• Des tablettes à l’école ? | Framablog
    http://framablog.org/2015/04/01/des-tablettes-a-lecole

    Les tablettes ont le vent en poupe et il semble assez clair que leur introduction dans les milieux scolaires est en marche. Et cela, dès la maternelle, s’il vous plait… Hé oui, on aurait préféré que ceci fût un poisson d’avril. Vous me connaissez, les tablettes, ça n’a jamais été franchement mon truc. Mais alors qu’on essaie de nous faire avaler qu’il s’agit d’outils indispensables pour les écoliers… Raaaaaah !

    (Notez que les exemples d’activités alternatives que je donne sont issus d’expériences personnelles, mais on aurait bien sûr pu citer d’autres outils comme le Raspberry Pi, Arduino ou encore Thymio.)

    #éducation_nationale ? #tablette #informatique

  • #Table_tangible et #cartographie
    http://www.weastflows.eu/fr/nouvelles/geoweastflows-et-la-table-tangible-deux-outils-de-geo-visualisation

    outil de cartographie interactive (...) mettre en ligne, à disposition d’un large public, les informations cartographiques et statistiques, collectées, développées et synthétisées dans le cadre du projet par le biais d’une plateforme cartographique interactive. Ainsi, les cartes de l’Atlas des infrastructures de transport de marchandises en Europe du Nord-Ouest seront notamment accessibles (...)

    GeoWeastflows [est] consultable à l’adresse suivante : http://geo.weastflows.eu

    (...) Au-delà d’internet, cette plateforme cartographique sera utilisable sur une table tangible, un outil de visualisation (...) se présente sous la forme d’une grande table interactive représentant le territoire Nord-Ouest européen et permettant de visualiser les données cartographiques. La spécificité et l’originalité de la table tangible résident dans la possibilité, pour la personne qui interagit avec la table, de choisir les informations qu’elle souhaite voir apparaître sur la carte, en déplaçant sur la table des petits pavés symbolisant les couches de données à visualiser.

    https://www.youtube.com/watch?v=i-N1YSIQvhQ


  • A propos de « publications libres », dans le livre « Constellations, trajectoires révolutionnaires du jeune XXIe siècle »
    http://atelier.mediaslibres.org/A-propos-de-publications-libres.html

    Dans cet énorme pavé paru au printemps dernier, le collectif Mauvaise Troupe a rassemblé des dizaines d’expériences collectives touchant à presque tous les domaines. Parmi celles-ci, un chapitre est nommé « Intervenir » et un long entretien, réalisé séparément, réunit 4 médias parmi beaucoup d’autres et revient sur une série de questions qui touchent les « publications libres » aujourd’hui.

    Cet entretien avec Z, CQFD, Article 11 et Rebellyon est publié ici : http://constellations.boum.org/spip.php?article47
    A noter la très belle réalisation du site qui accompagne, et reproduit intégralement, le livre. Du #Spip bien sûr :)
    http://constellations.boum.org

  • Nokia annonce la tablette tactile N1 Android 5.0 | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/nokia-annonce-la-tablette-n1-android-5-0-en-janvier

    Nokia officialise le lancement de la Nokia N1 en Chine le 7 Janvier

    L’autre jour, nous abordions une rumeur selon laquelle Nokia introduirait une tablette tactile sous Android. Nokia officialise le lancement de la tablette N1,

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Nokia #tablette #tactile #NokiaN1 #Android5.0 #android

  • Sony - tablette tactile Xperia Z4, les premiers détails en fuites | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/sony-xperia-z4-les-premiers-details-en-fuites

    La tablette tactile Xperia Z4 Ultra de Sony aurait un affichage 4K et 6 Go de RAM

    Les informations qui circulent en ce moment prétendent que la prochaine tablette de Sony disposera de quelques caractéristiques très impressionnantes. Notamment un écran ultra HD (technologie d’affichage 4K) et une énorme capacité de RAM embarquée.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Sony #tablette #tactile #4K #Xperia #XperiaZ4 #UltraHD

  • Xiaomi - dévoile la tablette tactile MiPad 2 | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/xiaomi-devoile-la-tablette-tactile-mipad-2

