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"Black capitalism"
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Mine de lithium dans l’Allier : le rapport qui dévoile une bombe toxique
▻https://disclose.ngo/fr/article/mine-de-lithium-dans-lallier-le-rapport-qui-devoile-une-bombe-toxique
Il y a un an, le gouvernement a annoncé l’ouverture, dans l’Allier, de la plus grande mine de lithium d’Europe. D’après un rapport inédit dévoilé par Disclose et Investigate Europe, le secteur, fortement contaminé à l’arsenic et au plomb, présente « un risque significatif pour l’environnement et la santé humaine ». Une véritable bombe à retardement passée sous silence par les autorités. Lire l’article
#France #Allier #lithium #extractivisme #mines #minière #pollution #arsenic #plomb #silence #omerta #environnement #risques #santé #bombe_à_retardement #Mazet #Échassières #Echassières #Mazeta #dépollution #sites_miniers #Imerys #Beauvoir #batteries #voitures_électriques #Exploitation_de_Mica_Lithinifère_par_Imerys (#Emili) #emplois #énergie #transition_énergétique #pollution_des_sols #pollution_des_eaux #sous-sols #pollution_minière #permis_d'exploration #Agnès_Pannier-Runacher #métaux_lourds #Frédéric_Dalaigre #cancers #Nades #Henri_Claude Buvat #kaolin #dérogations #nappes_phréatiques #forage #DREAL #élevage
Le rapport :
Etude sanitaire et environnementale. Secteurs des Montmins et de Nades (03)
▻https://s3.documentcloud.org/documents/24174584/rapport-geoderis.pdf
voir aussi :
Mine de lithium dans l’allier : le rapport qui dévoile une bombe toxique
▻https://www.investigate-europe.eu/fr/posts/mine-lithium--france-rapport-devoile-bombe-toxique
Des mines de lithium en #Limousin ? L’impossible débat
De l’Allier jusqu’à la #Haute-Vienne, la fièvre minière suscite la controverse.
C’est à Échassières, petit bourg de 400 habitants dans l’Allier que la multinationale #Imerys prévoit d’ouvrir la plus grande mine de lithium d’Europe et d’extraire plus d’un million de tonnes d’#oxyde_de_lithium en 25 ans. Ce volume permettra de produire 700 000 #batteries de #voitures_électriques.
C’est bien la #transition_écologique et le #tout-électrique qui font grimper les cours du lithium, rendant à présent sa prospection intéressante en Europe et en France, où les lois environnementales sont pourtant contraignantes pour les industriels. Les deux plus grand pays producteurs que sont l’#Australie et le #Chili (70 % du volume mondial) ne semblent en effet que bien peu s’embarrasser du sort des populations autochtones vivant sur les territoires miniers.
Les occidentaux font partie des plus grands consommateurs de lithium au monde. Dès lors, refuser une #extraction_locale au nom de l’écologie serait-il faire la promotion d’une « #écologie_coloniale » ? À l’inverse, peut-on parler de « transition écologique » lorsque les groupes industriels produisent à l’envie des smartphones à l’obsolescence programmée et des voitures électriques toujours plus lourdes et gourmandes type SUV, Tesla et autres ? Le débat parait impossible, tant les contradictions fusent de part et d’autre.
Dans ce reportage nous écouterons les habitants de la ville d’Échassières, des militants de #Stopmines23, Rafael Solans-Ezquerra, élu à la mairie d’#Ambazac favorable à l’extraction de lithium sur sa commune, et Laurent Richard, spécialiste des sols. À travers leurs témoignages nous entendrons peut-être qu’une sortie par le haut de cet impossible débat serait déjà de se poser la question de nos réels besoins fondamentaux. Nous les entendrons évoquer le principe de sobriété mais aussi la manière dont les industriels ont exploité les divers minerais de la région par le passé, notamment l’uranium.
▻https://telemillevaches.net/videos/des-mines-de-lithium-en-limousin-limpossible-debat
Dans l’Allier, un projet d’exploitation d’une mine de lithium divise
Le gouvernement français relance l’extraction minière. En Auvergne, un projet de mine de lithium, présenté comme vertueux pour la lutte contre le réchauffement climatique, rencontre de l’opposition.
Un projet de mine de lithium, un minerai blanc utilisé dans la fabrication, entre autres, de batteries automobiles électriques, divise la population. D’un côté, la région, le gouvernement et une société vantent un projet qui accompagnerait une stratégie globale de décarbonation. De l’autre, des citoyens et des associations craignent des retombées négatives ; pollution, effets sur l’accès au sol et à l’eau...
Mais le sujet dépasse l’Allier où la mine pourrait voir le jour, et la seule production de lithium. En effet, le gouvernement français, et au-delà, les institutions européennes, comptent relancer l’extraction minière sur le sol européen.
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-transition-de-la-semaine/dans-l-allier-un-projet-d-exploitation-d-une-mine-de-lithium-divise-2830
Mine de lithium dans l’Allier : « Voulons-nous que nos voitures fonctionnent au pétrole, ou à l’électricité du soleil et du vent » ?
Alors que le débat public s’achève sur le projet de mine à Echassières (Allier) devons-nous laisser dormir les centaines de milliers de tonnes de lithium que renferme son granite ? Ou sécuriser les approvisionnements des usines de batteries en construction dans les Hauts-de-France ? interroge Cédric Philibert, chercheur associé à l’Ifri (1) .
