ValK.

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  • Cinq ans de manifestations disséquées : comment les forces de l’ordre usent des grenades au mépris des règles

    Enquête de fond par Sébastien Bourdon, Emile Costard et Antoine Schirer | Mediapart - 5 juillet 2021
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050721/cinq-ans-de-manifestations-dissequees-comment-les-forces-de-l-ordre-usent-

    Cette semaine doivent se tenir de nouvelles tables rondes du « Beauvau de la sécurité ». Au programme, le maintien de l’ordre et le contrôle interne de la police notamment. Après plusieurs années d’opérations caractérisées par un nombre important de blessés et de mutilés, chacun connaît désormais la dangerosité des armes en dotation. Les usages en manifestation de « LBD », « GMD », « GLI-F4 » et autres armes dites de « forces intermédiaires » font débat. Leurs mésusages beaucoup moins.

    Le ministère de l’intérieur ne dispose d’aucune donnée sur cette problématique pourtant centrale. Mediapart a enquêté sur cet angle mort institutionnel pour savoir si l’utilisation de ces armes sur le terrain est conforme à ce que prévoient les textes. Après avoir disséqué et analysé cinq années d’images d’opérations de maintien de l’ordre, nous avons pu établir que plus d’un jet sur deux de grenades de désencerclement (GMD) est non réglementaire. Près d’un tir sur cinq de lance-grenades contrevient également aux réglementations en vigueur. Afin que notre travail ne puisse souffrir de contestations, nous avons décidé de rendre public l’ensemble de notre base de données.
    Contactée par Mediapart, la police nationale rappelle l’existence du « traitement relatif au suivi de l’usage des armes » (TSUA). Chaque fonctionnaire ayant fait usage d’une arme doit indiquer dans ce fichier le lieu, la date et l’heure du tir, ainsi que son motif et ses conséquences. Le tout est validé par un supérieur hiérarchique avant transmission à l’IGPN, qui mentionne ces chiffres dans son bilan annuel. Des données qui ne renseignent néanmoins pas sur le caractère réglementaire de l’utilisation des armes. Et dont sont exclues les grenades lacrymogènes, et donc l’utilisation de lance-grenades.

    À partir des images réalisées par l’agence de presse Line Press et disponibles en ligne sur YouTube, nous avons répertorié et isolé les séquences montrant l’utilisation de grenades de désencerclement et de lance-grenades dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre. Pour ces deux armes, une analyse visuelle permet d’estimer la fréquence à laquelle leur usage est contraire aux textes encadrant leur emploi.

    Au total, notre base de données s’appuie sur plus de 145 heures d’images filmées entre mai 2016 et décembre 2020, qui couvrent donc les grands mouvements sociaux de ces dernières années : manifestations contre la loi travail, contre la loi sécurité globale, mobilisation contre la réforme des retraites, et nombreux « actes » des « gilets jaunes ». Des luttes locales ou sectorielles également : ZAD de Notre-Dame-des-Landes, manifestations de pompiers, soignants, agents pénitentiaires, cheminots… ou bien encore les mouvements contre les violences policières autour des « affaires » Théo, Adama Traoré, Liu Shaoyo… [la liste des vidéos consultées, ainsi que la base de données de cette enquête sont à retrouver dans l’onglet Prolonger ou directement ici accessible ici https://docs.google.com/spreadsheets/d/1vOxy7TTBW35YsoaN7PDXIjMjGZUkzlJkrgVJWA4pEYY/edit#gid=1144164338 ].

    #violences_policieres #maintien_de_l'ordre #armes #grenades #lance-grenades #manifestations #Police #zad #gilets_jaunes #controle_social #terreur

  • #JeudiPhoto : cadrer pour photographier... et voir se poser un jeune, baffle à fond, à la perfection ! #JusticePourSteve
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51282672662

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Nantes, 1er juillet 2021.
    .
    Soutien aux #Freeparty, à #Maskarade, aux blessés d’une nuit, aux #mutilés à vie.
    #Nantes, #Lieuron, #Redon... un appel tourne à tous les #sounsystem pour une #NuitDesMeutes le 31 juillet. Voir le relais de Nantes Révoltée et sur le blog de Mouvance Libres : https://mouvanceslibres.org/2021/06/29/free-party-la-nuit-des-meutes-appel-a-lunion-resistance-festive-con
    Faire un don au Fonds de Soutien Juridique des Sons : https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-soutien-juridique-des-sons
    .
    [ écrits & chuchotements ] : vu.fr/valk-graff
    .
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  • #Redon : la préfecture a empêché les pompiers de secourir les blessés
    30 juin 2021 - Par Pascale Pascariello | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300621/redon-la-prefecture-empeche-les-pompiers-de-secourir-les-blesses

    Lors de la free party organisée à Redon les 18 et 19 juin, les gendarmes ont gravement blessé des teufeurs, dont un a eu la main arrachée par une grenade. Les pompiers, qui auraient pu intervenir pour secourir des jeunes dans un état sanitaire dramatique, en ont été empêchés par la préfecture.

    « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir. » Lors de la free party qui s’est déroulée les 18 et 19 juin à Redon (Ille-et-Vilaine), un jeune homme de 22 ans a perdu sa main. D’autres ont été gravement blessés. Mais, selon les documents et témoignages recueillis par Mediapart, la préfecture a bloqué les pompiers à l’entrée du site. Mettant ainsi des vies en danger.

    Cette nuit-là, responsable de la mise en œuvre des secours, la préfecture motive son refus par le fait qu’aucun plan d’évacuation des blessés n’a été anticipé, et que l’accès au site n’est donc pas sécurisé pour les pompiers. L’argument révèle un très haut niveau d’amateurisme dans la préparation de l’événement, un manque de discernement évident dans l’appréciation de la gravité de la situation. Mais aussi une bonne part de mauvaise foi selon le même pompier, bouleversé : « Quand il s’agissait d’aller chercher des gendarmes blessés à l’intérieur, il n’y avait pas de problème, d’autres gendarmes nous escortaient. »

    Ce n’est que le lendemain, le 19 juin, aux alentours de 18 heures, que les pompiers auront accès directement au site afin de secourir des jeunes dont deux, signalés comme « urgence absolue », et « plusieurs tombés à l’eau ». /.../

    #violences_policieres #maintien_de_l'ordre #mutilation #crime_d'etat

    • /.../

      Dans la nuit du 18 au 19, 400 gendarmes mobilisés pour empêcher une fête qui n’a pas été autorisée font face à des jeunes venus rendre hommage à Steve, décédé deux ans plus tôt lors de la fête de la musique après une intervention policière. « À partir de minuit, nous avons commencé à recevoir de nombreux appels de jeunes qui étaient sous les tirs de grenades lacrymogènes », nous confie un pompier. « Certains étaient pris de panique, d’autres suffoquaient », poursuit-il.

      « Nous suivions ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. Cela en dit long sur notre absence d’information », précise un autre secouriste.

      À 2 h 45, les pompiers reçoivent un appel pour « un blessé main arrachée par grenade ». Il s’agit d’une « urgence vitale ». Quatorze minutes plus tard, le camion des pompiers arrive à quelques centaines de mètres du site, mais privé d’accès sécurisé, il reste immobilisé sur un rond-point.

      À l’entrée du site sont aussi bloqués depuis minuit deux responsables de l’association Techno+, Ombline Pimond et Sébastien Petit. Près de l’ancien hippodrome, ils suivent à distance la situation de gendarmes qui tentent d’empêcher l’organisation de la fête.

      « Depuis 1995, nous intervenons notamment sur les free parties et les raves. Nous sommes une association reconnue par le ministère de la santé et notre mission consiste à réduire les risques liés aux pratiques festives, à la prise de drogue ou d’alcool. » Cette fois, l’accès leur est donc refusé par les gendarmes. « Nous avons appelé la préfecture du Morbihan, département voisin qui était initialement prévu pour l’organisation d’une free party. Nous avons alors demandé à être mis en contact avec une personne de la préfecture d’Ille-et-Vilaine et nous avons également appelé l’Agence régionale de santé [ARS]. »

      Quels ordres a donnés la préfecture ? En tout cas, elle a interdit l’accès aux pompiers pour secourir les jeunes

      Sébastien Petit, un des responsables de l’association Techno+

      Il est 2 h 33 lorsque la personne d’astreinte à l’ARS décroche et découvre alors la situation. « “Je vais appeler la préfecture”, nous a-t-elle dit. Elle n’avait été informée ni de la free party ni de l’intervention des gendarmes », explique Ombline Pimond.

      Alors que les forces de l’ordre intensifient les tirs de LBD, de grenades lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de type GM2L (à composition pyrotechnique), les volontaires de Techno+ restent toujours bloqués.

      Quand la situation de la main arrachée se confirme, les gendarmes ne permettent toujours pas aux pompiers d’accéder au site pour secourir le jeune mutilé. Ils laissent passer l’association pour qu’elle aille chercher le blessé. « Quels ordres a donnés la préfecture ? En tout cas, elle a interdit l’accès aux pompiers pour secourir les jeunes, selon l’un des responsables de Techno+, Sébastien Petit. C’est une hérésie de nous avoir demandé d’aller le secourir compte tenu de l’extrême gravité de sa blessure », déplore-t-il.

