponses avec le statut sérologique de chacun des participants. Au cours de la période étudiée par les chercheurs – entre mars et novembre 2020 –, les tests PCR étaient difficiles d’accès : de nombreux participants enrôlés dans l’étude se sont vus diagnostiquer le Covid-19 sans validation solide. Ainsi certains sont convaincus d’avoir contracté la maladie mais leur sérologie est négative, suggérant qu’ils n’ont pas été infectés par le coronavirus. A l’inverse, certains n’ont pas ressenti de symptômes du Covid-19 mais leur séropositivité suggère qu’ils ont pourtant bel et bien été infectés. De manière plus banale, certains pensent avoir été infectés et leur sérologie est effectivement positive, d’autres sont convaincus ne jamais l’avoir été, en accord avec leur séronégativité.

    • Les enfants français sont immunisés contre le COVID.
      Et les français sont immunisés contre le COVID long. Et ceux qui font comme si sont des affabulateurs qui ne savent pas de quoi ils parlent.

      Y-a pas à dire, les gens qui tiennent le crachoir n’ont aucun complexe, que ce soit à la SFP ou ailleurs...

    • « A partir de ces données, nous avons tenté de savoir ce qui, du statut sérologique ou de la conviction d’avoir été infecté, était le plus étroitement associé à des symptômes prolongés », explique M. Lemogne. Résultat : la conviction d’avoir été infecté est associée à une probabilité accrue de souffrir de 16 des 18 symptômes les plus communs du « Covid long ». Indépendamment de toute croyance, la seule séropositivité – indice d’un contact réel avec le nouveau coronavirus – est liée à la probabilité augmentée d’un seul trouble persistant : la perte d’odorat (anosmie), l’un des symptômes les plus spécifiques du Covid-19.

      L’une des critiques méthodologiques portées à ces travaux est le fait que le résultat de la sérologie des individus enrôlés y est le témoin de l’infection par le SARS-CoV-2. « Entre mars et novembre 2020, les tests RT-PCR étaient très limités en France », rappelle l’épidémiologiste Viet-Thi Tran (Université de Paris, Assistance publique-Hôpitaux de Paris [AP-HP]), qui n’a pas participé à ces travaux. De son côté, Dominique Salmon-Ceron, infectiologue à l’Hôtel-Dieu (AP-HP), qui a mis en place l’une des premières consultations consacrées au post-Covid-19, estime que l’étude a été conduite par des équipes reconnues mais qu’elle « ne prend pas en compte le fait maintenant admis que certains sujets ayant fait un Covid avéré ne développent pas d’anticorps, ou les perdent très vite ». « Ces personnes ont donc une sérologie négative quand ils sont explorés pour des symptômes prolongés, précise Mme Salmon-Ceron. Le taux exact de sujets qui ont une sérologie négative après un Covid avéré est mal connu mais pourrait atteindre au moins 10 % des sujets. » Elle n’est pas « convaincue par l’interprétation que font les auteurs de leurs résultats ».

      Pour Brigitte Ranque, spécialiste de médecine interne, à l’hôpital européen Georges-Pompidou et co-autrice de ces travaux, l’argument ne tient pas. « Il est vrai qu’environ 10 % des gens qui sont infectés par le SARS-CoV-2 ne développent pas d’anticorps, dit-elle. Mais cette proportion est trop faible pour avoir pu brouiller une analyse conduite sur plusieurs dizaines de milliers d’individus. » En outre, ajoute Mme Ranque, « le fait que l’anosmie soit le seul symptôme persistant associé à une sérologie positive est une preuve forte de la robustesse de notre analyse, puisque parmi tous les symptômes du “Covid long”, c’est celui qui est le plus spécifique du Covid-19 ».

      En outre, les auteurs ont tenté de tenir compte du fait que les anticorps anti-SARS-CoV-2 peuvent disparaître avec le temps. « Nous avons répété l’analyse en fonction des dates auxquelles les sérologies ont été réalisées et les conclusions ne changent pas », dit M. Lemogne.

      D’autres réserves sur la solidité de la sérologie comme indicateur de l’infection ont été soulevées : les tests sérologiques n’étant pas spécifiques à 100 %, il est possible que certains individus soient considérés comme séropositifs alors qu’ils n’ont jamais été en contact avec le SARS-CoV-2.

      « Stress psycho-social »

      Pour tester l’hypothèse d’un biais important lié aux limites de la sérologie, les auteurs ont réitéré leur analyse sans tenir compte de cet indicateur, en se limitant aux individus de la cohorte déclarant avoir été malade du Covid-19 et en utilisant, à la place de la sérologie, la validation par un test biologique (RT-PCR, test rapide…) ou par le diagnostic d’un médecin. « On retrouve alors des conclusions analogues », dit M. Lemogne.

      Pour autant, la réalité des symptômes rapportés par les patients n’est pas mise en doute par ces travaux. « Il faut aussi prendre en compte le contexte sanitaire et la peur de l’épidémie qui engendrent un stress psycho-social », explique de son côté Jean Sibilia, immunologiste et rhumatologue au CHU de Strasbourg, doyen de la faculté de médecine de Strasbourg. Dans ce contexte très anxiogène, « la persistance de symptômes est la conséquence de mécanismes multiples impliquant des éléments psychosociaux et des aspects liés à l’infection virale », ajoute-t-il.

      Les associations de patients redoutent que ces résultats ne soient utilisés pour relativiser leur détresse et la réalité de leurs maux. « Cette étude fait l’objet d’interprétations que nous jugeons préjudiciables pour les patients et les professionnels de santé, a indiqué l’association #AprèsJ20, mardi 9 novembre. Une sérologie négative n’empêche pas de relever chez des malades certaines atteintes physiologiques, notamment des hypométabolismes cérébraux non compatibles avec une anxiété. »

      Pour Cédric Lemogne, il est possible que de nombreux troubles au long cours, réels, aient été attribués au Covid-19 – l’événement sanitaire qui occupe tous les esprits et l’espace public depuis près de deux ans –, alors qu’ils seraient demeurés non attribués et sous le radar médiatique et médical en l’absence de pandémie. Les manifestations cliniques du « Covid long » recoupent celles de maladies rassemblées sous les termes de « fibromyalgie », « syndrome de fatigue chronique » ou encore « encéphalomyélite myalgique ». Des pathologies parfois lourdement handicapantes sans étiologie consensuelle, objets de peu de recherche et non reconnues par une part de la communauté médicale. Elles concernent pourtant, selon les estimations, jusqu’à 2 % de la population occidentale.

    • Voilà, fin de la blague :

      l’étude a été conduite par des équipes reconnues mais qu’elle « ne prend pas en compte le fait maintenant admis que certains sujets ayant fait un Covid avéré ne développent pas d’anticorps, ou les perdent très vite ». « Ces personnes ont donc une sérologie négative quand ils sont explorés pour des symptômes prolongés, précise Mme Salmon-Ceron. Le taux exact de sujets qui ont une sérologie négative après un Covid avéré est mal connu mais pourrait atteindre au moins 10 % des sujets. » Elle n’est pas « convaincue par l’interprétation que font les auteurs de leurs résultats ».

    • Is Long COVID Even Real?
      https://www.medscape.com/viewarticle/962479

      To be honest, I’m a bit frustrated with how we’re handling long COVID right now. The case definition is bad, we have zero diagnostic tests , and papers like this may be used to argue it isn’t even a real problem. The truth is that long COVID definitely exists; I know many patients and friends who weren’t deathly ill from COVID and yet had long, lingering, debilitating symptoms. But we don’t know how common it is. We need to recognize that vague symptoms lead to vague diagnoses — and without clearer criteria, we risk labeling a bunch of people with “long COVID” when that’s not what they have at all. And that does a disservice to everyone because it makes it that much harder to make progress on this disease...whatever it is.

