• Twala - Peut-on chiffrer les pertes algériennes durant la période coloniale ?
    https://twala.info/fr/opinions/peut-on-chiffrer-les-pertes-algeriennes-durant-la-periode-coloniale

    Quelle estimation doit-on mobiliser pour évaluer les pertes de la période 1876 à 1945, et subséquemment, celle de toute la période 1830-1962 ? Tout indique selon les données disponibles et postérieures à 1872 que la population algérienne s’est remise à croitre, « cette dernière a presque doublé en moins d’un demi-siècle (1876 à 1921) avec cependant des pics baissiers, 1896, 1911 et la période postérieure de 1911 à 1921 consécutivement à des famines (1892, 1920) des émigrations vers la France et la conscription de la Première Guerre mondiale ». Cependant, si l’on s’en tient aux taux de croissance naturelle, comparativement aux Européens, les Algériens subissent des niveaux de mortalité équivalents au double. Leur croissance reste est inférieure à celle des Européens de 50 %, ce qui indique amplement les différences de niveau de vie et de prise en charge médicale des deux populations.

    La colonisation tue, mais les Algériens ont appris à lui résister. C’est ce qui explique leur vitalité. Le recensement de 1948 dénombre 7 679 000 habitants, soit huit fois plus que les Européens. C’est l’échec total du projet de colonisation de peuplement et la démonstration fulgurante contredisant les pronostics des Ricoux et consorts qui prévoyaient une disparition certaine des Algériens avant la fin du XIXe siècle. Quelle que fût son ampleur durant la période 1876 à 1945, la surmortalité des Algériens n’est plus du même niveau qu’entre 1830 et 1876. La violence immédiate, brutale et terriblement destructrice a laissé place à une « violence lente [12] » et de basse intensité dans les effets portent moins sur le corps des indigènes que sur leur culture et leur mode de vie.

  • They’re putting guns on robot dogs now - The Verge
    https://www.theverge.com/2021/10/14/22726111/robot-dogs-with-guns-sword-international-ghost-robotics

    Quadrupedal robots are one of the most interesting developments in robotics in recent years. They’re small, nimble, and able to traverse environments that frustrate wheeled machines. So, of course, it was only a matter of time until someone put a gun on one.

    The image above shows a quadrupedal robot — a Vision 60 unit built by US firm Ghost Robotics — that’s been equipped with a custom gun by small-arms specialists Sword International. It seems the gun itself (dubbed the SPUR or “special purpose unmanned rifle”) is designed to be fitted onto a variety of robotic platforms. It has a 30x optical zoom, thermal camera for targeting in the dark, and an effective range of 1,200 meters.

    What’s not clear is whether or not Sword International or Ghost Robotics are currently selling this combination of gun and robot. But if they’re not, it seems they will be soon. As the marketing copy on Sword’s website boasts: “The SWORD Defense Systems SPUR is the future of unmanned weapon systems, and that future is now.”

  • L’ enclavement ethnique en Namibie.
    Du cloisonnement territorial à la structuration des
    identités

    HR_LIL89630_PG031-044.pdf - hr_lil89630_pg031_044.pdf
    https://journals.openedition.org/eps/2675?file=1

    En Namibie, l’enclavement des populations africaines1 constitue
    une constante dans les politiques mises en œuvre par les
    différents pouvoirs coloniaux. Si la construction d’enclaves est un
    processus politique, elle n’est toutefois pas exclusivement le fait
    d’autorités dominantes aux dépens de populations assujetties.
    À côté d’un enclavement subi dans le cadre de politiques de
    contrôle et d’exploitation de la main-d’œuvre africaine, il y a
    l’enclavement voulu de la part de groupes de population dont
    le territoire est au fondement de leur identité. Ce sont les
    modalités d’émergence des enclaves qui apparaissent comme de
    puissants vecteurs dans l’affirmation des identités raciales et
    ethniques que nous allons dès à présent aborder.

    L’ enclavement imposé comme mode de contrôle des populations
    africaines

    L’ enclavement des populations autochtones a commencé avec la
    conquête du territoire (appelé Sud-Ouest Africain) par l’Allema-
    gne de Bismarck à la fin du 19ème siècle. La volonté des autorités
    allemandes de développer une colonie de peuplement se tradui-
    sit par l’appropriation, de gré ou de force, des terres par les
    compagnies concessionnaires et les colons. Parallèlement, les
    populations indigènes se virent reléguées dans des zones arides
    majoritairement impropres à l’agriculture. L’appropriation foncière
    menée par les Allemands ne concerna toutefois que les terres situées
    au centre et dans la partie méridionale du territoire. Au nord, le pays
    ambo ne fut pas conquis du fait du poids démographique des
    Owambo et de leur puissance militaire. Le confinement de ce
    formidable réservoir de main-d’œuvre fut cependant accompli grâce
    à un contrôle strict de la frontière délimitant la zone de
    peuplement des Blancs appelée “zone de police” (Polizeizone).

  • Y a-t-il eu plus d’abus sexuels dans l’Église que dans le reste de la société ?
    https://fr.aleteia.org/2021/10/06/il-y-a-t-il-eu-plus-dabus-sexuels-dans-leglise-que-dans-le-reste-de-la-s

    Le rapport sur les abus sexuels commis au sein de l’Église depuis 1950, publié mardi 5 octobre met en évidence un taux de prévalence effarant. Cet indicateur permet de comparer le nombre de victimes mineures dans le milieu clérical à d’autres environnements sociaux …

    Nombre de victimes, nombre de prêtres prédateurs… Les chiffres du rapport sur les abus sexuels commis au sein de l’Église depuis 70 ans sont glaçants. Et il en est un tout particulièrement effarant : le taux de prévalence. Ce taux permet de comparer le nombre de victimes mineures dans le milieu clérical à d’autres environnements sociaux (l’école, la famille, les associations sportives…). L’Inserm a ainsi mené, dans le cadre du rapport de la commission indépendante chargée de faire la lumière sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) une enquête auprès de 28.000 personnes afin de situer la prévalence des abus sur mineurs dans l’Église catholique par rapport au reste de la population.

    Un taux de prévalence deux à trois fois supérieur
    Et il s’avère que l’Église catholique est davantage concernée par les violences sexuelles commises sur mineurs que d’autres institutions telles que les associations sportives ou encore les écoles…). Le taux de prévalence y est de 0,82%, soit deux à trois supérieur à celui d’autres milieux : 0,36% dans les centres et colonies de vacances, 0,34% dans l’école publique (hors internats) et 0,28% dans le sport. Il demeure néanmoins bien plus faible que le taux de prévalence dans les cercles familiaux et amicaux, principaux lieux des violences sexuelles sur les enfants.3,7% des personnes majeures vivant en France en ont été victimes.

    À noter que le taux de prévalence des abus sexuels commis sur mineurs au sein de l’Église a été calculée sur 70 ans, c’est-à-dire entre 1950 et 2020. Ce taux a progressivement baissé au fil des années jusqu’à approcher 0,30% depuis les années 1980.

    • On dirait un journal catholique
      Ca commence par l’euphémisme habituel : l’abus du mot abus. Si il y a des « abus sexuels sur mineurs » est-ce-que ca veut dire qu’il faut préféré une « modération sexuelle sur mineur » ? Ca me fait toujours pensé à ce slogan contre l’abus d’alcool, « l’abus sexuel sur mineur est dangereux pour la santé, consommez (le sexe sur mineurs) avec modération. »

      Sinon pour l’article qui conclue par cette phrase rassurante pour les catholiques ; « Ce taux a progressivement baissé au fil des années jusqu’à approcher 0,30% depuis les années 1980 » Mais le rapport dit que ce taux se remet à augmenté par la suite, les violences sexuels par les religieux sont très sous déclarées, les victimes priées de se taire et particularité de l’église les agresseurs sont soustraits à la justice et placés à nouveau auprès d’enfants et « condamnés » à faire un pèlerinage, autant dire des vacances gratuites. Le rapport souligne que dans l’éducation nationale par exemple les enfants sont plus écoutés et les agresseurs mieux écartés car il n’y a pas la même implication des fonctionnaires de l’éducation nationale vis à vis de l’institution que des clercs vis à vis de la « Sainte Eglise ».

      Enfin le titre est aussi biaisé car il fait dire ce qui n’a pas été dit aux personnes qui ont fait le rapport. Le rapport dit bien et à chaque fois que les violences sexuelles sur mineurs sont plus nombreuses que dans le reste de la société HORS FAMILLE et le rapport souligne les liens entre son objet et celui de la commission sur l’inceste.

      Je sais pas quel est ce journal mais je voit qu’il a un besoin pressant de décrédibilisé le rapport et d’atténué ce qu’il dit sur les catholiques, leurs religieux et leur institution.

    • Le site est effectivement catholique et s’en revendique clairement. Son nom aletheia signifie la vérité en grec.

      Qui sommes-nous ?
      https://fr.aleteia.org/qui-sommes-nous

      Notre histoire
      Depuis son lancement en 2013, le projet est soutenu par la Fondation pour l’Évangélisation par les Médias (FEM), créée à Rome en 2011, présidée aujourd’hui par S.A.S le Prince Nikolaus de Liechtenstein, et qui a pour but de promouvoir la présence de L’Église dans les médias.

      A partir de juillet 2015, le groupe français Média-Participations est devenu l’Opérateur industriel d’Aleteia. Media-Participations est un groupe multi-médias franco-belge, spécialisé dans l’édition (plus de 40 éditeurs), la presse (10 magazines), la production audiovisuelle et les sites internet. Depuis lors, Aleteia développe une nouvelle stratégie éditoriale, plus centrée sur l’information et le lifestyle.

      Aleteia a pour ambition de devenir un des dix plus grands sites internet au monde, pour le service du milliard et demi de catholiques qui peuplent notre Terre : pour leur offrir un média digne d’eux et de leur foi.

      Liens avec L’Église
      Aleteia est une initiative lancée par des laïcs catholiques indépendamment de la structure ecclésiale ; cependant, le lancement d’Aleteia a bénéficié de l’accompagnement du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales et du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation. Son activité éditoriale se développe en ligne avec le Magistère du Pape François, en collaboration avec le Secrétariat pour la Communication du Saint Siège. En outre, des conférences épiscopales, des ordres religieux et des communautés figurent parmi les membres du conseil d’administration de la FEM.

    • Médias-Participations, 4ème groupe éditorial en France (source WP) s’est constitué en regroupant un ensemble de petites éditions religieuses et est bien connu pour sa stratégie d’achats tous azimuts dans les années 80, à l’époque, on parlait du #Groupe_Ampère

      Média participations — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dia_participations

      Média-Participations Paris est un groupe d’édition, de presse et de production audiovisuelle franco-belge fondé en 1986 par l’avocat d’affaires et ancien ministre Rémy Montagne. Né initialement de la fusion des éditions Fleurus et des éditions Mame, le groupe est en 2019 le quatrième plus grand groupe éditorial en France en termes de chiffre d’affaires après le rachat du groupe La Martinière.