      « Tout le monde à ce moment-là autour de nous parlait de cette mutilation. Je ne parvenais pas à imaginer que ce soit possible », rapporte la présidente de Techno+, Ombline Pimond, qui tient cependant à préciser : « Si certains volontaires se forment aux premiers secours, nous ne sommes pas des secouristes. Nous n’intervenons que dans des fêtes et nous ne sommes absolument pas formés à ce genre de blessures ni pour intervenir au milieu de tirs de grenades. »

      À tel point que seuls dix d’entre eux décident d’aller sur la zone des tirs. « Je suis la seule infirmière de l’association sur le site à ce moment-là, donc je n’ai pas hésité, bien sûr. Mais je devais également protéger les autres volontaires de l’association. C’est pourquoi nous avons formé un petit groupe plus aguerri pour aller secourir les jeunes. »

      J’ai regardé hélas vers le bas de son bras, en lambeaux. C’était hyper choquant. Une mutilation de guerre que je n’oublierai jamais

      Thomas, 30 ans, venu en aide au jeune mutilé

      Le problème est qu’au milieu des gaz lacrymogènes, sans être guidés et sans expérience, les bénévoles de Techno+ ne trouvent pas le jeune mutilé.

      Au même moment, Thomas∗, un ingénieur du son de 30 ans venu de Toulouse avec son amie pour faire la fête, se retrouve coincé à bord de son camion, en file indienne derrière d’autres véhicules, sur un petit chemin menant vers l’entrée de l’hippodrome, à quelques dizaines de mètres des tirs des gendarmes.

      « L’air était irrespirable. On y voyait presque rien. » Après avoir mis à l’abri son amie dans la cour d’une ferme, Thomas retourne près de son camion. « Il y a toute ma vie dedans. Depuis le Covid, nous y habitons avec mon amie pour des raisons financières. » Après des tirs incessants de grenades lacrymogènes, « d’autres à fortes détonations explosaient à intervalles réguliers. J’attendais que ça passe avec la boule au ventre. C’était effrayant. »

      Il retrouve Armel∗, un de ses amis, et ensemble ils patientent alors près du camion. Lorsqu’il entend soudain « quelqu’un hurler “Ne regardez pas” ». Il voit deux personnes en train de soutenir un « jeune qui semblait en état de choc, sonné ,et j’ai regardé hélas vers le bas de son bras, en lambeaux. C’était hyper choquant. Une mutilation de guerre que je n’oublierai jamais. »

      Près de l’ancien hippodrome, à Redon, dans la nuit du 18 au 19 juin 2021. © DR Près de l’ancien hippodrome, à Redon, dans la nuit du 18 au 19 juin 2021. © DR

      « Au cours de la soirée, certains disaient que les pompiers ne pouvaient pas venir », précise-t-il. Thomas et Armel décident donc de dégager un chemin pour que le véhicule à bord duquel le jeune homme a été installé puisse rejoindre au plus vite la route. « Certains avaient quitté leur voiture en laissant les clefs sur le contact. On en a profité. D’autres non, et nous les poussions à la main. Mais tout m’a semblé rapide, peut-être parce que nous étions dans un état d’une telle urgence que rien d’autre ne semblait exister. »

      Anéanti, Thomas est aujourd’hui encore traumatisé. « Comment peut-on arriver à perdre autant d’humanité ? Détruire une vie pour interdire une fête alors que nous n’étions pas une menace... »

      Heureusement, une jeune femme a réussi à conduire le jeune homme mutilé à l’hôpital. Les pompiers l’apprennent à 3 h 30. « C’était un soulagement mais qui n’efface pas la colère », nous raconte un pompier. À 3 h 48, Sébastien de Techno+ échange à nouveau avec l’Agence régionale de santé sur la situation dangereuse et sur le besoin de faire venir des secours.

      Aux alentours de 4 heures, les volontaires de l’association prennent en charge un premier blessé. Une jeune fille qui a reçu des éclats de grenade à la cheville. « Aidée par une de ses amies, elle a quitté les lieux en empruntant un chemin dans les ronces. Depuis, nous l’avons eue au téléphone. Elle nous a expliqué s’être rendue aux urgences par ses propres moyens. Elle a eu un traumatisme de la malléole et une infection de la jambe due à sa prise en charge tardive », déplore Ombline.

      À 4 h 8, les pompiers reçoivent un appel d’un « gendarme blessé » léger. Deux minutes plus tard, il est pris en charge, et conduit à l’hôpital où il est admis vers 4 h 30. Lorsque les gendarmes sont pris en charge, l’ambulance est parfois « encadrée par un groupe d’intervention de gendarmerie spécialisé dans la récupération des GD [gendarmes] blessés », précisent les pompiers.

      Jeune homme blessé, ancien hippodrome de Redon, 19 juin 2021. © Association Techno + Jeune homme blessé, ancien hippodrome de Redon, 19 juin 2021. © Association Techno +
      Vers 6 heures, « alors que le jour se levait, la situation a commencé à s’apaiser et nous avons pu arriver vers une autre partie du site, un autre champ où nous avons pu commencer à souffler », explique la présidente de Techno+.

      L’association monte alors une tente pour continuer de venir en aide aux jeunes, mais « il fallait une unité de soins avec des secours ». L’infirmière doit soigner une personne qui « semble avoir reçu un tir de LBD entre les deux yeux. Là encore, ce sont ses amis qui l’ont évacuée. »

      À 7 h 29, puis à 8 h 28 et encore à 9 h 36, l’association réclame à nouveau à l’ARS des équipes de secours. En vain. Pourtant, à 8 h 25, les pompiers sont intervenus. Mais c’était, de nouveau, pour venir soigner un gendarme dont l’état ne nécessitera pas son évacuation.

      Vers 9 h 40, les pompiers s’apprêtent à envoyer des équipes. Ils prévoient de mettre en place un poste médical avancé (PMA) mais aussi, « en prévision d’interventions des forces de l’ordre », ils préparent 3 bateaux ainsi que des plongeurs « pour la fin d’après-midi ».

      Mais à 12 h 12, toujours rien. La présidente de Techno+ demande des précisions au sous-préfet Jacques Ranchère. « “Il faut qu’on s’organise”, m’a-t-il dit. »

      À 16 heures, alors que la rumeur d’une nouvelle charge des gendarmes s’amplifie, la présidente de l’association interroge de nouveau le sous-préfet et l’alerte sur les dangers que représente une telle opération, certains jeunes étant alors épuisés, alcoolisés et « le site étant en bordure de rivière ». Mais il la rassure et « lui garantit qu’aucune charge n’est prévue », rapporte-t-elle. Les pompiers, eux, s’y préparent depuis le matin.
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      Et effectivement, vers 17 heures, des tirs de grenades lacrymogènes recommencent. Une jeune femme reçoit des éclats de grenade au visage. Cette fois sur place, les pompiers la prennent en charge vers 18 h 30 ainsi que « cinq raveurs dont deux en urgence absolue » et « plusieurs personnes tombées à l’eau ». Dix gendarmes seront également pris en charge, « classés urgence relative ».

      Mediapart a pu consulter des documents de secouristes d’Ille-et-Vilaine ainsi que les alertes lancées à la préfecture et à l’Agence régionale de santé (ARS) par l’association de prévention Techno+. Difficile de savoir combien de jeunes ont été blessés puisqu’ils sont nombreux à avoir dû se débrouiller par leurs propres moyens comme ça a été le cas pour le jeune homme dont la main a été arrachée.

      L’association Techno+ a cependant réalisé un premier bilan qui chiffre à 22 le nombre de jeunes auxquels elle a pu apporter les premiers soins. Deux étaient en état de détresse psychologique et vingt autres blessés. Parmi les blessures, l’association a notamment relevé une joue transpercée et une mâchoire touchée par des éclats de grenade, des traumatismes, certainement causés par des tirs de lanceurs de balle de défense (LBD), notamment au front. Sur ces 22 blessés, seuls quatre ont pu être pris en charge par les pompiers, entrés sur le site le 19 juin, vers 18 heures.

      L’un des pompiers que nous avons interrogé reste encore choqué par cette soirée. « Nous ne pouvions pas nous engager en tant que pompiers dans cette zone. C’était trop dangereux. Mais la préfecture comme la gendarmerie n’ont pas réfléchi à la mise en danger qu’ils faisaient courir à ces jeunes. C’est si inquiétant de voir cela. Ce sont nos enfants. »

      « J’ai eu l’impression d’être isolée et enfermée en criant à l’aide sans être vraiment entendue », explique Ombline, qui déplore que le ministère de la santé ne l’ait pas rappelée « alors qu’il nous soutient et nous finance ».
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      Contactée par Mediapart, la préfecture d’Ille-et-Vilaine déclare qu’« à 1 h 51, un chef de groupe, un infirmier et une ambulance ainsi qu’un engin-pompe étaient sur place. Des moyens supplémentaires ont été engagés à plusieurs reprises au cours de la nuit pour prendre en charge des victimes, dont certaines s’étaient entre-temps rendues à l’hôpital par leurs propres moyens ». Mais la préfecture n’apporte aucune réponse concernant l’absence de plan d’évacuation des blessés ou d’accès sécurisé pour les pompiers.

      Elle ne livre pas plus d’explications sur l’absence de prise en charge de nombreux blessés, parmi lesquels le jeune homme mutilé.

    • Mais la préfecture comme la gendarmerie n’ont pas réfléchi à la mise en danger qu’ils faisaient courir à ces jeunes. C’est si inquiétant de voir cela. Ce sont nos enfants.

      La gendarmerie a au contraitre tres bien reflechit et elle sais très bien ce qu’elle fait lorsqu’elle pousse dans l’eau les fêtards qui commémorent la noyade de Steve Caniço. Elle sais aussi tres bien ce qu’elle fait lorsqu’elle arrache la main d’une personne et la prive de soins. Elle sait aussi tres bien ce qu’elle fait lorsqu’elle tire des grenades entre les yeux des gamins...

