• Appel des peuples indigènes : « Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, nous vivons les prémices d’une apocalypse »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/10/appel-des-peuples-indigenes-depuis-l-election-de-jair-bolsonaro-nous-vivons-

    Dans une tribune au « Monde », treize représentants de peuples indigènes de différents continents, dont ceux de l’Amazonie brésilienne, lancent un appel à protéger le caractère « sacré » de la nature et à s’opposer aux projets du président du Brésil.

    Les peuples indigènes ont toujours pris soin de la Terre Mère et de l’humanité. Nous représentons 370 millions de personnes dans le monde, répartis sur 22 % de la planète et couvrant 80 % de la biodiversité mondiale.

    Nous appelons l’humanité à prendre des mesures pour protéger le caractère sacré de l’eau, de l’air, de la terre, du feu, du cycle de la vie et de tous les êtres humains, végétaux et animaliers. Il est vital de transformer notre approche de la nature en l’envisageant non comme une propriété, mais un sujet de droit, garante de la vie.

    Partout dans le monde les droits des peuples indigènes et de la nature sont bafoués, des leaders indigènes sont assassinés. Des millions de nos frères et sœurs ont été tués pour prendre le contrôle de leurs territoires et on continue à nous détruire avec de belles paroles et de l’argent, cette malédiction du monde.

    Nous appelons à des solutions concrètes qui reconnaissent les droits des peuples indigènes et de la nature pour la survie de tous. Nous appelons les dirigeants du monde, les Etats, les Nations unies et la société civile à amorcer une réflexion visant à abandonner progressivement les systèmes capitalistes et juridiques hérités de l’époque coloniale pour les remplacer par de nouveaux principes. Nous devons évoluer vers un paradigme basé sur la pensée et la philosophie indigènes, qui accorde des droits égaux à la Nature et qui honore l’interrelation entre toute forme de vie. Il n’y a pas de séparation entre les droits des peuples indigènes et les droits de la Terre Mère.

    Il est plus que jamais urgent que le monde adopte une Déclaration universelle des droits de la Terre Mère, et que tous les Etats ratifient et appliquent rigoureusement la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail, qui garantit à tous les peuples indigènes une consultation libre, préalable et éclairée sur les sujets qui les concernent.

    #Communs #Terre_Mère #Peuples_indigènes

  • Des légumes rustiques ressuscités à Lyon grâce à la mémoire russe des semences
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/04/des-legumes-rustiques-ressuscites-a-lyon-grace-a-la-memoire-russe-des-semenc

    Le plus grand conservatoire de semences du monde est russe et le 11 avril, c’est près de Lyon qu’il va ouvrir sa première antenne à l’étranger et contribuer à faire revivre des légumes et des végétaux de culture oubliés. La station de conservation de l’institut Vavilov qui collectionne à Saint-Petersbourg et depuis 1894 des semences du monde entier a été mise sur pied avec des partenaires français dans la commune de Charly (Rhône) sur un terrain sécurisé de quatre hectares.

    Sa création a pour enjeu de « développer au maximum la biodiversité cultivée », de manière à repérer les plantes résistantes à la sécheresse et aux maladies a indiqué à l’Agence France-presse (AFP), Benjamin Canon, du fonds pour la diversité biologique De Natura, coordinateur de ce projet qui réunit entreprises, associations, collectivités ainsi que les fondations du Crédit agricole.
    « Variétés résistantes aux maladies »

    L’institut russe Vavilov conserve et reproduit quelque 350 000 variétés de graines. Il organise la redistribution gratuite de ce patrimoine génétique fruitier ou légumier dans plusieurs pays, y compris dans les lieux d’origine d’où il avait parfois disparu. C’est ainsi que le chou quintal, délicieux dans la potée auvergnate, a été réintroduit l’automne dernier en Haute-Loire. Aussi, à l’occasion de l’ouverture de cette nouvelle antenne, trois variétés végétales seront solennellement semées : le maïs de Bresse, tout droit sorti du XVIIème siècle, un tournesol russe très mellifère à plusieurs tiges et plusieurs fleurs et un haricot grimpant.

    « Nous avons choisi des variétés résistantes aux maladies, qui attirent les insectes auxiliaires », dont la fonction est de protéger l’écosystème contre les insectes dits « ravageurs », a indiqué à l’AFP Stéphane Crozat, ethnobotaniste, fondateur du Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA) à Lyon et responsable scientifique du projet.

    #Biodiversité #Agriculture #Semences #Communs

  • Debris from India’s anti-satellite test could put the space station at risk, says NASA - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/the-download/613256/debris-from-indias-anti-satellite-test-could-put-the-space-station

    The blast destroyed a satellite but also created 400 pieces of debris, threatening the safety of astronauts on the International Space Station, NASA administrator Jim Bridenstine said.

    The controversial launch: Last week India announced it had shot down one of its own satellites, thus joining the group of four “space powers” (including Russia, China, and the US). It seems to have been an attempt at a show of strength ahead of an upcoming election this month.