    Xiaomi MiPad 2, SoC Intel et photos révélés

    Xiaomi travaillerait sur un successeur à son MiPad qui a été dévoilé plus tôt cette année. La Xiaomi MiPad reste la meilleure sur le segment des tablettes tactiles 7,9 pouces. La nouvelle tablette qui était prétendument la vedette d’une séance photo rapide quelque part en Chine.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Xiaomi #MiPad #tablette #tactile #MiPad2 #photos #psecifications

  • Ramos i9s Pro, la tablette Dual OS | Monhardware.fr
    http://www.monhardware.fr/ramos-i9s-pro-une-tablette-dual-os

    Ramos i9s Pro, la tablette qui permet le passage de Windows à Android

    Après les nouvelles divulguées il y a quelques temps, elle arrive enfin sur le marché, la tablette tactile Ramos i9s Pro. L’entreprise chinoise propose une tablette Dual OS avec écran de 8,9 pouces.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Ramos #i9s #Pro #tablette #tactile #android

  • edbrowse documentation

    http://the-brannons.com/edbrowse/usersguide_fr.html#phil

    Edbrowse fait partie d’un ensemble, d’une philosophie, plus vaste, dans lequel #éditeurs, #navigateurs, clients #mail, #tableurs et autres applications importantes sont réécrites, depuis le début si nécessaire, pour prendre compte différentes formes de #handicap. Cela fait, d’autres applications peuvent s’appuyer sur ces outils, et devenir immédiatement accessibles à de nombreux utilisateurs de l’informatique. Vous pouvez en savoir davantage sur cette philosophie ici.

  • Mon dieu ce type (Eric Sadin) existe encore. Toujours le même style imbitable, la même simili-pensée pédante, la même manière de dire des choses simples (voire médiocres) de la manière la plus embrouillée possible.
    Grosse fatigue.

    #sadin #tablette #ecole

    L’ineptie des tablettes numériques au collège - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/11/16/l-ineptie-des-tablettes-numeriques-au-college_1144224

    François Hollande, lors de son intervention télévisée le 6 novembre, a annoncé la mise à disposition de tablettes numériques à l’attention de chaque collégien dès la classe de cinquième. Décision qui n’aurait fait l’objet d’aucune concertation préalable avec le corps enseignant, ni d’études d’impact menées sur la durée.

    Peut-être estime-t-on au sommet de l’État qu’à la profonde crise que connaît l’école depuis une vingtaine d’années, l’introduction d’une technologie connectée à tous les « savoirs du monde » et capable de stocker quantité de documents, constituerait de facto un soutien de valeur à l’apprentissage des élèves.

    Dans les faits, c’est un nouvel environnement cognitif qu’induirait l’introduction massive de tablettes. Aujourd’hui nous savons que si l’interconnexion autorise l’accès à une infinité de corpus de tous ordres, elle entraîne tout autant une dispersion de l’attention, notamment par la multiplicité de fonctionnalités intégrées à un même terminal (logiciel de traitement de texte, navigateur Internet, messagerie…). On peut supposer que de jeunes adolescents - malgré toutes les précautions de filtrage qui pourraient être prises -, se laisseront griser par la possibilité d’accéder durant les cours à leurs sites favoris.

    D’où viendra l’« origine du savoir », sa primauté symbolique ? De ce qui est formulé par le professeur ou de ce qui apparaîtra sur l’écran ? Il est probable que la dimension éminemment séductrice de la tablette et l’apparence d’objectivité revêtue par l’information en ligne imposeront leur propre régime de vérité, au détriment de la parole de l’enseignant, nécessairement empreinte d’irrégularités, de moments de doutes, de contradictions. Peut-on imaginer un professeur énoncer un fait, et qu’un élève aille aussitôt « vérifier » l’assertion, le reprenant « preuve à l’appui » ? Sa crédibilité et sa figure d’autorité s’en trouveraient aussitôt délégitimées aux yeux de tous.

    Environnement qui répond à la récente idéologie du « participatif », soutenu par des interfaces éducatives dédiées au post de commentaires. L’élève se trouve affecté d’un sentiment de toute-puissance qui l’encourage prioritairement à réagir plutôt qu’à intégrer la pleine portée des propos exposés durant un cours. Ce qui caractérise l’écran tactile, c’est que la perception suscite quasi systématiquement une action immédiate, instaurant une forme discrète et continue d’hyperactivité.