      On est au stade de l’homicide prémédité et de sa tentative car les gendarmes savent parfaitement que leurs méthodes tuent puisqu’ils ont deja tué Steve Caniço comme cela et ils recommence dans le but de tuer des jeunes teufeurs le jour de la mémoire du dernier jeune qu’ils ont assassinés par noyade. Ce jour là donc ils s’efforce de noyer d’autres jeunes et c’est par une récidive de tentative de meurtre qu’ils fetent le dernier meurtre qu’ils ont commis avec exactement le meme mode opératoire. Le préfet aurais déjà du être incarcéré pour homicide et tentative d’homicide, il est en récidive et sera surement récompensé pour cette tentative de meurtre de masse des jeunes teufeurs par noyade.

      En Macronie les gendarmes sont payés par nos impôts pour amputé et noyé vos enfants, les préfets sont des assassins multirécidivistes et le gouvernement leur distribue les primes si ils mutilent des enfants.

    • Autre complément : l’Asso Techno+ met à disposition de toute personne, victimes, avocats, médias, curieux·ses, le témoignage collectif des 43 volontaires de l’association de santé communautaire et de réduction des risques lors du #teknival de #Redon du 19 juin 2021.
      >> 43 volontaires témoignent
      >> Déroulement heure par heure des évènements depuis l’intérieur de la nasse policière
      >> Liste des 22 victimes prises en charge par l’association

      https://technoplus.org/fete-libre/repression-teuf/6703-teknival-de-redon-du-19-juin-2021-techno-temoigne

    • « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir. »

      Je ne suis pas pompier mais je suis né à Redon et je connais bien ce pays. Le pays de r’don où y’a des marrons dans la gueule qui se perdent. J’ai honte d’être français et j’en peu plus de cette république en mocassins.

    • https://seenthis.net/messages/921023

      D’après ton expérience et avec le recul dont tu disposes, que penses-tu des évènements qui viennent de se dérouler à Redon, où les gendarmes et les CRS semblent avoir déployé un niveau de violence rare face à une « rave party » illégale ? Quelle est ta réaction ? Que peux-tu nous en dire par rapport à ce que tu as pu vivre, notamment dans les années 1990 ?

      Bonne question, ce regain de répression en cours est vraiment inédit. À la grande époque des interdictions dans les années 1990, nous n’avons pas vécu ce niveau de violence, ces charges policières, ce gazage massif, des destructions de matériel et de murs de sons. À l’époque, on se contentait d’une saisie. Et tout cela pour un évènement qui commémorait justement la mort d’un raver à Nantes, dans des circonstances peu flatteuses pour les autorités. Qu’est-ce que le jeune raver étudiant, qui cherche à occuper ses week-ends avec ses potes, peut représenter comme danger potentiel pour l’ordre public ? Est-ce que ça nécessite des interventions dignes des manifestations les plus réprimées, comme s’il s’agissait de terroristes ou de casseurs des blacks blocs ?

      Les priorités de ce ministère de l’intérieur m’échappent, cela va de pair avec leur déni flagrant à l’encontre des scènes musicales pendant la pandémie, clubs en tête. Les conditions qui sont accordées aux festivals, cet été, sont tellement draconiennes qu’elles remettent en cause leur seuil de rentabilité et la tenue de fêtes où l’on peut danser. On peut dire ce que l’on veut des gouvernements conservateurs de Grande-Bretagne ou d’Allemagne, mais ils sont moins féroces avec la fête, les jeunes et les concerts.

      Il y a quelques années, nous n’aurions pas imaginer qu’on puisse mourir noyé ou avoir sa main arrachée parce qu’on a voulu transgresser des lois qui sont systématiquement transgressées depuis des années au moment de la fête de la musique. En plus, toutes les études réalisées de Barcelone à Liverpool, ont démontré qu’aucun cluster ne s’est développé pendant ces évènements. Donc, la répression qui est en cours est parfaitement inique, tenant du délit de faciès, d’un racisme anti-jeune et dans le rejet de cette contre-culture qui, j’en suis convaincu , est une sous-culture rebelle a leurs yeux.

      Je n’ai aucun souvenirs de blessés lors des premiers #teknivals, tout au plus quelques gardes à vue et des saisies de matériel.

    • https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/redon-polemique-autour-de-la-rave-les-pompiers-empeches
      (dsl, @val_k, je te l’ai piqué sur ta TL chez Gazouillis-Land)

      Suite à la rave party de Redon, qui s’est tenue les 18 et 19 juin dernier, les polémiques ne cessent d’enfler sur la violence de l’intervention des forces de l’ordre. Médiapart publie un article avec les témoignages de pompiers, affirmant avoir été empêchés d’intervenir. La préfecture dément.

      Le préfet « dément » prétend qu’il fallait « neutraliser le son » :
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rave-party-de-redon-pour-le-prefet-il-fallait-neutralis

      Huit murs de son fracassés

      « A priori, le préfet préfère avoir des gens mutilés que des gens qui s’amusent » s’énerve un teufeur sur une vidéo de l’évacuation qu’il a postée sur Twitter.

      Les sonos ont été brisées à coup de masse. « Il fallait neutraliser le son », répète le préfet, « c’était la seule solution pour faire cesser la rave. »

      (Le rêve de tout préfet qui se respecte : faire cesser les « raves »)

    • rave party à Redon. Matériel détruit, violences… Les teufeurs annoncent des dépôts de plaintes.
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/redon-35600/rave-party-a-redon-materiel-detruit-violences-les-teufeurs-annoncent-de

      Ce mardi 6 juillet, des participants à la rave de Redon et associations en soutien, ont indiqué que des plaintes allaient être déposées, notamment auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, pour le matériel détruit et les violences, lors des affrontements avec les forces de l’ordre, le 18 juin. Un jeune homme avait eu la main arrachée. « L’association Freeform a saisi l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale) concernant la destruction du matériel, avec pour objectif une saisine de l’IGA (Inspection générale de l’administration). »

      l’IGGN étant la cousine de l’IGPN, il ne faut pas en attendre grand chose. Vu la récente déclaration du procureur de Rennes sur l’heure de la mort de Steve Maia Caniço, deux ans plus tôt. Ce que tout le monde savait déjà.
      https://www.amnesty.fr/presse/blesse-grave-a-redon-amnesty-international-france

    • Une tribune par un large collectif de musicien-ne-s et d’oeuvrier-e-s de la culture (dont moi-même) revient sur la criminalisation de la musique et de la culture populaire et lance un appel « à la multiplication des fêtes libres ».
      Publié chez les invités de Mediapart le 26 juillet 2021 https://seenthis.net/messages/924156
      lien direct : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260721/propos-de-redon-liberte-party

  • Point d’étape des lois renseignement, séparatisme et anti-piratage
    https://www.laquadrature.net/2021/06/30/point-detape-des-lois-renseignement-separatisme-et-anti-piratage

    Ce mois de juin, le Parlement français aura discuté de trois textes différents qui portent tous en partie sur Internet. Chacun a pour effet, notamment, d’augmenter le pouvoir de #Censure et de #Surveillance de l’État…

    • C’est ainsi que trois textes ont été en débat ce mois-ci devant le Parlement sur nos sujets : une nouvelle loi concernant (entre autres) les services de renseignement, une nouvelle loi concernant le « piratage » et la loi dite « Séparatisme » qui prévoit notamment un régime important de « régulation » des plateformes. Même si chacune de ces lois aura un effet significatif sur nos libertés, l’anéantissement du débat parlementaire, le mépris du débat public et l’épuisement des associations rendent le combat particulièrement difficile.
      [...]
      Notons que tous ces textes sont passés en « procédure accélérée », c’est-à-dire qu’il n’y a, sauf surprise, qu’une lecture par chambre, et donc réduction d’autant du débat parlementaire. Ce régime d’exception est devenu la normalité depuis le début du quinquennat – sans que personne ne s’en émeuve plus vraiment.

      ...et l’an prochain on peut parier que LaREM nous « vendra » de la démocratie participative dans la campagne des présidentielles (la CCC par exemple)...

  • Un thread super intéressant et étayé sur fond de #covid, #vaccination et #pass-sanitaire quand à la notion de prise de décision et #consentement heu... comment on dit ?... « populaire » ?... bref comment des mesures contraignantes et coercitives entrainent le contraire de ce qu’elles sont censées faire :