    The impact: Unfortunately, by breaking up the satellite, India added significantly to the growing problem of space junk. Bridenstine said that the 400 pieces of debris included about 60 trackable pieces that are at least 10 centimeters in size, the New York Times reported. It’s also put people in danger, he said. The satellite itself was destroyed at the fairly low altitude of 180 miles (300 kilometers) but 24 of the pieces of debris have reached a point higher than the ISS, which orbits at an altitude of 254 miles (408 km).

    Strong words: “That is a terrible, terrible thing, to create an event that sends debris at an apogee that goes above the International Space Station,” Bridenstone said in a recorded meeting with NASA staff yesterday. “That kind of activity is not compatible with the future of human spaceflight. It’s unacceptable and NASA needs to be very clear about what its impact to us is.”

    #Espace #Militarisation #Communs #Débris

  • La tragédie des communs était un mythe | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe

    Décembre 1968 : le biologiste américain Garrett Hardin (1915-2003) publie l’un des articles les plus influents de l’histoire de la pensée environnementale1. Il décrit, dans la revue Science, un mécanisme social et écologique qu’il nomme la « tragédie des communs ». Le concept va rapidement faire florès, tant au sein des cercles académiques que des médias, des milieux écologistes, des administrations, du personnel politique. Les uns et les autres y trouvent une justification scientifique à une gestion étatique ou (surtout) à une privatisation des ressources et des écosystèmes. Or, le recul historique et l’avancée des connaissances nous montrent aujourd’hui ce raisonnement pour ce qu’il est : une vue de l’esprit, déconnectée des réalités concrètes et biaisée par une vision très idéologique du monde social.

    L’une des raisons de ce succès tient, au moins au départ, à la conclusion binaire de Hardin. Elle peut en effet être invoquée à la fois par les partisans de l’intervention étatique et par ceux prônant un recours privilégié au marché. Néanmoins, avec l’essor du néolibéralisme comme école de pensée et force sociopolitique, la « tragédie des communs » va être rapidement simplifiée sous la forme d’un plaidoyer pour la seule propriété privée.

    Dans les années 1980 et 1990, le récit du pâturage hardinien est populaire au sein des administrations américaines, des institutions internationales et des firmes promouvant les privatisations et le « free-market environmentalism ». Le raisonnement est appliqué aux ressources forestières, aux bassins hydriques, aux terres agricoles, mais aussi à l’atmosphère ou aux ressources marines, auxquels il s’agit d’étendre des logiques d’appropriation passant par la privatisation ou la création de marchés de droits d’usage.

    Une pensée malthusienne

    Ce qui a aussi été perdu de vue en route, c’est le but que visait Hardin dans son article de 1968. Celui-ci est un biologiste, mais avant tout un militant fervent de la cause néomalthusienne. Son article vise surtout à dénoncer le mécanisme irrépressible qui pousserait les individus à se reproduire sans frein, jusqu’à détruire les ressources naturelles. Dans sa métaphore, les bêtes que les éleveurs rajoutent sans cesse au pâturage, ce sont aussi… les enfants de ces mêmes éleveurs, qui ponctionnent toujours plus les richesses communes. Et c’est pourquoi il recommandait, là aussi, deux solutions : soit un contrôle de l’État sur la reproduction humaine, soit la création de « droits à enfanter » monétisables et échangeables. Un mélange d’État coercitif et d’idéologie de marché caractéristique de cette pensée de guerre froide que fut la (soi-disant) « tragédie des communs ».

    #Communs #Garrett_Hardin

  • India says it has just shot down a satellite in space - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/the-download/613228/india-says-it-has-just-shot-down-a-satellite-in-space

    C’en est fini de la démilitarisation de l’espace.

    Je suis en train de finir la trilogie de SF par Liu Cisun, et comme toujours, la SF nous montre comment cela peut nous conduire au pire.

    Prime Minister Narendra Modi announced the successful test in a live television broadcast to the nation, saying it now made India a space power, Reuters reports.

    Bullseye: “Some time ago, our scientists, shot down a live satellite 300 kilometers away in space, in low Earth orbit,” Modi said in an hour-long statement that was broadcast on all national TV stations. Ajay Lele, at the Institute for Defence Studies and Analyses in New Delhi, told Reuters that it was likely the satellite was destroyed using a missile that carried no warhead.

    Exclusive club: India is only the fourth country to have successfully shot down a satellite. The US, Russia, and China have all done so in the past. The US and Russia both did so in the 1980s, and China conducted its first successful test in 2007.

    Debris threat: China’s 2007 test was condemned as irresponsible when it happened as it created a massive cloud of debris of almost 3000 pieces that were big enough to be tracked by NASA. Many thousands more were too small to see. Even small pieces of debris can be hazardous for other satellites or the International Space Station. We do not yet know what has happened to the remnants of India’s satellite.

    Security fears: The satellite test comes as India is gearing up for an election and is approaching the period during which the government is not allowed to make any policy statements designed to swing votes. Issues of national security are exempt, however, and this week’s display of strength comes against the backdrop of rising tensions with neighboring Pakistan.