Le projet de la société Imerys d’ouvrir une mine de lithium à Echassières, dans l’Allier, sur le site d’une carrière de kaolin qu’elle exploite, fait débat. Ce débat est organisé par la commission nationale du débat public, comme pour tout investissement de cette ampleur. Les réunions publiques tenues au fil des dernières semaines permettent d’en repérer peu à peu les principaux arguments et les lignes de force, et les positions des divers acteurs.
Certains des futurs voisins de la mine ou des installations connexes s’inquiètent de possibles nuisances, visuelles ou auditives. Pêcheurs, agriculteurs et environnementalistes craignent un gaspillage de ressources hydriques et de possibles pollutions des eaux souterraines. La mine demande « énormément d’eau », affirme Antoine Gatet, le président de France Nature Environnement (Libération du 10 mars 2024).
Mais des oppositions plus radicales s’expriment. A quoi bon extraire du lithium ? A quoi bon fabriquer des voitures électriques, si c’est pour perpétuer la voiture ? L’historien Jean-Baptiste Fressoz s’interroge dans le Monde : « D’où vient cette idée que, pour sauver le climat, il faut absolument ouvrir des mines ? » A quoi bon, en effet, puisque « la voiture électrique ne réduit que de 60 % les émissions de CO2 par rapport à un véhicule thermique. » La transition ne serait qu’un prétexte pour réenchanter la mine : « Le lobby minier parle maintenant “des métaux pour la transition”, alors qu’il s’agit souvent de métaux pour l’électronique et l’industrie en général », poursuit-il. Et qu’importe si les batteries de nos téléphones, de nos ordinateurs portables et, surtout, de nos véhicules électriques représenteront d’ici à 2030 pas moins de 95 % de la demande de lithium.
Nous ne sommes pas seuls au monde
Bien sûr, la voiture électrique est indispensable pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. La France compte une voiture pour deux habitants, c’est trop. Admettons que nous réussissions, d’ici à 2050, à ramener le nombre de voitures à une pour cinq habitants – en multipliant les transports en commun, les pistes cyclables, en incitant à l’exercice physique… Mais beaucoup d’entre nous, vivant dans les villages et les bourgs ou en banlieues lointaines serons encore dépendants de leur voiture pour se déplacer dans vingt-cinq ans.
Et nous ne sommes pas seuls au monde. Nous serons bientôt dix milliards, et il n’y a pas de raison que dans les autres pays, sur les autres continents, on n’arrive pas au même niveau d’équipement que les sobres Français. Ça fera tout de même deux milliards de voitures en tout, deux fois plus qu’aujourd’hui… Voulons-nous qu’elles fonctionnent au pétrole, ou à l’électricité du soleil et du vent, alors devenue majoritaire dans le mix énergétique mondial ?
Pourtant, sceptiques et opposants n’ont pas forcément tort… Nous pourrions ne pas créer la mine d’Echassières, et laisser dormir les quelques centaines de milliers de tonnes de lithium que renferme son granite. Le monde regorge de lithium, on s’en rend compte maintenant qu’on en cherche. Les réserves, économiquement exploitables aujourd’hui, estimées à 17 millions de tonnes, il y a quatre ans, sont désormais évaluées à 28 millions de tonnes, de quoi soutenir un demi-siècle de production intensive de batteries.
On les trouve au Chili, au Pérou, en Argentine, en Australie, en Chine… et aux Etats-Unis, où la plus récente découverte pourrait encore doubler les réserves d’un seul coup. Les ressources connues, peut-être un jour exploitables, sont quatre fois plus importantes que ces réserves.
Certes, sécuriser autant que possible les approvisionnements des usines de batteries que nous sommes en train de construire dans les Hauts-de-France, cela pourrait se révéler utile, dans un monde qui se hérisse de barrières et de conflits. Mais qu’avons-nous besoin de fabriquer des batteries, ou même des voitures ? Nous les achèterons à la Chine… Plus sérieusement, si nous devons acheter à l’étranger, et surtout à la Chine, les métaux nécessaires à la fabrication des batteries et voitures européennes, autant en limiter les volumes autant que possible.
Toutes les études ne sont pas terminées
Aucune mine n’est bien sûr sans impact sur l’environnement. Mais ces impacts peuvent être drastiquement réduits. Le projet d’Imerys est à cet égard très intéressant. La mine sera souterraine, limitant fortement les nuisances, et fera essentiellement appel à des machines électriques. Le mica voyagera d’abord dans des conduites souterraines, puis des wagons, en aucun cas des camions. L’usine de conversion du mica en hydroxyde lithium, située près de Montluçon, n’utilisera que l’eau d’une station d’épuration.