    • https://twitter.com/lapsyrevoltee/status/1459277346914058240

      Je ne retweeterai pas ici l’article du Monde sur le #covidlong #apresJ20 mais je vais me fendre d’un commentaire (énervé, je vous préviens). D’abord, aux psys qui ont rédigé cette merde, j’ai envie de vous dire : JE VOUS DETESTE, vous salissez notre métier. Notre boulot c’est
      d’écouter les gens, pas de les juger. Or quand vous jouez sur les mots en disant : « non mais on dit pas que les patient.e.s mentent, on dit juste que les symptômes ne sont réels que parce qu’iels les font exister », vous citez précisément la définition du psychosomatique et je
      tiens à vous rappeler que la psychosomatique est un diagnostic d’élimination. Vous voyez ce que ça veut dire ? Ca veut dire que quand une pathologie est récente, étayée par plus de 1000 publications scientifiques avec imageries à l’appui, même si on n’arrive pas bien à
      la comprendre ou la circonscrire, on a l’humilité de fermer sa grande gueule avant de dire que c’est psychosomatique. Votre étude repose uniquement sur la comparaison entre les symptômes rapportés par les patient.e.s et leur statut sérologique. En 2021, bande de brêles !
      (...)

    • Une maladie qui crée des tissus cicatriciels potentiellement dans l’ensemble des organes a forcément des symptômes multiples et imprévisibles.
      Et donc, après les pédiatres de la SFP qui déclarent doctement que le virus ne s’intéresse pas aux enfants, on a les psys qui disent que le virus n’a pas d’effet à long terme. Et évidemment, comme c’est arrangeant macro-économiquement, on va utiliser cet avis préférentiellement à tous les autres.

  • Long Covid cases rise to 1.2 million and are ’notably higher’ in teenagers and young adults
    https://inews.co.uk/news/health/long-covid-cases-rise-million-notably-higher-in-teenagers-young-adults-1284


    #covid_long

    Some 1.2 million people are now living with long Covid in the UK with rates rising fastest in teenagers and young people, according to new figures from the Office for National Statistics (ONS).

    This is up from 1.1 million a month earlier and reflects “sustained increased Covid-19 infection rates in August,” the ONS said of the figures for the four weeks to October 2.

    Of the 1.2 million self-reported cases, an estimated 849,000 first had Covid-19 – or suspected they had Covid-19 – at least 12 weeks previously, while 426,000 first had the virus or suspected they had the virus at least one year ago.

  • Two studies tie long #COVID-19 to severe initial illness | CIDRAP
    https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2021/09/two-studies-tie-long-covid-19-severe-initial-illness

    Mais :

    “It is notable that #long-COVID features were also recorded in children and young adults, and in more than half of nonhospitalized patients, confirming that they occur even in young people and those who had a relatively mild illness,” the authors wrote.

    Sources :

    Symptoms and Health Outcomes Among Survivors of COVID-19 Infection 1 Year After Discharge From Hospitals in Wuhan, China | Chronic Obstructive Pulmonary Disease | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2784558

    Incidence, co-occurrence, and evolution of long-COVID features: A 6-month retrospective cohort study of 273,618 survivors of COVID-19
    https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1003773

    #covid_long #post_covid

  • Prevalence of Symptoms More Than Seven Months After Diagnosis of Symptomatic COVID-19 in an Outpatient Setting | Annals of Internal Medicine
    https://www.acpjournals.org/doi/abs/10.7326/M21-0878

    Persistance de symptômes chez les personnes ayant souffert d’un #Covid-19 n’ayant pas nécessité une hospitalisation.

    Although none of our participants were hospitalized at baseline, 40 persons were hospitalized during follow-up. To characterize the evolution of symptoms in an outpatient setting, we excluded the 40 hospitalized persons from the analysis.

    410 completed follow-up at 7 to 9 months after COVID-19 diagnosis; 39.0% reported residual symptoms. Fatigue (20.7%) was the most common symptom reported, followed by loss of taste or smell (16.8%), dyspnea (11.7%), and headache (10.0%).

    #post-covid #covid_long

  • Risk factors and disease profile of post-vaccination SARS-CoV-2 infection in UK users of the COVID Symptom Study app: a prospective, community-based, nested, case-control study - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00460-6/abstract

    Les #Covid_longs sont deux fois moins fréquents chez les infectés entièrement vaccinés.

    We found that the odds of having symptoms for 28 days or more after post-vaccination infection were approximately halved by having two vaccine doses. This result suggests that the risk of #long_COVID is reduced in individuals who have received double vaccination, when additionally considering the already documented reduced risk of infection overall.

  • Twelve-month systemic consequences of #COVID-19 in patients discharged from hospital: a prospective cohort study in Wuhan, China | Clinical Infectious Diseases | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab703/6352408

    Conclusions

    Physiological, laboratory, radiological or electrocardiogram abnormalities, particularly those related to renal, cardiovascular, liver functions are common in patients who recovered from COVID-19 up to 12months post-discharge.

    #séquelles #covid_long #long_covid #post_covid

  • #Covid-19 : Lila Bouadma, du Conseil scientifique, s’attend à « 50.000 contaminations d’#enfants par jour » à la rentrée
    https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-lila-bouadma-du-conseil-scientifique-s-attend-a-50-000-contamination

    [La] forme longue de la maladie pourrait […] être un problème majeur chez cette catégorie d’âge. "Même si on imagine que c’est moins et qu’il y a 4 à 10% qui font des #Covid_long, ça fait des conséquences pour ces enfants…

    #post_covid

  • Suivi des patients ayant survécu après une hospitalisation pour #covid-19

    1-year outcomes in hospital survivors with #COVID-19: a longitudinal cohort study - The Lancet
    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01755-4/abstract

    Findings

    1276 COVID-19 survivors completed both visits [6 months, 12 months]. The median age of patients was 59·0 years (IQR 49·0–67·0) and 681 (53%) were men. The median follow-up time was 185·0 days (IQR 175·0–198·0) for the 6-month visit and 349·0 days (337·0–361·0) for the 12-month visit after symptom onset. The proportion of patients with at least one sequelae symptom decreased from 68% (831/1227) at 6 months to 49% (620/1272) at 12 months (p<0·0001). The proportion of patients with dyspnoea, characterised by mMRC score of 1 or more, slightly increased from 26% (313/1185) at 6-month visit to 30% (380/1271) at 12-month visit (p=0·014). Additionally, more patients had anxiety or depression at 12-month visit (26% [331/1271] at 12-month visit vs 23% [274/1187] at 6-month visit; p=0·015). No significant difference on 6MWD was observed between 6 months and 12 months. 88% (422/479) of patients who were employed before COVID-19 had returned to their original work at 12 months. Compared with men, women had an odds ratio of 1·43 (95% CI 1·04–1·96) for fatigue or muscle weakness, 2·00 (1·48–2·69) for anxiety or depression, and 2·97 (1·50–5·88) for diffusion impairment. Matched COVID-19 survivors at 12 months had more problems with mobility, pain or discomfort, and anxiety or depression, and had more prevalent symptoms than did controls.

    Interpretation

    Most COVID-19 survivors had a good physical and functional recovery during 1-year follow-up, and had returned to their original work and life. The health status in our cohort of COVID-19 survivors at 12 months was still lower than that in the control population.

    #séquelles

    • Understanding #long_COVID: a modern medical challenge - The Lancet
      https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01900-0/abstract

      Most evidence about long COVID has been limited and based on small cohorts with short follow-up. However, in The Lancet, Lixue Huang and colleagues report 12-month outcomes from the largest longitudinal cohort of hospitalised adult survivors of COVID-19 so far. Including adults (median age 59 years) discharged from Jin Yin-tan Hospital in Wuhan, China, this study advances our understanding of the nature and extent of long COVID.

      At 1 year, COVID-19 survivors had more mobility problems, pain or discomfort, and anxiety or depression than control participants (matched community-dwelling adults without SARS-CoV-2 infection). Fatigue or muscle weakness was the most frequently reported symptom at both 6 months and 12 months, while almost half of patients reported having at least one symptom, such as sleep difficulties, palpitations, joint pain, or chest pain, at 12 months. The study shows that for many patients, full recovery from COVID-19 will take more than 1 year, and raises important issues for health services and research.