    #Guerre #Espace #Militarisme #Communs

  • En #Thaïlande, avec le parti des #Commoners | Portfolios | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/en-thailande-avec-le-parti-des-commoners

    Après cinq ans de dictature militaire, la Thaïlande se rend aux urnes le 24 mars. Même si les règles ont été manipulées par la junte au pouvoir, des dizaines de partis se présentent dans un élan d’enthousiasme civique. Les Commoners (« Gens du peuple ») sont une petite formation née des nombreuses #lutte_environnementales du pays, mêlant villageois affectés par des projets de mines ou de barrages et un groupe de jeunes militants des droits de l’homme de l’Issan, une province déshéritée du Nord-Est. Portraits de candidats qui livrent bataille aux marges du pays pour la survie économique et politique de leurs #communautés .

    L’un des intérêts des #communs est qu’ils donnent un cadre pour les récits et les perspectives politiques de militants de base, notamment pour la #justice_environnementale. Ici en Thailande.

  • Malaise dans l’#agriculture française - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Malaise-dans-l-agriculture-francaise.html

    Comme le note Thibault Le Texier, l’agriculture est devenue « un continent lointain » dans les sociétés occidentales. Les consommateurs sont habitués à des denrées agricoles prévisibles, de qualité et consommables toute l’année – soit tout le contraire de ce qu’est réellement l’agriculture : saisonnière, fragile, imprévisible (Le Texier, 2017). Il faut une année pour récolter un quintal de blé. Entre les semis et la moisson tout peut arriver : sécheresse, inondation, contamination, prolifération des adventices, effondrement des cours... En dépit des très nombreux aléas qui caractérisent l’activité agricole, la prouesse de nos sociétés est d’avoir réussi à banaliser l’accès à l’#alimentation, mais au prix d’une marginalisation des agriculteurs et d’un fossé culturel creusé entre ceux qui mangent et ceux qui donnent à manger. L’accessibilité de l’alimentation a banalisé l’agriculture qui apparaît désormais comme un secteur périphérique et sans intérêt pour beaucoup de nos concitoyens. C’est le premier élément de la spirale dépréciative qui caractérise nos sociétés contemporaines : plus les #agriculteurs sont productifs, moins ils sont considérés par la société.

    #communs #communautés_de_pratiques

  • KEI letter to US DOJ, opposing IBM acquisition of Red Hat | Knowledge Ecology International
    https://www.keionline.org/30093

    Très intéressant sur les relations Logiciels libres et grandes entreprises. Utiliser le LL comme cheval de Troie pour renforcer des services spécifiques... brisant la confiance et la neutralité du libre. L’inverse de ce que décrit « Des routes et des ponts » sur les partenariats communs-privés.

    The following was sent to US DOJ today, to express KEI’s opposition to the IBM acquisition of Red Hat.

    13 March 2019

    Bindi R. Bhagat
    U.S. Department of Justice
    Antitrust Division
    Technology and Financial Services Section

    Dear Ms. Bhagat,

    Thank you for taking our call today, regarding the International Business Machines Corporation (IBM) effort to buy Red Hat, Inc. As discussed, Knowledge Ecology International (KEI) is opposed to IBM acquiring Red Hat.

    At present, Red Hat controls the most important Linux distribution for Internet and cloud servers.

    The important metrics in this area include, but are not limited to, the share of Internet traffic supported by Red Hat server installations, as well as the revenue that Red Hat realizes for maintaining and customizing Linux server software, compared to other Linux server distribution companies or organizations.

    Red Hat is an important contributor to the Linux kernel and to the code that is used in many elements in the broader GNU/Linux platform of free software programs that are used by server platforms, including the many non-Red Hat Linux distributions.

    IBM is proposing to pay a large premium for Red Hat. Prior to the acquisition offer, Red Hat was valued at approximately $20.5 billion. IBM is proposing to buy Red Hat for $34 billion, a premium of about 67 percent of the previous value.

    IBM could have invested in Red Hat stock at a much lower price, if the objective was simply to share in the expected profits of Red Hat, continuing its current business offerings. What IBM gains from its acquisition of Red Hat is control, and the ability to shape the direction of its software development efforts, to favor IBM’s own cloud services.

    Today Red Hat is considered a neutral partner for many companies offering or developing cloud services. If IBM acquires Red Hat, the trust in Red Hat will be eroded, and IBM will have powerful incentives to influence Red Hat’s software development efforts towards providing special functionality and benefits to IBM and the IBM cloud services, and even to degrade the functionality of services to companies that compete directly with IBM, or fail to buy services from IBM.

    The Department of Justice (DOJ) should consider the impact of the merger on the incentives that Red Hat will have, post merger, to undermine competition and degrade the benefits of a more level playing field, for this critical Internet resource and platform.