Dans la mine elle-même, 95 % de l’eau utilisée pour le lavage des concentrés sera recyclée, limitant le prélèvement dans la Sioule à 600 000 m³ par an, 0,1 % de son débit moyen, moins de 1 % de son débit d’étiage. Moins d’un mètre cube pour la batterie d’une voiture électrique, à peine la quantité d’eau nécessaire pour produire une demi-tablette de chocolat…
Toutes les études ne sont pas terminées, les autorisations ne sont pas délivrées, mais le projet est sous étroite surveillance des pouvoirs publics, des ONG, des médias. Au nom de quoi nous priverions-nous du surcroît de souveraineté que procure une production domestique ? Et si l’on préfère considérer toute mine comme un fardeau pour notre environnement – fardeau relatif, qui aide à éviter un mal bien plus grand encore, celui du changement climatique, mais fardeau tout de même – au nom de quoi devrions-nous laisser ce fardeau à des peuples lointains ?
Contrairement à nous, ils n’ont pas toujours les moyens d’exiger des industries minières les mesures indispensables de préservation de leur environnement immédiat. On peut donc voir, dans l’ouverture de mines en Europe pour fournir au moins une partie des matériaux de la transition énergétique, un enjeu moral autant que de souveraineté.
(1) Dernier ouvrage paru : Pourquoi la voiture électrique est bonne pour le climat, Les Petits Matins-Institut Veblen, mars 2024.
▻https://www.liberation.fr/idees-et-debats/mine-de-lithium-dans-lallier-voulons-nous-que-nos-voitures-fonctionnent-a
Démolir, recycler, valoriser : le grand chantier des matériaux dans les métropoles
▻https://metropolitiques.eu/Demolir-recycler-valoriser-le-grand-chantier-des-materiaux-dans-les-
Dans le cadre du partenariat entre Métropolitiques et le Prix de thèse sur la ville, Brigitte Guigou et Claude Lacour reviennent sur les travaux d’Agnès Bastin, lauréate du Grand Prix 2023. Au-delà des grands mots d’ordre, fabriquer une ville durable engage des processus politiques et techniques complexes, comme le montre l’exemple de l’intégration des matériaux de chantier dans une #économie_circulaire. Les matériaux de #construction et de démolition contribuent fortement à l’empreinte de l’aménagement #Commentaires
/ économie circulaire, #déchets, construction, #écologie, #industrie, #bâtiment, #recyclage
La théorie du boxeur : quelques remarques sur ce film documentaire drômois sur l’agriculture
▻https://ricochets.cc/La-theorie-du-boxeur-quelques-remarques-sur-ce-film-documentaire-dromois-s
Ce film documentaire autoproduit et distribué par l’association Kamea Meah a beaucoup de succès dans la région. Les sujets évoquées dans ce film sont majeurs et d’importance vitale : autonomie et résilience alimentaire, futur de l’agriculture face aux catastrophes climatiques et écologiques croissantes produites par la civilisation industrielle, partage de l’eau qui se raréfie, destruction accélérée de la biodiversité... J’évoquerai les points que je trouve pertinents et utiles dans ce film, puis les (...) #Les_Articles
/ #Le_monde_de_L'Economie, #Autonomie_et_autogestion, #Agriculture, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Ecologie, Vidéos, (...)
#Vidéos,_films...
▻https://www.latheorieduboxeur.fr
▻https://reporterre.net/Le-gouvernement-refuse-de-financer-plus-d-ecologie-dans-les-fermes
▻https://expansive.info/Appel-a-constituer-des-greniers-des-Soulevements-3998
▻https://www.terrestres.org/2021/07/29/reprendre-la-terre-aux-machines-manifeste-de-la-cooperative-latelier-pay
▻https://latelierpaysan.org/PARUTION-D-UNE-NOUVELLE-PUBLICATION-Observations-sur-les-technologie
▻https://ricochets.cc/IMG/distant/html/XQaOphd9LKY-c230-89ab965.html
🟥 NON au GLYPHOSATE !
🟥 ⚠️ Glyphosate : des ONG annoncent saisir la justice de l’Union européenne contre la reconduction de l’autorisation de l’herbicide pour dix ans...
La mesure ne passe pas. Des ONG environnementales ont annoncé, mardi 21 novembre, leur intention de saisir la justice européenne pour contester la décision de Bruxelles de reconduire pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’Union européenne.
La Commission européenne a annoncé la semaine dernière qu’elle allait renouveler l’autorisation de l’herbicide controversé, après un vote où les Etats membres ne sont pas parvenus à dégager une majorité. Bruxelles devrait adopter formellement sa décision au cours des deux prochaines semaines, avant l’expiration le 15 décembre de l’autorisation actuelle (...)
#écologie #environnement #pesticides #glyphosate #santé #stopglyphosate
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/glyphosate-des-ong-annoncent-saisir-la-justice-de-l-union-europeenne-co
▻https://www.generations-futures.fr/actualites/glyphosate-recours
Festival de la Plaine - 25-26 Novembre
▻https://ricochets.cc/Festival-de-la-Plaine-25-26-Novembre-st-Peray.html
En cette dernière date de l’Automne de la Déroute des Routes, le collectif des ami.e.s de la Plaine de St-Péray organise un grand festival plein de réjouissances ! Actions, renaturation de friches, concerts, cantines, tables rondes, il y en aura pour tout les goûts ! #Les_Articles
▻https://www.facebook.com/61552982354725/videos/886595539243025?idorvanity=296272449904765
Génération climat ?
▻https://laviedesidees.fr/Generation-climat
Entre les « boomers », consommateurs sans complexe de l’essor économique d’après-guerre, et la nouvelle génération anxieuse et mobilisée face aux répercussions climatiques de ce même essor, le clivage est-il vraiment un conflit de génération ?