    C’est le dogme de la mise en réseau qui prévaut ici, érigeant le professeur comme une « plateforme » destinée à intervenir a minima, à uniquement gérer la dynamique du groupe et à pointer des liens. C’est encore le temps passé devant les écrans qui devrait s’amplifier, dont l’impact sur la santé est régulièrement confirmé par de nombreuses études qui témoignent d’effets sur l’obésité, de troubles psychiques et d’addiction, d’une réduction de l’espérance de vie.

    Enfin, c’est un nouveau mode de connaissance portant sur les élèves et les professeurs qui va se constituer, fondé sur le traçage des usages, dressant à terme des cartographies comportementales individualisées précises et évolutives.

    L’honneur de l’école consiste à inscrire le champ de son action au sein de son milieu contemporain, tout en maintenant une nécessaire forme d’écart. C’est ce qu’offre notamment le livre imprimé, objet physiquement clos à lui-même mais ouvert à toutes les expériences de la connaissance et de l’imaginaire. Il s’expose au regard dans une altérité située à distance qui appelle la concentration, indispensable à la réflexion et à la maturation du savoir. Ses vertus éprouvées depuis des siècles ne peuvent être méprisées ou balayées d’un coup de main par quelques décisions hâtives. Ce qui choque, ce n’est pas tant l’introduction des tablettes que sa portée massive et exclusive.

    A-t-on pensé au réseau des libraires en France que cette décision va contribuer à davantage fragiliser ? A l’impact écologique sur le long terme dû aux déchets occasionnés ? Le président de la République a également annoncé l’apprentissage du code à l’école. Décision salutaire, susceptible de conduire à une réappropriation des protocoles numériques par les individus. Mais elle se trouve en contradiction avec les applications fermées et propriétaires intégrées aux tablettes, la plupart élaborées par des entreprises, qui vont instituer une forme insensible et insidieuse de privatisation de l’école républicaine.

    On voit à quel point ce projet qui engage un enjeu majeur de société devrait faire l’objet de débats et de controverses publiques. Le pouvoir politique subit une pression croissante exercée par le lobbying numérico-industriel, lui faisant miroiter une fluidification et une optimisation de la vie grâce à ses systèmes de rationalisation computationnelle, déjà à l’œuvre dans les programmes de l’Open data ou des smart cities. Face à la démission du politique, c’est une politisation de ces enjeux par toutes les forces de la société qui s’impose aujourd’hui. Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous accepter que quelques milliers de personnes dans le monde, principalement composées de dirigeants de groupes économiques et d’ingénieurs, infléchissent le cours individuel et collectif de nos existences, sans que des oppositions, des digues juridiques, ou des contre-pouvoirs ne se dressent ? Il s’agit d’un combat politique et citoyen majeur de notre temps.

    Dernier ouvrage paru : « l’Humanité augmentée. L’administration numérique du monde », l’Echappée, 2013, et publiera, prochainement, un nouvel essai « la Vie algorithmique. Critique ».
    Eric SADIN Ecrivain et philosophe

  • Arnaud Daguin : un chef cuisinier qui suit une route singulière, ne cherche pas à impressionner mais plutôt à exprimer ses convictions

    Le chef cuisinier Arnaud Daguin, né en 1959 dans le Gers, grandit dans une famille de cuisiniers-restaurateurs mais choisit dans un premier temps une autre voie en suivant des études universitaires. Il accepte finalement d’accompagner son père André Daguin sur la « Ronde des mousquetaires » aux Etats-Unis. De retour en France, il œuvre dans un restaurant parisien avant de reprendre les cuisines du restaurant deux étoiles de son père à Auch. En 1988, il ouvre avec sa femme Véronique le restaurant « Les Platanes » à Biarritz, récompensé d’une étoile au Michelin en 1993. En 2001, le couple achète une ferme basque du XVIIIème siècle à Hasparren, dans les Pyrénées, qui devient en 2006 la maison d’hôte « Hegia ». En 2007, ils obtiennent la première étoile Michelin attribuée à une table d’hôte.
    Arnaud Daguin a également été chef invité du Café Pleyel à Paris en 2010, et supervise depuis 2011 le restaurant éphémère « Les Grandes Tables de l’île Seguin » à Boulogne-Billancourt.
    Soucieux de la provenance de chaque ingrédient et fervent défenseur des produits de saison et du terroir, il donne une place prépondérante aux végétaux dans sa cuisine.