    Our concerns are shaped to some degree by the detrimental decision made by the DOJ in approving the Oracle acquisition of Sun Computer’s open source assets, including the MySQL database program. At the time, DOJ viewed the MySQL software as unimportant, because the revenues were small, relative to other database programs. Most users of MySQL did not pay any fees to use the software. Our organization, KEI, used MySQL to support our Joomla, Drupal and WordPress content management systems, and did not pay fees to Sun Computer, along with countless other businesses, non-profit organizations and individuals who also used the free version. We were concerned, at the time, that Oracle would degrade and slow the development of the capacities of MySQL, in order to protect Oracle’s very expensive proprietary database services. We believe that our concerns about Oracle have unfortunately been borne out, by the blunting of the rate of innovation and ambition for MySQL, the fact that Open Office (another program gained in the acquisition of Sun Computers) is no longer an important free software client for office productivity, and Oracle’s aggressive litigation over copyright and patent claims related to Java.

    The DOJ might consider conditions on the merger that would provide greater assurances that Red Hat will not be used to create an unlevel playing field that favors IBM’s own cloud services. We are willing to suggest such conditions, relating to governance, licensing and other issues. For example, the DOJ could require IBM to show how it will ensure the continued policy of ensuring that Red Hat’s patents are only used for defensive purposes. Conditions on this issue should be durable, and avoid predictable loopholes.

    IBM’s competitors and existing customers of Red Hat will have more informed suggestions as to specific conditions that would protect IBM’s competitors. But overall, the best decision would be to reject the merger, on the grounds that is is fundamentally designed to create an unlevel playing field.

    Red Hat is not just another technology company. It is one of the main reasons the Internet functions as well as it does.

    Sincerely,

    James Love
    Knowledge Ecology International (KEI)
    1621 Connecticut Avenue, Suite 500
    Washington, DC 20009
    https://keionline.org

    #Communs #Logiciels_libres #Red_Hat #IBM

  • Demain, les nains…
    https://framablog.org/2019/03/14/demain-les-nains

    Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ? Telle est l’utopie qu’expose Aral #Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l’impression d’être … Lire la suite­­

    #Communs #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Internet_et_société #Libres_Logiciels #BigTech #Design #éthique #Internet #licornes #pair_à_pair #SiliconValley #SmallTech #Web

  • The “Tragedy of the Commons” was invented by a white supremacist based on a false history, and it’s toxic bullshit / Boing Boing
    https://boingboing.net/2019/03/07/scientific-fraud.html

    In a brilliant Twitter thread, UCSB political scientist Matto Mildenberger recounts the sordid history of Garrett Hardin’s classic, widely cited 1968 article “The Tragedy of the Commons,” whose ideas are taught to millions of undergrads, and whose precepts are used to justify the privatization of public goods as the only efficient way to manage them.

    Hardin’s paper starts with a history of the English Commons — publicly held lands that were collectively owned and managed — and the claim that commons routinely fell prey to the selfish human impulse to overgraze your livestock on public land (and that even non-selfish people would overgraze their animals because they knew that their more-selfish neighbors would do so even if they didn’t).

    But this isn’t what actually happened to the Commons: they were stable and well-managed until other factors (e.g. rich people trying to acquire even more land) destabilized them.

    Hardin wasn’t just inventing false histories out of a vacuum. He was, personally, a nasty piece of work: a white supremacist and eugenicist, and the Tragedy of the Commons paper is shot through with this vile ideology, arguing that poor people should not be given charity lest they breed beyond their means (Hardin also campaigned against food aid). Hardin was a director of the Federation for American Immigration Reform and the white nationalist Social Contract Press, and co-founded anti-immigrant groups like Californians for Population Stabilization and The Environmental Fund.

    Mildenberger argues that Hardin was a trumpist before Trump: He served on the board of the Federation for American Immigration Reform (FAIR), whose talking points often emerge from Trump’s mouth.

    (Hardin quotes that didn’t make it into his seminal paper: “Diversity is the opposite of unity, and unity is a prime requirement for national survival” and “My position is that this idea of a multiethnic society is a disaster...we should restrict immigration for that reason.”)

    As Mildenberger points out, this isn’t a case where a terrible person had some great ideas that outlived them: Hardin’s Tragedy of the Commons was a piece of intellectual fraud committed in service to his racist, eugenicist ideology.

    What’s worse: the environmental movement elevates Hardin to sainthood, whitewashing his racism and celebrating “The Tragedy of the Commons” as a seminal work of environmental literature. But Hardin is no friend of the environment: his noxious cocktail of racism and false history are used to move public lands into private ownership or stewardship, (literally) paving the way for devastating exploitation of those lands.

    By contrast, consider Nobelist Elinor Ostrom’s Governing the Commons, whose groundbreaking insights on the management of common resources are a prescription for a better, more prosperous, more egalitarian future.

    Update: If this kind of thing interests you, check out Tim Harford’s (previously) 2013 column on Hardin and Ostrom’s brilliant response to him.

    #Communs #Garrett_Harding #Idéologie_scientiste

  • La #low-tech : un outil de #résilience pour l’humanité ? - Green IT
    https://www.greenit.fr/2019/02/07/la-low-tech-un-outil-de-resilience-pour-lhumanite

    Dans un monde fini tel que le nôtre, comment peut on encore croire que l’univers numérique va continuer son expansion dans sa forme et à son rythme actuels ? Les ressources pour fabriquer nos doudous numériques commencent déjà à manquer.