#Société #générations #écologie #changement_climatique
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231121_climatgeneration.docx
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231121_climatgeneration.pdf
🟥 Egalité climatique : une planète pour les 99% - Oxfam France
À quelques jours de la COP28, Oxfam publie un nouveau rapport sur les inégalités climatiques dans le monde. Ce rapport révèle que les 1% les plus riches émettent plus de CO2 que les deux tiers les plus pauvres de l’humanité soit 5 milliards de personnes.
Alors que les individus, les entreprises et les pays les plus riches continuent de détruire la planète, les personnes les plus pauvres, celles qui sont les plus marginalisées, sont parallèlement les plus durement touchées par la crise climatique.
#écologie #planète #pollution #CO2 #riches #pauvreté #inégalités #dérèglementclimatique #inégalitésclimatiques
►https://www.oxfamfrance.org/rapports/egalite-climatique-une-planete-pour-les-99
Mothers Rebellion
▻https://ricochets.cc/Mothers-Rebellion.html
A l’occasion de la Journée Mondiale des Enfants et en réponse à l’actuelle crise climatique qui représente une menace grandissante pour les enfants du monde, les Mères* en Rébellion pour la justice climatique se sont réunies le samedi 18 novembre 2023 dans plus de 30 villes, sur 6 continents. La journée mondiale des Enfants, qui se tient le 20 novembre, est la journée annuelle mondiale des enfants de L’UNICEF et elle célèbre l’adoption de la Convention des droits des Enfants. Les Mères* en Rébellion (...) #Les_Articles
Le climat, la gauche et l’histoire | #Jean-Baptiste_Fressoz
▻https://legrandcontinent.eu/fr/2023/11/03/le-climat-la-gauche-et-lhistoire
Plusieurs auteurs, cités par Paul Magnette ont cru discerner dans l’histoire de l’énergie le capitalisme dans ses basses œuvres : la machine à vapeur aurait simplement servi à échapper à la contrainte de localisation et à exploiter une main d’oeuvre urbaine et abondante (Andreas Malm) ; le pétrole aurait eu pour effet, voire fonction, de contourner les mineurs et leurs syndicats grâce à sa fluidité (Timothy Mitchell). Ces récits séduisants ne résistent pas à l’analyse : le charbon sert surtout à produire de la chaleur. En Angleterre son extraction commence quand le prix du bois de feu augmente, tirée par la croissance urbaine — la machine à vapeur est davantage un symbole que la cause de l’Anthropocène. Quant au pétrole, il ne contourne pas les mineurs, tout simplement parce qu’il ne remplace pas le charbon ; il sert avant tout à faire avancer des voitures qui pour leur fabrication consomment énormément de charbon ; en outre, la baisse du nombre des mineurs n’est pas causée par le pétrole mais par le progrès technologique dans les mines. L’attrait de l’histoire « politique » de l’énergie qui est aussi son défaut, est qu’elle tend à présenter le changement climatique comme l’effet secondaire d’une entreprise de domination capitaliste. Cette historiographie, apparemment radicale mais rassurante pour la gauche anti-capitaliste, sous-estime l’énormité du défi climatique : sortir du carbone sera autrement plus difficile que sortir du capitalisme, une condition tout aussi nécessaire qu’insuffisante.
[...]
Le réchauffement est un phénomène historique, mais comme il fait la somme de l’ensemble de l’agir humain sur la planète il échappe largement à l’histoire. S’il est assez facile pour un historien d’expliquer le réchauffement, identifier ce qui pourrait l’arrêter dépasse l’imagination historique.
Face au titan climatique, les sciences sociales proposent souvent des « solutions » sans avoir jaugé la profondeur du problème. Les verrous techniques sont écartés, laissés à l’expertise du groupe III du GIEC. On fait comme si la décarbonation était un simple problème d’investissements, un problème d’ingénierie sociale, un problème de volonté politique. [...]
Dans les années 1990-2000, beaucoup d’énergie a été dépensée pour débattre des avantages respectifs de la taxe carbone ou des droits à polluer, alors qu’il aurait fallu expliquer qu’on ne saurait décarboner l’acier, le ciment, l’aviation etc. et donc convenir des moyens démocratiques et équitables d’en réduire drastiquement la consommation. Il en découlerait une redéfinition du débat climatique centré sur la répartition juste et efficace des biens matériels à l’échelle mondiale : la grande question de la gauche depuis son origine et le trait d’union qui relie le socialisme à l’éco-socialisme.
sortir du carbone sera autrement plus difficile que sortir du capitalisme
#écologie #réchauffement_climatique #climat #énergie #capitalisme #consommation #histoire #anthropocène #capitalocène #irréversibilité #matières_premières #innovation_technologique #critique #Andreas_Malm #éco-socialisme
Contrairement à l’expression de « crise environnementale » qui sous-entendait une épreuve brève dont l’issue serait imminente, l’Anthropocène désigne un point de non-retour. Ce que nous vivons n’est pas une simple crise mais une bifurcation à l’échelle de l’histoire géologique de la Terre. Le développement économique des derniers siècles modifiera l’environnement de ceux à avenir. Nous ne nous sortirons pas de l’Anthropocène et nous ne connaîtrons plus les climats de l’Holocène. Ce qui a été moins compris — et la faute en revient à une vision aberrante de l’histoire matérielle — est que cette irréversibilité s’appliquait presque autant à l’anthropos qu’à la planète. L’Anthropocène désigne une double irréversibilité, une double accumulation, un cumul de cumuls : non seulement les flux de matière s’empilent dans les différents compartiments du système-terre, mais les flux matériels anthropogéniques suivent eux-aussi une logique additive.