    Le passeport vaccinal n’est pas la meilleure solution pour inciter les gens à se faire vacciner. Pourquoi ?
    THREAD (avec les résultats de mon étude sur la vaccination)
    Je vais me concentrer sur un de ses problèmes majeurs : les autorités ont toujours prétendu que la vaccination reposait sur une décision volontaire. Or le passeport vaccinal est considéré comme une mesure coercitive.
    En limitant les droits de ceux qui ne l’ont pas, beaucoup de gens considèrent que le gouvernement veut rendre indirectement le vaccin obligatoire
    Et qu’on soit pour ou contre le vaccin, ce passeport ne fait pas l’unanimité. 44% des convaincus pensent que c’est une stratégie appropriée, 6% parmi les hésitants et 2% parmi les réfractaires à la vaccination.
    Ce résultat sur les « réfractaires » n’est pas étonnant, ils y trouvent un argument supplémentaire pour alimenter leur opposition ou même leur théorie du complot pour certain(e)s. C’est plus gênant pour les hésitants.
    Une des raisons à cela est que le passeport vaccinal peut susciter une réactance psychologique. C’est un mécanisme de défense qui incite les individus à préserver leur liberté lorsqu’ils sentent que cette dernière est menacée
    Dans notre cas, cela va prendre la forme d’une intention plus faible de se faire vacciner. En effet, les personnes qui se sentent forcées à se faire vacciner sont moins disposées à le faire que les personnes volontairement motivées : https://motivationbarometer.com/fr/portfolio-item/20-psychologische-voorwaarden-tot-vaccinatie
    Une récente étude a justement comparé l’efficacité d’une com soutenant l’autonomie (respecter le point de vue, expliquer l’importance du vaccin et laisser le choix) à une com contrôlante (langage culpabilisant, minimisation des inquiétudes et forte pression)
    Les personnes exposées à la com soutenant l’autonomie ont indiqué qu’elles réfléchiraient davantage à la vaccination et avaient une intention de se faire vacciner plus importante que celles exposées à la com contrôlante
    L’effet de mesures incitatives a aussi été étudié. Le fait d’évoquer une récompense matérielle (50 euros) a diminué le sentiment d’autonomie, sapé la volonté de réfléchir à la vaccination et a diminué l’intention vaccinale (vs groupe témoin)
    Ces facteurs externes sont aussi ressentis comme une pression. Une autre com a fait référence au passeport vaccinal mais l’effet démotivant n’a pas été observé.
    https://motivationbarometer.com/fr/portfolio-item/rapport-31-verleiden-overtuigen-en-of-informeren-hoe-kunnen-we-
    Par contre ! Votre fidèle serviteur a fait une étude de mai à juin de cette année que vous avez peut-être vu passer sur mon TW. Je n’ai pas terminé l’analyse de tous les résultats mais je peux évoquer ici quelques éléments
    J’évaluais l’efficacité de différents types de com sur l’intention vaccinale. J’ai notamment testé l’effet d’une com contrôlante qui cible le passeport vaccinal (ex : « vous devez vous faire vacciner sinon vos mouvements seront restreints dans de nombreux lieux »)
    Il s’avère que cette com contrôlante a diminué l’intention vaccinale des individus par rapport à une com soutenant l’autonomie (+norme) et à un groupe témoin :


    Mais elle a également eu un effet de débordement négatif sur d’autres comportements. C’est à dire que les individus exposés à cette com étaient moins disposés à avoir des comportements de réduction de transmission du virus et des comportements prosociaux.
    Encore pire ! Elle a diminué la confiance envers les vaccins Pfizer et Moderna et a augmenté le niveau de croyance conspirationniste des individus vis-à-vis des vaccins
    Une communication centrée sur le passeport sanitaire semble donc augmenter la méfiance envers les vaccins. Or on sait que la confiance envers les vaccins est un fort prédicteur de l’intention vaccinale.
    Après, il est évident que le passeport sanitaire a un effet incitateur non négligeable sur certaines personnes. En particulier les jeunes qui souhaitent voyager tranquillement cet été. J’en connais quelque un(e)s.
    Et dans des cas où la situation épidémique est hors de contrôle, c’est un outil qui va permettre de réduire les dégâts
    Recommandations :
    1) il faut privilégier une communication qui soutient l’autonomie et qui respecte le point de vue de l’autre au lieu d’une communication contrôlante et culpabilisante
    2) il est préférable d’éviter le plus possible les mesures coercitives et incitatrices
    3) il vaut mieux promouvoir un sentiment d’identité partagée et de destin commun (je ferais surement un autre thread là-dessus)
    Si vous avez des remarques ou des questions ou juste une volonté de débattre, on peut en discuter posément en commentaire ou en dm
    Si vous êtes intéressé par le phénomène de réactance psychologique, je vous conseille la vidéo très complète de hackingsocialfr : https://www.youtube.com/watch?v=hZueeA9b1xY

    Merci pour votre intérêt, des bisous <3

    source : https://twitter.com/LeoToussard/status/1409880140906180616
    archive : https://web.archive.org/web/20210629142402/https://twitter.com/LeoToussard/status/1409880140906180616

  • Facebook a encore payé un impôt ridicule en 2020
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/facebook-a-encore-paye-un-impot-ridicule-en-2020-1408054


    /.../ En effet, le réseau social revendique 39 millions d’utilisateurs par mois dans l’Hexagone fin 2020. Or chaque utilisateur européen a généré l’an dernier un revenu de 50,95 dollars, soit 42,8 euros, indiquent les comptes de Facebook.

    Le réseau social ayant réalisé globalement 38,6% de marge avant impôt l’an dernier, on peut donc estimer qu’il a engrangé environ 650 millions d’euros de bénéfices avant impôts en France. Avec un taux d’imposition de 31%, il aurait dû payer près de 200 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices… soit 50 fois la charge d’impôt effectivement passée dans les comptes de l’an passé. /.../

    #facebook #impots #arnaque

  • Les armes sonores : comment faire mal sans une égratignure
    Attaquer les tympans, les yeux, l’estomac mais aussi le cerveau simplement avec du son, c’est l’objectif de plusieurs pays qui expérimentent ce type d’arme.
    https://www.vice.com/fr/article/qj8z3b/les-armes-sonores-comment-faire-mal-sans-une-egratignure

    Pourquoi gazer lorsque l’on peut calmer une foule par la seule force du son ? Les baffles ne servent pas seulement à danser. Le son peut être utilisé à des fins militaires. En juin, les forces de l’ordre françaises ont, par exemple, utilisé un canon à son pour disperser un rassemblement aux Invalides.

    L’inventeur de ce canon à son racontera en 2004 que cette arme « produit l’équivalent d’une migraine instantanée » et certaines personnes « en tomberont à genoux ». Interrogée par nos soins, la préfecture de police n’a pas souhaité répondre à nos questions sur l’utilisation de cette arme. « Les matériels utilisés sont inscrits dans le schéma inscrit du maintien de l’ordre, nous n’irons pas au-delà de vos questions » nous répond-on, après plusieurs jours d’attente pour cette réponse succincte.

    #Maintien_de_l'ordre #repression #armes_sub-lethales #police

  • Gilles Deleuze : Qu’est-ce que l’acte de création ?
    http://www.davduf.net/gilles-deleuze-qu-est-ce-que-l-acte-de-creation

    Conférence donnée dans le cadre des mardis de la fondation Femis, 17 mai 1987 Je voudrais, moi aussi, poser des questions. Et en poser à vous, et en poser à moi-même. Ce serait, heu…, ce serait du genre : qu’est-ce que vous faîtes au juste, vous qui faîtes du cinéma ? Et moi, qu’est-ce que je fais au juste quand je fais ou quand j’espère faire de la philosophie ? Eh ! Est-ce que l’on a quelque chose à se dire, en fonction de cela ? Alors bien sûr, cela va mal chez vous, mais ça va très mal aussi chez (...) #mauvais_esprits

  • EPIDÉMIOLOGIE DE SARS-COV-2 DANS UNE POPULATION PARTIELLEMENT VACCINÉE ET IMPLICATIONS POUR LE CONTRÔLE D’UN REBOND AUTOMNAL
    https://modelisation-covid19.pasteur.fr/evaluate-control-measures/impact-partially-vaccinated-population

    Scénarios avec ou sans mesures de contrôle :

    Sous des hypothèses réalistes concernant le R0 du variant dominant et la couverture vaccinale cet automne, un pic d’hospitalisations important est possible en l’absence de toute mesure de contrôle de l’épidémie. Par exemple, dans notre scénario de référence caractérisé par une couverture vaccinale de 30%-70%-90% chez les 12-17, 18-59 et plus de 60 ans et un nombre de reproduction de base R0=4, un pic d’hospitalisations comparable au pic de l’automne 2020 pourrait être observé en l’absence de mesures de contrôle. Un certain niveau de contrôle de l’épidémie pourrait donc être nécessaire cet automne. Nous avons donc exploré des scénarios où des mesures de contrôle sont mises en œuvre, comme le dépistage répété ou l’utilisation de mesures non-pharmaceutiques (distanciation physique, gestes barrières, port du masque). Ces mesures peuvent cibler l’ensemble de la population ou des sous-groupes d’individus.

    Épidémiologie de SARS-CoV-2 dans une population partiellement vaccinée :

    L’épidémiologie de SARS-CoV-2 devrait fortement changer par rapport à ce qu’elle était avant la campagne de vaccination. Par exemple, si la couverture vaccinale est de 30%-70%-90% chez les 12-17, 18-59 et plus de 60 ans, on s’attend à ce que :

    Les personnes non-vaccinées contribuent de façon disproportionnée à la transmission : une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée.

    Les adultes non-vaccinés contribuent de façon disproportionnée à la pression sur le système de santé. Dans notre scénario 30%-70%-90%, les personnes non-vaccinées de plus de 60 ans représentent 3% de la population mais 35% des hospitalisations.

    La couverture vaccinale étant faible chez les enfants et adolescents, ce groupe représente 22% de la population mais à peu près la moitié des infections. Par ailleurs, ils sont à l’origine d’à peu près la moitié des transmissions.

    Implications pour le contrôle de l’épidémie :

    Comprendre l’épidémiologie de SARS-CoV-2 dans une population partiellement vaccinée a des implications importantes pour le contrôle de l’épidémie :

    Il est essentiel de maximiser la couverture vaccinale chez les plus fragiles.

    Les mesures non-pharmaceutiques ont quasiment le même impact si elles ciblent l’ensemble de la population ou uniquement les personnes non-vaccinées. L’adhésion des personnes vaccinées à ces mesures apporte peu de bénéfices supplémentaires. Cela suggère que, dans une population partiellement vaccinée, des mesures de contrôle ciblant les personnes non-vaccinées (par exemple avec le pass sanitaire) pourraient permettre de maximiser le contrôle de l’épidémie tout en minimisant le coût pour la société. Cela soulève néanmoins des questions éthiques et sociales qu’il est important d’explorer.