    Source : http://www.franceinter.fr/personne-arnaud-daguin

    En 2012, lors de la semaine du goût, la télévision Arte est allé à sa rencontre et l’a suivi entre sa ferme et ses visites chez les producteurs-amis grâce auxquels il peut cuisiner. Cette émission s’intitulait Le bonheur est dans l’assiette : Au Pays-Basque avec Arnaud Daguin - rediffusé récemment sur Arte (j’ai la copie de cette émission si ça intéresse quelqu’un).

    http://www.arte.tv/fr/au-pays-basque-avec-arnaud-daguin/6923620.html
    http://www.ptipois.com/archives/2012/10/15/25344630.html

    Il tient un blog très bien écrit, où il fait référence aussi à la #permaculture.

    http://arnaudaguin.canalblog.com

    Il profite de son expérience pour partager plus largement ses convictions, par exemple avec cette mini-conférence :

    https://www.youtube.com/watch?v=tlF1tmU_sAE


    Arnaud Daguin - Court-bouillon 2014 - Le beau, le bon, le juste

    #cuisine #alimentation #Arnaud_Daguin #table_d'hôte #Hégia #Pays_Basque

    @nicolasm @koldobika

    • Tu es pratiquement à jour @nicolasm, car la date de sortie du livre est septembre 2014. :)

      PERRINE ET CHARLES HERVÉ-GRUYER
      Permaculture - Guérir la Terre, nourrir les Hommes
      Actes Sud
      format : 14 x 19 / 372 pages / 22,8 euros
      en librairie le 10 septembre 2014

      En 2004, Perrine et Charles Hervé-Gruyer créent la ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie. Cette ferme prend rapidement une trajectoire étonnante, à tel point qu’elle fait aujourd’hui référence en matière d’agriculture naturelle
      et attire des visiteurs du monde entier.

      Permaculture, Guérir la Terre, nourrir les Hommes
      est le récit d’une aventure humaine, celle d’une famille qui réussit à créer, en quelques années seulement, une oasis de vie généreuse sur des terres peu fertiles. C’est également une vaste enquête menée autour du monde, à la rencontre de pionniers de l’agriculture qui explorent des voies novatrices et inventent le monde de demain.

      La démarche de Perrine et Charles Hervé-Gruyer repose sur la permaculture. Son principe est de prendre la nature comme modèle et de concevoir des installations humaines fonctionnant comme des écosystèmes. Elle propose des règles conceptuelles simples, tirées de l’observation de la nature, permettant de créer des systèmes autonomes et résilients, plus productifs et plus économes en ressources.
      Les récoltes obtenues par la méthode de la ferme du Bec Hellouin, grâce à l’énergie du soleil, stupéfient aujourd’hui les agronomes : en travaillant entièrement à la main, les habitants de la ferme produisent autant de légumes que leurs confrères
      mécanisés, mais sur une surface presque dix fois moindre, tout en créant de l’humus, en aggradant la biodiversité, en embellissant les paysages, en stockant du carbone dans les sols et les arbres. Les résultats de cette nouvelle forme d’agriculture ont mené Charles et Perrine Hervé-Gruyer à lancer une étude agronomique – appelée “Maraîchage permaculturel et performance économique” –, en partenariat
      avec d’éminents chercheurs de l’INRA et d’AgroParisTech, soutenue par huit fondations. Les premiers retours ont démontré la pertinence sociale, économique et écologique d’une agriculture permaculturelle. Dans cet ouvrage résolument positif, Perrine et Charles Hervé-Gruyer proposent
      de nombreuses pistes novatrices, fondées sur des expériences réussies développées dans la mouvance de la permaculture et dessinent une nouvelle manière d’être paysans au XXIe siècle, source potentielle de millions d’emplois.

      Perrine Hervé-Gruyer a d’abord entamé une carrière de juriste en Asie, avant de se consacrer à la psychothérapie. Éducateur de formation, Charles Hervé-Gruyer a sillonné le globe à bord du voilier-école Fleur de Lampaul pendant vingt-deux ans. En 2004, ils décident de se consacrer à l’agriculture et créent ensemble la ferme du Bec Hellouin en Normandie. Ils élargissent leurs activités et deviennent formateurs, conférenciers, et consultants en permaculture.
      Ils sont tous deux professeurs certifiés de permaculture depuis 2013. Perrine Hervé-Gruyer est par ailleurs conseillère régionale de Haute-Normandie, missionnée pour le développement de l’agriculture biologique. Elle a publié
      La Relaxation en famille (Presses de la Renaissance,
      2008). Charles Hervé-Gruyer est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont des livres pour la jeunesse et un roman La Femme feuille (Albin Michel, 2007).