      First, only 0·4 of patients with COVID-19 said that they had participated in a professional rehabilitation programme. The reason for such low use of rehabilitation services is unclear, but poor recognition of long COVID and lack of clear referral pathways have been common problems worldwide. Second, the effect of long COVID on mental health warrants further and longer-term investigation. The proportion of COVID-19 survivors who had anxiety or depression slightly increased between 6 months and 12 months, and the proportion was much greater in COVID-19 survivors than in controls. Third, the outcomes from this cohort cannot be generalised to other populations—eg, patients not admitted to hospital, younger people, and those from racially minoritised and other disadvantaged groups who have been disproportionately affected by the pandemic. Research in these populations needs to be prioritised urgently.

      #covid_long #post_covid

  • Non vaccinés pour raison de santé : l’impasse sanitaire – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/non-vaccines-pour-raison-de-sante-limpasse-sanitaire-20210802_T3EER4PJRZB

    La mise en place du pass sanitaire plonge dans une zone grise les Français qui ne peuvent pas se faire vacciner pour raisons médicales mais qui n’entrent pas dans les exemptions officielles.

    « Vacciner », « vacciner », « vacciner », ne cesse-t-on de répéter au gouvernement. Très bien, quand on ne peut pas pour raison médicale, on fait comment ? D’après le ministre de la Santé, Olivier Véran, ils ne seraient que « quelques centaines » dans ce cas. Ils sont en réalité bien plus nombreux et souffrent de pathologies si diverses que leur nombre est difficile à quantifier. Le gouvernement a fixé trois contre-indications à la piqûre : les personnes allergiques à des composants du vaccin, les personnes ayant fait « une réaction type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation » après leur première injection ou les jeunes ayant fait un « syndrome PIMS » (pour syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique), une complication « extrêmement rare » qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus. Aux yeux du ministère de la Santé, seules les personnes entrant dans une de ces trois cases sont officiellement exemptées de vaccination.

    Pourtant, de nombreuses autres personnes ne peuvent pas non plus, d’après l’avis de leurs médecins, se faire vacciner. Du moins pour le moment. Il s’agit de patients qui suivent des traitements pour des maladies immunodépressives, souffrent de Covid long ou ne peuvent tout simplement recevoir aucun vaccin pour des raisons de santé. Or, ces personnes l’assurent : elles aimeraient se faire vacciner.

    D’autant plus qu’après une (courte) accalmie sur le front sanitaire, la quatrième vague de l’épidémie est bel et bien là. De nombreuses villes ou départements instaurent de nouvelles mesures restrictives. De son côté, le gouvernement lui aussi accélère. Dans son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire à la quasi-totalité des lieux de vie. Ainsi, pour accéder aux bars, restaurants, cinés et salles de sport et même aux lieux de travail, chacun devra bientôt pouvoir attester de son parcours vaccinal complet ou présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures. Pour les personnes ne pouvant se faire vacciner pour raisons médicales, cela s’apparente à une double peine : « Déjà que nous sommes malades, que nous ne pouvons pas nous protéger du Covid-19, mais en plus bientôt nous n’aurons plus accès aux lieux de loisirs où l’on peut un peu se vider la tête. C’est juste pas possible de faire des tests tous les deux jours… » grince Sonia, 32 ans, atteinte de spondylarthrite ankylosante. Libération a recueilli les témoignages de plusieurs personnes qui, comme elle, restent non-vaccinées par contrainte médicale. Toutes demandent que leur cas soit reconnu par les différentes instances, pour ne pas être pénalisées en cas de contrôle mais surtout pour « vivre plus ou moins normalement, comme les autres ».

    Stéphanie : « J’ai vraiment l’impression d’avoir la double peine »

    Quand au début du mois de mai dernier, Stéphanie, enseignante, décroche un créneau pour sa vaccination, elle ne fait pas encore partie des publics autorisés. « Je suis tout à fait provaccin, c’était très important pour moi de me faire vacciner le plus vite possible », explique-t-elle. Le 3 mai, Stéphanie, se rend donc tout sourire, convocation en main, au centre Covid de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Elle se fait injecter le précieux liquide et repart soulagée. Sauf que, quatre jours plus tard, Stéphanie ressent de nouveau les symptômes de sa maladie auto-immune. L’enseignante est atteinte de la maladie de Basedow, une maladie qui « surexcite » sa thyroïde. « Après le vaccin, j’ai refait de la tachycardie, ça m’a provoqué un épuisement total comme il y a cinq ans quand j’ai contracté la maladie, raconte-t-elle. En gros, le vaccin m’a rendue très malade. »

    Quand se rapproche sa seconde injection, l’enseignante, pas convertie en antivax pour autant, se renseigne tout de même auprès des nombreux médecins qui la suivent. « Je me suis dit, quand même, vu l’état dans lequel ça m’a mis, puis-je vraiment recevoir ma deuxième dose ? » Elle rencontre donc son endocrinologue, sa rhumatologue, une généraliste, une infirmière et deux cardiologues. Tous sont formels : leur patiente doit attendre que sa maladie soit stabilisée pour pouvoir envisager sa deuxième injection. Problème : cela pourrait prendre de longs mois. « Quand j’ai chopé la maladie il y a cinq ans, on a mis un an et demi avant de trouver le bon dosage du traitement qui m’a stabilisée, se souvient-elle. Je n’ai pas envie de passer une année à faire des tests tous les deux jours. » Pourtant sans seconde injection, c’est bien des tests négatifs de moins de 48 heures que Stéphanie devra fournir si elle veut se rendre au cinéma. « La seule activité que je peux encore faire compte tenu de mon état de santé », explique-t-elle. Surtout, l’enseignante s’interroge sur son travail : « Comment ça va se passer pour moi ? Vais-je pouvoir accéder à mon école ? »

    Pour éviter de « vivre enfermée » et ne pas risquer d’être pénalisée à cause de son pass sanitaire incomplet, l’enseignante aimerait donc pouvoir bénéficier d’une attestation officielle. Ce qui n’a pas l’air au goût du jour. Contacté, le ministère de la Santé renvoie vers l’interview d’Olivier Véran dans le Parisien du 23 juillet. Devant quelques lecteurs non vaccinés du journal, le ministre de la Santé déclarait : « Tous ceux qui vous disent […] “j’ai une maladie auto-immune, je ne peux pas” […] se trompent. Ce ne sont pas des contre-indications. » Un avis que ne semblent donc pas partager les spécialistes qui suivent Stéphanie. « J’ai vraiment l’impression d’avoir la double peine, d’un côté je ne peux pas me protéger du virus, mais en plus je vais bientôt être contrainte de ne plus bouger de chez moi », regrette-t-elle.

    -- Carla, 24 ans, atteinte de fibrodysplasie ossifiante progressive
    Carla : « Nous sommes les oubliés de la société et de l’Etat »

    Carla, 24 ans, le sait, les gens dans sa situation sont très peu nombreux. « On est moins d’une centaine en France à souffrir de ma maladie, je suis le seul cas en Corse », raconte-t-elle. Elle souffre de fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP), une pathologie très rare mais surtout extrêmement invalidante : « J’ai une maladie qui touche mes muscles, tendons et tissus mous, explique-t-elle. Toute atteinte au muscle et donc toute injection intramusculaire comme les vaccins peut provoquer une poussée inflammatoire suivie d’une ossification extrêmement douloureuse entraînant une limitation de mes mouvements et donc une réduction de ma mobilité. » Pour ses médecins donc, hors de question de l’autoriser à se faire vacciner contre le Covid-19. « Pourtant dans l’idée, je ne suis surtout pas antivaccin », tient-elle à préciser.