      Le « groupe Ampère », ou la tentative avortée de reconquête catholique des esprits dans les années 1980 | Cairn.info
      https://www.cairn.info/histoire-secrete-du-patronat-de-1945-a-nos-jours--9782707178930-page-425.htm

      (article à péage)

    • La maison de la bonne presse (sic). Le Groupe Bayard Premier groupe de presse catholique et 5e groupe de presse en France par la diffusion,créé en 1873 par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption. Cette congrégation est aujourd’hui encore la propriétaire exclusive du groupe et du journal La Croix par exemple.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Bayard
      https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Croix
      https://seenthis.net/messages/506033

  • The Separation and Reunification of Germany: Rethinking a Natural Experiment Interpretation of the
    Enduring Effects of Communism

    461-2020_becker.pdf
    https://warwick.ac.uk/fac/soc/economics/research/centres/cage/manage/publications/461-2020_becker.pdf

    German separation in 1949 into a communist East and a capitalist West and their reunification
    in 1990 are commonly described as a natural experiment to study the enduring effects of
    communism. We show in three steps that the populations in East and West Germany were far
    from being randomly selected treatment and control groups. First, the later border is already
    visible in many socio-economic characteristics in pre-World War II data. Second, World War
    II and the subsequent occupying forces affected East and West differently. Third, a selective
    fifth of the population fled from East to West Germany before the building of the Wall in 1961.
    In light of our findings, we propose a more cautious interpretation of the extensive literature on
    the enduring effects of communist systems on economic outcomes, political preferences,
    cultural traits, and gender roles. Keywords: political systems, communism, preferences, culture, Germany

    • Merci pour ce lien :-)

      Third, roughly one-fifth of the East German population moved to West Germany between 1945 and the building of the Berlin Wall in 1961, and this out-migration was likely selective with respect to political and economic preferences.

      Bref comme disait Wolfgang Neuss sur la situation à Berlin-Ouest à la fin des années 1960 "qu’on devait se rejouir du départ des connards. Il voulait dire que les riches et les élites avaient quitté la ville qui se retrouvait transformée dans une sorte d’ilôt occupé par les petits gens et les révoltés. On trouvait la même situation en RDA sauf que dans le premier état socialiste sur le sol allemand la sélection de révoltés se limitait aux antifascistes des temps passés. Mués en détenteurs d’un pouvoir emprunté aux victorieux soldats de l’armée soviérique ces anciens résistants n’arrivaient pas à resoudre la contradiction entre leur passion pour la création d’un un pays socialiste libéré des anciens oppresseurs et leurs propres implications dans les crimes stalinieńs.

      C’est un texte très intéressant même si sa perspective n’est aucunement défini par le besoin d’apprendre des erreurs commises par les camarades au pouvoir à Berlin-Est.

      A lire : https://seenthis.net/messages/932598

      #DDR #histoire #politique #sociologie #communisme #socialisme

  • #IoStoConMimmo


    #13_ans_et_2_mois
    Je suis dégoûtée.

    #Mimmo_Lucano

    –—

    Ce n’est pas la première fois que Mimmo Lucano doit comparaître devant la justice, voir aussi:

    Octobre 2018, première #arrestation:
    https://seenthis.net/messages/726208

    Le #procès:
    https://seenthis.net/messages/786538
    https://seenthis.net/messages/812190

    Décembre 2019:
    #Mimmo_Lucano, nuovo avviso di garanzia per l’ex sindaco di Riace: “Rilasciò documenti di identità a immigrati senza permesso”
    https://seenthis.net/messages/817791

    • Pro-refugee Italian mayor sentenced to 13 years for abetting illegal migration

      Domenico Lucano, who welcomed migrants to tiny town of #Riace, also convicted of ‘irregularlities’

      The former mayor of an Italian town who revitalised his community by welcoming and integrating migrants has been sentenced to more than 13 years in jail for abetting illegal migration and for “irregularities” in managing the asylum seekers.

      Domenico Lucano, 63, known locally as Mimmo, the former mayor of Riace, a tiny hilltop town in the southern Calabria region, was put under house arrest in 2018 for allegedly abetting illegal immigration, embezzlement, and fraud.

      According to the magistrates, Lucano had flouted the public tender process by awarding waste collection contracts to two cooperatives that were set up to help migrants look for work.

      His arrest came a week after Italy’s former far-right interior minister, Matteo Salvini, announced a series of anti-immigration measures, which included slashing funds for migrant reception and integration. It also followed the suspension by the public broadcaster, Rai, of a TV show about Riace during the investigation.

      During his mandate, Lucano, a former schoolteacher, made Riace famous for its much-lauded model of integration as a means of reversing depopulation. He was hailed in 2016 by Fortune magazine as one of the world’s 50 greatest leaders, having settled more than 500 refugees in Riace, a town of 1,800 inhabitants, and preventing the closure of the local school.

      On Thursday, the former mayor was sentenced to 13 years and two months in jail.

      The ruling came as a shock in Italy. It was almost double the seven years and 11 months requested by prosecutors.

      Lucano was also charged for organising “marriages of convenience” after he helped arrange a wedding between a Nigerian woman and Italian man so that the woman, who had been forced into sex work in Naples, could live and work in Italy legally. The charge was previously struck down by the supreme court of cassation, Italy’s highest court of appeal.

      “I have no words, I didn’t expect it,’’ Lucano told reporters after the sentence. “I spent my life chasing ideals, I fought against the mafia; I sided with the last ones, the refugees. And I don’t even have the money to pay the lawyers … today it all ends for me. There is no justice.”

      News of the sentence was hailed by Salvini – a fierce opponent of Lucano’s pro-migrant policy – who is standing for the regional council. With Lucano also a candidate in a regional election, Salvini wrote: “The left is running candidates sentenced to 13 years in prison.”

      Lucano said he would appeal his sentence. He will remain under house arrest, as in Italy sentences become definitive only after two appeals, the second to the supreme court.

      https://www.theguardian.com/world/2021/sep/30/pro-refugee-italian-mayor-sentenced-to-13-years-for-abetting-migration

    • Onde de choc en Italie après la condamnation d’un ancien maire à 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine

      La condamnation, jeudi, de l’ancien maire de Riace en Calabre (sud de l’Italie), Domenico Lucano, à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine a provoqué une onde de choc en Italie. L’ancien édile est une figure emblématique de l’accueil et de l’intégration des migrants en Italie. Une politique qui lui avait valu d’être nommé troisième « meilleur maire au monde » en 2010, et parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde dans le classement du magazine Fortune.

      C’est une sentence lourde, généralement réservée aux membres de la mafia sicilienne ou aux grands criminels. L’ancien maire de Riace en Calabre, région du sud de l’Italie, a été condamné jeudi 30 septembre à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine et pour des irrégularités dans la gestion des demandeurs d’asile.

      « Je n’ai pas de mots, je ne m’y attendais pas », a déclaré Domenico Lucano à l’annonce du verdict. « J’ai passé ma vie à défendre des idéaux, à me battre contre les mafias. Je me suis toujours mis du côté des déshérités, des réfugiés qui ont débarqué. J’ai imaginé que je pouvais contribuer à la rédemption de ma terre. Je dois prendre acte que c’est fini. »
      Troisième « meilleur maire au monde »

      L’ancien maire de 63 ans, connu localement sous le nom de « Mimmo », était accusé notamment d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. Il lui était aussi reproché de s’être passé d’appels d’offres pour attribuer la gestion des ordures de son village de 1 800 habitants à des coopératives liées aux migrants.

      Il avait été arrêté à l’automne 2018 et placé en résidence surveillée.

      Élu maire de Riace en 2004, Domenico Lucano accueillait des migrants dans son village dépeuplé afin de relancer le développement et les emplois. Il y développe la formation professionnelle des réfugiés, et relance les traditions artisanales locales, laissées à l’abandon faute de main-d’œuvre. Des ateliers-boutiques de céramiques, de broderie et de tissage, où se mêlent salariés italiens et réfugiés, voient le jour, et des postes se créent dans l’agriculture et les services d’entretien.

      Une politique d’accueil qui le hisse en 2016 parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde dans le classement du magazine Fortune. En 2010, il avait déjà été distingué comme troisième « meilleur maire au monde ».
      Une peine « énorme et disproportionnée »

      Sa condamnation a provoqué une onde de choc en Italie, et chez les défenseurs des migrants. La sentence est presque le double des sept ans et 11 mois demandés par les procureurs.

      Pour le secrétaire du PD (Parti démocratique, centre gauche), Enrico Letta, « cette condamnation est terrible car elle va renforcer la défiance envers la justice de notre pays ».

      L’eurodéputé italien Pietro Bartolo, ancien « médecin des migrants » sur son île de Lampedusa, a quant à lui jugé jeudi « énorme et disproportionnée » la peine infligée à Domenico Lucano. « [J’apporte] à Mimmo tout mon soutien, en attendant qu’un [autre] jugement annule cet opprobre et lui rend la ’vraie justice’ », a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

      L’ancienne maire de Lampedusa a tenu elle aussi à apporter son soutien à Domenico Lucano. « Mimmo a montré qu’un accueil différent est possible, contrecarrant le dépeuplement de Riace. (...) Pour moi Mimmo Lucano, c’est un homme juste, un constructeur de paix et d’humanité ».

      L’ancienne capitaine du navire Sea Watch Carola Rackete, également poursuivie en Italie pour être entrée de force en 2019 au port de Lampedusa afin d’y débarquer des migrants secourus au large de la Libye, a de son côté dénoncé un « énorme scandale ».

      https://twitter.com/CaroRackete/status/1443570171730296835

      Oscar Camps, le fondateur de l’ONG d’aide aux migrants en mer Open Arms, a pour sa part estimé qu’une « injustice a été commise ». « Si vous vous battez pour une société meilleure, ils vous condamnent à 13 ans, si vous sauvez des milliers de personnes en mer, ils bloquent votre navire. Nous devons remettre les droits et la vie au centre et recommencer à construire des sociétés fondées sur le droit », a écrit le militant sur Twitter.

      Les avocats de Domenico Lucano ont annoncé qu’ils feront appel du jugement de leur client. Ce dernier restera assigné à résidence le temps du recours.

      https://seenthis.net/messages/931592

    • Non è giustizia

      Mimmo Lucano, già sindaco di Riace, è stato condannato dal Tribunale di #Locri alla pena di 13 anni e 2 mesi di reclusione per una serie impressionante di delitti (associazione a delinquere, abuso d’ufficio, truffa in danno dello Stato, peculato, falsità ideologica, favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e chi più ne ha più ne metta). Risuonano forti le parole di Piero Calamandrei, pronunciate davanti al Tribunale di Palermo il 30 marzo 1956 in difesa di Danilo Dolci, arrestato mentre guidava un gruppo di braccianti a lavorare in una strada di Partinico abbandonata all’incuria: «Questa è la maledizione secolare che grava sull’Italia: il popolo […] ha sempre sentito lo Stato come un nemico. Lo Stato rappresenta agli occhi della povera gente la dominazione. Può cambiare il signore che domina, ma la signoria resta: dello straniero, della nobiltà, dei grandi capitalisti, della burocrazia. Finora lo Stato non è mai apparso alla povera gente come lo Stato del popolo». Sono passati, da allora, 65 anni ma la condanna di Mimmo Lucano mostra che, sul punto, assai poco è cambiato. Ancora una volta – come spesso mi accade ‒ è una “giustizia” in cui non mi riconosco.