    Dit autrement, le numérique, tel qu’il existe aujourd’hui, est en voie d’extinction. Et il accélère notre perte.

    […] Low-tech, #décroissance, #communs, #open_source, bienveillance, #éthique, #accessibilité, #écoconception, #économie_collaborative et circulaire, #zéro_déchet, lutte contre l’#obsolescence_programmée, etc. : tous les mouvements et toutes les initiatives convergent pour proposer un avenir alternatif enviable, créatif et plaisant.

    Et si nous nous trompions de transition ? - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/17/et-si-nous-nous-trompions-de-transition_1692567

    Donnant l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut réduire notre empreinte écologique, la transition numérique entrave les écosystèmes naturels.

  • #permaculture et logiciels libres ?
    https://framablog.org/2019/02/27/permaculture-et-logiciels-libres

    Vous ne voyez pas le rapport ? Eh bien eux, si. La petite association allemande qui anime le projet Permaculture Commons a de modestes ambitions : changer le monde. Voici les objectifs que se donnent ses membres : Nous voulons soutenir la transformation … Lire la suite­­

    #Communs #Contributopia #booksprint #communs #coopération #CreativeCommons #Ecologie #GNU/Linux #JDLL #Licences #logiciel_libre

  • Japan’s Hayabusa 2 spacecraft is about to fire bullets into an asteroid - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/the-download/612986/japans-hayabusa-2-spacecraft-is-about-to-fire-bullets-into-an-aste

    L’exploitation de l’espace, jadis un commun universel, est sur le point de démarrer... au profit de pays ou de compagnies privées.

    Some space mining is set to take place, courtesy of Japan’s Hayabusa 2 spacecraft.

    The news: Touchdown on the 3,000-foot-wide Ryugu asteroid is planned for February 22 at 8 a.m. local time in Japan. Then comes the bullets: Hayabusa 2 will fire into the asteroid to create dust and particles that the device can gather up with its sampling arm. Two shots will be fired initially; a larger projectile will be shot later this year to stir up additional material.

    A rocky start: The craft’s landing on Ryugu was supposed to happen last October, but it was discovered the surface of the asteroid was covered in larger gravel than the team had expected. To make sure the collection system would still work, the researchers performed some experiments back here on Earth—they fired a bullet into gravel using spare launchers that were made during the manufacturing of the space-bound one (see the image above).

    Why it matters: The spacecraft’s precursor, the Hayabusa, is the only spacecraft to date to have collected material from an asteroid and returned it to Earth. This newer craft will provide more detailed measurements, building on the knowledge established by the original. The Hayabusa 2 will return to Earth in late 2020 with the samples from Ryugu.

    #Espace #Communs #Minerais

  • Alpine Water – common good or source of conflicts?

    Changing environmental and climatic conditions as well as growing demand is likely to lead to conflicts in water use and water management in the Alps. This ForumAlpinum will identify hot spots of water use and management in the Alps, will analyse target conflicts, assess their relevance in a regional, national or international context, and discuss possible solutions.


    https://austriaca.at/?arp=0x003a30da
    #eau #Alpes #conflits #bien_commun #communs #commons #climat #changement_climatique

  • « CE QU’ON S’EST DIT » : L’#ACTIVISME | École Urbaine de Lyon
    https://www.sondekla.com/user/event/9479

    #Marina_Garces (en Français <3) avec #Michel_Lussault

    MG : l’activisme ce qui considère la vie comme un problème commun. En ce sens, ce n’est pas tellement une action, mais plutôt une continuité, un engagement
    ML : l’activisme c’est une continuation de l’existence dans laquelle les individus sont des acteurs au service d’intérêts collectif. Cela devrait être une finalité de la politique

    [...]

    MG : Dans l’#anthropocène il n’y a plus de structure sociale qui ne soit pas environnementale. On ne peut plus séparer, parler dans le dualisme. Le #corps est l’exemple de cela. Il y a une politisation du corps qui n’est pas seulement le corps de l’action. C’est aussi le corps traversé par des phénomènes de toxicité, de santé. Cela nous fait être en commun. Le corps traversé par la vie. La vie digne est limité. Les #limites sont partout, il ne s’agit pas de les traduire par des lois, des murs, des protections aseptisées, comme s’y essayent les politiques. Il s’agit de partager ces blessures, l’expulsion d’un pays en guerre et la migration, l’expulsion d’un quartier gentrifié. Comment partager ces limites, les accueillir, les transformer ensemble. C’est la nouveauté de l’activisme.
    [...]
    ML : Pour cela l’Anthropocène, le corps et sa politisation remettent en évidence la #fragilité et par conséquent l’inter-dépendance. Nous sommes vulnérables, nous sommes dans le besoin d’autrui.