    « Le problème, c’est que malgré mon état, j’ai vu que je ne vais pas faire partie des rares cas contre-indiqués pour la vaccination pour le Covid-19 », poursuit la jeune femme qui regrette que l’on parle de tout ce qui concerne les potentiels effets secondaires mais que personne n’évoque le mode d’administration en lui-même. « J’ai bien écouté l’allocution du Président, il n’a absolument pas parlé des gens dans ma situation », grince Carla. Suivie à l’hôpital Necker à Paris, elle sait qu’obtenir une attestation de son médecin « ne devrait pas être un problème », mais elle craint fort que, vu n’entrant pas dans les trois cas de figure d’exemption retenus par les autorités sanitaires, ce document n’ait guère de valeur aux yeux de ceux qui seront chargés de contrôler les passeports sanitaires.

    Face à ce trou dans la raquette, Carla cherche donc à se faire entendre. Dans la nuit suivant l’allocution du chef de l’Etat, elle se lance dans la rédaction d’une pétition qu’elle publie dès le lendemain sur la plateforme Change.org. Après une présentation de sa situation, Carla écrit : « Allons-nous être, une fois de plus, stigmatisés, discriminés, pénalisés, et encore plus isolés que nous le sommes déjà dans la société actuelle ? Nous sommes les oubliés de la société et de l’Etat. » La Corse veut des réponses concrètes : « Sera-t-il possible d’obtenir un QR code pour les personnes présentant ce cas de figure ? Ou un certificat du médecin mentionnant la contre-indication totale à tout vaccin peut suffire ? » Elle demande au gouvernement de « trancher, trouver une solution et en informer les malades, les professionnels et la population ». Mercredi soir, près de 17 500 personnes avaient signé son « cri du cœur ».

    Diane : « Mon cas n’entre pas dans les contre-indications »

    En décembre, Diane, 28 ans, contracte le Covid. « Rapidement, j’ai ressenti une immense fatigue, c’est comme si d’un coup j’avais le corps d’une personne de 85 ans », raconte la journaliste. Après une courte accalmie, Diane reprend le travail de chez elle, mais rechute vite : « Ça a été les mêmes effets que quelques semaines plus tôt, l’horreur. » Pour la presque trentenaire, marcher cinquante mètres reste difficile.

    Malgré tout, quand la vaccination s’ouvre à sa catégorie d’âge, Diane se renseigne auprès de son médecin. « Je sais qu’une personne atteinte du Covid n’a pas le droit de se faire vacciner mais je ne savais pas bien ce qu’il en était en cas de Covid long », précise-t-elle. Sans hésitation, son généraliste lui déconseille vivement de se faire piquer « compte tenu de son état de faiblesse ». « A ce moment-là je me dis : il va y avoir un problème étant donné que mon cas n’entre pas dans les trois contre-indications détaillées par le gouvernement », explique Diane. Depuis qu’elle est tombée malade elle regrette que « si peu d’études soient faites en France concernant le Covid long ». Très vite, elle demande à son médecin s’il a entendu parler d’une exemption du pass sanitaire. Sa réponse est non.

    Pour avoir (enfin) des réponses claires, la journaliste se permet de contacter un conseiller du ministre de la Santé, Olivier Véran. Dans un long message, elle lui fait part de sa situation et de son « parcours du combattant ». Un échange qui n’apporte finalement pas vraiment d’éclaircissement. En substance, l’entourage du ministre lui explique ne pas disposer de données précises ou de recul suffisant concernant les Covid longs et lui préconise de se tourner vers les médecins traitants. « C’est assez terrible, on ne donne pas de consigne et on laisse les médecins traitants prendre des décisions qui peuvent être assez lourdes », grince Diane. La jeune femme, qui se prive d’aller dans les bars ou les restaurants, aimerait juste pouvoir retourner au cinéma. « C’est doublement énervant parce que non seulement on me prive de la seule chose de vie normale que je pouvais encore m’accorder, mais en plus on nous met au même niveau que ceux qui refusent le vaccin par idéologie, regrette Diane. On se sent vraiment punis. »

    https://seenthis.net/messages/923367

    #vaccin #covid-19 #covid_long #non_vaccinés #non_vaccinables

  • La tranche d’âge des 10-19 ans à Montpellier atteint maintenant un taux d’incidence de 946. Wow.

    Si le collège de ma gamine était ouvert, avec ses 900 élèves, ça veut dire qu’il y aurait en permanence 8 gamins testés positifs dans l’établissement. Si on prend les effectifs de 3 classes, statistiquement il y a un gamin testé positif. (Et si je suis bien, ce ne sont que les gens réellement testés, cela dans une tranche d’âge beaucoup plus souvent asymptomatique, donc sans doute plus sous-détectée que les tranches plus âgées.)

    Si ça continue comme ça en septembre, ça va être compliqué de laisser les classes ouvertes… Je ne sais pas quelles sont les règles maintenant que c’est le vacances, mais en mars il y avait cette règle :
    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14307

    De la maternelle au lycée, l’apparition d’un seul cas confirmé d’un des variants dits « sud-africain » ou « brésilien » parmi les élèves, implique la fermeture de la classe concernée. Il en est de même si l’élève est cas-contact d’un parent ou d’un membre de la fratrie contaminé par un de ces deux variants. Tous les élèves et les professeurs doivent alors se faire tester le jour même.

    Vu que le Delta est encore plus contagieux, je ne vois pas pourquoi cette règle ne s’appliquerait pas. Avec le niveau de circulation actuel, ça nous donnerait chaque classe fermée une semaine sur trois. Je sens qu’au ministère Blanquer, on va encore nous faire dans l’épidémiologie créative…

    Les 20-29 sont maintenant à 1416. Ça va encore pas être triste, le présentiel à la fac… (Chaque fois que tu as 70 jeunes réunis, tu as statistiquement un testé positif dans le lot. Combien de jeunes contagieux non détectés ?)

    À Perpignan les 10-19 sont à 1200. Un gamin testé positif à chaque fois que tu as 83 gamins. Les 20-29 sont à 1918 : quand tu réunis 52 jeunes, tu as un testé positif (et à nouveau : combien de non détectés parce qu’asymptomatiques et non testés). C’est assez simple, du coup : tu fais un soirée bien arrosée avec quelques dizaines de jeunes dans un bar, et c’est un miracle si à la fin de la soirée tu n’as pas un cluster.

    • Les 20-29 sont maintenant à 1416. Ça va encore pas être triste, le présentiel à la fac… (Chaque fois que tu as 70 jeunes réunis, tu as statistiquement un testé positif dans le lot. Combien de jeunes contagieux non détectés ?)

      Je ne te l’envoie pas dire... Et les conséquences sur la réussite des étudiant⋅e⋅s

      Quand je vois le carnage cette année là où j’enseigne (une vingtaine d’abandons en première année, sur une promo de 60 en IUT, du jamais vu !), j’ose pas imaginer ce que ça va être, surtout combiné à la mise en place d’une réforme du diplôme de merde (mais c’est un autre sujet), appliquée à des étudiant⋅e⋅s cobayes d’un nouveau bac issu d’une réforme de merde.

    • Y’avait qu’à demander : aujourd’hui Blanquer nous sort donc son génial plan de sécurisation des écoles :
      https://www.education.gouv.fr/annee-scolaire-2021-2022-protocole-sanitaire-et-mesures-de-fonctionne

      La seule nouveauté par rapport à l’ancien, pour éviter qu’on ferme les classes à tout bout de champ, ce n’est pas d’éviter que les gamins se contaminent, c’est évidemment de réduire la sécurité des enfants : les vaccinés resteront en classe dans tous les cas.

      Et évidemment, pour les capteurs de CO2, c’est toujours en mode démerdentiel :

      Il est recommandé d’équiper les écoles et établissements scolaires de capteurs mobiles

      Pour les filtres HEPA, c’est en mode tu ouvres la fenêtre si tu peux. Juste une mention d’une hypothétique « ventilation » :

      Lorsque le renouvellement de l’air est assuré par une ventilation, son bon fonctionnement doit être vérifié et son entretien régulier doit être réalisé.