      Le sentenze non si valutano in base all’utilità contingente o al gradimento soggettivo ma alla luce della loro conformità ai principi costituzionali, alle regole del diritto e alle risultanze processuali. Ed è proprio questa conformità che manca nel caso di specie, in cui c’è l’amaro gusto di una sentenza già scritta sin dalle prime battute.

      Nell’organizzare l’accoglienza dei migranti a Riace, Lucano ha reagito ai ritardi e alle inadempienze dell’Amministrazione dell’interno con numerose e ripetute forzature amministrative. Lo ha fatto alla luce del sole e rivendicato in mille interventi e interviste. Ci sono in ciò dei reati? Io non lo credo ma la cosa è possibile e non sarebbe uno scandalo accertarlo in un processo. Non è stato questo, peraltro, l’oggetto del processo di Locri in cui l’accusa fondamentale mossa a Lucano e su cui si è articolata l’intera istruttoria dibattimentale è stata quella di avere costituito, con i suoi più stretti collaboratori, un’associazione «allo scopo di commettere un numero indeterminato di delitti (contro la pubblica amministrazione, la fede pubblica e il patrimonio)» orientando i progetti di accoglienza finanziati dallo Stato «verso il soddisfacimento di indebiti e illeciti interessi patrimoniali privati». È questa la chiave di volta dell’intera vicenda giudiziaria. In essa l’imputato, a ben guardare, non è Mimmo Lucano ma il modello Riace, trasformato da sistema di salvataggio e accoglienza (https://comune-info.net/a-tutte-le-ore-del-giorno) in organizzazione criminale. È il mondo all’incontrario (https://volerelaluna.it/commenti/2018/10/02/larresto-di-mimmo-lucano-il-mondo-al-contrario) in cui la solidarietà e l’umanità sono degli optional e il modello è l’ottusità burocratica: l’importante non è accogliere, inserire, dare dignità alle persone ma avere i registri formalmente in regola. Il mondo della solidarietà e dei diritti disegnato nella Costituzione e quello dei giudici di Locri stanno agli antipodi e sono destinati a non incontrarsi. Di più. Il teorema di fondo sotteso al processo, non scalfito dai mancati riscontri probatori, esclude finanche che possano trovare applicazione istituti, come lo stato di necessità, previsti dal sistema penale per consentire l’integrazione tra legalità formale e giustizia.

      L’intera conduzione del processo da parte della magistratura calabra ha seguito il filo rosso del pre-giudizio colpevolista. Lucano è stato arrestato, sottoposto per quasi un anno a misure cautelari (dapprima gli arresti domiciliari, poi il divieto di tornare a Riace), sospeso dalla carica di sindaco, rinviato a giudizio e condannato con forzature evidenti. Alcuni esempi per tutti. L’attività del sindaco di Riace è stata monitorata e scandagliata dalla Procura di Locri e dalla Guardia di finanza per anni e facendo ricorso a prolungate intercettazioni telefoniche: in terra di ‘ndrangheta, in una regione in cui le condanne per corruzione si contano sulle dita di una o due mani e la distruzione dell’ambiente è la regola, questa vicenda meritava il primo posto (o quasi) nelle priorità dell’ufficio? Il giudice per le indagini preliminare, che pure ha respinto la richiesta di custodia cautelare avanzata dal pubblico ministero per i reati più gravi (ritenuti non sorretti da prove adeguate), ha motivato l’arresto di Lucano per due reati minori evocando il rischio, ictu oculi inesistente a processo iniziato, di commissione di nuovi delitti collegati al ruolo di sindaco, non ha spiegato perché quel rischio non poteva essere fronteggiato con una misura meno afflittiva e ha concluso affermando, contro ogni evidenza, che può «tranquillamente escludersi», in caso di condanna, la concessione della sospensione condizionale della pena (https://volerelaluna.it/commenti/2018/10/02/larresto-di-mimmo-lucano-il-mondo-al-contrario). Pur dopo la sentenza 26 febbraio 2019 della Corte di cassazione che, nell’annullare con rinvio la misura cautelare in corso, ha letteralmente demolito l’impianto accusatorio (https://volerelaluna.it/commenti/2019/04/29/domenico-lucano-litalia-la-giustizia), il giudice per le indagini preliminari di Locri e il tribunale del riesame hanno continuato, come se nulla fosse, a respingere le istanze di revoca della misura, incredibilmente ignorando le argomentazione del giudice di legittimità.

      La sentenza di condanna e la pena inflitta sono il coronamento di tutto ciò. L’entità della pena, in particolare, è la sintesi di questo pre-giudizio e svela l’infondatezza del principio che ha aleggiato, anche sulla stampa, intorno al processo: Lucano ha sbagliato, magari a fin di bene, ma ha violato la legge e dunque deve essere condannato. Non è questo il caso. L’intervento giudiziario presenta sempre ampi margini di discrezionalità, cioè di scelta. Le pene previste per i reati variano da un minimo a un massimo, spesso con una forbice assai ampia, e la loro determinazione va effettuata dal giudice tenendo conto della gravità del fatto e delle caratteristiche del condannato; non solo, esistono attenuanti e cause di esclusione della punibilità legate a giudizi che è il giudice a dover formulare interpretando i princìpi fondamentali dell’ordinamento. La stessa interpretazione delle norme, lungi dall’essere un sillogismo formalistico simile a un gioco enigmistico, è un’operazione che implica giudizi di valore, bilanciamento di princìpi, opzioni culturali. Il riferimento alla discrezionalità sta a significare che, al di là dei (limitati) casi di patologie, ciò che viene in discussione allorché si valutano i provvedimenti giudiziari non è la loro legittimità formale ma la congruità delle interpretazioni adottate e delle scelte operate nell’ambito di una pluralità di opzioni possibili. Orbene, la pena scelta dai giudici per Lucano è quasi doppia rispetto a quella, già abnorme, richiesta dal pubblico ministero e superiore a quelle inflitte ai responsabili di “mafia capitale” e a Luca Traini per il raid razzista di Macerata del 3 febbraio 2018, pur qualificato come strage: https://volerelaluna.it/controcanto/2018/02/04/buio-mezzogiorno-terrorismo-macerata). Difficile negare che vi sia in ciò un che di eccessivo, inadeguato, vessatorio.

      Resta da chiedersi il perché di tutto questo. La risposta è, in realtà, agevole. Riace è stata, nel panorama nazionale, un unicum. Altri paesi e altre città hanno accolto migranti, anche in misura maggiore e con risultati altrettanto positivi. Ma Riace non si è limitata ad accogliere e a integrare. L’accoglienza è diventata il cuore di un progetto comprensivo di molti elementi profondamente innovativi: la pratica di una solidarietà gratuita, l’impegno concreto contro la ‘ndrangheta, un modo di gestire le istituzioni vicino alle persone e da esse compreso, il rilancio di uno dei tanti luoghi destinati all’abbandono e a un declino inarrestabile. Incredibilmente, quel progetto, pur tra molte difficoltà, è riuscito. La forza di Riace è stata la sua anomalia. La capacità di rompere con gli schemi formali e le ottusità burocratiche. Il trovare soluzioni ai problemi delle persone anche nella latitanza o nel boicottaggio di altre istituzioni. E poi, l’elezione di Lucano per tre mandati consecutivi è stata la dimostrazione che l’accoglienza può generare consenso, che si possono tenere insieme gli ultimi e i penultimi, che c’è un’alternativa allo status quo. Tutto questo non poteva essere tollerato nell’Italia dei predicatori di odio, degli sprechi, della corruzione, dell’arrivismo politico, della convivenza con le mafie, dell’egoismo localistico, del rifiuto del diverso. Da qui la reazione dell’establishment, le ispezioni e il taglio dei fondi, la delegittimazione e l’invocazione (a sproposito) della legalità, il processo e l’arresto di Lucano e, infine, la sua condanna.

      In questo intervento normalizzatore la magistratura ha avuto un ruolo decisivo. Non è la prima volta che accade. È avvenuto e avviene, con riferimento a comportamenti e movimenti che si discostano dai desiderata del pensiero dominante, con preoccupante frequenza, da Torino a Catania, da Trieste a Reggio Emilia (https://volerelaluna.it/controcanto/2021/04/07/la-democrazia-autoritaria-che-e-dietro-langolo), ma la cosa, lungi dall’essere una giustificazione, rende ancor più necessaria una presa di distanza critica. Nei momenti di crisi sociale ed economica – come quello che attraversiamo – la tendenza dei magistrati ad allinearsi alle politiche d’ordine è fortissima. Talora inarrestabile, nonostante le eccezioni e le resistenze, anche interne al corpo giudiziario. È in questa cultura che si colloca la vicenda giudiziaria di Domenico Lucano, spia di una deriva di cui dovrebbe occuparsi chi si preoccupa dello stato della giustizia, troppo spesso immerso nelle distrazioni di massa veicolate dai vari Palamara e dai loro epigoni.

      https://volerelaluna.it/in-primo-piano/2021/10/01/non-e-giustizia
      #tribunal #procès

    • "La condanna di Mimmo Lucano è scandalosa. Frutto di settarismo giudiziario"

      Il filosofo del diritto #Luigi_Ferrajoli: «Sentenza vergognosa e iniqua. Sull’accoglienza ci stiamo giocando l’identità del Paese»

      “Qui non ci troviamo davanti alla mera applicazione del principio dura lex, sed lex. Questa sentenza colpisce un modello, quello dell’accoglienza, e non si spiega in alcun modo”. È netto e radicale Luigi Ferrajoli - filosofo del diritto, professore emerito all’Università di Roma 3 ed ex magistrato - mentre commenta con Huffpost la sentenza nei confronti dell’ex sindaco di Riace, Mimmo Lucano. Una pena pesantissima: 13 anni e 2 mesi. “Tutto il mondo giuridico si aspettava una condanna mite, o addirittura l’assoluzione. Questo dispositivo è incredibile. Ma da un punto di vista tecnico non deve stupire che sia potuto arrivare”, aggiunge il professore, che domani terrà una lectio magistralis dal titolo Diritti umani e diritto disumano, durante un convegno organizzato da Magistratura democratica e dall’Associazione studi giuridici per l’immigrazione. Con Lucano il diritto è stato disumano? “Sì, anche se il tema - ci risponde - è stato pensato molto prima di questa sentenza. Il termine disumano si riferisce alla nostra legislazione sull’immigrazione. Che dimentica che migrare è un diritto universale”.

      Professore, possiamo dire che, nel caso della sentenza su Mimmo Lucano, ci troviamo di fronte a un caso di conflitto tra legge e morale, tra legalità e giustizia?