    Parmi toutes les mesures étudiées, la vaccination des non-vaccinés reste l’approche la plus efficace pour contrôler l’épidémie.

    La situation des enfants et adolescents, qui devraient être peu vaccinés cet automne, est une source d’inquiétude. En cas de reprise de l’épidémie, le contrôle de la circulation virale dans les écoles, collèges, lycées pourrait être nécessaire pour diminuer la pression sur le système hospitalier. Cela expose les enfants et adolescents au risque de nouvelles mesures de contrôle en milieu scolaire. La vaccination de cette population les protégerait contre ce risque. Il est important de développer des protocoles efficaces de contrôle de la circulation virale dans les écoles permettant de limiter autant que possible les fermetures de classe.

    Du fait de la vaccination, l’effort nécessaire pour contrôler un rebond épidémique devrait être nettement moindre que pendant la période pré-vaccinale.

    #COVID-19

    • On peut pas tout faire à la fois mais c’est quand même étonnant de lire « les mesures non-pharmaceutiques » sans aucune prise en compte de leurs variations actuelles (...) ou éventuelles (du dépister isoler tracer à l’aération, etc.).
      Même la non vaccination finit par être une affaire individuelle alors que, par exemple, les séances de vaccination ne sont pas utilisées pour faire des vaccinés ou au moins d’une partie d’entre eux des propagateurs/répondants d’informations utiles parmi leur(s) entourage(s), ce qui est bien une question collective, institutionnelle.

  • Channel Crossings
    Exilés à la frontière franco-britannique : recherche sur les tentatives et les traversées de la Manche par voie maritime, 2018-2021
    http://www.exils.org/channel-crossings

    INTRODUCTION

    Si l’ampleur du phénomène est sans-précédent, les traversées de la Manche par voie maritime sont anciennes. Plusieurs tentatives ont été observées lors de la période de la Jungle de Calais (2014-2016), voire antérieurement. La Plate-forme inter-agences pour le partage d’informations sur le trafic de migrants par voie maritime[1] montre que la France avait rapporté une tentative de traversée par 6 personnes, en juin 2001. Depuis 2018, l’augmentation du nombre de personnes traversant la Manche par la voie maritime est forte, mais « leur nombre reste faible et maîtrisable » [2], comme le rappelaient l’OIM et l’UNHCR l’été dernier. Et même si l’attention médiatique sur les tentatives de passage via des camions ou des véhicules a diminué, ces dernières sont encore très importantes et reste le principal moyen de passage irrégulier : en 2019, « 24 000 migrants » ont été détectés « dans des camions à l’entrée du tunnel sous la Manche ou dans le port de Calais ».[3]

    Le changement d’une modalité de passage à une autre a déjà été observé sur d’autres frontières, et le recours à des bateaux pour traverser une frontière maritime est aussi observé en Méditerranée centrale et orientale, ainsi que sur certains territoires d’outre-mer français comme Mayotte. Mais un tel phénomène entre des pays d’Europe reste rare, et le littoral nord est la seule façade maritime métropolitaine à y être confrontée.

    En 2019, première année où l’ampleur de ces traversées a fortement augmenté, aucuns travaux de recherche sur ces traversées n’existaient alors. Elles ont rapidement suscité de fortes inquiétudes et réactions des pouvoirs publics, des 2 côtés de la Manche. La prise de risques supplémentaires par cette voie de passage est réelle : entre 2018 et 2020, 11 décès sont formellement liés à des accidents survenus lors d’une tentative de traversée en bateau. Mais malgré les différents plans mis en place par les autorités, les tentatives de traversées persistent, voire s’étalent sur le littoral. Il semble alors pertinent d’essayer de mieux comprendre ce phénomène afin d’adapter les réponses des différents acteurs à la situation.

    Le premier but de cette recherche était ainsi de pouvoir faire un premier état des lieux sur ces traversées et de quantifier ce phénomène, en réalisant une collecte de données (voir plus bas) et en étudiant différentes thématiques :

    La manière dont sont réalisées ces traversées, les opérations de secours, ainsi que la prise en charge des naufragés à terre ;
    Le droit et les réglementations maritime en vigueur dans la Manche ;
    Les actions menées par les autorités à la suite de ces traversées (plan d’actions, accords bilatéraux…) ;
    Les risques de ces traversées et les accidents qui se sont produits ;
    Les profils et les parcours des personnes ayant réalisées ces traversées ;
    Les facteurs à l’origine de ce nouveau mode de passage.

    Le deuxième objectif était de garder une trace écrite et centralisée des différents événements relatifs à ces traversées, notamment les accidents qui se sont produits ces 2 dernières années. Le troisième est de définir des recommandations ou des pistes de travail afin d’éviter de nouveaux accidents dans la Manche, de mieux cerner la situation des personnes présentes sur le littoral et leur proposer des solutions qui leur permettraient d’exercer leurs droits sans avoir à prendre ces risques.

    #exils #migrations #frontieres

  • « Qu’il ait cassé, pas cassé, je m’en fous. Tant qu’il y aura un gilet jaune en prison, je ne serai pas libre »
    Basta ! https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-prendre-du-ferme-garde-a-vue-tribunal-comparution-immediate-

    Durement réprimé dans les rues, sur les péages et les ronds-points, le mouvement des Gilets jaunes le fut tout autant dans les tribunaux. Le livre Je ne pensais pas prendre du ferme recueille onze récits de Gilets jaunes face à la violence judiciaire.

    Si les affrontements et violences qui ont accompagné le mouvement des Gilets jaunes ont amplement été médiatisés, le livre Je ne pensais pas prendre du ferme raconte « ce que les caméras n’ont pas montré » : les 10 000 gardes à vue qui ont ciblé les participants.e.s au mouvement, les milliers d’audiences au tribunal, partout en France, et les 3000 condamnations prononcées, dont plusieurs centaines de peines d’emprisonnement ferme. Du jamais vu face à un mouvement social récent. Début avril 2019, la rédaction de basta ! publiait un premier – et inédit – recensement de ces condamnations, réactualisé ensuite en septembre. Très peu de médias se sont intéressés à cet aspect.

    #violences_policieres #violences_judiciaires #repression #gilets_jaunes

  • Une militante calaisienne obtient l’effacement de sa fiche S
    https://archive.org/details/Effacer_sa_Fiche_S

    Lecture audio commentée
    Une militante calaisienne obtient l’effacement de sa fiche S
    Publié le 24 juin 2021 chez Mediapart par Jérôme Hourdeaux
    📰 🔗 Lien direct : https://www.mediapart.fr/journal/france/240621/une-militante-calaisienne-obtient-l-effacement-de-sa-fiche-s
    Arrêtée lors d’une manifestation de soutien aux migrants, Camille avait appris qu’elle était inscrite au fichier des personnes recherchées pour menace contre la sûreté de l’État. « C’est dans les dictatures que l’on fiche les opposants politiques ! », dénonce-t-elle.
    Le Conseil d’État a ordonné, dans un arrêt rendu jeudi 3 juin, l’effacement d’une militante calaisienne du fichier des personnes recherchées (FPR) dans lequel elle s’était vu attribuer une fiche « S ». /.../

    Photo d’illustration : @val_k / ValK : zad de Notre-Dame-des-Landes : "sans fiche & fiché S" (ne choisi pas ton camp, camarade)
    Trêve exceptionnelle le 1er mai 2018 sur la zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes. Depuis le mois de janvier la zad est assiégée, prise chaque jour un peu plus fortement dans un étau militaire. Le 9 avril a été déclenchée une violente opération d’expulsions : une trentaine de lieux de vie saccagés, plus de 300 blessés.

    ☆ autres photos : https://vu.fr/valkphotos
    ☆ infos / audios : https://frama.link/karacole
    ☆ oripeaux : https://frama.link/kolavalk
    ☆ agenda militant namnète : https://44.demosphere.net
    ☆ me soutenir ou remercier : https://liberapay.com/ValK

    #audio/opensource_audio #surveillance #controle_social #fichage

  • Quand la peur d’un « complot des riches et des médecins » poussait la foule au crime
    Interview de l’historienne Karine Salomé par Conspiracy Watch L’Observatoire du conspirationnisme
    https://www.conspiracywatch.info/quand-la-peur-dun-complot-des-riches-et-des-medecins-poussait-la-f

    Partout : "Le complotisme se répand à cause des réseaux sociaux."
    Faux.
    Enfin, plus compliqué que ça.
    Tout ce qui atrophie l’esprit critique, par contre, mène invariablement au pire. Le doute et la critique sont vitaux, sauf à chercher le retour du sacrifice humain comme ciment social...
    Bref, l’interview est passionnante !
    #complot #complotisme #conspirationisme #foules #fouloscopie #histoire

  • ... #JeudiPhoto 🎶 Cherchez-moi 🐞 coucou coucou, je suis cachée dans un...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51268180853

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Nantes, le 24 juin 2021.
    .
    • « les petites photos » : vu.fr/valk-lespetitesphotos
    .
    ¤ autres photos : vu.fr/valkphotos
    ¿ infos audios : frama.link/karacole
    ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
    ◇ rdv locaux : 44.demosphere.net
    ○ réseaux : twitter.com/valkphotos
    ♤ me soutenir : liberapay.com/ValK
    .
    #photo #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #JeudiPhoto #rouge #ruz #red #rojo #coccinelle #ladybird #mariquita #fleur #bleuñv #flower #flor #coquelicot #poppy #amapola

  • Val-d’Oise : un trentenaire mortellement blessé par un tir de taser lors de son expulsion locative - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/val-doise-un-trentenaire-mortellement-blesse-par-un-tir-de-taser-lors-de-

    Un homme âgé de 34 ans est mort, ce mercredi matin, après avoir reçu un tir de taser, à Pierrelaye (Val-d’Oise). Le trentenaire faisait l’objet d’une expulsion locative qui a dégénéré, selon plusieurs sources policières. Il était 9h50 lorsque les policiers qui escortaient un huissier se sont rendus au domicile de ce locataire de la rue Léon Pelouse, à Pierrelaye pour procéder à son expulsion.