      Donc pas d’obligation, pas de financement (y’a plus de fric, ils l’ont donné aux flics), juste tu te débrouilles. (Évidemment, puisque c’est juste « recommandé », si j’insiste auprès du collège pour qu’on finance ces choses, ils pourront m’envoyer chier à leur bon vouloir.)
      Le document « Repères » ne comporte aucune mention du terme « filtration » ou juste « filtre » :
      https://www.education.gouv.fr/media/91520/download
      (rappel : le ministre se méfie de cette diablerie).

      (Et évidemment il n’explique pas comment on va gérer des classes hybrides. Dans le collège de ma gamine, la visio en période de confinement c’était au bon vouloir de chaque enseignant – donc généralement pas de visio – alors la classe à la fois en présentiel et en distanciel, ce n’est plus du démerdenticiel : ça relève du miraclenciel.)

      (À noter aussi : ce matin dans ma radio, une syndicaliste avec un discours extrêmement critique sur ces mesures – ou absence de –, tout en prenant soin de rappeler régulièrement l’importance du vaccin pour tous.)

    • Le Monde souligne en une par des guillemets une belle formule de JMB

      Au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés seront « évincés » s’il y a un cas de Covid dans leur classe, a fait savoir le ministre de l’éducation nationale mercredi.

      Faut-il y voir un « tri » assumé entre adolescents vaccinés et non vaccinés ? Ce fonctionnement va en tout cas poser la question de la communication aux établissements du statut vaccinal des élèves.

      « Nous sommes dans une logique très rationnelle, a défendu M. Blanquer. Quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de continuer à contaminer les autres. (…) Ma boussole est de maintenir les écoles ouvertes (…) et de faire en sorte que les enfants et les adolescents de France aillent au maximum à l’école. »

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/28/covid-19-jean-michel-blanquer-envisage-quatre-scenarios-pour-la-rentree_6089

      Castex avait lui aussi raconté des bobards sur l’efficacité des #vaccins (on nous joue la carte potion magique et #panacée, comme Raoult et tous les autres). La méfiance est distillée à chaque occasion. On se fait l’opposition dont on a besoin. Et on pointera l’irresponsabilité de covidés irrationnels pour mieux occulter la politique criminelle du gouvernement.

      Edit les personnes ayant reçu deux doses "n’ont plus de chance d’attraper la maladie", Jean Castex, 13 juillet, TF1
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-vaccins-contre-le-covid-19-jean-castex-a-t-il-raison-d-aff

      #in_retrospect #fake_news #confusionnisme #école #obscurantisme

    • En fait, le terme « évincer » est très officiellement dans le document publié ce matin :

      Dans les collèges et les lycées, un protocole de contact-tracing renforcé sera mis en œuvre pour identifier les élèves ayant eu des contacts à risque avec un cas positif et les évincer des établissements durant 7 jours (à l’exception de ceux justifiant d’une vaccination complète).

      Je pense moi aussi que ces gens font exprès.

      Ici on va avoir un petit scandale (légitime) sur le mot « évincer » lui-même, on va pouvoir monter en épingle la réaction des anti-trucs…, on va avoir des checknews sur le thème « Non, le ministre n’a pas dit qu’il fallait “génocider” les non vaccinés », et ne surtout pas aborder le fond : le fait que le « nouveau protocole » est encore moins protecteur que le précédent (puisque scientifiquement mensonger), au moment où on a une contagiosité infiniment plus grande et que les jeunes de 10-19 sont clairement massivement touchés.

    • Avec des lieux publics ou des établissements scolaires réservés aux personnes vaccinées, vous ne craignez pas d’ajouter encore une couche de discrimination sociale ?

      Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale : Pour les établissements scolaires, ça me semble exclu : on ne peut pas rejeter un enfant au motif qu’il n’est pas vacciné. Ça relève du droit élémentaire à l’éducation et du minimum obligatoire de vie commune. Mais pour les activités socioculturelles ou sportives, j’y suis favorable. En vérité, je ne crains pas les risques de société à deux vitesses : je crois sincèrement que le caractère incitatif va l’emporter.

      Alain Fischer : « L’idée que le virus pourrait circuler chez les jeunes sans conséquence pour le reste de la société est un leurre »
      https://justpaste.it/6sucs

      avec aussi : #pathologies_chroniques #surpoids #immunodéprimés (200 000, non protégés par deux doses...)

    • J’ai trouvé sur internet un article complémentaire
      Mélanie Heard : « Protéger les jeunes doit compter au rang des premières urgences face au variant Delta »
      https://justpaste.it/7m15k

      Enfin, les connaissances ont aussi progressé sur l’impact du Covid-19 chez les enfants : si les syndromes inflammatoires aigus et les hospitalisations représentent de faibles proportions parmi les infectés (environ 100 fois moins que pour les adultes), leur nombre deviendra rapidement inquiétant si le dénominateur se compte en dizaine de milliers. En outre, les symptômes persistants post-infection, ou #Covid_long, concernent les mineurs comme les adultes : fatigue chronique, maux de tête ou difficultés à se concentrer durant plusieurs mois pourraient concerner un cas sur 20 selon les données de l’Office national de statistiques britannique – soit potentiellement 2 500 nouveaux enfants chaque jour au pic de la quatrième vague.

      #enfants #jeunes

    • #éviction est le terme consacré dans la production administrative de l’Éducation nationale ou, en l’espèce, l’Assurance maladie :

      L’éviction de la collectivité est réservée à 11 pathologies seulement
      L’éviction de la collectivité est une obligation réglementaire pour certaines pathologies. Ces dernières sont peu nombreuses :
      > L’angine à streptocoque
      > La coqueluche
      > L’hépatite A
      > L’impétigo (lorsque les lésions sont étendues)
      > Les infections invasives à méningocoque
      > Les oreillons
      > La rougeole
      > La scarlatine
      > La tuberculose
      > La gastro-entérite à Escherichia coli
      > La gastro-entérite à Shigelles

      Collectivités de jeunes enfants et maladies infectieuses – Guide pratique (p. 9)
      https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/collectivites-maladies-infectieuses_assurance-maladie.pdf
      (document de novembre 2006)

  • Thread by chrischirp on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1418696473177362432.html

    Prof. Christina Pagel sur Twitter : "#LONG_COVID THREAD:

    The people running the BBC Horizon “Great British Intelligence Test” challenge on over 80,000 people took the opportunity to see if they could detect any differences by whether people had had covid or not..." / Tw

    […]

    10. What if by the time there can be no doubt of long term problems in many people who’ve had covid, we’ve allowed millions more infections leaving hundreds of thousands more people affected.

    ONS estimated 634K people with long covid that impacts their life in June.

    11. For comparison, c. 260K people are diagnosed with diabetes & 500K with heart disease each year.

    I worry that we are creating a chronic disease tragedy right now.

    The Silent Pandemic - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3hplyClO1qw

    • car le vaccin permettrait à l’organisme de traquer des reliquats de sarscov2 tapis un peu partout dans l’organisme

      ou des protéine spike ?

      Spike Proteins In Immune Cells - Dr. Bruce Patterson Discusses COVID Long Haul
      https://www.youtube.com/watch?v=JwjJs5ZHKJI

      Le site de Bruce Patterson
      https://covidlonghaulers.com

      un pré print du gars, pour qui a le courage et l’anglais facile

      Immune-Based Prediction of COVID-19 Severity and Chronicity Decoded Using Machine Learning
      https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2021.700782/full

      (c’était signalé par @sombre hier)

      Edit because je pigeais pas, si c’était des reliquats de virus ou les cellules spire qui étaient supputées dans les covid longs.
      Robert Malone, présenté comme l’inventeur des vaccins à ARN messager, s’oppose-t-il à la vaccination des plus jeunes ?
      https://www.liberation.fr/checknews/robert-malone-presente-comme-linventeur-des-vaccins-a-arn-messager-soppos

      (...) le rôle joué par la protéine spike dans l’infection par le Sars-CoV-2. Si cette étude explique bien que cette protéine du virus peut endommager certaines cellules vasculaires, les auteurs écrivent surtout ceci : « [Nos] conclusions suggèrent que les anticorps générés par la vaccination protègent non seulement l’hôte de l’infection contre le Sars-CoV-2, mais inhibent aussi les dommages causés par la protéine spike. » Et pour cause : les anticorps induits par la vaccination ciblent précisément cette protéine. La vaccination amène bien la production de protéines spike par des cellules, mais il s’agit d’une production extrêmement limitée, effectuée sur le court terme par un petit nombre de cellules voisines du point de vaccination. La quantité produite et ses effets potentiels sont donc sans commune mesure avec la multiplication anarchique dans l’organisme de virus porteurs de spike, en cas d’infection virale.

