et dans un autre contexte, celui des Etats-Unis : ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/04/etats-unis-l-ex-presidente-demissionnaire-d-harvard-estime-avoir-ete-victime
Le 5 décembre, dans une atmosphère tendue, Claudine Gay et ses homologues de l’université de Pennsylvanie et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) avaient répondu cinq heures durant aux questions de parlementaires.
Lorsque l’élue républicaine Elise Stefanik avait demandé si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non ? », Claudine Gay avait répondu : « Cela peut, en fonction du contexte », avant d’ajouter : « Si c’est dirigé contre une personne. » Sa réponse et celle de ses homologues, visiblement soucieuses de ne pas remettre en cause le sacro-saint droit à la liberté d’expression, avaient provoqué un tollé jusqu’à la Maison Blanche.
« Ce qui vient de se passer à Harvard me dépasse »
« Oui, j’ai commis des erreurs. Dans ma première réaction aux atrocités du 7 octobre, j’aurais dû affirmer avec plus de force ce que toutes les personnes de bonne conscience savent : le Hamas est une organisation terroriste qui cherche à éradiquer l’Etat juif », dit Mme Gay dans cette tribune titrée « Ce qui vient de se passer à Harvard me dépasse », arguant être ensuite tombée dans « un piège bien tendu » lors de son audition devant le Congrès.