    (pas de guillemets, ce sont des extrait de mes notes/ce n’est pas une retranscription fidèle)

    #politisation_des_corps #art

  • #Nul_homme_n'est_une_île

    ...« chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble. » Nul Homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la #démocratie et à produire le #paysage du #bon_gouvernement. Des agriculteurs de la #coopérative le Galline Felici en Sicile aux architectes, artisans et élus des #Alpes suisses et du #Voralberg en #Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le #local serait-il le dernier territoire de l’#utopie ?


    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=260888.html
    #agriculture #alternative #agriculture_biologique #Sicile #Italie #agrumes #Galline_felici #localisme #Suisse #commons #communs #film #documentaire #Vorarlberg #Autriche #Alpes #architecture #dignité #coopérative #aménagement_du_territoire #prix_équitable #vente_directe #exode_rural #artisanat #économie_solidaire #EES #pizzo #auto-gestion #mafia #réseau_européen #réseau #Grisons #Bregenzerwald #conscience_européenne #fierté #participation_citoyenne #fête #utopie #Bureau_des_questions_du_futur (1’18’00)

    –—

    #Zwischenwasser (#Bregenzerwald) : Nel comune hanno costruito una scuola in cui hanno aiutato benevolmente gli abitanti e richiedenti asilo
    min. 1’12’15
    #asile #réfugiés

    • “Dalla Sicilia ripartirà tutto”. #Roberto_Li_Calzi: da “Le Galline felici” agli Sbarchi Gas

      “Prodotti bio e naturali a casa vostra. Coltiviamo rispettando la natura, vendiamo rispettando la gente. Creiamo occasioni di occupazione gioiosa rispettando la dignità del lavoro. Promuoviamo lo sviluppo armonico del territorio. Sosteniamo la crescita della concorrenza perché per noi ‘concorrere’ significa correre assieme”. È questa la filosofia che anima il consorzio Le Galline Felici, ideato da Roberto Li Calzi, conosciuto e intervistato da Daniel Tarozzi a Siracusa, tra le ultime tappe del suo viaggio nell’Italia che cambia.

      Dopo diversi anni trascorsi all’estero, Roberto è tornato in Sicilia ed ha iniziato ad acquistare dagli allevamenti intensivi le galline, restituendo loro condizioni di vita dignitose. Da qui il nome “Le Galline felici”, nato ufficialmente nel settembre 2007.

      Il consorzio, che oggi mette insieme più di 15 realtà economiche, riunisce siciliani innamorati della propria terra e determinati ad agire per cambiare. Si tratta di agricoltori dediti all’agricoltura biologica, che lavorano per un’agricoltura rispettosa degli equilibri naturali e da molti anni servono numerosi Gas al centro-nord.

      Roberto Li Calzi racconta che tutto è iniziato una decina di anni fa, proprio quando è entrato in contatto con il mondo dei Gas. “Ho chiesto a mio fratello di insegnarmi ad usare il computer e ho scritto a tutti i gruppi di acquisto presenti in rete offrendo i miei prodotti, principalmente agrumi. Immediatamente hanno cominciato ad arrivare richieste dal Centro-nord. Per qualche anno ho fatto da ponte anche per i prodotti agricoli di altre aziende. Li compravo e li rivendevo senza chiedere commissioni. Ad un certo punto, quindi, creare il consorzio e sistematizzare questo processo è stato quasi naturale” (da “Io faccio così”, pag. 335).

      Da “Le Galline felici” all’associazione culturale Siqillyàh (dall’antico nome arabo della Sicilia), creata da Roberto e altri tra il 2009 ed il 2010 per sperimentare e proporre altri modi di vivere e consumare e divenuta poi una delle più importanti Reti di economia solidale nel sud Italia.

      Tra persone, Gas e altre associazioni, l’Arcipelago Siqillyàh conta oggi circa 600, soci, il 40% dei quali non è in Sicilia. Tra gli obiettivi vi è la valorizzazione dei produttori locali e delle coltivazioni tipiche siciliane. In questi anni Siqillyàh ha inoltre favorito uno scambio nord-sud: i produttori biologici ed etici siciliani creano rapporti commerciali e culturali con i Gas del centro-nord .

      Proprio in quest’ambito si colloca un’altra importante iniziativa ispirata dal lavoro di Roberto Li Calzi: gli Sbarchi Gas, un nuovo modo di vivere gli incontri nazionali di tutti i rappresentanti dei gruppi di acquisto solidale. Il primo Sbarco (il nome si deve proprio a Roberto e si riferisce all’idea di una nave di gasisti che sbarcasse proprio sulle coste siciliane) è stato nel giugno del 2009 a Petralia Sottana, in provincia di Palermo. Tre giorni di festa con concerti, balli, campeggi ed esposizioni che hanno fatto sì che l’incontro venisse ricordato come una piccola Woodstock dei Gas.

      A questo primo Sbarco Gas hanno quindi fatto seguito gli Sbarchi in Piazza e si è contribuito alla creazione della Ressud, rete di economia solidale volta a rafforzare i legami tra i soggetti solidali del Sud nell’ottica di un percorso evolutivo di tutto il movimento nazionale dell’economia solidale.