      Ma per carità. Questa sentenza è vergognosa, direi scandalosa. Non si spiega in alcun modo se non con la volontà di attaccare questa forma di integrazione sociale dei migranti, il modello Riace, appunto. Io trovo che da questo dispositivo, espressione di una forma di settarismo giudiziario, possa derivare anche un danno al senso morale del Paese,

      A questa affermazione, però, il giudice potrebbe tranquillamente rispondere che ha solo applicato la legge.

      Non è questo il caso, non c’era solo un modo per interpretare ed applicare le norme. Chiunque abbia una qualche minima esperienza di processi sa benissimo che i giudici dispongono di un’enorme discrezionalità giudiziaria, sia nell’interpretazione della legge che nella valutazione dei fatti e delle prove; e che dunque era ben possibile una pronuncia diversa, quanto meno nella determinazione della pena: quasi il doppio della pena già incredibilmente alta chiesta dal pubblico ministero. Si poteva, tanto per cominciare, concedere come circostanza attenuante l’aver agito per motivi di particolare valore morale o sociale, del resto Lucano ha solo aiutato della povera gente. Invece la scelta è stata un’altra.

      Ma allora come è stata possibile una condanna tanto dura?

      Non dobbiamo essere sorpresi per il fatto che tecnicamente, da un punto di vista burocratico, sia possibile. La legislazione italiana è così confusa, contraddittoria, pletorica, che è facile far ricadere su un cittadino un’accusa molto pesante. Nel caso specifico non è stato fatto valere il vincolo della continuazione tra reati e ciò ha comportato il fatto che le pene per ciascun illecito siano state sommate. Ma al di là degli aspetti tecnici, la cosa più grave è che questo tipo di decisioni rischiano di produrre un consenso di massa nei confronti della disumanità quando, invece, uno dei principi fondanti di una democrazia è il rispetto reciproco, la solidarietà.

      La portata sociale di questa decisione è enorme. Dobbiamo però ricordare che delle irregolarità nella gestione nel modello Riace - celebrato in tutto il mondo - ci sono state. Le ha ammesse lo stesso Lucano.

      Certo, è immaginabile che la mancanza di cultura giuridica lo abbia portato a commettere degli illeciti. Però, vede, la decisione di un giudice deve basarsi anche sulla comprensione del fatto, deve tenere conto del suo contesto. Sotto questo aspetto, la sentenza di ieri è decisamente iniqua, oltre che un segno dei tempi orrendi che stiamo vivendo. Mi lasci dire che i giudici hanno espresso la personale volontà di penalizzare quel modello d’accoglienza.

      Luigi Manconi oggi su La Stampa sostiene che la giustizia con questo verdetto si è mostrata scollata dalla realtà. Condivide?

      Ovvio. E aggiungo una cosa: qui ci stiamo giocando l’identità democratica del nostro Paese. Anzi, di tutta l’Unione europea. Da un lato riempiamo le Carte di principi sulla dignità della persona, dall’altro facciamo morire la gente in mare e, con una sentenza del genere, è come se volessimo dire che è sbagliato accogliere i migranti e integrarli. Ecco perché io spero che questa decisione, che sta già producendo indignazione e sconcerto, sia modificata in appello.

      https://www.huffingtonpost.it/entry/la-condanna-di-lucano-frutto-di-settarismo-giudiziario_it_615726c3e4b

    • +COSA È SUCCESSO A LUCANO+

      Lucano nel 2018 viene accusato dalla Procura di Locri di truccare gli appalti della raccolta di rifiuti e di organizzare matrimoni di comodo.
      Il PM chiede gli arresti, ma la misura che viene concessa è un banale divieto di dimora.
      Dovrebbe già sembrare strano in un Paese dove nel 90% dei casi i Gip copiano e incollano i provvedimenti suggeriti dai PM, ma ciò che impressiona sono le motivazioni del diniego:
      il Gip afferma che «buona parte dell’indagine è basata su congetture, errori procedurali e inesattezze» e che «le ipotesi sono così vaghe e generiche da rendere il capo d’imputazione inidoneo a rappresentare una contestazione»!!!
      Lucano impugna comunque anche questa misura.
      La Cassazione si esprime ancora più duramente e finisce di distruggere l’impianto accusatorio.

      Nelle motivazioni di annullamento della misura del divieto di dimora il Giudice Supremo dice che:
      «mancano indizi di comportamenti fraudolenti che Domenico Lucano avrebbe materialmente posto in essere per assegnare alcuni servizi, (a due cooperative) dato che le delibere e gli atti di affidamento
      sono stati adottati con collegialità e con i prescritti pareri di regolarità tecnica e contabile da parte dei rispettivi responsabili del servizio interessato».
      La Cassazione precisa che «è la legge che consente l’affidamento diretto di appalti in favore delle cooperative sociali finalizzate all’inserimento lavorativo delle persone svantaggiate a condizione che gli importi del servizio siano inferiori alla soglia comunitaria».
      Ma è sull’accusa di combinare matrimoni di comodo che la Cassazione scrive il meglio, aggiungendo che essa «poggia sulle incerte basi di un quadro di riferimento fattuale non solo sfornito di significativi e precisi elementi di riscontro ma, addirittura,
      escluso da qualsiasi contestazione formalmente elevata in sede cautelare».

      Dopo una figura così il Pm dovrebbe pensare seriamente a cambiare mestiere.
      E invece la Procura di Locri, fa finta di nulla, non si arrende e ripropone le stesse identiche accuse al Gup per chiedere il rinvio a giudizio.

      +++++++ ATTENZIONE +++++++

      La Procura non reitera le indagini, né prende nella minima considerazione gli argomenti di Gip e Cassazione, ma si limita a riproporre le stesse accuse sapendo che sul rinvio a giudizio si esprimerà un giudice diverso.

      In sostanza LA PROCURA SE NE SBATTE di Gip e Cassazione (gente stupida che passa per lì caso) e tenta la fortuna, come si fa al luna park.

      Stavolta gli va bene PERCHÉ ANCHE IL GUP SE NE SBATTE e nel 2019 rinvia Lucano a giudizio PER TUTTI I CAPI D’ACCUSA.
      Sappiamo come finisce primo grado.
      Il Tribunale di Locri condanna Lucano a 13 anni. 13 anni per due appalti e qualche matrimonio.

      ++++++++++ERGO++++++++++
      Non un pirla su Twitter, non un tifoso, non un intellettuale del Pd, NON UNO CHE NON HA LETTO LE CARTE, MA GIP E CASSAZIONE SONO DEI POVERI STRONZI LA CUI OPINIONE CONTA ZERO, perché Procura e Tribunale di Locri dicono così.
      QUESTO È QUELLO CHE È SUCCESSO A MIMMO LUCANO.

      Non altro.

      LE SENTENZE SI RISPETTANO SE IL GIUDICE CHE LE PRONUNCIA CONOSCE IL SUO MESTIERE.

      (End)

      https://twitter.com/luciodigaetano/status/1443680229621387266

    • Pro-Refugee Mayor Mimmo Lucano Is Being Jailed, But He Has Justice on His Side

      Mimmo Lucano is famous as the Italian mayor who rejuvenated his long-abandoned town by allowing refugees to live in empty homes. Yesterday, he was sentenced to thirteen years in jail for the crime of helping human beings in need.

      Riace in southern Italy may be a small town, but during Domenico “Mimmo” Lucano’s spell as mayor it became famous around the world. In the postwar decades, the number of people living in this Calabrian settlement had slumped from 2,500 to just 400, not least because of locals emigrating in search of work. Yet under Lucano’s leadership, Riace became known as a “model” of integration. Empty homes were loaned to refugees, Italian classes were offered to children, and jobs and public works were created to breathe life back into the town.

      Mimmo Lucano’s solidarity efforts were also deeply political, in an era in which xenophobic nationalism has come to dominate Italian politics. A target for the far right throughout his spell as mayor from 2004 onward, he was ultimately arrested in 2018, while far-right Matteo Salvini was interior minister. This Thursday, a court in Locri sentenced him to thirteen years and two months in prison for “aiding and abetting illegal immigration” and related charges.

      In this article, philosopher Donatella Di Cesare writes of the shock that the verdict has produced in Italy, and the use of the legal system to issue a punishment that has nothing to do with justice.

      –-

      There are sentences which, beyond being unjust, and thus more than questionable, openly defy justice and our sense of what is fair, what is right, what ought to be. The verdict passed by the judges in Locri was not issued “in the name of the Italian people,” a large part of which is instead in shock and deeply angered today. Rather, this is a shameful conviction delivered by a repressive and xenophobic nation-state, which has for some time already been waging an undeclared war on migrants under the banner of sovereigntism and closed borders.

      Various means have been deployed in this conflict: sequestering NGO rescue boats, indiscriminate pushbacks, having people tortured in Libyan camps, and leaving them to die at sea. But also striking against those citizens who won’t accept being complicit and who help those who arrive here. This is the context in which we should read the thirteen-year-long prison sentence against Mimmo Lucano — an eminently political decision. Not only because it is double the length of jail time sought by the prosecution, not only because it is the same as the sentence handed down to Luca Traini, the fascist who shot “blacks” (in the Macerata attack, which took place just weeks before the 2018 general election) or the sentence handed down to a member of the ’Ndranghetà (Calabrian mafia) with several crimes behind him. But also because it is an explicit message against anyone who dares to imitate his example in the future. The message is that those who welcome migrants are criminals.

      And yet the question goes even further than migrant reception. To understand this, we should briefly look back to that summer day two decades ago when a sailboat heading from the Turkish coast was spotted at sea. Its cargo: Kurdish refugees who had escaped persecution. That was in July 1998. Suddenly, the forgotten town of Riace, stuck in the postwar decades, almost emptied out by emigration, asleep and resigned to the diktats of the world’s most powerful mafia, woke up to new life. The school reopened, the streets of the village were repopulated, abandoned houses were restored, and sales resumed in the shops.

      Lucano, who had himself been an emigrant for some years, founded the #Città_Futura association upon his return home. It was inspired by the utopia of #Tommaso_Campanella, the philosopher who was born in Stilo (just a few miles from Riace) and died in Paris in 1634, after years of trials and imprisonment. Lucano was guided by the idea of overcoming private property. Riace became a common good for foreigners and residents. Countless initiatives were taken under the banner of this policy. Old houses in the village were given on loan to asylum seekers, while commercial activities were self-managed. The benefits were enjoyed by all. In 2001, Riace was the first municipality, together with Trieste, to introduce the system of accoglienza diffusa — migrants being welcomed into the homes of citizens across the territory. It soon crossed borders and the “Riace model” attracted attention everywhere. In 2010, director Wim Wenders celebrated it in his short film Il Volo. Lucano has received countless awards everywhere. In 2016, Fortune magazine listed him among the world’s fifty most important and symbolic political leaders. Riace became a point of reference for activists, intellectuals, and artists.