      Voir aussi l’inteview de Charles Hervé-Gruyer sur youtube :
      http://www.youtube.com/watch?v=ZraLama_EmI

  • #Opengov, la business intelligence des administrations - Andreessen Horowitz
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/100740247230

    Balaji S. Srinivasan du fonds d’investissement Andreessen Horowitz revenait récemment sur OpenGov, cette startup lancée par Zachary Bookman, qui propose des outils de visualisation et d’analyse des budgets pour les administrations et collectivités américaines, et dans lequel le fonds d’investissement a pris des parts. Aujourd’hui, OpenGov a quelques 150 clients (villes, comtés, agence de l’état, districts scolaires…) proposant des #tableaux_de_bords des dépenses publiques à quelques 22 millions d’habitants. OpenGov propose donc un logiciel de gestion et d’analyse des dépenses publiques mis au goût du jour, accessibles à tous : agents, élus et citoyens. A terme, explique-t-il, les villes pourront comparer leurs décisions budgétaires entre elles. Dans un futur proche, OpenGov va lancer une plateforme pour (...)

    #politiques_publiques #citelabo #Ville_intelligente

  • La tablette, l’avenir de La Presse ? - Coulisses de Bruxelles
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2014/09/la-tablette-lavenir-de-la-presse.html

    Lundi, les dirigeants de Libération vont présenter leur projet de transformation de Libération afin d’en faire un média du XXIème siècle. Un pari, certes, mais le journal n’a plus le choix : il l’a compris après un premier semestre particulièrement agité et tendu où nous avons frôlé la faillite. Cet été, j’ai profité d’un séjour à Montréal, où je me suis occupé d’une école d’été du CERIUM de l’Université de Montréal, pour aller rencontrer la direction et la rédaction de La Presse, le principal journal québécois, qui a compris il y a quatre ans que sa survie passait par une révolution sans précédent. Et j’adore les révolutions !

    #presse #journaux #Libération #La_presse #tablette

  • appliPla.net
    http://www.planete-education.com/recit/appliPla-net.html

    appliPla.net est un ensemble d’applications flash sous licence libre à consulter en ligne ou à télécharger gratuitement permettant de réaliser des manipulations et concevoir des scénarios d’apprentissages dans l’enseignement primaire, avec un tableau numérique interactif (TNI/TBI), un vidéoprojecteur ou simplement à l’écran de l’ordinateur. Les applications pédagogiques multidisciplinaires (mathématiques, français, jeux et clavier/souris) sont réalisées par l’enseignant Patrick Finot dans le cadre du projet EcolaWeb.

    #Tableau_numérique_interactif_TNI

  • Tablettes : Des effets positifs au primaire selon une étude suisse
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/26082014Article635446381339812648.aspx

    L’étude souligne aussi la collaboration accrue entre les élèves et le développement de leurs compétences numériques (au rebours des affirmations de Prensky sur les Digital Natives). Il conclue comme Karsenty et Fievez : « ce ne sont ni les technologies ni les tablettes tactiles qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes, mais bien les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves. »

    • Au fait, pas mal, le verbe concluer dans un texte qui s’inquiète de l’apprentissage à l’école.

      J’avais relevé aussi ... :-) Par contre « qu’on » est bien orthographié mais (si je puis me permettre) il serait plus correct de dire : ça dépend de ce qu’on en fait.
      Et sans arrière pensée, en ce qui concerne l’usage du français, on pourrait conclure en se persuadant que « nobody’s perfect » !

    • J’ai gardé ce texte à titre indicatif.