Toute discussion sérieuse sur les questions environnementales devrait partir du constat historique quelque peu inquiétant que les innovations technologiques n’ont, jusqu’à présent, jamais fait disparaître un flux de consommation matérielle. Au cours du XXe siècle, dans le monde, l’éventail des matières premières s’est élargi et chacune a été consommée en quantité croissante [3]. Les processus de substitution technologiques ont donc pour l’instant toujours été compensés par l’élargissement des marchés, par les effets rebonds et par les réorientations d’usage.
[3] Sur les soixante-dix matières premières principales, Christopher L. Magee et Tessaleno C. Devezas ne recensent que six qui ont décru depuis 1960 : l’amiante, le mercure, le beryllium, le tellurium, le thallium et la laine de mouton, auxquels on pourrait ajouter l’huile de baleine.
Mon mensonge préféré
►https://www.climatefoundation.org
Nous avons trouvé que pour des bricoles nous pouvons attirer l’attention du grand public et des investisseurs naïfs en proposant des solutions bidons pour le problème que constitue notre classe. Nous allons tous gagner des thunes à max et arrêter la prolifération de l’espèce des pauvres afin de sauver le monde.
Investissez avec nous ou périssez avec les autres sous-hommes !
We Have Found That..
the anthropocene is NOT inevitable or unsolvable.
We have found that we have solutions.
We have found that with the right help,
we can stop the mass extinctions,
We can lower the carbon,
We can reverse climate change,
we can save the Earth.
La bonne parole s’interprète en fonction de son auteur et de l’oeuvre de celui-ci. La devise de la Climate Foundation est un exemple quasi idéal de novlang où toute signification est inversée et modelée suivant les besoins des maîtres du monde.
Je ne connais pas le montant de l’investissement de Musk dans cette fondation, mais il est évident que c’est encore un de ces projets dont la mégalomanie bat tout sauf le projet de combattre les nazis sur la lune. Le personnage, l’approche et la bonne parole sentent l’esprit d’Ayn Rand et son fascisme libéral appelé objectivisme .
Ça ne vole pas haut mais nous avons déjà prouvé qu’il est possible possible d’entraîner des millions dans l’aventure éliminatoire de la conquête de l’Est avec des idées farfelus à la con.
Les chef de mes grand parents ont essayé de sauver la race aryenne. Elon Musk et ses copains objectivistes essaient de sauver leur classe de super-bourgeois et quelques spécimens surdoués et serviables du reste de l’humanité.
Pour eux nous, les êtres humains ordinaires de la terre, nous sommes les slaves et les juifs à sacrifier afin de créer les champs élisées post-apocalytiques pour l"élite objective.
Acceptons le défi. La guerre est déclarée. Elle sera sans merci.
–-----
Untermensch
▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Untermensch
Ayn Rand Institute
▻https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand_Institute
#permaculture_marine, #upwelling
▻https://seenthis.net/messages/1027360
#objectivisme #néolibéralisme #charité #climat #écologie #vie_marine #captalisme #startup #Anthropocène #Capitalocène
Algenfarmen gegen den Klimawandel : „Wir können die Erde retten“ – Wirklich ?
▻https://www.freitag.de/autoren/svenja-beller-bnd/marine-permakultur-algenfarmen-sollen-erde-vor-klimawandel-retten
16.11.2023 von Svenja Beller
...
Kurz bevor wir uns verabschieden erzählt Tubal dann aber fast beiläufig, dass die Climate Foundation in der Region auch mehrere Artificial-Upwelling-Projekte plant. Sie wolle sie nah an der Küste entlang von Riffen installieren, erzählt er. Auf erneutes Nachhaken räumen das dann auch Donohue und von Herzen ein. Artificial Upwelling lässt sich zu „Künstlicher Auftrieb“ übersetzen, von Herzen findet aber schon die Bezeichnung falsch: „Es ist nichts Künstliches daran, einen natürlichen Prozess auf regionaler Ebene wiederherzustellen.“ Das würden sie tun, indem sie mit hunderte Meter langen Rohren Wasser an die Oberfläche pumpen. Nur könnten sie damit mehr Schaden anrichten als helfen.
