En effet, sinon une « console » portable comme Steam Deck, qui bénéficie de Proton, le « Linux pour ordis de bureau » est délaissé au profit du (pour ainsi dire) seul Windows.
►https://www.protondb.com
Là où Linux semblait un peu plus populaire, c’était au milieu des années 2010 avec Humble Bundle, où les clients indiquaient leur plateforme, et les montants moyens issus des achats Linux dépassaient, bien que très minoritaire, ceux des autres plateformes.
Les raisons sont multiples, mais concernent, d’une part, un marché très confidentiel, où il faut prendre conscience que les gamers boudent Linux ; et, d’autre part, des difficultés de développement pour cette plateforme, les développeurs se plaignant qu’une part excessive des rapports de bugs touchent cette plateforme en particulier.
Pour ce qui est des plateformes sur lesquelles a lieu le développement, dans le jeu vidéo, du moins, je m’étonne des 30 % que tu évoques. Pour ma part, j’aurais tendance à penser que la quasi totalité des développeurs de jeux vidéo tourne sous Windows, avec une minorité sous Mac, probablement en premier lieu les métiers artistiques que techniques. Ceci dit, je suis trop éloigné de ce milieu pour pouvoir en discuter sérieusement.
Gageons que le succès du (de la ?) Steam Deck incite les développeurs à s’intéresser davantage à la compatibilité des jeux avec Linux, voire à développer sous Linux directement.
En attendant, entre amis qui aimons jouer en ligne sur des jeux aux mondes persistants, je suis ravi de faire tourner des serveurs de jeux sous Linux, lorsque disponibles. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Autant Satisfactory, par exemple, fournit de quoi faire tourner un serveur dédié en ligne de commande sous Linux, ASTRONEER, par exemple, exige un serveur Windows. (J’ai bien tenté l’aventure Wine pour ce dernier, avant de rapidement abandonner cette piste, que personne ne semble avoir explorée jusqu’au bout, ou tout du moins, ne l’a pas documenté exhaustivement…)