      Hier, ma fille a ramené des livres que sa maîtresse de CM2 lui avait prêté pour les vacances. Du coup, on a pu voir que la classe est équipé d’un tableau numérique et de tablettes pour les élèves, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Ma fille a reçu un super enseignement en primaire et je me demandais quelle sera la véritable valeur ajoutée éducative des tablettes. Le problème des tablettes, pour moi, c’est qu’elles ne répondent à aucun autre usage que ludique et passif. Pour la communication, les smartphones sont bien plus adaptés et polyvalents. Pour la lecture, les ebooks sont bien meilleurs, parce qu’ils évitent la distraction et la dispersion de l’attention. Pour la production (texte, image, etc.), la tablette est très peu adaptée, à moins de lui ajouter une interface de saisie, ce qui en fait un netbook, mais en moins puissant.

      Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts. Je me demande donc quels seront les apports cognitifs de l’usage généralisé des tablettes... et dehors d’améliorer leur taux d’équipement dans les foyers.

    • Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts.

      Ceci me semble être très familier... Problème commun à beaucoup de parents que nous sommes, souvent impuissants à trouver les bonnes méthodes pour ramener les enfants à « un peu » de concentration et à (re)trouver le goût de l’effort, non pas dans l’idée de souffrir pour progresser, mais dans l’idée qu’après l’effort - par essence toujours difficile - après c’est toujours bien parce qu’on fait les choses « mieux ».

      Chez nous, pour les trois enfants, c’est le problème principal le plus difficile à aborder. Et on n’a pas encore compris si les tablettes et les ordi, dans ce cas, ça aide ou ça aide pas...

    • Le problème de la concentration des enfants est récurrent depuis déjà plusieurs décennies. Dans mes classes, je constatais d’année en année que j’avais de plus en plus de problèmes de « discipline » (comme disent nos managers maison), à savoir éviter les bavardages, ramener le calme après une récréation, demander un effort d’attention un peu soutenu pendant une activité de travail écrit, solliciter l’attention des élèves pendant une activité de découverte. A quoi toute cette volatilité est-elle due, je n’ai pas de réponses toutes faites.
      Je pense que l’institution a voulu pallier à ces problèmes en remplaçant les « vieux » supports d’information (livres entre autre) par le multi-média beaucoup plus « moderne » (comprendre : dans-l’air-du-temps). Le lobbying des grandes firmes américaines a fait le reste. À noter que les cadres de ces mêmes firmes ont choisi de scolariser leurs progénitures dans des écoles « non-connectées ».
      Personnellement, quand j’ai à lire un article sur une page web assez long, je le télécharge sur ma liseuse et la lecture est plus efficace, moins de distraction pa rapport à la page web truffée de boutons et de liens par lesquels on peut zapper l’activité qu’on s’impose. Avec un collègue du réseau d’aide, on avait, il y a une quinzaine d’années, déterminé un profil de « zappeur » pour les élèves présentant un tel comportement volatil.

    • Non, @corinne2, on ne chouine pas contre la technologie, mais contre ses mal-utilisations.
      Comme @sombre, je trouve que les longs articles touffus sont plus faciles à lire sur liseuse que sur tablette ou ordi : à cause de la distraction inhérente au support. Ce qui sauve ma gosse par rapport à beaucoup de ses petits camarades, c’est précisément la quantité folle de bouquins qu’elle ingurgite (même s’il y a de sombres conneries dans le lot). Quand on la prive d’écran, elle se rabat sur les livres (liseuse ou papier), ou sur ses activités manuelles sur rebuts de recyclage. Cela ne vient pas de nous, mais elle cultive une vraie passion pour les créations d’objets zarbis. Je pense que le fait de faire des choses avec ses mains, plutôt que de faire des choses sur un écran câble son esprit autrement.

      Après, elle a un ordi depuis qu’elle a 3 ans (merci Edubuntu), elle créé des mondes dans Minecraft et des niveaux de jeu dans Little big planet, écrit un bouquin depuis plusieurs mois sur Draft et tente de prendre en main le dessin vecto sous Inkscape.
      Ça, c’est une question de culture numérique et quand je vois le contenu des cours de B2I qu’ils ont à l’école, je suis un peu inquiète sur la nature de la culture numérique scolaire.

      Donc, les écrans, ce n’est pas le mal, à condition qu’il y ait tout un environnement autour et d’autres sources de stimulation. Visiter une expo de peinture avec ses pieds, voir une pièce de théâtre, en faire, visiter des trucs, même pas loin de chez soi, bouger, faire des trucs avec d’autres...

    • @reka : nos commentaires se sont croisés.