      In 2017, as a threatening sovereigntist wind was picking up, first from Democratic Party interior minister Marco Minniti and then from Lega leader Matteo Salvini, a devious plan began to take shape, seeking to dismantle everything that had been built up in Riace. Funding for the municipality was cut, and Lucano, who had been mayor for three terms, was arrested and had numerous charges leveled against him. Two are worth noting that are especially serious, and telling: one, having facilitated the collection of waste by two cooperatives that employed immigrants; and two, having helped a Nigerian woman, whose child was seriously ill, to receive a residence permit through marriage. If there is talk of fraud, those who know Mimmo Lucano know of his honesty, his enormous sacrifices, his life of toil and hardship. Faced with the accusation of “aiding and abetting illegal immigration,” Lucano said: “If it is a crime to help those in difficulty, I plead guilty.”

      Unfortunately, the consequences of the Locri verdict could be devastating both for Riace, where very little remains of the model that made the town famous far and wide, and for Mimmo Lucano, who, with understandable bitterness, said he was “dead inside.” Those enemy judges are defying all of us and our sense of justice. This sentence is a wound to justice itself, which goes far beyond the legalism of a miserable judicial system. Mimmo Lucano is not an outlaw, but an exemplary citizen who has always acted in the name of justice. Now, it’s up to us to respond to this shameful sentence with a mobilization of solidarity with Riace and with Mimmo.

      https://www.jacobinmag.com/2021/10/italy-mimmo-lucano-raice-immigration-imprisonment-far-right

      #Donatella_Di_Cesare

    • Crise migratoire : en Italie, le maire de Riace condamné à une lourde peine de prison

      Domenico Lucano, le maire qui a fait renaître un petit village de Calabre en y accueillant des dizaines de migrants, a écopé de treize ans et deux mois de prison, à la grande satisfaction de l’extrême-droite italienne.

      https://www.liberation.fr/resizer/Is6IFaISgpq-tnzJCbSKwIARtqA=/800x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/UUTAPVMERZAZZIWYN7CKWNPUQI.jpg

      En réclamant six ans de réclusion à l’encontre de Domenico « Mimmo » Lucano, l’ancien maire de Riace, célèbre pour avoir transformé son petit village de Calabre en refuge pour les migrants, le procureur de Locri avait demandé une punition exemplaire. Allant bien au-delà de la requête de la magistrature, le tribunal a finalement condamné l’ancien élu de gauche à treize ans et deux mois de réclusion.

      Un verdict de plomb réservé généralement aux complices de Cosa nostra ou aux grands criminels. Mimmo Lucano était, lui, accusé d’escroquerie, d’abus de biens sociaux, de fraude aux dépens de l’Etat et d’aide à l’immigration clandestine. Dans son petit bourg méridional de 1 900 âmes, il se serait notamment passé d’appel d’offres pour attribuer la gestion des ordures ou encore aurait organisé des « mariages de convenance » afin d’aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. Alors que « l’enrichissement personnel » a été exclu par les enquêteurs, il a été également condamné à restituer 500 000 euros reçus de l’Union européenne et du gouvernement italien.

      « Sentence extravagante »

      « C’est extrêmement dur », a commenté l’intéressé à l’annonce de la sentence. « J’ai passé ma vie à défendre des idéaux, à me battre contre les mafias. Je me suis toujours mis du côté des déshérités, des réfugiés qui ont débarqué. J’ai imaginé que je pouvais contribuer à la rédemption de ma terre. Je dois prendre acte que c’est fini. » Ses avocats ont immédiatement annoncé qu’ils feraient appel, en dénonçant « une sentence extravagante et exorbitante qui contraste totalement avec les évidences du procès ».

      Dans son livre autobiographique publié l’an dernier (Grâce à eux, comment les migrants ont sauvé mon village, ed. Buchet Chastel), Domenico Lucano avait admis avoir pu commettre des erreurs bureaucratiques mais il s’étonnait : « Comment était-il possible que, de notre action, les institutions ne retiennent que les petites irrégularités administratives ? Comment pouvait-on passer sous silence tous les points forts de notre projet, ceux-là mêmes qui l’avait fait qualifier de « modèle » par tant de personnes en Italie et au delà ? » A partir de sa première élection en 2004, Riace est en effet devenu un exemple d’intégration, l’arrivée de centaines de migrants permettant de relancer le développement et les emplois du village dépeuplé. Ce qui a déclenché les foudres de l’extrême-droite, le leader de la Ligue Matteo Salvini traitant Lucano de « zéro » et repoussant l’idée que « le développement des villages de Calabre, de Sardaigne ou de Lombardie à travers l’immigration de masse soit un futur pour l’Italie ».

      Dans son réquisitoire au procès, le procureur avait cherché à éviter le terrain politique : « Ceci n’est pas le procès à l’objectif noble et réel de l’accueil. […] L’enquête a concerné la mauvaise gestion des projets d’accueil et les vraies victimes sont les immigrés eux-mêmes, vu qu’ils n’ont reçu que les miettes des financements de l’Etat. » Mais la peine démesurée rendue jeudi a immédiatement ranimé la bataille entre la gauche italienne, qui défend l’ancien maire de Riace, et la droite xénophobe. Des mobilisations en soutien à Mimmo Lucano sont prévues dans les prochains jours. « La gauche présente des candidats qui sont condamnés à treize ans de prison », a de son côté ironisé Matteo Salvini en référence aux élections régionales de Calabre de ce week-end, où l’ancien édile de Riace est tête de liste.

      https://www.liberation.fr/international/europe/crise-migratoire-en-italie-le-maire-de-riace-condamne-a-une-lourde-peine-

    • Da giurista vi spiego perché la condanna a Mimmo Lucano è oggettivamente abnorme

      Il tribunale per arrivare a 13 anni e 2 mesi ha aumentato la pena base per il peculato (4 anni) quasi fino al triplo, cioè nella misura massima consentita e senza riconoscere attenuanti, sebbene Lucano sia incensurato,

      Cosa possiamo capire leggendo il dispositivo della sentenza contro Mimmo Lucano? Come si è giunti ad irrogargli una condanna di 13 anni e 2 mesi (quasi il doppio di quanto chiesto dall’accusa)? Quali gli elementi emersi contro di lui dal dibattimento?

      Sono questi gli interrogativi che, all’indomani di un verdetto definito da molti sproporzionato e abnorme ed in attesa di leggere le motivazioni, tutti si pongono.

      Lucano è stato assolto dal reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e dagli altri reati ad esso collegati, ma è stato condannato per alcune ipotesi di falsità in certificazioni e per i reati contro la pubblica amministrazione, la fede pubblica ed il patrimonio (peculato, abuso d’ufficio, truffa e turbativa d’asta), associazione a delinquere. Su questi reati, il collegio non sembra aver tenuto conto delle considerazioni fatte prima dal TAR e poi dal Consiglio di Stato nell’accogliere il ricorso proposto contro la revoca dei finanziamenti pubblici al comune di Riace.
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      Lucano è stato ritenuto promotore di un’associazione per delinquere: un capo anomalo, dato che è emerso dalle stesse dichiarazioni del comandante della GdF che non si sia mai messo in tasca un solo euro e che abbia ostinatamente rifiutato qualsiasi altro ipotetico tornaconto, come diverse candidature politiche.

      Di più, sia il GIP, che aveva adottato la misura cautelare nei suoi confronti in relazione all’accusa di turbativa d’asta, sia il Riesame, che aveva annullato la misura parlando di «quadro indiziario inconsistente», avevano affermato che le accuse di peculato e di abuso d’ufficio non trovavano alcun riscontro nelle indagini.
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      L’accusa di turbativa d’asta, poi, ha dell’inverosimile: la condotta illecita consiste, secondo i giudici, nell’aver affidato un servizio di raccolta dei rifiuti a due cooperative non iscritte nell’albo provinciale previsto dal Testo Unico, albo che - come è emerso - non esisteva.

      Che dire, poi, della quantificazione della pena? Il Tribunale ha escluso l’unicità di disegno criminoso (continuazione) tra le due tipologie di reati ed ha sommato le pene inflitte per ciascun gruppo (10 anni e 4 mesi + 2 anni e 6 mesi). Lo ha fatto aumentando la pena base per il peculato (4 anni) quasi fino al triplo, cioè nella misura massima consentita e senza riconoscergli alcuna attenuante, sebbene Lucano sia incensurato, tanto meno quelle generiche che sarebbero state pienamente giustificate dalla comprovata finalità di accoglienza che nessuna prova, nel corso del processo, ha mai smentito.
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      Un trattamento sanzionatorio ancor più abnorme, se soltanto si considera che le attenuanti generiche sono state frequentemente riconosciute per reati efferati, come omicidi e violenze carnali.

      Il quadro che emerge da questa condanna è quello di un’esasperazione intransigente di una condotta che, tentando di superare i formalismi manichei della burocrazia e la colpevole inerzia di uno Stato latitante, miri a realizzare un sistema di accoglienza e solidarietà che proprio lo Stato dovrebbe garantire.

      https://www.globalist.it/news/2021/10/02/da-giurista-vi-spiego-perche-la-condanna-a-mimmo-lucano-e-oggettivamente-a

    • Communiqué de presse - Soutien à Mimmo Lucano face à une sentence démesurée

      Ce 30 septembre 2021, l’ancien maire de Riace (Italie), Mimmo Lucano, a été condamné en première instance à 13 ans et 2 mois d’emprisonnement, le reconnaissant coupable « d’association de malfaiteurs visant à aider à l’immigration clandestine, d’escroquerie, de détournement de fonds et d’abus de fonction ».

      Si les erreurs administratives commises sont incontestables, la lourdeur de la sentence semble démesurée. Le procureur de Locri lui-même requérait quasiment moitié moins, soit 7 ans et 11 mois. Si le parquet affirme vouloir éviter le terrain politique (« Ceci n’est pas le procès à l’objectif noble et réel de l’accueil »[2]), nous, collectivités territoriales et élu·es membres de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA), affirmons que cette sentence lourde et démesurée est bien au contraire politique et qu’elle illustre, à nouveau, un procès de l’hospitalité.

      Notre réseau appelle à un soutien large à Mimmo Lucano, à son noble combat pour l’accueil digne des personnes. L’ancien maire de Riace a non seulement accueilli inconditionnellement, mais a également permis de redynamiser son village et de démontrer que cet accueil est possible, mais aussi bénéfique pour nos territoires[3].

      Hier Cédric Herroux, Pierre-Alain Mannoni, Martine Landry et tant d’autres en France et ailleurs, aujourd’hui Mimmo Lucano en Italie, les condamnations contre les solidaires doivent cesser. La question de l’hospitalité ne doit plus peser sur une condamnation.