  • #COVID_LONG : 26% des patients toujours symptomatiques 6 mois après | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-long-26-des-patients-toujours-symptomatiques-6-mois-apres

    L’étude a suivi 431 participants testés positifs pour le #SRAS-CoV-2 entre février et août 2020, âgés en moyenne de 47 ans, et qui ont renseigné différents résultats de santé en moyenne 7 mois après leur diagnostic.
     
    89 % des participants présentaient des symptômes au moment du diagnostic ; 19 % ont été hospitalisés.

    6 à 8 mois après le diagnostic initial de COVID-19 :
    26% des participants ont déclaré ne pas être complètement rétablis,
    55 % ont signalé des symptômes de fatigue,
    25 % un certain degré d’essoufflement,
    26 % des symptômes de dépression ;

    un pourcentage plus élevé de femmes et de patients initialement hospitalisés ont déclaré ne pas s’être rétablis vs hommes et personnes non hospitalisées ;
    au total, 40% des participants ont signalé au moins 1 consultation chez un médecin généraliste liée au #COVID-19 après la fin de la phase aiguë de leur maladie.

    Source : Burden of #post-COVID-19 syndrome and implications for healthcare service planning : A population-based cohort study
    https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0254523

    Conclusions

    In this population-based study, a relevant proportion of participants suffered from longer-term consequences after SARS-CoV-2 infection. With millions infected across the world , our findings emphasize the need for the timely planning of resources and patient-centered services for post-COVID-19 care.

  • Infectiologie
    LA PRISE EN CHARGE DU COVID LONG
    Publié le 28/06/2021

    Garants du suivi quotidien des patients, les généralistes jouent un rôle fondamental dans le suivi et le traitement du Covid long, avec ses symptômes polymorphes qui peuvent perdurer plusieurs mois après l’infection initiale à SARS-CoV-2. La HAS propose des fiches techniques détaillant la prise en charge des principaux signes cliniques  : asthénie, dyspnée, douleur thoracique…

    INTRODUCTION
    Dès la mi-2020, on a vu apparaître sur les réseaux sociaux les termes de Covid chronique, de Covid persistant, de Covid post-aigu… Une réalité objectivée par de nombreux praticiens de ville. Face à ces plaintes somatiques et psychologiques de patients – dans un contexte de maladie encore inconnue jusqu’alors –, les médecins avant tout et les autorités sanitaires secondairement se sont penchés sur ces symptômes qui persistent plusieurs semaines (pour environ 20 % des patients) ou plusieurs mois (10 %) après les premières manifestations de l’infection
    à SARS-CoV-2.

    SYMPTOMATOLOGIE
    Ce sont les Britanniques qui, les premiers, dans leurs recommandations NICE (1), ont fixé la définition du Covid long  : il s’agit de manifestations qui se prolongent ou surviennent plus de 4 semaines après le début de la maladie et peuvent durer jusqu’à 12 semaines, voire 6 mois. Parmi les symptômes mis en avant dans la phase post-aiguë, les signes généraux (asthénie, douleurs articulaires et musculaires, baisse de la qualité de vie) viennent au premier plan, tout comme les signes respiratoires (dyspnée, toux persistante, besoin en oxygène).
    Des symptômes psycho-neurologiques (anxiété, dépression, troubles du sommeil, syndrome post-traumatique, déclin cognitif, céphalées, manque du mot, irritabilité), cardiaques (palpitations, douleurs thoraciques), thromboemboliques, rénaux, ORL (hyposmie, anosmie, dysgueusie, phantosmie, parosmie, acouphènes, hypoacousie, perte d’audition, vertiges) ou cutanés (prurit, urticaire, pseudo-engelures) ont aussi été rapportés (2).
    Ces symptômes surviennent de manière fluctuante et l’histoire naturelle de cette maladie n’est pas encore connue. À la fin de la première période épidémique, en mai 2020, 20 % des patients déclaraient souffrir de symptômes prolongés à 5 semaines et 10 % après 3 mois.
    Face à la multiplication des demandes de patients et la mise en place de consultations post-Covid en hôpital de jour dans des centres de référence, la Haute Autorité de santé (HAS) a saisi un panel d’une quarantaine de médecins (dont quatre généralistes), des soignants et des représentants d’associations de patients afin de rédiger une «  fiche de réponse rapide » (3) aux symptômes prolongés suite à un Covid.
    La HAS précise que les symptômes prolongés peuvent survenir même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères. La majorité des patients peut être suivie en soins primaires dans le cadre d’une prise en charge holistique, bien que le caractère polysymptomatique et fluctuant des manifestations cliniques génère des interrogations et des inquiétudes pour les patients et les cliniciens. Une démarche pragmatique, rationnelle, scientifique et parfois multidisciplinaire de prise en charge de ces patients est nécessaire afin d’éviter une multiplication d’examens et un certain nomadisme médical.

    DIAGNOSTIC
    Pour évoquer le diagnostic de Covid long, trois critères doivent être pris en compte  :
    • un épisode initial symptomatique de Covid, soit confirmé (PCR, test antigénique, sérologie, anosmie/agueusie brutale, scanner), soit probable (trois critères parmi fièvre, céphalée, fatigue, myalgies, dyspnée, toux, douleurs thoraciques, diarrhée, odynophagie),
    • la persistance d’un symptôme initial au-delà de 4 semaines après la phase aiguë,
    • des symptômes initiaux et prolongés non expliqués par une autre maladie.
    Le premier temps de la consultation doit avoir pour but de rechercher des diagnostics différentiels  : complications de la phase aiguë (fibrose pulmonaire, pneumopathie interstitielle diffuse, myocardite, péricardite), pathologies et symptômes pouvant survenir à la phase prolongée du Covid (hyperventilation, hyperréactivité bronchique, dysautonomie, désadaptation à l’effort…) ou décompensation de comorbidités sous-jacentes. Une évaluation des symptômes de la première phase et de l’état actuel du patient est nécessaire. Certains scores pourraient être utilisés  : échelle mMRC en cas de dyspnée, score de Nijmegen (pour l’hyperventilation), score HAD d’anxiété, score MoCA en cas d’atteinte cognitive…
    L’examen clinique doit être réalisé au repos et à l’effort.
    À l’issue de l’examen – en l’absence de critères de sévérité et lorsque le diagnostic de Covid long semble probable –, il est important de faire part d’éléments d’informations qui peuvent ouvrir la porte à un dialogue  : temps de récupération variable selon les individus, recul limité des connaissances, absence de traitement étiologique à ce jour mais possibilités de prise en charge avec amélioration des symptômes, intérêt de la reprise de l’activité physique voire du réentraînement à l’effort.