    L’homme, qui semblait dans un premier temps être endormi, se serait brusquement levé avec un couteau. Il aurait tenté de s’en prendre à eux. L’un des fonctionnaires a alors riposté en utilisant son arme de service mais ne l’a pas blessé. Le second a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique (taser). Selon nos informations, c’est ce tir qui aurait touché la victime au niveau du thorax. Cette dernière s’est écroulée au sol, inconsciente.

    Le locataire, qui vivait seul, a fait un arrêt cardiorespiratoire, malgré l’intervention du Samu, qui lui a prodigué un massage cardiaque. Le décès a été constaté sur place une trentaine de minutes plus tard.

    L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie sur demande du parquet de Pontoise.

    #logement #expulsion #police #taser

    • PIERRELAYE : UN HOMME EST MORT, ARRÊTEZ LES EXPULSIONS !
      https://www.droitaulogement.org/2021/06/pierrelaye-un-homme-est-mort-arretez-les-expulsions

      La mort d’un locataire à Pierrelaye dans le Val d’Oise (95), tué d’un coup de “taser” au cours de son expulsion ce matin vient nous rappeler que l’expulsion locative est un acte violent, pouvant donner lieu à des actes de désespoir.

      Aujourd’hui un homme en est mort, ce n’est pas la première fois :
      – un père de famille à Chambéry en juillet 2019, décède d’un arrêt cardiaque aux mains de la police lors de son expulsion
      – Un locataire à la Rochelle en octobre 2014 se donne la mort ayant appris qu’il devait être expulsé …
      – Un père de famille, locataire au Kremlin-Bicêtre, s’immole devant la sous préfecture de l’Haye -les -Roses en juillet 2014,
      – Sans compter tous les locataires expulsés, abandonnés sur le trottoir et morts de la rue après des années de déchéance et de désespérance…

      Nous demandons une enquête objective sur les circonstances de la mort de ce locataire et sommes prêts à appuyer ses proches.

      2021, une année terrible s’annonce en matière d’expulsions :
      En 2019, 763 expulsions forcées (avec CFP, concours de la force publique) ont été menées par la police dans ce département, la plupart sans relogement ni hébergement, ce qui a représenté 4,6% des expulsions en France où 16 700 expulsions forcées ont été menées. Le Val d’Oise est le 3e département d’Ile de France en nombre d’expulsions et sans doute dans les 5 premiers en France.

      2021 et surtout cet été s’annonce terrible avec 30 000 expulsions annoncées par le Gouvernement sur toute la France, ce qui représenterait 1 380 expulsions dans le Val d’Oise (4,6% des expulsions …). Il faut arrêter le massacre !

      L’aggravation de la crise du logement, produite par la hausse des prix immobiliers, fonciers et locatifs, par la baisse des APL, par la crise sanitaire a paupérisé de nombreux locataires.
      La circulaire d’instruction Wargon/Schiappa de fin avril demandant aux Préfets de mettre en place des solutions d’hébergement ou de relogement ne sont pour l’instant que des paroles en l’air.

      Après ce drame, il faut agir concrètement :
      – Arrêt des expulsions sans relogement
      – Effacement des dettes de loyers pour cause de précarité
      – Relèvement des APL et baisse des loyers
      – Mise en œuvre du droit à un logement décent, abordable, stable et accessible pour tou.te.s
      – Interdiction des tasers

      UN TOIT C’EST UN DROIT !

      PROCHAINS RV : RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS, CONTRE LES EXPULSIONS SANS RELOGEMENT, JEUDI 24 JUIN À PARTIR DE 14H – MÉTRO CITÉ

  • Affaire de #Lieuron : nouvelle stratégie de la police

    « Nous avons appris que les gendarmes convoquent des personnes ayant reçu des amendes pendant la teuf de Lieuron. Il est important de se rappeler qu’il n’y pas d’obligation légale de se rendre à ces convocations et nous déconseillons fortement de le faire »

    Si vous avez contesté une amende, il n’y a pas de raisons que les flics vous convoquent : en cas de refus de la contestation vous serez directement convoqué au tribunal de police. Si vous ne l’avez ni contesté ni payé, il n’y a pas de raisons non plus que vous soyez convoqué. Cela semble évident que ces convocations sont en réalité des moyens détourné pour recueillir des infos sur la teuf.

    Vous ne pouvez pas être contraint de force à vous rendre à une convocation liée à une amende, les flics ne peuvent pas venir vous chercher chez vous. Cependant, la décision de vous y rendre vous exposerait à une audition, dans laquelle les gendarmes pourront vous interroger sur la teuf, vous poser des questions auxquelles vous n’êtes pas préparés, et qui n’auront sûrement rien à voir avec le sujet des amendes. Vos déclarations pourront éventuellement provoquer une garde à vue si vous vous incriminez pour des délits liés à la teuf. C’est la seule possibilité pour les keufs de vous mettre en garde à vue, puisqu’aucune GAV n’est possible pour une simple contravention. Vous n’avez donc rien à gagner à vous y rendre. Il est important de refuser de participer à ces procédures, à la fois pour vous mais aussi pour tous les inculpés de l’affaire de Lieuron. /.../

    Si vous êtes convoqués, si vous avez des questions ou des informations sur ces procédures, contactez-nous par mail defense.collective(at)riseup.net ou via les réseaux sociaux, ou par téléphone au 0770034219 (ne pas laisser de messages vocaux)

    Faites attention également à ne pas divulguer d’informations incriminantes par téléphone ou sur les réseaux.

    source : https://nantes.indymedia.org/articles/56086
    #freeparty #repression #controle_social #Maintien_de_l'ordre

  • La nuit de la fête de la Musique, j’ai effacé une dizaine de tweets pour, je pensais, respecter la mémoire d’un mort et le besoin de paix de ses proches.
    Mais ça va pas.
    Et c’est faux.
    Depuis plusieurs années la préfecture de Loire-Atlantique et son bras armé font un jeu de « négociations » avec les victimes et/ou proches de victimes sur la base de « si vous ne pacifiez pas, l’ultra-gauche va récupérer ça et ce sera le chaos. »
    C’est malin, pervers, à la limite de la torture mentale, et... ça marche.

    Les préfectures continuent encore et toujours à bénéficier d’une aura de la fallacieuse « neutralité » de l’Ordre et du Pouvoir. C’est évidemment faux mais ça impressionne et franchement quand tu es endeuillé, tu as besoin de croire en une force pacificatrice, d’où qu’elle vienne.
    Je suis trop fatiguée pour me sentir capable de reprendre tout ce que nous (moi et des dizaines d’autres) avons dû débunker comme mensonges prefectoraux années après années : zad de Notre-Dame-des-Landes, du Testet, fausses attaques des hôpitaux Necker ou Pitié-Salpétrière, etc. etc. Mais accepter de taire encore le chantage pervers des préfectures : non.
    Pourtant quand des proches de victimes font pression pour taire ma colère, je le fais.
    Mais pour clarifier ce qui s’est passé hier à Nantes : initialement la Marche #JusticePourSteve aurait dû pouvoir aller sans la moindre réserve n’importe où. Et logiquement sur les lieux de fête de la musique d’il y a deux ans, là où Steve a été noyé et des dizaines d’autres blessé-e-s.
    Mais depuis le meurtre, pardon, « la fête qui a dégénéré » et « l’accident », selon les termes préfectoraux admis, le site est entièrement encagé et il a été interdit d’accès par arrêté la semaine dernière, ainsi que tout le secteur autour. (cf https://www.20minutes.fr/nantes/3066159-20210620-nantes-pointe-ouest-ile-nantes-reste-fermee-jusqu-mardi-m )

    Et là est le piège

    Pour une meilleure vision des lieux :
    – vue d’ensemble de la pointe de l’Ile de Nantes

    – la teuf de la musique 2019, où Steve est mort, se tenait là où est l’étoile « 47°... »

    – la marche a pu aller jusqu’où le corps a été retrouvé, au niveau de la cale près de la « Grue Jaune » & le manège

    – la famille a été « autorisée » et « escortée » jusqu’à la fresque-mémoire, entre les deux lieux, au niveau de la « Grue Grise » et du parking Wilson

    C’est là qu’il y a perversité de la Préfecture. Après avoir interdit le secteur, puis joué sur le fait que la marche n’était pas autorisée, cette dernière s’est donc retrouvée bloquée.
    Les proches de Steve ont demandé et demandé encore à passer, dignement, calmement, mais non.
    Vidéo : https://twitter.com/MarionLpz/status/1407035319673884672
    Les prises de paroles se sont donc faites à proximité de la « Grue Jaune ». Après dispersion, la famille a finalement reçu l’autorisation de se rendre à la fresque. Seule. Et là, les comptes twitter « Police Nationale 44 » puis « Préfet des Pays de la Loire » se sont empressés de communiquer, les premier en y ajoutant de manière indécente une capture photo d’une caméra de surveillance où on les voit escorter la famille.