      L’ANVITA condamne toutes les atteintes à la solidarité, visant des personnes ayant aidé et accueilli, alors qu’une crise européenne de l’accueil entre les pays de l’Union européenne s’est installée et empêche, encore aujourd’hui, les collectivités territoriales d’accueillir dignement les personnes en situation de vulnérabilité.

      https://www.anvita.fr/fr/nos-actualites/view/communique-de-presse-soutien-a-mimmo-lucano-face-a-une-sentence-demesuree

    • Impératif de solidarité

      Pendant quinze ans, Domenico « Mimmo » Lucano a redonné vie à sa bourgade calabraise de Riace, dans l’extrême sud de l’Italie, en accueillant dignement les migrantes et les migrants tout juste débarqué·es d’Afghanistan, du Kurdistan, d’Erythrée ou du Nigeria. Dans cette région aux prises avec la mafia et oubliée de Rome, Riace est devenue, sous la férule de son maire et avec l’aide de l’Union européenne, un exemple de développement et d’intégration, où plusieurs centaines de réfugié·es vivaient, créaient, travaillaient parmi quelque 1500 « indigènes ». Les rues du village ont repris vie, l’école communale a rouvert, et l’inexorable exode vers les villes a été freiné.

      Constamment réélu depuis 2004, « Mimmo », lui-même ancien migrant, incarnait loin à la ronde un engagement social pragmatique et efficient, au point d’attirer les regards du Courrier, de Forbes ou encore de Wim Wenders. Le 30 septembre, un tribunal calabrais de première instance l’a pourtant condamné à plus de treize ans de prison ferme.

      Plus zélée que le procureur, la Cour de Locri a appuyé sa sentence sur les libertés prises par le maire à l’égard des règles de la concurrence, afin de favoriser des coopératives locales de migrant·es. Des mariages auraient également été arrangés. Des charges bien légères – aucun enrichissement n’a été mis en évidence – en regard de la macro-enquête menée contre lui depuis 2017. Et surtout en regard de la peine infligée.

      Le crime de « Mimmo » est bien sûr tout autre : Riace a prouvé des années durant que la solidarité entre pauvres – d’Italie et d’ailleurs – est plus féconde que la peur et le rejet. Qu’une autre politique migratoire, volontariste, ouverte et généreuse serait possible, et souhaitable pour le plus grand-nombre. Un précédent dangereux pour celles et ceux qui font commerce des ressentiments.

      Matteo Salvini l’a bien compris, et le chef de la Lega a fait de Domenico Lucano l’une de ses cibles favorites. En automne 2018, le politicien d’extrême droite était d’ailleurs à la tête du Ministère de l’intérieur lorsque le maire de Riace était arrêté, suspendu de ses fonctions, placé aux arrêts domiciliaires, avant d’être interdit de séjour dans sa propre commune ! Aux municipales de 2019, la Lega parvient à ses fins, elle remporte la mairie calabraise désertée par « Mimmo ».

      Deux ans plus tard et après le terrible jugement de Locri, il semble plus urgent que jamais de refaire de Riace un symbole. Celui de la résistance à une justice indigne et politisée mais aussi à l’avancée d’une pensée politique, elle, réellement criminelle. Qui lorsqu’elle aura terminé de déshumaniser les migrant·es s’attaquera à chacun·e d’entre nous.

      https://lecourrier.ch/2021/10/05/imperatif-de-solidarite

    • Domenico Lucano : quand accueillir dignement devient un délit

      Depuis sa condamnation le 30 septembre à 13 ans et deux mois de prison, les manifestations de soutien en faveur de Domenico Lucano, ancien maire du village de Riace en Calabre, se multiplient en Italie et ailleurs. Alors que la politique d’accueil menée par « Mimmo » Lucano avait fait de Riace et de son maire les symboles d’un projet de société alternative, fondé sur l’entraide, sa condamnation est largement perçue comme une énième attaque contre la solidarité avec les personnes migrantes.

      Si le détail de la décision du tribunal de Locri n’est pas connu, puisqu’elle n’a pas encore été rendue publique, on sait qu’aucune accusation liée à l’aide à l’immigration irrégulière n’a finalement été retenue contre Mimmo Lucano (https://www.asgi.it/asilo-e-protezione-internazionale/riace-costituzione). Derrière ce jugement, il faut lire la volonté de faire prévaloir une politique orientée vers la gestion d’urgence, négligeant le parcours d’intégration des personnes migrantes rendu possible avec le modèle alternatif et inclusif que proposait l’ancien maire à Riace. Il est possible que Mimmo soit responsable de failles dans la gestion administrative du dispositif qu’il a mis en place, en essayant d’adapter les contraintes du système national d’accueil à une réalité locale spécifique, caractérisée par une situation socio-économique particulière. Mais, lorsque le procureur de Locri le traite de « bandit idéaliste de western » en allant jusqu’à faire référence à la mafia, non seulement il place ces irrégularités au même plan que de graves infractions criminelles mais, en plus, il laisse entendre que le maire de Riace serait un ennemi de l’État, au seul motif qu’il contestait la politique de non-accueil mise en place par les gouvernements italiens successifs.

      La condamnation de Mimmo Lucano est bel et bien un #jugement_politique. Parce qu’elle sanctionne, au-delà de ce qui est imaginable, une expérience alternative de société, de communauté, qui va à l’encontre de celle que voudrait imposer une droite xénophobe et souverainiste.

      L’accueil des personnes exilées à Riace allait au-delà d’un objectif purement humanitaire. En l’organisant, Domenico Lucano a voulu démontrer qu’il était tout à fait possible de construire un modèle de #cohabitation viable dans un contexte socio-économique difficile, à l’opposé de la vision étatique qui ne conçoit cet accueil qu’au prisme de l’assistance et de l’exclusion, minimisant voire ignorant l’autonomie des personnes migrantes.

      Si Mimmo est coupable, c’est d’avoir mis en échec, par son expérience alternative empreinte d’un idéal de justice et d’égalité, la logique d’un État qui discrimine et sépare, qui marginalise et exclut.

      Le réseau Migreurop exprime tout son soutien et son respect à M. Lucano qui, par le courage et l’énergie dont il a fait preuve toutes ces années, n’a poursuivi d’autre objectif que la réalisation d’un projet « utopique » de progrès social, d’intégration, de respect de l’autre. Il appelle toutes et tous à rejeter le signal alarmant envoyé par la justice italienne, qui voudrait faire croire qu’on ne peut penser la migration qu’en termes de contrôle et de sécurité. Il invite les élu.e.s locaux à poursuivre l’action de Mimmo afin de créer de véritables « villes accueillantes » (https://www.gisti.org/spip.php?article6315), remparts contre les politiques d’inhospitalité de l’Union européenne et de ses États membres.

      http://migreurop.org/article3064.html

    • Publié en décembre 2021 :
      Accueil des réfugiés : un maire italien condamné à 13 ans de prison

      Il avait fait de son petit village italien « une terre d’accueil » pour les réfugiés. Il a été condamné à 13 ans de prison pour avoir favorisé l’immigration clandestine. Pour Brut, l’ancien maire de Riace Domenico Lucano raconte pourquoi il a mené ce combat.

      https://www.brut.media/fr/international/accueil-des-refugies-un-maire-italien-condamne-a-13-ans-de-prison-ded48782-8

  • Onde de choc en Italie après la condamnation d’un ancien maire à 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/35445/onde-de-choc-en-italie-apres-la-condamnation-dun-ancien-maire-a-13-ans

    La condamnation, jeudi, de l’ancien maire de Riace en Calabre (sud de l’Italie), Domenico Lucano, à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine a provoqué une onde de choc en Italie. L’ancien édile est une figure emblématique de l’accueil et de l’intégration des migrants en Italie. Une politique qui lui avait valu d’être nommé troisième « meilleur maire au monde » en 2010, et parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde dans le classement du magazine Fortune.

    C’est une sentence lourde, généralement réservée aux membres de la mafia sicilienne ou aux grands criminels. L’ancien maire de Riace en Calabre, région du sud de l’Italie, a été condamné jeudi 30 septembre à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine et pour des irrégularités dans la gestion des demandeurs d’asile.

  • A #pogrom, and #silence - Haaretz Editorial - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/editorial/a-pogrom-and-silence-1.10252862

    [..] when the attackers invaded the built-up areas of the three communities, the soldiers gave them cover, throwing tear gas grenades and stun grenades – and even directing live fire and sponge-tipped bullets – at the Palestinians seeking to protect their homes. Families fled to the nearby wadis to avoid injury.

    #sionisme #criminel #complicité #vitrine_de_la_jungle

  • Comprendre la réforme de l’assurance-chômage en 4 points et 5 minutes
    https://www.frustrationmagazine.fr/reforme-assurance-chomage

    Cette semaine, un séisme social va s’abattre sur la France : la modification du mode de calcul de l’allocation chômage va mettre des centaines de milliers de personnes en grande difficulté financière. Il s’agit d’un décret d’application de la réforme de l’assurance chômage, loi votée en 2018. Pôle Emploi est parfaitement au fait de la violence de ce changement : en Île-de-France, l’organisme a passé commande de nouveaux dispositifs de sécurité pour gérer la colère des demandeurs d’emploi après cette nouvelle régression de leurs droits.

    Nicolas Framont sur Twitter : « 3. De quoi s’agit-il ? Selon l’UNEDIC, 41% des allocataires vont perdre en moyenne 13% de leurs revenus dans l’année à venir. Pourquoi ? Parce que le salaire journalier de référence, c’est-à-dire la base de calcul utilisée par Pôle emploi pour calculer votre allocation, change. » / Twitter
    https://twitter.com/NicolasFramont/status/1443483782640766979

    • Contre Macron, nous défendrons l’assurance chômage jusqu’au bout ! - AC ! Agir ensemble contre le Chômage !
      https://www.ac-chomage.org/spip.php?article2596

      Le gouvernement a sorti son projet de nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage fin de semaine dernière.
      Aucune surprise, c’est le même texte que celui qui a été suspendu par le Conseil d’Etat en juin dernier. Relèvement des seuils (de 4 à 6 mois), réforme du salaire journalier de référence amputant les intermittents de l’emploi d’une grande partie de leurs allocations
      chômage, forte dégressivité des indemnités pour les cadres.

      Bref tout l’arsenal de la régression sociale pour « désinciter » à rester au chômage en dégradant fortement le niveau des allocations (comme si le chômage était une période de rêve) et accepter n’importe quelle offre d’emploi. Le décret précédent mettant en application la réforme chômage a été suspendu par le conseil d’état pour cause de conjoncture économique défavorable. Pour le gouvernement le contexte économique serait devenu bien
      meilleur qu’il ne l’était il y a quelques mois et l’emploi serait à nouveau pleinement disponible. Pour arriver à cette conclusion qui l’arrange le gouvernement manipule les chiffres du chômage à la baisse tout en fermant les yeux sur la précarité galopante.

      La seule mesure qui aurait pu être défavorable au patronat : la taxation des contrats courts, a été reportée … à novembre 2022, c’est dire comme le patronat a peur ! Pas de surprise en réalité de la part d’un gouvernement au service du capital qui après deux
      camouflets devant la justice, ce qui est inédit ou presque, cherche à imposer enfin une réforme après l’échec des retraites et malgré l’opposition unanime des syndicats...