      L’escalade, ça marche bien : pas de concentration, pas de grimpette efficace. Et en même temps, ça détend.
      Le théâtre, aussi... mais toutes ces activités dépendent du caractère du gosse.
      Lundi, on s’est fait une petite expédition dans les Pyrénées. Pas un truc très ambitieux : juste lui montrer le Pont d’Espagne. Bon, c’est affreux, on dirait un disneyland-parc naturel. Je n’étais pas venue depuis 13 ans. Mais on a quand même fait un truc ensemble, respiré un peu d’air en grimpant au-dessus de la marabunta de bagnoles, discuté, rigolé... et on a même rien fait.

      L’idéal étant quand même de trouver des temps où on s’emmerde un peu. Dans notre société de la distraction, on a oublié les vertus de l’ennui !

    • Ceci dit @corinne2 et @monolecte : OUI, pour tel ou tel point précis : c’était mieux avant. Il n’y a aucun problème à affirmer ça. Encore une énième fois : comme si l’histoire était un truc uniforme et linéaire, et comme si chaque époque était un tout indissociable… Ben non. Il est parfaitement possible (et souhaitable ! et urgent de le faire !) de dire que tel truc était mieux avant tandis que tel autre est mieux maintenant.

    • Ma contribution toute personnelle (et donc parcellaire) à la discussion. Notre fils n’a pas de difficulté à rester longtemps sur une activité contrairement à d’autres enfants de son âge dans notre voisinage. Tout au moins doit on reconnaître que nous n’avons pas à nous plaindre d’une incapacité à se concentrer. J’ai envie de lier cette capacité aux jeux de construction auxquels il a eu accès très tôt. Et son unique usage de la tablette est le téléchargement de plans pour ce jeu de construction, en PDF, pour construire des modèles qu’il n’a pas.

    • j’avais envie de modifier mon « c’était mieux » avant par un #c'était_mieux_avant_mais_maintenant_c'est_pas mal_non_plus :)
      Pour en revenir à la concentration des enfants et leur manque du gout de l’effort, je suis dubitative.
      Quand je vois le temps que passe mon môme (et hop, j’vous raconte ma vie^^) passe à chercher des solutions pour ses jeux vidéos, le nombre de forum qu’il consulte, les recherches sur Google traduct pour s’exprimer dans son anglais vacillant je me dis que la concentration, il l’a, le sens de l’effort aussi... après il ne les met pas (encore ?) forcément là où le collège voudrait qu’ils soient mais c’est un autre débat.
      Et je n’ai pas l’impression qu’il se fasse déstabiliser par les différentes icones qui s’offre à lui quand il lit un truc, ça me semble plus être un problème pour nous « les vieux ».

      quand j’étais à la fac (j’vous raconte ma vie 2ème épisode), j’avais commencé des recherches pour écrire un truc autour de la question de la « sociabilité et les forums/chat de MMORPG chez les ados dit desociabilisés » car j’étais déjà dubitative face au discours ambiant disant que les écrans tuaient la communication et la sociabilité. Hélas, je n’ai pas mené le truc jusqu’au bout (manquerai je de sens de l’effort ?^^)

      De plus, je me dis que dans la société actuelle, pas mal d’adulte que nous sommes avons pas mal de culot de reprocher à nos enfants d’être tout le temps devant des écrans quand on voit le temps que nous y passons nous même.

      Donc je vais conclure comme vous, tout est question d’utilisation :)
      et le « c’était mieux avant » c’était pour rire et non pour critiquer.

      sinon, l’escalade ça developpe la concentration ET le sens de l’effort...
      Il y a le tir à l’arc aussi pour la concentration.

    • Les tablettes ont justement été "créées" pour abolir tout problème d’usage et pour ne proposer qu’une expérience utilisateur qui laisse celui ci bien loin d’un exomil.