    [#Manifestation] Rassemblement Terrasse des Vents- grue jaune. La famille de Steve Maia Caniço a été autorisée à venir se recueillir.

    https://twitter.com/PoliceNat44/status/1407045641612808196

    C’est à cause de ça que je suis intervenue, ainsi que beaucoup d’autres, pour démonter la supercherie : non la famille n’a pas reçu l’autorisation de se recueillir sur le lieu initialement souhaité. Sans doute même ne l’a-t-elle pas demandé ce jour là au vu des barrières et déploiements policiers autour.
    L’émotion, déjà grande avant, s’est transformée rapidement en colère.
    Pendant ce temps un autre cortège partait du centre-ville, plus festif revendicatif, et vous avez surement entendu parler du gazage général du centre qui a eut lieu ensuite. Sinon, j’avais tenté un suivi par ici : https://twitter.com/ValKphotos/status/1407018844393246720 mais mon crane au bord de l’implosion m’a obligée à lâcher le suivi vers 22h30.
    C’est plus tard dans la soirée et la nuit que des personnes, très sincères et pensant nécessaire d’apaiser les choses, sont intervenues un peu partout pour dire que si, si, la famille avait pu se recueillir, qu’il ne fallait pas mentir pour envenimer les choses, ... Bref, j’ai effacé tous mes tweets qui concernaient ce moment.

    Alors oui, la préfecture a « fait un geste » en acceptant que les proches accèdent au lieu de la fresque-mémoire puisqu’il faisait partie du périmètre interdit.
    Et indéniablement c’était important.

    Mais le lieu de la rave brisée demeure encagé.
    Comme la vérité.

    Entendons-nous bien : ce qui se joue là ce n’est pas « l’affaire #Steve_Maia-Canico » et je ne veux surtout pas minorer son importance : au contraire.
    Ce qui se joue c’est ce qui « fait autorité ».
    Les forces de l’ordre ?
    La communauté en pleine connaissance des faits ?
    En menant ce jeu d’interdiction / autorisation après négociation, la préfecture marque 2 points politiques stratégiquement primordiaux
    – forcer les victimes à gérer la pacification.
    – imposer la négociation, le dialogue et le retour à « l’autorisation préfectorale » dans une ville où, depuis août 1955 et la mort de Jean Rigollet tué par la police*, elle était boycottée.
    *Ref et contexte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_Saint-Nazaire_en_1955


    Ça peut sembler être des détails, des broutilles mais pour qui a suivi plusieurs « affaires » de violences policières, on reconnait facilement les schémas qui consistent à acheter une paix sociale pour endosser le moins de responsabilité possible et pour que les potentielles répercussions soient noyées par l’oubli. Les parents de #Remi_Fraisse ont énormément souffert lorsqu’ils l’ont compris. Et je n’ai pas envie de nommer d’autres familles / proches mais celleux qui refusent de négocier dès le départ, sachant déjà qu’elles n’ont rien à perdre par expérience de « quartier » ou de « vie sociale » et qui choisissent la médiatisation plutôt que la discrétion ne gagnent pas forcément plus face à la justice mais perdent beaucoup moins d’illusions. Et ce n’est franchement pas rien.

    Et quitte à parler de la volonté des proches, je préfère quand elleux même définissent leur propre rapport à la répression et à la colère : https://loopsider.com/fr/video/steve-maia-canico-son-frere-et-soeur-se-confient-sur-leur-vie-sans-leur-f

    Fil de réflexions initialement construit sur twitter et enrichi pour sa libération seenthissée : https://twitter.com/ValKphotos/status/1407259546482057217

    #contrôle_social #repression #violences_policières #violence_d'Etat #Maintien_de_l'ordre

  • C’est je crois la première fois qu’une décision de justice cible explicitement un résolveur #DNS public (ici, #Quad9).

    https://torrentfreak.com/sony-wins-pirate-site-blocking-order-against-dns-resolver-quad9-210621

    Je note l’argument juridique « One of the arguments that Sony brought up in court was that Quad9 already blocks various problematic sites voluntarily. » qui a affaibli la défense de Quad9. En effet, si on commence à filtrer pour « le bien », il est ensuite difficile de se réclamer de la neutralité et de refuser une extension de ce filtrage, on n’est plus un simple intermédiaire (« the liability protections that other third-party intermediaries such as ISPs and domain registrars typically enjoy »).

    C’est peut-être cet argument qui explique pourquoi les ayant-droits n’ont pas poursuivi Google Public DNS et Cloudflare qui, eux, sont neutres ?

    C’est une leçon qui va au-delà des résolveurs DNS : à partir du moment où on choisit et où on filtre, on n’est plus neutre et on ne peut donc plus se réclamer du statut de « simple intermédiaire ».

    #censure

  • COMMUNIQUÉ DU TEKNIVAL DES MUSIQUES INTERDITES
    UNE MAIN ARRACHÉE POUR AVOIR VOULU DANSER

    Encore une fois, les autorités ont choisi la violence en lieu et place de dialogue. Des pluies de lacrymos et de grenades se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête. De nombreux blessés sont à déplorer. Un jeune homme a eu la main arrachée, ce n’est malheureusement pas la première fois. Tout cela pour avoir voulu danser...


    La fête de la musique, depuis sa naissance en 1982 est une date chère au coeur de la population. Elle permet de célébrer le premier jour de l’été en musique tous.tes ensemble.
    L’année précédente, le gouvernement a tout bonnement interdit cette date symbolique. Cette année, il transforme une fête de rue, populaire et spontanée, en format parqué, où les seuls évènements auront lieu dans des espaces aménagés et contrôlés.
    Après un an et demi de sacrifices et de restrictions et à l’heure de l’annonce d’une levée de la plupart des restrictions, nous nous attendions à ce que cette date soit rendue à celles et ceux qui la font exister. Seuls quelques encravatés dans les bureaux peuvent penser que la fête se vit assis et finit tôt, que la musique s’écoute en contenant ses émotions. La fête et la musqiue sont parmi les principaux vecteurs de cohésion sociale, un besoin essentiel de relâchement et de joie, surtout en ces temps sombres dont nombre n’en sortent pas indemnes et dont toute une génération à le sentiment de s’être fait voler sa jeunesse !
    Malheureusement, comme depuis le début de la crise sanitaire, la culture artistique est reléguée à la cave. Nous n’acceptons pas ce traitement d’exception, à l’heure où les bars et terrasses sont pleines à craquer de fêtard.e.s et où les stades ont rouvert, disposant même de la clémence étatique pour pouvoir rentrer après le couvre feu. Il s’agit, une fois de plus de la part de la start-up nation, de consommation, de relance économique. Sortez de chez vous malgré les risques énoncés, mais à la seule condition que vous vidiez votre portefeuille. Avec ces méthodes, la seule croissance que nous connaîtrons c’est celle de la destruction de la planète sur laquelle nous vivons.
    Nous ne croyons plus aux attitudes démagogiques des personnes de pouvoir dont nous savons - la crise sanitaire l’a ouvertement prouvé - qu’elles mentent et manipulent les foules afin d’obtenir une adhésion massive de la population. Une étude récente démontre même l’hégémonie de la droite et l’extrême droite à la télévision avec près de 80% des temps d’antenne par rapport à la gauche. C’est ainsi qu’une grande partie de la population française se retrouve à adhérer aux attitudes ouvertement racistes et discriminatoires qui remplissent les plateaux de télévision ou à l’idéologie gouvernementale, très largement diffusée.
    C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le battage médiatique à propos de la rave party du nouvel an à Lieuron, avec un débat politiquement orienté sur le sécuritaire et non sur le mal-être de la jeunesse. C’est aussi de cette manière qu’il y a maintenant deux ans, l’affaire Steve a été traitée. Pourtant un être humain est mort ce soir de la fête de la musique 2019 à Nantes, des suites d’une charge policière disproportionnée, alors qu’aucune inculpation n’a été faite pour sa mort à l’heure actuelle. Pire, on nous présente aujourd’hui, à la veille de l’anniversaire des deux ans de sa mort, les résultats de l’étude du bornage téléphonique pour faire croire que l’enquête avance. Quand le fils de Sarkozy s’était fait voler son scooter, il avait fallu moins d’une heure pour produire cette analyse et arreter le dit « coupable ». C’est une insulte à sa mémoire et à notre colère !
    Loin des stratégies individuelles et invisibles permettant à la population d’échapper aux restrictions, nous, les organisatrices et organisateurs du Teknival des Musiques Interdites, voulions à notre tour proposer un espace de musicalité et de sociabilité pour les personnes qui en ressentiraient le besoin. Nous avons décidé, à contrario de ce qu’il est désormais coutume d’appeler des fêtes clandestines, de ne pas nous cacher dans un gîte ou une salle des fêtes en location, mais d’exposer au grand jour ce que nous considérons comme l’essence de la vie humaine : la joie, les rencontres et la sociabilité.
    Car ces fêtes clandestines en intérieur ne sont que le résultat de la prohibition. Une politique qui pousse les gens à se cacher dans des pièces mal-aérées où le risque de contamination est important. Cette même repression qui pousse toute une partie de la jeunesse dans les champs chaque week-end depuis 30 ans malgré les rapports permanents de scientifiques, d’analystes, de politiques ou même des services de renseignement dont la conclusion est toujours la même : le phénomène Free Party est avant tout le résultat des politiques de stigmatisation et de répression de la fête et de la jeunesse.
    Pour toutes ces raisons, nous avions choisi de nous installer dans la circonscription de Rennes dont le proceureur, Philippe Astruc, est à l’heure actuelle le plus représentatif de ces politiques de repression et de stigmatisation. Sa gestion des dossiers de l’affaire Steve ou de la rave du nouvel an est l’exemple même d’une politique anti-jeunes et anti-fête. Une vision d’une société orwelienne que nous combattrons toujours avec cette même soif de vie, de joie et de liberté. Nous ne sommes pas la cause du probléme, seulement une réaction à l’injustice et nous n’existerions pas si le choix avait été fait d’accompagner au lieu de réprimer et de mutiler !
    Loin des complotismes, nous invitons l’ensemble des participant.e.s à se faire tester avant (ou après) l’évènement et à faire attention aux personnes vulnérables autour d’elles. Le COVID est une réalité et si la stratégie gouvernementale « vivre avec le virus » consiste désormais à responsabiliser les personnes, nous ne pouvons qu’encourager les fêtard.e.s à prendre soin les un.e.s des autres face à cette pandémie.
    Sachant cela, ainsi que les chiffres des contaminations en baisse, nous avons appelé toutes celles et ceux qui le souhaitent à rejoindre cette grande fête libre, puisque les évènements de l’année passée nous ont prouvé qu’aucune rave party n’avait provoqué de cluster et que les contaminations sont principalement le fait de la vie quotidienne.
    A la mémoire de Steve Maia Caniço, en soutien aux inculpés de la Maskarade de Lieuron et pour toutes les victimes de la répression, notre seule volonté était de brandir haut et fort la musique comme étendard et comme élément indissociable de nos vies.
    Nous ne nous laisserons ni assassiner, ni emprisonner, ni mutiler et nous continuerons de danser. Nous sommes toujours là après 30 ans de répression et nous serons encore là tant que la seule réponse qu’on nous apportera sera celle de la violence !
    –-
    Les organisateurs et organisatrices du Teknival des Musiques Interdites