    QUAND PRESCRIRE DES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES OU ADRESSER AU SPÉCIALISTE  ?
    Même si, parfois, des examens complémentaires sont nécessaires, l’escalade de bilans non-pertinents doit être évitée. Néanmoins, un complément paraclinique ou un avis par un spécialiste d’organe en fonction des symptômes peuvent être
    nécessaires en cas  :
    – d’hypoxémie SpO2 ≤ 95 % au repos ou désaturation à l’exercice,
    – de douleurs thoraciques faisant évoquer une atteinte cardiaque ou pulmonaire, des troubles du rythme ou des signes d’insuffisance cardiaque,
    – des douleurs inexpliquées intenses,
    – un syndrome neurologique non expliqué ou s’aggravant,
    – une fièvre inexpliquée,
    – une atteinte cutanée pouvant justifier une biopsie,
    – une aggravation d’une pathologie préexistante,
    – des limitations ou restrictions des activités
    de la vie quotidienne ou professionnelle.
    TRAITEMENT
    La prise en charge initiale est fondée sur l’écoute attentive et empathique, ainsi que sur une approche individualisée selon les symptômes. Après cette évaluation holistique associée à une évaluation clinico-bio-psycho sociale et fonctionnelle prenant un compte les comorbidités, un plan de soins peut être proposé dans le cadre d’une décision partagée.

    CAS PARTICULIERS
    La HAS propose des fiches techniques qui peuvent permettre d’accompagner le suivi médical des patients porteurs de symptômes tels que  :
    → Une fatigue prolongée
    Outre l’écoute attentive et la recherche systématique d’un syndrome anxio-dépressif, un bilan biologique standard et l’utilisation du score de fatigue de Chalder permettent de proposer des objectifs individualisés. La prévention de la fatigue repose essentiellement sur le non-dépassement brusque des seuils identifiés et tolérés pour les différentes activités de la vie quotidienne. L’amélioration de la fatigue sera progressive avec des fluctuations  : c’est pour cette raison que l’intensité de la réadaptation doit se conformer à la tolérance du patient. Le recours à un kinésithérapeute, voire à un service de rééducation/réadaptation, est souvent bénéfique, et en parallèle un soutien psychologique peut être nécessaire si le retentissement de la fatigue est net sur la vie quotidienne et professionnelle.
    → Les troubles dysautonomiques polymorphes
    Il s’agit de sensations de vertiges, lipothymie, syncope, sueurs, tachycardie ou bradycardie, nausées, diarrhées, fuites urinaires, troubles de la régulation thermique… Ces troubles peuvent être évalués simplement par la recherche d’une hypotension orthostatique ou d’une arythmie respiratoire à l’aide d’un saturomètre (fréquence cardiaque qui, physiologiquement, augmente lors de l’inspiration et diminue à l’expiration). La prise en charge repose sur l’arrêt de tout traitement (bêtabloquants, antidépresseurs tricycliques, alphabloquants, diurétiques) pouvant aggraver ces signes et des moyens non pharmacologiques peuvent être proposés  : collants de contention, fractionnement des repas, lutte contre la déshydratation, augmentation de l’apport en sel. Il est parfois possible de prescrire des traitements tels que la midodrine, la dompéridone, et pour les patients non hypertendus de la fludrocortisone.
    → Les douleurs thoraciques
    La première consultation pour douleurs thoraciques prolongées post-Covid est longue. Elle permet de préciser si ces plaintes particulièrement fréquentes sont en lien avec une pathologie cardiaque ou pulmonaire relevant d’une prise en charge spécialisée (péricardite, épanchement pleural, myocardite) ou si elles s’intègrent dans le tableau du Covid long, qui peut comprendre des douleurs pariétales, une contracture des muscles inspiratoires accessoires, une contracture du diaphragme, des causes pleuro-pulmonaires, digestives hautes, digestives basses.
    → Les manifestations neurologiques
    Elles sont souvent polymorphes.
    Les céphalées – après avoir éliminé les manifestations en lien avec une pathologie crânienne, ORL ou systémique – doivent être traitées par thérapies physiques ou antalgiques de paliers 1 ou 2.
    Les troubles cognitifs, décrits le plus souvent comme un ralentissement psychique, un manque de clarté dans la pensée, une difficulté aux tâches quotidiennes, un manque du mot… doivent être évalués par une échelle MoCA et les patients peuvent être si nécessaire référés à un neurologue.
    Les myalgies, en l’absence d’affection musculaire, peuvent bénéficier d’une rééducation progressive et non algique.
    Les douleurs à type de brûlure relèvent de la prise en charge des douleurs chroniques.
    Les troubles du sommeil, qu’ils se traduisent par une fragmentation du sommeil, des cauchemars ou une hypersomnie, doivent être pris en charge selon les recommandations habituelles.
    → La dyspnée prolongée
    Elle est souvent sous-diagnostiquée et mise sur le compte de l’asthénie. Or il est essentiel de rechercher des signes objectifs (mesure de la SpO2, recherche de désaturation à l’effort, signes d’insuffisance cardiaque), qui nécessitent la réalisation d’un scanner non injecté et parfois un avis spécialisé. La corticothérapie inhalée n’est pas, à ce jour, conseillée, sauf après avis d’un pneumologue. La réhabilitation respiratoire est de mise, surtout lorsqu’un syndrome d’hyperventilation est associé.
    → Le syndrome d’hyperventilation
    Il correspond à un dysfonctionnement post-Covid non parenchymateux, vraisemblablement d’origine centrale (shunt de la voie chémoréceptrice et moindre régulation par le tronc cérébral). Cela peut se traduire cliniquement par un syndrome d’hyperventilation sans pathologie respiratoire documentée. Dyspnée, toux sèche, utilisation des muscles respiratoires accessoires, soupirs, bâillements ne sont pas associés à des signes de désaturation, et une hypocapnie peut être présente. Après avoir éliminé toute pathologie pulmonaire, une prise en charge kinésithérapique, en cabinet et à domicile, fondée sur la conscientisation de la respiration, peut être proposée. Il est possible d’y associer des techniques de relaxation et de sophrologie.
    → Le réentraînement à l’effort
    Il doit faire appel aux kinésithérapeutes, ce qui permet d’engager les patients dans une démarche active de réentraînement à l’effort. Les séances comprennent un travail aérobie et de la force musculaire associés, au cas par cas, à un réentraînement des muscles respiratoires, à une action sur l’équilibre, à une réintégration du geste sportif, etc.
    → Les troubles du goût et de l’odorat
    Si, après la période d’instauration brutale de l’anosmie, l’odorat se rétablit spontanément dans la majorité des cas, certains patients peuvent se plaindre d’une altération prolongée de la détection des odeurs ou d’une distorsion de la perception des saveurs et des odeurs. Dès le 15e jour, des lavages de nez au sérum physiologique peuvent être proposés, associés à une rééducation olfactive à l’aide de produits courants  : vanille, café, clou de girofle, huile essentielle de citron, vinaigre, huile essentielle de lavande, curry, huile essentielle de rose, cannelle… Ces différents ingrédients doivent être placés chacun dans un pot hermétique et deux fois par jour, le patient doit inhaler dans le calme (à 2 cm du nez, pendant 15 secondes et avec un délai de 15 secondes au moins entre chaque stimulation) les parfums, après avoir pris connaissance du contenu du récipient ouvert.
    Au-delà de deux mois de symptômes ORL, un avis spécialisé est nécessaire, tout comme une IRM des bulbes olfactifs (lire Mise au point du Généraliste n° 2040  : Les troubles de l’odorat).
    → Les troubles somatiques fonctionnels
    Ces symptômes durables, répétés, invalidants dans la vie quotidienne et multiples – au moins trois dans les groupes cardio-vasculaires, gastro-intestinaux, musculo-squelettiques et généraux –, sont à l’origine de consultations parfois complexes à mener en raison d’une étiologie pas encore clairement établie et de facteurs psychologiques ou sociaux prédisposants. Des facteurs d’entretien ou de maintien pérennisent les causes  : conduites d’évitement, focalisation attentionnelle, iatrogénie et nomadisme médical, dénigrement de la pénibilité des symptômes, voire rejet par les proches et les soignants. La consultation en soins primaires a pour but de reconnaître les symptômes comme réels et la plainte comme légitime. La prise en charge a pour finalité de briser les cercles vicieux de pérennisation des troubles en proposant une réadaptation à l’effort ou une thérapie cognitivo-comportementale. Il est aussi possible, dans de rares cas, de prescrire des antalgiques ou des antidépresseurs.