Es sei falsch, die Komplexität natürlicher Auftriebsereignisse mit künstlichen gleichzusetzen, mahnt die Heinrich-Böll-Stiftung in einer Analyse. Tut man das, können die Folgen verheerend sein. „Der Ozean ist stark geschichtet und das ist gut so, weil er in der Tiefe unheimlich viel CO₂ speichert“, erklärt mir Andreas Oschlies, Leiter der Forschungseinheit Biogeochemische Modellierung des GEOMAR Helmholtz-Zentrums für Ozeanforschung Kiel, auch er hat im Videocall einen Meereshintergrund, nur ohne Algen. „Dieses CO₂ wollen wir eigentlich gar nicht nach oben bringen. Wenn wir in die Klimamodelle Artificial Upwelling reinbringen, zeigt sich aber, dass zusammen mit den Nährstoffen ganz viel CO₂ hochgepumpt wird.“
Dieses gelangt dann an der Oberfläche zurück in die Atmosphäre und könnte den Gewinn an neu gespeichertem CO₂ zunichte machen. „Und alle Nährstoffe, die diese Algen aufnehmen, fehlen woanders“, fährt Oschlies fort. „Also hat man dann irgendwo einen Algenfarmer, der verdient prächtig Geld, aber nebenan oder vielleicht einen halben Kontinent weiter weg, fangen die Fischer plötzlich weniger, weil da wegen weniger Nährstoffen weniger Algen wachsen und dadurch weniger Fische da sind.“
Bei allen Vorteilen könnte die Climate Foundation mit dem umstrittenen Artificial Upwelling mehr Schaden anrichten, als sie hilft.
Die Liste der Probleme ist noch länger: Das Tiefenwasser kühle zwar sogar die Atmosphäre, verdränge gleichzeitig aber auch das warme Oberflächenwasser nach unten, das dort lebenden Pflanzen und Tieren schaden könne. Der Eingriff kann die Blüte unerwünschter giftiger Algen begünstigen, zu Sauerstoffarmut im Wasser führen und Meeresströmungen verändern, was wiederum Wettermuster beeinflussen kann. Und ein positiver Effekt kann den Algenwäldern auch zum Verhängnis werden: Weil sich Meerestiere in ihnen wohlfühlen, vermehren sie sich in ihrer Umgebung, das haben mehrere Studien bestätigt. Einige dieser Tiere bilden Kalziumkarbonatschalen, ein Prozess, bei dem CO₂ freigesetzt wird. „Das kann zehn bis dreißig Prozent der CO₂-Aufnahme der Algen wieder zunichte machen“, sagt Oschlies. Als Mitglied einer internationalen Expertengruppe, die die Vereinten Nationen berät, kam er zu dem Schluss: „Diese Methode hat [...] nur ein sehr begrenztes Potential zur Kohlenstoffbindung und das Risiko erheblicher Nebenwirkungen.“
►https://www.climatefoundation.org
Permaculture marine
▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Permaculture_marine
#Philippines #climat #écologie #vie_marine #permaculture_marine #captalisme #startup #Anthropocène #Capitalocène
Comment discuter avec un militant écologiste ?
▻http://carfree.fr/index.php/2023/11/17/comment-discuter-avec-un-militant-ecologiste
Les repas de famille de fin d’année approchant à grands pas, nous rediffusons la méthode à suivre pour savoir comment discuter avec un militant écologiste. ■ Règle n°1 : Ne Lire la suite...
#Fin_de_l'automobile #écologie #formule_1 #humour #psychologie #Solutions
Lecture d’un extrait du livre « Respire » de Marielle Macé, paru aux Éditions Verdier, en 2023.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/respire-de-marielle-mace
Dans ce vade-mecum aussi lucide et pertinent que pouvaient l’être Sidérer, considérer et Nos cabanes parus chez Verdier en 2017 et 2019, l’autrice analyse notre respiration et tout ce qui l’entrave. Pour respirer mieux, il faut conspirer (respirer ensemble) et retrouver le sens de la solidarité. Renouer avec le souffle de l’autre pour enfin pouvoir prendre une grande bouffée d’air frais. « L’essoufflement qui découle de nos "si violentes fatigues", la tête dans le guidon, et de ce que cela coûte de s’ajuster à un monde en surchauffe. Un monde où les crises se succèdent, roulent en avalanche sans laisser le temps de reprendre haleine et d’ouvrir franchement la fenêtre aux poumons. »
(...) #Radio_Marelle, , #Langage, #Essai, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Politique, #Société, #Écologie, #Littérature (...)
▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_respire_marielle_mace_.mp4
(VIDÉO) #Travail et Écologie – Entretien avec Paul Guillibert
▻https://www.frustrationmagazine.fr/ecologie-paul-guillibert
Paul Guillibert est docteur et enseignant en philosophie. Il élabore une critique écologique du #capitalisme. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont “Exploiter les vivants : Une #écologie politique du travail” (2023). Dans le cadre de l’invitation de l’équipe de Frustration Magazine à l’université d’Eté de Révolution Permanente, nous avons parlé avec lui de son […]
🟥 NON au GLYPHOSATE !
🟥 « Impact du glyphosate (herbicides) sur les organismes du sol » - Générations Futures
Le glyphosate et les herbicides à base de glyphosate peuvent nuire aux organismes du sol, qui remplissent des fonctions essentielles de l’écosystème. Ceci est souligné dans une nouvelle note de PAN Europe, résumant les conclusions importantes de la littérature scientifique (...)
⚠️ #écologie #environnement #pesticides #glyphosate #santé #stopglyphosate
▻https://www.generations-futures.fr/actualites/impact-glyphosate-sol
On ne dissout (vraiment) pas un soulèvement
Communiqué suite à la décision du Conseil d’État d’annuler le décret de dissolution des Soulèvements de la terre
Le conseil d’État vient d’annuler le décret de dissolution des Soulèvements de la terre. C’est un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur. Cette victoire, c’est à vous que nous la devons.