    Source : https://facebook.com/story.php?story_fbid=188298423224927&id=103514861703284
    Archive : https://nantes.indymedia.org/articles/56062

    • #FreeParty #Redon : Si vous souhaitez soutenir le Fonds de Soutien Juridique des Sons / Association pour la défense des Sound System qui va avoir grave du taf et des procès :
      https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-soutien-juridique-des-sons/formulaires/4

      ++ Communiqué des organisateurs.trices du Teknival des Musiques Interdites :

      Après une nuit sanglante, rythmée par les assauts des forces de l’ordre, dans un champ jonché de palets de lacrymogènes, la tekno se met à vibrer, enfin. Les murs de sons sont montés, les artistes sont prêt.es à s’exprimer. L’adversité des teffeur.euses n’est plus à démontrer.

      La préfecture, commence alors à mener l’attaque médiatique, malgré les images flagrantes des journalistes présents sur site, montrant David contre Goliath, ou les teuffeurs face aux forces de l’ordre. Elle annonce que ceux –ci ont été visés par des projectiles divers et variés. Pour rappel, plus de 400 gendarmes étaient mobilisés, avec un ravitaillement continu en lacrymogènes et grenades assourdissantes. Le journaliste Rémi Buisine affirme que des milliers de palets de lacrymogènes ont été lancés dans la nuit. Face à ce surarmement, les teufeur.euses ne pouvaient se défendre qu’avec le peu de matériel qu’ils avaient amené pour faire la fête. Les fêtard.es étaient tout.es en short et tee-shirt face à des militaires entraînés et équipés. La disproportion devient indéniable lorsque cette nuit, un jeune homme perdit sa main.

      Malgré l’enfer de la nuit et les propos déformés par la préfecture, la fête est enfin là ! Ce moment de relâchement semble miraculeux après ces longues heures de résistance face à des forces de l’ordre déchaînées. Chacun.e reprend des forces, la musique enchante de nouveau les cœurs. La présence des gendarmes mobiles et CRS ne décroît par pour autant. Une nasse géante est en place autour du site, deux hélicoptères repèrent les lieux, des dizaines de camions et de voiture attendent, moteur tournant.

      Le ratio s’élève à un militaire pour trois fêtard.es. La plupart ont entre 18 et 30 ans, viennent tout.es pour faire la fête, uniquement la fête. Comment peut-on arriver à un dispositif si démesuré ? Comment peut-on débourser des centaines de milliers d’euros d’argent public pour réprimer une jeunesse qui pense pouvoir enfin exprimer ses talents artistiques et son amour de la fête après plus d’un an de pandémie ?

      Alors que le beau temps reprenait ses droits, aux alentours de 16h, des centaines de gendarmes mobiles fondent sur les fêtard.es. Les lacrymogènes fusent pour disperser le public, les forces de l’ordre foncent alors sur les personnes qui ne se sont pas échappées et usent de tout leur arsenal possible, LBD, coups de matraques, coups de poings etc. Alors que le chaos s’installe à nouveau par l’intervention brutale des gendarmes mobiles, ceux là même décident de s’en prendre au matériel des teffeur.euses. Des dizaines d’hommes se mettent alors à défoncer absolument tout ce qu’ils trouvent sur leur passage : enceintes, amplificateurs, tables de mixage, lumières, décorations etc. Des bruits sordides de coups de matraques et de marteaux emplissent le paysage sonore. Des milliers d’euros de matériel, investis par des particuliers dans le but de partager un mode d’expression artistique, sont perdus définitivement en quelques minutes, en toute illégalité. Après ce déchaînement de violence, les forces de l’ordre repartent, comme si rien ne s’était passé.

      La folie vengeresse des forces de l’ordre, la volonté par la préfecture de nous montrer comme des gangsters et le désintéressement du gouvernement à notre scène n’a-t-elle donc pas de limite ? Après avoir tué Steve il y a deux ans, après avoir emprisonné Tristan au nouvel an, ils arrachent la main d’un fêtard de 22 ans et détruisent les moyens d’expression artistique de sa jeunesse.

      https://www.facebook.com/collectifdessoundsystemsIDF/posts/339110040914464

  • Ça y est : aujourd’hui (17 juin), on tombe le masque à l’extérieur ! Et aussi dans les cours d’école. Parallèlement, on nous susurre dans l’oreillette que le variant « delta » dit « indien » progresse à grand pas dans les Landes, qu’un cluster de ce même variant est apparu dans un collège de l’Essonne et qu’Olivier Véran met en garde contre la progression de ce même variant le mardi 15 juin.
    Petit « profilage » des stratèges de l’état major de l’Obersturmführer Johann von KaSStecks : « Vu la réticence à la vaccination, optons pour l’immunité de troupeau en laissant les gueux se contaminer pendant les vacances. Lorsque ces derniers auront bien chanté tout l’été, on ramassera les morts à la pelle à partir de septembre. »

    Sinon, à l’intérieur, il faut se dire que le masque ne confère pas une protection totale surtout si on reste longtemps dans le même espace (open-space ou salle de classe/de cours par exemple : voir la vidéo).

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-le-variant-indien-peut-il-grimper-en-france-comme-au-roya

    Précision :
    Surtout si on reste longtemps dans le même espace et de surcroît, avec le même masque qui s’humidifie par la condensation en expirant et encore plus si le masque est mal porté (sous le pif par exemple).

    Aujourd’hui donc, bas les masques à l’extérieur. Par contre « à l’intérieur » et surtout au ministère, on avance toujours masqué ...

    https://pbs.twimg.com/media/E4EKY1oXoAMXuWH?format=png&name=360x360

    #cojonesvirus

  • Re-infection with #SARS-CoV-2 in Patients Undergoing Serial Laboratory Testing
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab345/6251701

    #COVID-19 : Un taux de #réinfection inférieur à 1% après une forme sévère
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-un-taux-de-reinfection-inferieur-1-apres-une-forme-severe

    Et chez les 0,7% de personnes réinfectées…

    … [l’]#immunité naturelle est suffisamment forte […] pour réduire considérablement le risque de complications et de décès.

    Pas de différences entre femmes et hommes et pas d’influence de l’âge.

  • Passe sanitaire : attaquons l’obligation d’identification
    https://www.laquadrature.net/2021/06/09/passe-sanitaire-attaquons-lobligation-didentification

    Le gouvernement vient de lancer son système de passe sanitaire. Nous allons déposer un référé (recours d’urgence) contre ce passe sanitaire devant le Conseil d’État car il divulgue de façon injustifiée des données sur l’état…

    #Surveillance

  • Coup de blues, tristesse : Marc Tomsin est décédé...
    Marc, de @la_voie_du https://lavoiedujaguar.net , était l’un des animateurs du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL), militant CGT, correcteur.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51234742309/in/album-72157719382042046

    Flickr

    Voir sa fiche Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article155092
    Je vais rassembler ici quelques photos, et les mots de celleux qui lui rendent hommage 🖤
    La première fois que j’ai rencontré Marc, c’était au Mexique, forcément, aux côté de Jerôme Baschet & Guillaume Goutte :
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/18438091765/in/album-72157719382042046
    Flickr

    Puis nous nous étions retrouvé-e-s sur la ZaD de Notre-Dame-des-Landes en avril 2017 à l’occasion de la tournée de Rocio Martinez & Jérôme Baschet pour présenter compArte, expo d’art zapatiste.
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/39580280144/in/album-72157719382042046
    Flickr

    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/26419273428/in/album-72157719382042046
    Flickr

    Hommage de la CGT correcteurs : https://twitter.com/CorrecteursCGT/status/1402206761696833540
    Hommage des éditions La Libertalia : https://twitter.com/LibertaliaLivre/status/1402199512869900290
    Hommage de Dans l’Herbe Tendre : https://radioherbetendre.blogspot.com/2021/06/lundi-de-merde.html