      Une chose est certaine : ce n’est pas en dégradant la situation des chômeurs-euses qu’on combat le chômage. Sinon les quelques millions de chômeurs-euses qui ne sont pas ou plus indemnisé-es devraient avoir retrouvé du travail ! C’est en abaissant le temps de travail à 32h par semaine, c’est en satisfaisant les besoins sociaux en renforçant les services publics à commencer par celui de la santé, c’est en orientant l’économie sur le long terme vers l’urgence climatique et écologique, c’est en augmentant les salaires qu’on crée de l’emploi stable et pérenne qui permet de réduire le chômage. Et comme le droit au maintien du salaire entre deux emplois, tout ceci est d’une nécessité immédiate ! Droit au salaire et
      droit à l’emploi pour tou.te.s !

      L’union syndicale Solidaires attaquera avec d’autres ce nouveau décret en justice et appelle l’ensemble de la population à se mobiliser massivement contre le démantèlement de nos
      outils de protection sociale par ce gouvernement qui veut nous faire revenir au capitalisme débridé du XIXème siècle.

      Pour cela, commençons par la journée de mobilisation du 5 octobre. En grève et dans la rue !

      Les français ont plus peur du chômage que du coronavirus
      https://www.actuchomage.org/2020060227298/La-revue-de-presse/les-francais-ont-plus-peur-du-chomage-que-du-coronavirus.html
      Tu m’étonnes, y’a pas de vaccin mais la piqûre de rappel risque d’avoir de méchant effets secondaires.

  • Photo Archives - I am Unbeatable | Domestic Abuse Photo Archives
    https://www.iamunbeatable.com/photo-archives

    Living With The Enemy is about the dark side of family life.

    Domestic violence did not threaten my childhood. Nor did it intrude into my world until 1981, when, on assignment for a magazine, I saw a man hit his wife. I was unprepared for his violence—it shattered the belief I’d been raised with that home is a refuge from the chaos of life.

    That experience changed my life as a photographer. Until then I had been trying to show the beauty of people in love. Shocked that love could go so wrong, I became obsessed with documenting domestic violence. Driven to try to do something about it, I found that a camera was my best weapon.

    Much of Living With The Enemy was born out of frustration—first, because I felt powerless in the face of the violence I had seen, and second, because for a long time no magazine would publish the pictures. It was only when I received the Eugene Smith Award in 1986 that magazine editors began to take the project seriously. I felt that it was important to find ways to show as many aspects of the problem as I could because this problem has been concealed from public view for too long.

    Throughout the 1980s and 1990s, I went to demonstrations and conferences, hung around courtrooms and hospital emergency rooms, rode with police, sat in on batterers’ therapy groups and women’s self-defense classes, and lived in women’s shelters and women’s prisons. I stayed in the violent homes of the very rich and the very poor—domestic violence knows no economic boundaries.

    The text has been taken from my own interviews with battered women, violent men, and activists, and from interviews conducted by reporters with whom I worked on domestic-violence stories. The most daunting task was to find women and men who would agree to expose their lives. I was fortunate to find people who felt that it was vitally important for others to see the nature of the problem.

    A few of the people I photographed asked not to be identified by their real names. In all cases they gave permission to tell their real stories and to use their pictures. The lives of many of the subjects in this book have changed. Some have solved their problems; others are still trying. But every one has contributed to my search for an end to violence.

    If Living With The Enemy finds a way into your heart, I hope you will contemplate this: There are countless women in prison whose sole crime was to protect themselves and their children from murderous husbands or boyfriends. Many things are shocking about family violence, but none more so than the fact that women are behind bars for trying to save their own lives.

    Learn more about Donna Ferrato: www.donnaferrato.com

  • 2021 - Un rythme similaire aux années précédentes

    Mapping Police Violence
    https://mappingpoliceviolence.org


    Download full database : https://mappingpoliceviolence.org/s/MPVDatasetDownload.xlsx

    Police have killed 772 people in 2021.Black people were 28% of those killed by police in 2020 despite being only 13% of the population.

  • A Jewish male model is running for Germany’s parliament - on the far-right ticket
    By Cnaan Liphshiz September 24, 2021- Jewish Telegraphic Agency
    https://www.jta.org/2021/09/24/global/in-a-heavily-muslim-part-of-berlin-a-gay-israeli-is-running-for-germanys-parlia

    (JTA) – At a political rally in Berlin in June, a young Jewish gay man wearing a turquoise kippah launched his campaign to represent one of Germany’s most ethnically diverse constituencies in parliament.

    The man, 34-year-old Marcel Yaron Goldhammer, promised to stoke the “embers of unity, justice and freedom” during his announcement speech in front of about 200 people in the southeastern Berlin neighborhood of Neukolln.

    But he’s not running for a liberal party, or one promoting multiculturalism.

    Goldhammer, a dual German-Israeli citizen and a former soldier in the Israel Defense Forces, is running on the ticket of AfD, or Alternative for Germany, a right-wing populist party that opposes immigration from Muslim countries and wants Germany to leave the European Union. Its critics call it radical, inherently xenophobic and antisemitic.(...)

    #AfD #IsraelAllemagne

  • LES OPÉRATIONS D’INFLUENCE CHINOISES
    https://www.irsem.fr/index.html
    PDF : https://drive.google.com/file/d/1qxUvLrLG4SSg8ANZnqvBfDOxUrtPmaB5

    Pendant longtemps, on a pu dire que la Chine, contrairement à la Russie, cherchait davantage à être aimée que crainte ; qu’elle voulait séduire, projeter une image positive d’elle-même dans le monde, susciter l’admiration. Pékin n’a pas renoncé à séduire, à son attractivité et à son ambition de façonner les normes internationales, et il reste essentiel pour le Parti communiste de ne pas « perdre la face ». Mais, en même temps, Pékin assume de plus en plus d’infiltrer et de contraindre : ses opérations d’influence se sont considérablement durcies ces dernières années et ses méthodes ressemblent de plus en plus à celles employées par Moscou. C’est un « moment machiavélien » au sens où le Parti-État semble désormais estimer que, comme l’écrivait Machiavel dans Le Prince, « il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». Ce qui correspond à une « russianisation » des opérations d’influence chinoises.

    Ce rapport s’intéresse à cette évolution, avec l’ambition de couvrir tout le spectre de l’influence, de la plus bénigne (diplomatie publique) à la plus maligne, c’est-à-dire l’ingérence (activités clandestines). Pour ce faire, il procède en quatre parties, présentant successivement les principaux concepts ; les acteurs mettant en œuvre ces opérations, notamment la base 311 de l’Armée populaire de libération ; les actions conduites par Pékin à l’égard des diasporas, des médias, de la diplomatie, de l’économie, de la politique, de l’éducation, des think tanks et en termes de manipulations de l’information, entre autres leviers ; et enfin quelques études de cas (Taïwan, Singapour, Suède, Canada, et les opérations ayant visé les manifestants hongkongais en 2019 ou cherché à faire croire à l’origine américaine de la Covid-19 en 2020). La conclusion revient sur cette « russianisation », qui a trois composantes : Pékin s’inspire de Moscou dans plusieurs registres, il subsiste évidemment des différences entre les deux, et il existe aussi un certain degré de coopération. Pour finir, le rapport évalue l’efficacité de cette nouvelle posture chinoise qui peut s’enorgueillir de certains succès tactiques, mais constitue un échec stratégique.

  • Electronica is the most ’infectious’ musical genre, new study finds · News ⟋ RA
    https://ra.co/news/76092

    Led by McMaster University graduate Dora Rosati, a team of mathematicians decided to use epidemic curves to learn more about how songs become popular. The study shows that the pattern of electronic music downloads after release closely parallels statistical models for the spread of infectious disease.

    Using a database of nearly 1.4 billion song downloads from the former music streaming service MixRadio, the team found that the top 1000 songs downloaded in the UK between 2007 and 2014 resembled the SIR model, which is a classic model of epidemic disease.

    Published in “Proceedings Of The Royal Society A: Mathematical And Physical Sciences,” the report saw that the model, typically used to visualize the spread of disease in a large population, was also successful in describing song download trends.

    “It implies that a lot of the social processes that drive the spread of disease, or analogues of those processes, might also be driving the spread of songs,” Rosati said. “More specifically, it supports the idea that both music and infectious diseases depend on social connections to spread through populations.”

    The study also noted the basic reproduction number (R0), which is a rating of a disease’s ability to spread, for different music genres.

    With R0 scores at 2.8 and 3.7 respectively, dance and metal had the lowest median R0 scores. Pop, rock and hip-hop were more “infectious” across an exposed population of fans, while electronica had the highest R0 of 3,430. For reference, the genre is approximately 190 times more transmissible than measles, which has an R0 of about 18.

  • New report shows leading Covid-19 vaccine pharma companies fuelling unprecedented human rights crisis | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2021/09/new-report-shows-leading-covid-19-vaccine-pharma-companies-fuelling-unprece

    Six companies at the helm of the Covid-19 vaccine roll-out are fuelling an unprecedented human rights crisis through their refusal to waive intellectual property rights and share vaccine technology, with most failing to prioritise vaccine deliveries to poorer countries, Amnesty International said today.

    In a new report, A Double Dose of Inequality: Pharma companies and the Covid-19 vaccines crisis, the organization assessed six of the companies that hold the fate of billions of people in their hands: AstraZeneca plc, BioNTech SE, Johnson & Johnson, Moderna, Inc., Novavax, Inc. and Pfizer, Inc. It paints a dismal picture of an industry that is woefully failing to respect human rights.

    “Vaccinating the world is our only pathway out of this crisis. It should be time to hail these companies, who created vaccines so quickly, as heroes. But instead, to their shame and our collective grief, Big Pharma’s intentional blocking of knowledge transfer and their wheeling and dealing in favor of wealthy states has brewed an utterly predictable and utterly devastating vaccine scarcity for so many others” said Agnès Callamard, Amnesty International’s Secretary General.

    “Its plunging parts of Latin America, Africa and Asia into renewed crises, pushing weakened health systems to the very brink and causing tens of thousands of preventable deaths every week. In many low-income countries not even health workers and people at-risk have received the vaccine.”

    “Against the backdrop of these gross inequalities BioNTech, Moderna and Pfizer are set to make US$130 billion combined by the end of 2022. Profits should never come before lives.”

  • German cashier shooting linked to Covid-19 conspiracies - BBC News
    https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-58635103

    Analysts have since looked at the suspect’s social media profile, on which he spread climate denial, expressed support for the far-right AfD party and said “I’m looking forward to the next war”.

    According to German media, the killing was praised on chat groups that are known to be used by the far right and conspiracy theorists.

    One less parasite," read one remark, noting the victim was a student, while another saw the attack as a natural step in the fight against the “Merkel dictatorship”, the Tagesspiegel website reported.

    Stephan Kramer, the head of domestic intelligence in the eastern state of Thuringia, warned of a notable increase in aggression in everyday life.

    “The escalation of right-wing conspiracy fantasies among aggressive and violence-prone citizens has been obvious for months,” he told the RND network.