    #covid #covid_long

  • Pathogens | Free Full-Text | Investigation of #Long_COVID Prevalence and Its Relationship to #Epstein-Barr Virus Reactivation
    https://www.mdpi.com/2076-0817/10/6/763

    Coronavirus disease 2019 (#COVID-19) patients sometimes experience long-term symptoms following resolution of acute disease, including fatigue, brain fog, and rashes. Collectively these have become known as long COVID.

    Our aim was to first determine long COVID prevalence in 185 randomly surveyed COVID-19 patients and, subsequently, to determine if there was an association between occurrence of long COVID symptoms and reactivation of Epstein–Barr virus (#EBV) in 68 COVID-19 patients recruited from those surveyed.

    We found the prevalence of long COVID symptoms to be 30.3% (56/185), which included 4 initially asymptomatic COVID-19 patients who later developed long COVID symptoms.

    Next, we found that 66.7% (20/30) of long COVID subjects versus 10% (2/20) of control subjects in our primary study group were positive for EBV reactivation based on positive titers for EBV early antigen-diffuse (EA-D) IgG or EBV viral capsid antigen (VCA) IgM. The difference was significant (p < 0.001, Fisher’s exact test). A similar ratio was observed in a secondary group of 18 subjects 21–90 days after testing positive for COVID-19, indicating reactivation may occur soon after or concurrently with COVID-19 infection.

    These findings suggest that many long COVID symptoms may not be a direct result of the #SARS-CoV-2 virus but may be the result of COVID-19 inflammation-induced EBV reactivation.

    #covid_long #post-covid

  • #France kept classrooms open ’at all costs.’ At a school where 20 pupils lost loved ones, some say the price was too high - CNN
    https://www.cnn.com/2021/05/04/europe/france-school-deaths-covid-cmd-intl/index.html

    Nothing suggests these deaths were caused by infections at the school. But CNN has spoken with students at Eugene Delacroix who say they share a common burden: The fear of bringing #Covid-19 home and infecting a loved one.

    #écoles #enfants

  • High-dimensional characterization of post-acute sequalae of COVID-19 | Nature
    https://www.nature.com/articles/s41586-021-03553-9

    #COVID-19 : De multiples #séquelles à long terme, un risque de décès accru | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-de-multiples-sequelles-long-terme-un-risque-de-deces-accru

    Cette nouvelle étude révèle la prévalence élevée de ces #COVID_longs, y compris chez des personnes n’ayant développé que des formes légères de la maladie.

    [...]

    Cette analyse très exhaustive révèle le fardeau énorme qui va peser sur la population mondiale dans les années à venir. Il s’agit du suivi des données de plus de 87.000 patients COVID-19 et de près de 5 millions de témoins. Cette large étude « démontre que jusqu’à 6 mois après le diagnostic, le risque de décès après même un cas bénin de COVID-19, n’est pas anodin et augmente avec la sévérité de la maladie », résume l’auteur principal, le Dr Ziyad Al-Aly, MD, professeur de médecine.

  • Prof. Akiko Iwasaki sur Twitter : « An important thread from PutrinoLab about why we should not be excluding PCR/Ab negative #LongCovid from analysis. So proud of @PutrinoLab for refusing to succumb to reviewers’ demand -which would have resulted in exclusion of data from underrepresented minorities. (1/) » / Twitter
    https://twitter.com/VirusesImmunity/status/1380507502551433216

    Intéressante prise de position qui préconise de réunir des critères permettant de poser un diagnostic de #covid_long indépendamment du PCR (parce qu’il a pu être pratiqué trop tard) et de la sérologie (parce qu’elle a pu se négativer).

  • Bertrand Fessard de Foucault, Surzurois touché par une forme longue de la covid, va témoigner dans un livre - Vannes-Auray : il y a un an, la covid - Le Télégramme

    La PQR parle de forme longue de covid mais l’article n’évoque rien de spécifique au #covid_long, ce qui est évoqué semble surtout des séquelles de la réanimation, de l’intubation et du coma

    https://www.letelegramme.fr/dossiers/vannes-auray-il-y-a-un-an-la-covid/bertrand-fessard-de-foucault-surzurois-touche-par-une-forme-longue-de-l


    Bertrand Fessard de Foucault, Surzurois et ancien diplomate, a été parmi les premiers contaminés par la covid à Surzur.

    Ancien diplomate résidant à Surzur, Bertrand Fessard de Foucault a été touché dès début mars 2020 par la covid. Il va écrire un livre pour témoigner des effets de la maladie dont il a mis plusieurs mois à se remettre.

    C’est le jour de ses 78 ans que Bertrand Fessard de Foucault, habitant de Surzur et ancien diplomate dépêché aux quatre coins du monde, témoigne de son parcours du combattant depuis sa contamination à la covid-19. « Dans la soirée du 4 mars 2020, une forte fièvre me cloue au lit. La nuit suivante, c’est mon corps qui me lâche. Emporté aux urgences de Vannes, je suis détecté positif à la covid-19. Mon état se dégrade rapidement. Je me souviens de l’extrême gentillesse et bienveillance du personnel médical. Le 10 mars, ce dernier m’informe qu’il faut me mettre dans le coma. Juste avant, j’appelle ma fille, Marguerite, pour lui dire simplement que je ne l’appellerais plus pendant un petit moment, qu’elle ne s’inquiète pas, que nous nous retrouverons rapidement. Le 23 mars, je suis extubé et passe à une ventilation non invasive intermittente et nocturne », explique Bertrand Fessard de Foucault.

    « Remercier le personnel médical exceptionnel que j’ai côtoyé »
    L’ancien diplomate prévient que « se réveiller du coma n’est pas anodin. C’est le début de réapprentissages : la parole, la marche, l’équilibre… ». Sorti de l’hôpital le 29 mai, le septuagénaire rechute deux jours après. « Un streptocoque me renvoie à l’hôpital, puis en maison de repos. Ce n’est que fin juillet que je rentre pour de bon à la maison ».

    L’homme n’est cependant pas encore totalement remis. « En octobre 2020, je peux commencer à me promener, très essoufflé et fatigué. Le 13 octobre, je mets seul mes chaussures, puis mon pantalon, mais je reste épuisé en permanence. Ce n’est que le 18 février 2021 que je reprends ma voiture. J’avais peur de me remettre au volant. Je suis vacciné depuis le 2 avril avec Moderna. Seule ma fille a été épargnée de la contamination, mais elle subit comme tous les jeunes les restrictions. La jeunesse a perdu un an de ses folles années d’insouciance. Il n’y a qu’en temps de guerre, où l’on supprime le droit d’aller à l’école ». Bertrand Fessard de Foucault va témoigner de cette forme longue de la covid dans un livre, « surtout pour remercier le personnel médical exceptionnel que j’ai côtoyé ».

  • Symptoms and Functional Impairment Assessed 8 Months After Mild #COVID-19 Among Health Care Workers | Infectious Diseases | JAMA | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2778528

    Symptômes persistant après un Covid-19 léger dans une étude suédoise appelée « COMMUNITY (COVID-19 Biomarker and Immunity) »

    Comparing seropositive vs seronegative participants, 26% vs 9% reported at least 1 moderate to severe symptom lasting for at least 2 months (RR, 2.9 [95% CI, 2.2-3.8]) and 15% vs 3% reported at least 1 moderate to severe symptom lasting for at least 8 months (RR, 4.4 [95% CI, 2.9-6.7]) (Table). The most common moderate to severe symptoms lasting for at least 2 months in the seropositive group were anosmia, fatigue, ageusia, and dyspnea.

    COVID LONG : [Plus d’] 1 patient sur 10 a toujours des symptômes 8 mois après | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-long-1-patient-sur-10-toujours-des-symptomes-8-mois-apres

    COVID léger ne signifie pas COVID court.

    #covid_long #long_covid