      Gli obiettivi degli Sbarchi in piazza sono molteplici:
      – dimostrare che l’economia solidale offre risposte per i problemi prodotti dalla globalizzazione e dall’esasperazione del mercato;
      – diffondere questa consapevolezza e le sue pratiche tra la gente “comune” ed in particolare a quelle fasce “contigue” al mondo dell’Economia Solidale (associazioni, ecc.)
      – accrescere il numero dei consumatori consapevoli ed allargare quindi il consumo di beni provenienti da reti di produttori solidali;
      – consentire l’accesso a questo mercato a tutti quei produttori (con le caratteristiche adeguate) finora esclusi da questo mercato;
      – favorire la riconversione colturale (verso il bio) e culturale (verso la solidarietà) dei produttori;
      – stimolare i produttori ad operare in reti e agevolare la costruzione della rete sud sud;
      – favorire il ritorno alla terra di molti giovani (e non solo) disoccupati o insoddisfatti della qualità della propria vita;
      – uscire dalla testimonianza e cominciare a fare statistica;
      – raggiungere quei numeri, quella massa critica che permetta di concretizzare quelli che finora vengono considerate utopie.

      Una molteplicità di obiettivi, dunque, riconducibili ad un unico importante valore: l’importanza della rete, nella consapevolezza che ‘concorrere’ vuol dire correre insieme.

      “Non ci interessano i singoli – afferma Roberto Li Calzi – non cerchiamo gli eroi, ci interessa la rete. Siamo un mosaico, tutti insieme formiamo un quadro, ognuno è fondamentale, ma preso da solo non ha molto significato. Noi stiamo cercando di ribaltare i paradigmi, dimostrare che con le proprie energie si può sostenere la concorrenza e guadagnarci tutti. Sono convinto che dalla Sicilia ripartirà tutto”.

      http://www.italiachecambia.org/2014/01/io-faccio-cosi-10-dalla-sicilia-ripartira-tutto-roberto-li-calzi-da

  • The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons

    The Highest Bidder Takes It All: The World Bank’s Scheme to Privatize the Commons details how the Bank’s prescribes reforms, via a new land indicator in the #Enabling_the_Business_of_Agriculture (#EBA) project, promotes large-scale land acquisitions and the expansion of agribusinesses in the developing world. This new indicator is now a key element of the larger EBA project, which dictates pro-business reforms that governments should conduct in the agricultural sector. Initiated as a pilot in 38 countries in 2017, the land indicator is expected to be expanded to 80 countries in 2019. The project is funded by the US and UK governments and the Bill and Melinda Gates Foundation.

    The EBA’s main recommendations to governments include formalizing private property rights, easing the sale and lease of land for commercial use, systematizing the sale of public land by auction to the highest bidder, and improving procedures for #expropriation. Countries are scored on how well they implement the Bank’s policy advice. The scores then help determine the volume of aid money and foreign investment they receive.

    Amidst myriad flaws detailed in the report is the Bank’s prescription to developing countries’ governments, particularly in Africa, to transfer public lands with “potential economic value” to private, commercial use, so that the land can be put to its supposed “best use.” Claiming that low-income countries do not manage public land in an effective manner, the Bank pushes for the privatization of public land as the way forward. This ignores the fact that millions of rural poor live and work on these lands, which are essential for their livelihoods while representing ancestral assets with deep social and cultural significance.

    The Highest Bidder Takes It All is released as part of the Our Land Our Business campaign, made up of 280 organizations worldwide, demanding an end to the Enabling Business of Agriculture program.


    https://www.oaklandinstitute.org/highest-bidder-takes-all-world-banks-scheme-privatize-commons
    #Banque_mondiale #privatisation #terres #commons #communs #rapport #agriculture #industrie_agro-alimentaire #agro-business #land_grabbing #accaparement_des_terres #réformes #aide_au_développement #développement #commodification #économie #marchandisation #valeur_économique #néo-libéralisme

    signalé par @fil
    cc @odilon

  • La bataille du libre, un #Documentaire contributopique !
    https://framablog.org/2019/01/24/la-bataille-du-libre-un-documentaire-contributopique

    Nous avons eu la chance de voir le nouveau documentaire de Philippe Borrel. Un conseil : ne le loupez pas, et surtout emmenez-y vos proches qui ne comprennent pas pourquoi vous les bassinez avec « vos trucs de libristes, là »… Ce n’est … Lire la suite­­

    #Communs #Contributopia #ciné #Cinema #Communaute #contributopia #Culture #Degooglisons #Film #GAFAM #Internet #Librevolution #PlanetEdu #Politique #RezoTIC #Video

  • The European Space Agency wants to mine the moon for oxygen and water - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/the-download/612822/the-european-space-agency-wants-to-mine-the-moon-for-oxygen-and-wa

    The moon may look barren, but its hidden resources have multiple space agencies eyeing its potential.

    The news: This week, the European Space Agency (ESA) announced a deal with ArianeGroup, parent company of launch provider Arianespace, to study and prep a possible 2025 moon mission. The goal: mine the lunar surface for resources. They have also recruited former Google Lunar X Prize competitor PTScientists to provide the lander for the mission.