Aux 210 comités locaux qui ont fleuri depuis l’annonce de Darmanin,
Aux 150 000 personnes qui ont affirmé, « nous sommes tous les Soulèvements de la terre »,
Aux 5 000 personnes qui ont déposé avec nous un recours juridique contre cette décision,
Au rapport de force sans précédent que nous avons instauré contre cette dissolution depuis 6 mois
Elle vient appuyer ce que le mouvement démontre depuis 3 ans sur le terrain : nos actions de désobéissance directement impactantes sont à même de peser de tout leur poids sur le cours des évènements ; nous pouvons nous défendre et l’emporter face à la répression d’Etat ; nous pourrons mettre à l’arrêt des projets dévastateurs et faire reculer des multinationales écocidaires.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/10/on-ne-dissout-vraiment-pas-un-soulevement
La tentation écofasciste | Aude Vidal
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/La-Tentation-ecofasciste
Pierre Madelin pose la question des chemins possibles. Celui d’une écologie post-capitaliste lui semble aussi désirable que sa perspective est lointaine. Il en décrit trois autres : capitalisme vert, carbofascisme et écofascisme. Source : Écologie politique
Digression sur les boomers - [A Contretemps, Bulletin bibliographique]
▻http://acontretemps.org/spip.php?article1018
Il y a quelque temps déjà, sur le parvis du théâtre de la Commune (Aubervilliers), un soir de printemps, quelques cultureux à la conscience écologiste aiguisée dissertaient, en bande, sur l’état du monde. Vague, polie, morale, la parole « bienveillante » y circulait sans que personne, à aucun moment, ne haussât jamais le ton. Le groupe était jeune, avenant, inclusif et probablement intersectionnel. Accompagnée d’une amie qui, par son âge et ses activités, aurait pu en faire partie, et mu par curiosité, je m’agrégeai à ce cercle, en me contentant d’écouter, quand, du haut de sa quarantaine distinguée, une militante de l’écologie gnangnan que je voyais pour la première fois de ma vie, s’adressa à moi et s’exprima en ces termes : « C’est votre génération, Monsieur, celle des boomers, qui a fait de ce monde dont vous avez profité cette terre brulée dont nous avons héritée. » Au vu de mon rapport plutôt distant depuis toujours au productivisme et à la consommation, la visée généralisante d’une telle accusation me fit sourire, mais jaune. Ma réplique cassa, pour sûr, la bienveillante ambiance de ce cénacle bobo : « Je pourrais vous proposer, Madame la Procureure, de comparer nos bilans carbone en sachant d’avance que, même si le vôtre a du retard sur le mien, je suis sûr que vous le dépassez déjà, et de loin. Quant au poids de culpabilité dont vous me chargez sans me connaître, sachez qu’il ne prouve que votre arrogante bêtise ! » Un léger brouhaha de désapprobation conféra enfin à cette assemblée de bien-pensants un peu de vie.
« Sais-tu, camarade, que la production annuelle du plastique, qui est une catastrophe mondiale, est passée de 25 millions de tonnes en 1968 à 150 millions en 1998, soit durant l’âge adulte des boomers, puis de 200 millions en 2002 à 360 millions en 2020. La production et la pollution est donc quinze fois plus importante à l’époque où les gens nés en 2000 ont vingt ans qu’à celle où les gens nés en 1948 avaient le même âge. Même rapporté à l’accroissement de la population, ce rapport prouve que les individus consomment en moyenne beaucoup plus de plastique aujourd’hui qu’il y a soixante ans. Si l’on s’en tient à l’Europe, l’accroissement est aussi spectaculaire. En moyenne un millénium de vingt-trois ans consomme beaucoup plus de plastique qu’un boomer qui avait le même âge en 1968. Ce qui prouve, in fine, qu’une analyse qui mettrait toute une génération statistisée dans un même sac d’opprobre est absurde. De même, entre 2005 et 2020, la consommation de textile a doublé. En Europe on achète en moyenne 25 kg de vêtements par an et par personne ! On pourra arguer que la part de la consommation de textile a baissé dans le budget des ménages depuis 1960, mais au vu de la chute des prix, cela n’enlève rien à l’accroissement de la quantité de vêtements. Le problème est que le textile est un gros pollueur et un gros consommateur d’eau. Le développement de la seconde main et des livraisons commandées via Internet, et donc avec des transports en sus, ne fait que déplacer les problèmes environnementaux. La surconsommation de textile neuf ou d’occasion est un défi culturel, en somme. Il faut faire comme moi : inverser les valeurs et valoriser le vieux, le démodé ou le rapiécé plutôt que le neuf. Pas dur, vois-tu comme je suis beau pour soixante-dix-huit balais ? »
Le Temps du Plastique.