      "Quand la question économique prime sur la réponse éducative
      Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu’à défendre l’apprentissage sans école."
      http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique

      Vers une culture numérique lettrée ?
      http://skhole.fr/vers-une-culture-numérique-lettrée

      "La politique d’introduction des « TIC » à l’école conduite jusqu’ici a d’une part consisté en un effort d’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires, certes incontournable en tant que tel, mais qui a pris d’emblée la forme d’un certain assujettissement à l’offre existante des industriels du secteur : ce faisant, l’institution scolaire renonçait déjà en un sens à jouer un rôle actif dans l’informatisation de l’école, et se contentait d’adopter sans se poser de questions les standards de l’informatique grand public ; l’outil lui échappait ainsi, faute d’avoir correctement estimé ni même peut-être envisagé que son choix même pouvait avoir une dimension stratégique. Parallèlement, côté contenu, dans une démarche adossée à la nouvelle politique européenne des « autoroutes » puis de la « société de l’information », il s’est agi avant tout de dresser une liste de « compétences » techniques de base à acquérir – gestion des machines, administration minimale des systèmes, formation aux usages les plus courants : mail, web, traitement de texte, recherche, etc. Cet ensemble de compétences ou d’habiletés était énoncé comme devant désormais faire partie du bagage technico-cognitif minimal attendu d’un homme ou d’une femme de la nouvelle époque en train de se dessiner.

      Cette démarche a minima, sans grande ambition ni apparemment sans grand danger, s’est accompagnée d’un discours, en France, en Europe et dans le Monde, sur la nécessité de favoriser l’ « intégration » des jeunes générations en leur donnant de quoi répondre aux « besoins » de cette nouvelle « société de l’information », autrement dit, mais sans le dire, de leur faire acquérir les habitudes d’usage réclamées par elle ; elle consistait donc en réalité essentiellement en une adaptation à la demande, aux critères et aux produits des industries qui dominent entièrement le secteur, et visait à parachever ainsi l’intégration de cette « société de l’information » elle-même, son informatisation intégrale. Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »"

    • Le fait que des cadres de la Silicon Valley choisissent de scolariser leurs enfants dans des écoles déconnectées où les enseignants sont adeptes de la pédagogie « Waldorf-Steiner » doit nous interpeler :

      Il est à ce titre significatif, au delà de l’anecdote, qu’au moment même où M. Serres célèbre l’émancipation nouvelle de Petite Poucette grâce aux vertus de ses multiples prothèses numériques, les dirigeants des « Big Four » choisissent d’envoyer leurs propres enfants dans des écoles déconnectées…

      Cette éduca­tion « décon­nec­tée », à l’ancienne, n’est pour­tant pas don­née. Il faut en effet comp­ter 17.750 dol­lars (13.200 euros) par an de la mater­nelle au col­lège, et 24.400 dol­lars (18.150 euros) par année de lycée. Thierry Klein, pré­sident de Speechi (société qui déve­loppe des logi­ciels de for­ma­tion en ligne), ana­lyse sur son blog les rai­sons qui poussent ces parents high-tech à dépen­ser une petite for­tune pour pri­ver leurs enfants des gad­gets modernes :

      « Il y a bien sûr la convic­tion, étayée main­te­nant par de nom­breuses études, que la tech­no­lo­gie n’améliore pas, ou pas beau­coup, le niveau des élèves. Mais le fac­teur clé [...] est la convic­tion qu’ont les parents que [la tech­no­lo­gie] diver­tit les élèves, les détourne du savoir. Celui qui va sur Internet [...] a toutes les chances de se retrou­ver à faire autre chose que de la recherche (lire la bourse, les résul­tats spor­tifs, chat­ter sur MSN...). Les concep­teurs des machines que sont Google, l’iPad ou encore eBay sont par­fai­te­ment conscients du phé­no­mène d’addiction qu’ils créent et veulent en pré­ser­ver leurs enfants. C’est d’un cynisme génial. »

      Ces deux extraits se trouvent respectivement sur :
      http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres#_ftnref14
      http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349

      D’autres lectures pour se documenter sur le sujet :

      http://www.icem-freinet.net/~idem68//309_19.pdf
      un interview de Pierre-Gilles De Gennes (prix Nobel de physique) diffusé par « Fenêtre sur cour » périodique syndicale du SNUipp (FSU), juillet-août 1999.

      http://www.cemea.asso.fr/IMG/UEN2003ouverture.pdf
      discours d’ouverture de l’Université d’été de l’Éducation Nouvelle (août 2003) qui reprend quelques citations de l’interview précédente pour illustrer un propos plus politique sur leurs missions. Et quand j’ai relu ce texte de 2003, j’ai trouvé qu’il était terriblement clairvoyant sur ce qu’il risquait d’advenir concernant l’évolution de nos sociétés.