    The CeMAS monitoring centre, meanwhile, said conspiracy theorists had become less inhibited over the course of the pandemic, attacking journalists, covering protests and threatening doctors involved in the vaccine roll-out.

  • L’empire fantôme
    https://laviedesidees.fr/Pekka-Hamalainen-Lakota-America.html

    À propos de : Pekka Hämäläinen, Lakota America. A New History of Indigenous Power, New Haven and London:Yale University Press.. À la croisée des histoires indienne, impériale et étatsunienne, Pekka Hämäläinen porte un regard nouveau sur les Lakotas, peuple à la fois célèbre et mal connu, et démontre l’existence de leur #empire nomade au cœur de l’Amérique, qui a subsisté bien après l’arrivée des premiers Européens.

    #Histoire #États-Unis #Amérindiens
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210922_lakotafr.docx

  • LucAl sur Twitter : « Mettre en place un revenu d’existence. Évidemment, elle n’a pas pu passer à côté de cette connerie néolibérale, promouvant la fusion des droits sociaux actuels. https://t.co/h7I856A2PI » / Twitter
    https://twitter.com/mclucal/status/1430908001880219649

    Plus je lis sur Sandrine Rousseau (et plus globalement EELV) plus je la trouve mauvaise : incohérente et faible. Petit fil avec ce qui me dérange fortement chez elle.

  • Allemagne - Il abat un caissier qui lui demande de porter un masque - Le Matin
    https://www.lematin.ch/story/il-abat-un-caissier-qui-lui-demande-de-porter-un-masque-991959014875

    Les faits ont eu lieu samedi soir dans une station-service d’Idar-Oberstein (Rhénanie-Palatinat, ouest de l’Allemagne). Un homme de 49 ans s’est présenté à la caisse avec deux packs de six bières. Comme il ne portait pas de masque, le caissier lui a signalé que c’était obligatoire. L’homme a alors quitté l’échoppe après s’être montré menaçant.

    Il est revenu un peu plus tard avec la volonté manifeste de provoquer le jeune caissier. Il s’est à nouveau présenté avec des bières mais portait cette fois un masque facial. Il l’a cependant ôté à peine arrivé devant le jeune homme. Ce dernier lui a alors à nouveau indiqué qu’un masque était exigé. Mais l’homme de 49 ans avait récupéré un pistolet. Il l’a sorti de sa poche et a ouvert le feu, visant la tête du caissier et le touchant mortellement.

  • Les oubliés de l’Espagne

    En octobre 2019, le cercueil du général Franco quittait le mausolée où il était enterré depuis 1975.

    Une construction à la gloire du national catholicisme qui abrite près de 30 000 cadavres de la guerre civile. Le film se propose d’explorer les lignes de fractures qui traversent toujours la société espagnole dans le prisme de son exhumation.

    https://pages.rts.ch/docs/doc/11923852-les-oublies-de-l-espagne.html
    #film #film_documentaire #documentaire
    #Espagne #Valle_de_los_Caídos #Valle_de_los_Caidos #Francisco_Franco #Franco #dictature #histoire #mausolée #mémoire #guerre_d'Espagne #monument #José_Antonio_Primo_de_Rivera #falange #Eglise #national-catholicisme #réconciliation #disparus #Calatayud #disparitions #amnésie_générale #silence #peur #Juan_Carlo_I #réconciliation_nationale #amnestie #fosses_communes #loi_de_mémoire_historique #association_Arico #exhumation #transition_démocratique #enseignement #statues #justice #dépouilles #sépulture_digne #oubli #droit

    • For an academic reference and #counter memory, see also

      1. Iturriaga N. At the Foot of the Grave: Challenging Collective Memories of Violence in Post-Franco Spain. Socius. January 2019. doi:10.1177/2378023119832135

      “Understanding the development and meaning of collective memory is a central interest for sociologists. One aspect of this literature focuses on the processes that social movement actors use to introduce long-silenced counter-memories of violence to supplant the “official” memory. To examine this, I draw on 15 months of ethnographic observations with the Spanish Association for the Recovery of Historical Memory (ARMH) and 200 informal and 30 formal interviews with locals and activists. This paper demonstrates that ARMH activists, during forensic classes given at mass grave exhumations, use multiple tactics (depoliticized science framing, action-oriented objects, and embodiment) to deliver a counter-memory of the Spanish Civil War and Franco regime and make moral and transitional justice claims. This research shows how victims’ remains and the personal objects found in the graves also provoke the desired meaning that emotionally connects those listening to the classes to the victims and the ARMH’s counter-memory.”

    • Les derniers jours de Franco
      https://tv-programme.com/les-derniers-jours-de-franco_documentaire

      Retour sur la dictature espagnole du général Franco, qui a imposé son pouvoir autoritaire sur le pays du 1er octobre 1936 au 20 novembre 1975. Le 20 novembre 1975, le dictateur Francisco Franco s’éteint à 82 ans. Avec lui, c’est la plus longue dictature du XXe siècle qui disparaît. Le général a régné plus de quarante ans sur l’Espagne. Son médecin personnel décrit les coulisses saisissantes de l’agonie du Caudillo. Ses opposants évoquent la poigne de fer qui tenait le pays. Depuis la guerre civile de 1936, avec ses centaines de milliers de morts, jusqu’aux années 1970, prospères mais répressives, Franco a écrasé tous ses ennemis. Aujourd’hui encore, son fantôme hante l’Espagne. La crise catalane a réveillé de vieux antagonismes, Barcelone accusant le pouvoir de Madrid de sympathies franquistes. Carles Puigdemont, ex-président de Catalogne témoigne depuis son exil forcé.

      J’ai vu ce doc hier soir et son gendre (cardiologue véreux) qui a vendu les clichés, à prix d’or, de l’agonie du généralissime à Paris-match. Une vrai famille de pourris.
      https://seenthis.net/messages/816931
      https://seenthis.net/messages/748134

  • L’avocat Mahajna rencontre Mahmoud Al-’Arda et confirme les tortures subies par les résistants évadés depuis leur capture
    Par IMEMC
    http://www.ism-france.org/temoignages/L-avocat-Mahajna-rencontre-Mahmoud-Al-Arda-et-confirme-les-tortures-subi

    15.09.2021. L’avocat Raslan Mahajna de la Palestinian Prisoners’ Society (PPS) a réussi à rencontrer le détenu Mahmoud al-’Arda, l’un des prisonniers politiques palestiniens qui a réussi à s’échapper de la prison israélienne de Gilboa’, avant d’être capturé par l’armée israélienne ; il lui a donné les détails horribles de la torture et des abus, y compris les interrogatoires continus et la privation de sommeil et de nourriture. (...)

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    Attorney Mahajna Meets Mahmoud Al-‘Arda, Listens To Horrific Details Of Torture
    Sep 15, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/attorney-mahajna-meets-mahmoud-al-arda-listens-to-horrific-details-of-torture

    Attorney Raslan Mahajna of the Palestinian Prisoners’ Society (PPS) managed to meet with detainee Mahmoud al-‘Arda, one of the Palestinian political prisoners who managed to escape from Gilboa’ Israeli prison, before he was captured by the Israeli army, who informed him of horrific details of torture and abuse, including continuous interrogation and deprivation of sleep and food.

    The lawyer stated that Mahmoud has been under continuous interrogation, torture, and abuse, including denying him the right to sleep or eat.

    Mahmoud told the lawyer that, since the day of his capture more than five days ago, he remained deprived of even seeing the sunshine, and could barely sleep for a couple of hours at the time, due to continuous interrogation, torture, and bad conditions in the cell.

    Al-‘Arda stated that he was the one responsible for the escape, including the planning which started in December 2020, and added that they did not receive any help from anyone in the prison or on the outside.

    “We all walked together until we reached an-Na’ura village, and entered a mosque to rest before we decided to leave in various directions, each group only containing two of us, he said, “We tried to enter the West Bank but could not do so due to extensive Israeli military presence. Our capture was merely accidental, nobody informed on us, and after our capture, we were interrogated for more than seven hours, each day.”

    Mahajna stated that, during his five days on the run, Mahmoud was unable to even get some water to drink, and that he, for the first time since he was first taken prisoner 22 years ago, was able to eat cactus from a field, and how much this meant to him. (...)

    #Résistants_évadés

    • Après avoir rendu visite au prisonnier capturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement battu, privé de nourriture et d’eau
      Source : Wafa - Agence Media PalestineTraduction : CG pour l’Agence Média Palestine

      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/09/15/apres-avoir-rendu-visite-au-prisonnier-capture-mohammad-arda-so

      Les prisonniers capturés de nouveau, Mahmoud et Mohammad Arda.

      Après avoir rendu visite au prisonnier recapturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement frappé et qu’on lui a refusé nourriture et eau.

      RAMALLAH, mercredi, 15 septembre 2021 (WAFA) – Maître Khaled Mahajna, un avocat de la Commission des affaires relatives aux prisonniers et ex-prisonniers, a révélé, après avoir rencontré Mohammad Arda, un des quatre prisonniers palestiniens re-capturés, que depuis sa ré-arrestation vendredi, Arda a été soumis à des mauvais traitements, a été empêché de dormir, s’est vu refuser nourriture et eau, a subi des humiliations, avec pour résultat des blessures à la tête et sur le visage.

      Mahajna a raconté les détails de sa visite à Arda à l’aube aujourd’hui après qu’un tribunal israélien a levé l’interdiction imposée par les services de sécurité israéliens aux visites des avocats aux quatre prisonniers. Les services de sécurité ont autorisé seulement la visite d’un seul avocat à un seul prisonnier à chaque fois. (...)

  • Philippines: ICC launches probe into deadly “war on drugs”, seeks to end impunity | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2021/09/icc-launches-probe-philippines-war-on-drugs-duterte

    “The ICC pre-trial chamber’s announcement sends a clear message to the perpetrators and architects of these crimes that they will not escape accountability. No one is above the law. Duterte’s government must immediately end the cycle of killings, remove those involved from the ranks of the police and bring all those suspected of criminal responsibility to trial.”

    “For decades, the Philippines has been beset by a pervasive culture of impunity, but this has worsened under the Duterte administration with the widespread and systematic killing of thousands of alleged drug suspects since 2016. This probe finally offers victims a chance to obtain justice.”

    Over the past year, there has been an upsurge of human rights violations in the Philippines, including waves of killings, threats, arbitrary arrests and detention of activists and human rights defenders. Recently, two lawyers were killed by unidentified men; Rex Fernandez was shot dead in Cebu City on 26 August 2021, while Juan Macababbad was killed on 15 September 2021 in South Cotabato. Fernandez was a founding member of the National Union of People’s Lawyers (NUPL), of which Macababbad was also an official.

    “With the Philippines gearing up for its next presidential elections in 2022, this announcement from the ICC comes at a pivotal time. Human rights should be at the centre of discussions when the Philippines chooses its next leaders.”

    “It is now crucial that the international community steps up. It must reinforce the ICC’s investigation and mandate a comprehensive, UN-led investigation into the deeply ominous human rights situation in the country.”

    Background