▻https://www.youtube.com/watch?v=hYYetNlz-fw
Cohabiter avec les fluctuations et les débordements de l’eau
▻https://metropolitiques.eu/Cohabiter-avec-les-fluctuations-et-les-debordements-de-l-eau.html
Le dernier ouvrage du paysagiste Frédéric Rossano ouvre des pistes pour apprendre à lire les trajectoires des paysages fluviaux. Marguerite Charles, paysagiste-conceptrice, en retient des outils et des leçons essentiels pour faire face aux dérèglements climatiques en cours. La Part de l’eau paraît dans un contexte de tension croissante entre l’usage de territoires toujours plus fortement anthropisés et certains effets des dérèglements climatiques en cours. Si la plupart des sociétés ont connu les #Commentaires
/ #paysage, #eau, #écologie, #urbanisme, #changement_climatique, #risque
Patrick Boucheron : « Le temps impose parfois à l’historien d’entrer dans la mêlée »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/03/patrick-boucheron-le-temps-impose-parfois-a-l-historien-d-entrer-dans-la-mel
Si un dirigeant occidental n’a pas l’âge du président américain, Joe Biden, il verra donc les conséquences de ses actes ; ou plus précisément de l’absence de ses actes. Et peut-être même sera-t-il jugé. Auparavant, il y avait toujours plus urgent que l’urgence climatique. Nous sommes maintenant dans un moment stupéfiant où ce qu’on pensait inaccessible est désormais à notre portée : on peut agir dans les temps et en percevoir le bénéfice immédiat, ce qui devrait faciliter la décision politique.
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Mais cessons là. Je tente de me désintoxiquer de cette indignation morale que suscite en moi l’arrogance de ceux qui nous gouvernent. Ce n’est pas si facile, car je n’ai pas l’expérience d’un gouvernement qui ait à ce point méprisé les sciences sociales, l’université, l’exercice collectif de l’intelligence, le mouvement social : tant de suffisance pour tant d’insuffisances.
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l’effondrement de l’esprit public, qui passe notamment par la barbarie télévisuelle, la mainmise de groupes financiers sur l’information et le saccage de la diversité culturelle, est un préalable à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Et que celle-ci produit toujours une fatigue des défenses démocratiques de la société, et même une obéissance anticipée à ses penchants autoritaires, par le traitement indigne qu’elle réserve aux populations immigrées. Voilà pourquoi la question des réfugiés me semble un des dossiers critiques de notre temps, celui sur lequel nous serons jugés.
...le grand récit le plus séduisant pour beaucoup de personnes dans le monde est celui d’une #contre-révolution de l’inégalité des droits, qui remet radicalement en cause les grandes luttes pour les #libertés_publiques et la diversité des modes d’existence. Il est à l’œuvre dans cette Mitteleuropa, foyer incandescent du multiculturalisme, devenue le tremplin du #nationalisme_identitaire, mais aussi en Inde, dans le Brésil de Bolsonaro ou l’Amérique de Trump, qui sont toujours là. S’y impose un commerce mortifère avec le monde, où l’on se flatte de considérer pour rien ce qui n’est pas nous-mêmes. Il s’agit d’un séparatisme.
Pour tenter d’enrayer ce mouvement, il faut produire d’autres récits aussi entraînants, mais qui ne contreviennent pas à ce qui fait notre humanité commune, c’est-à-dire la #vulnérabilité.
.... L’histoire a pour vocation de délivrer des intelligences individuelles de ce qui les contraint, moins par ce qu’elle proclame que par ce qu’elle pratique. Voici pourquoi elle ne s’affaiblit pas à afficher ses doutes, ...
Une histoire d’autoroute - Mon blog sur l’écologie politique
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-histoire-d-autoroute
Pourquoi un tel projet a-t-il été mené jusqu’au bout, en dépit des recours juridiques contre la destruction d’écosystèmes protégés, en dépit du danger que cet investissement constituait pour les finances publiques ? D’abord parce que le public était nourri de représentations fausses et mal informé de la teneur du projet (en premier lieu son tracé, comme on l’a vu), ensuite parce que la classe politique locale le soutenait. Pendant que le président du conseil régional, Alain Rousset, se préparait à inaugurer l’infrastructure, son directeur de cabinet Élie Spirou était recruté par le constructeur de l’autoroute au titre de « directeur commercial adjoint chargé des politiques publiques et collectivités locales ». Aucun acte de corruption n’a été dénoncé à cette occasion, ou pas à ma connaissance, et je ne sous-entends pas que ce soit le cas.
#autoroute #aménagement_du_territoire #A65 #A69 #écologie #Aude_Vidal
La civilisation industrielle affecte gravement la biodiversité des micro-organismes aussi à l’intérieur de nos corps
▻https://ricochets.cc/La-civilisation-industrielle-affecte-gravement-la-biodiversite-des-micro-o
Le système agro-industriel et plus largement la civilisation industrielle détruisent aussi méthodiquement le vivant à l’intérieur de nos corps. Les communautés de micro-organismes qui vivent dans nos intestins et sur nos corps ; et qui aident nos organismes à bien fonctionner, sont durement affectées par la chimie et des modes de vies hors sol. Une perte de bioversité « interne » qui pourrait aggraver les risques de maladies dites civilisationnelles. De même, l’utilisation massive d’antibiotiques, pour (...) #Les_Articles
/ #Ecologie
▻https://www.partage-le.com/2017/03/06/le-microbiome-des-occidentaux-est-une-catastrophe-ecologique-compare-a-c
▻https://www.terrestres.org/2023/10/16/penser-et-agir-avec-les-microbes