    Precious moon dust: The ESA is focusing on regolith (a.k.a. lunar soil), which contains both oxygen and water. When extracted from the soil, these resources can be used to create fuel and life-support systems in space. Other countries, like China and India, have also investigated pulling helium-3 from the moon; this substance is extremely rare on Earth, but abundant there. It could be used as safer nuclear fuel to power spacecraft.

    What’s next? Well, ESA still has to long way to go. This is step one in a long process. The initial contract lasts for a year and will decide whether or not this mission is feasible. That means looking at how the materials could be mined and stored on the moon and the technology that needs to be developed. The results of the study will likely be used to attempt to get funding for the full-fledged mission in 2025.

    Why it matters: More space agencies are looking at space mining as they plan longer-term crewed missions away from Earth. Being able to acquire fuel and oxygen after liftoff makes for lighter takeoff loads and could enable extended stays. This year, more countries and former Lunar X Prize competitors are planning moon landings, so it could also bring interest in moon mining to the forefront once again.

    #Espace #Communs #Extractivisme

  • Vincent Van Gogh à portée de vue
    https://aris.papatheodorou.net/vincent-van-gogh-a-portee-de-vue

    Le musée Van Gogh d’Amsterdam abrite dit-on la plus grande collection d’œuvres du peintre et est, à ce titre, un rendez-vous incontournable de la cité hollandaise. Il est désormais aussi possible de découvrir, sur le site Web du musée, une collection numérique de près de 1500 des créations de Van Gogh (tableaux, dessins, esquisses) en libre accès et en libre téléchargement pour un usage non-commercial.

    #art #musées #communs #open_culture #potlatch #Van_Gogh

  • Stopper la montée de l’insignifiance, par Cornelius #Castoriadis (Le Monde diplomatique, août 1998)
    https://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CASTORIADIS/3964

    Il y a la merveilleuse phrase d’Aristote : « Qui est #citoyen ? Est citoyen quelqu’un qui est capable de gouverner et d’être gouverné. » Il y a des millions de citoyens en France. Pourquoi ne seraient-ils pas capables de gouverner ? Parce que toute la vie politique vise précisément à le leur désapprendre, à les convaincre qu’il y a des experts à qui il faut confier les affaires. Il y a donc une contre-éducation politique. Alors que les gens devraient s’habituer à exercer toutes sortes de responsabilités et à prendre des initiatives, ils s’habituent à suivre ou à voter pour des options que d’autres leur présentent. Et comme les gens sont loin d’être idiots, le résultat, c’est qu’ils y croient de moins en moins et qu’ils deviennent cyniques.

    L’idée des #communs en quelques mots !

    #EducationPopulaire #Politisation

  • Numérique : « Il faut un écosystème de partage des données soutenable sur le long terme »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/03/numerique-il-faut-un-ecosysteme-de-partage-des-donnees-soutenable-sur-le-lon

    L’économiste Joëlle Farchy estime, dans une tribune au « Monde », que les données numériques, à la fois privées et d’intérêt général, doivent être gérées sous le régime des « biens communs », défini par l’économiste américaine Elinor Ostrom.

    #Données #Communs #Intelligence_artificielle

  • Langouët, petit village gaulois 100 % écolo
    http://www.lefigaro.fr/conso/2018/06/15/20010-20180615ARTFIG00088-langouet-petit-village-gaulois-100-ecolo.php

    « Small is beautiful » pourrait être la devise de Langouët. Le village de 600 âmes basé près de Rennes est en passe de devenir autonome sur le plan énergétique et vise l’indépendance alimentaire. Pour atteindre ses objectifs, la commune multiplie les projets depuis vingt ans : une cantine 100 % bio et locale depuis 2004, des logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif, ou très peu), un hameau de « maisons- potagers », un jardin de formation en permaculture, un café participatif, une centrale solaire, une pépinière d’activités centrée sur l’économie sociale et solidaire, une voiture électrique partagée… C’est Daniel Cueff, maire depuis 1999, qui a donné cette impulsion. L’élu s’appuie sur ses administrés pour réaliser les projets. Au point que, dans un contexte de chute des dotations publiques, le village a pu compter sur ses habitants pour financer ses expérimentations.

    « Tout ce que nous pouvons faire localement, nous le faisons ! », assure Daniel Cueff. Alors pourquoi pas le financement ? Pari relevé ! Cette année, la commune a emprunté 25.000 euros auprès de ses administrés. La mairie est même victime de son succès : les fonds ont été levés en deux jours avec une poignée d’habitants. Il faut dire que la municipalité n’en est pas à son coup d’essai. En 2016, elle leur avait déjà emprunté 40.000 euros pour financer une partie de son réaménagement. Dans les deux cas, les heureux banquiers de la commune pouvaient prêter entre 200 et 2000 euros à un taux d’intérêt de 2 % brut par an sur six ans.

    #Territoires #Ecologie #Communs