ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • La question que personne ne semble vouloir se poser : qu’est-ce qu’on fait, quand un·e facho sera élu·e en 2027 ?

    Quelles réponses aux répressions qui vont s’abattre encore plus qu’aujourd’hui ? Quel rôle pour nos outils sur les interwebz ? Quelle possibilité de survie, même, pour nos réseaux ? Etc.

  • À Béziers, des marcheurs contre l’extrême droite en quête de nouvelles formes de lutte
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/240424/beziers-des-marcheurs-contre-l-extreme-droite-en-quete-de-nouvelles-formes

    Une marche unitaire « contre les idées d’extrême droite » a rassemblé mardi 23 avril entre 1 400 et 3 000 personnes à Béziers, le fief de Robert Ménard. Si de tels rassemblements « donnent du courage », les manifestants sont nombreux à chercher d’autres idées pour barrer la route à l’extrême droite.

  • Nous continuons de rencontrer des surcharges sur les sites que nous hébergeons. Rien de comparable à des DDOS, mais tout de même, de quoi provoquer par exemple des emails d’OVH pour suggérer de passer sur l’offre supérieure, quand il s’agit d’un hébergement web OVH.

    Cette semaine, les IP sources appartiennent manifestement à Microsoft.

    Êtes-vous au courant d’échanges techniques sur les Internets, où une réponse technique serait discutée, afin de lutter contre ces engeances que sont ces IA zombies ?

    Anecdote : je voulais publier ce message sur Mastodon, en anglais... et j’ai abandonné en cours de route. Appréhension de parler dans l’agora...

    • De mon côté j’ai un client qui se tape apparemment régulièrement des « 429 Too Many Requests » sur son site chez Infomaniak. Ils·elles sont trois à travailler sur leur site dans le même bureau, et je me demande si ce n’est pas justement une mesure mise en place pour limiter l’impact de ces bots. Sauf qu’eux·elles ne sont pas des bots, et qu’ils se retrouvent bloqués plusieurs longues minutes quand ça arrive (quand ils m’ont contacté pendant un tel blocage, moi de mon côté j’ai pu accéder à leur site sans souci, ce qui suggère bien que c’est un blocage selon l’IP jugée trop gourmande).

    • C’est une partie des difficultés que nous avons en réfléchissant à des solutions. Le robots.txt est futile. La détermination de quotas par IP est potentiellement contre-productive. Les bots n’arrivent pas depuis une seule IP évidemment. Ils se comportent comme une DDOS, mais sans pour autant en arriver à provoquer des dénis de service (quoi que, un 429, c’est un petit peu ce qu’on appelle un déni de service...).

      Là, on voit des IP multiples identifiées comme appartenant aux GAFAM, avec des user-agent multiples, sans identification de bots particuliers, et qui visitent des dizaines de sites différents, sans rapports entre eux. En gros, ils visitent les sites en se faisant passer pour des utilisateurs standards. Ou alors, ce sont des milliers de travailleurs qui vérifient ce que les IA ont vu...

    • Nous avons apparemment compris pourquoi un site particulier doit gérer un trafic 6 à 10 fois supérieur à la normale depuis une semaine, de la part d’adresses IP appartenant à Microsoft, et dont les user-agents paraissent normaux (pas des bots).

      Ce site, d’une entreprise dynamique, envoie deux fois par semaine une newsletter à 10000 adresses emails professionnelles. 30 à 50% de ces adresses sont, évidemment, hébergées chez Microsoft.

      Nous faisons l’hypothèse que les infras emails de Microsoft sont défaillantes depuis quelques jours, dans la mesure où elles semblent scanner toutes les URL présentent dans les emails reçus, à la recherche de virus ou de phishing, et ce pour chaque email reçu, même si un autre email équivalent a déjà été scanné 10 secondes avant... une affaire de mise en cache défaillante.

      J’espère qu’ils vont améliorer leurs systèmes dans les jours-semaines à venir, parce que là, c’est proche d’être insupportable.

    • Personnellement j’ai bloqué le bot amazon dans le robot.txt ça a largement amélioré les choses mais il passe encore (de 523k à 134k requêtes/mois).

    • Confirmation ce jour de ma théorie sur les infras emails qui visitent les liens contenus dans les emails reçus, générant des DDOS quand tu envoies une campagne à des milliers d’adresses.

      Aujourd’hui, 14h19, campagne envoyée à 7000 utilisateurs. Dans la minute qui suit, plusieurs milliers de requêtes sur le site. En gros, 3 requêtes pour chaque email envoyé. Et les IP sources sont en majorité issues de blocs IP appartenant à Microsoft, et se faisant passer pour des visiteurs normaux.

  • « Droit de correction » : que sait-on sur ce motif qui a permis à un policier accusé de violences contre sa femme et ses enfants d’être relaxé ? - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2024/04/23/droit-de-correction-que-sait-on-sur-ce-motif-qui-a-permis-a-un-policier-ac

    « Cette décision m’a laissé sans voix », a déclaré Me Jérôme Tiberi, avocat des enfants. La cour d’appel relaxe parce qu’elle considère ces violences comme légitimes. Mais c’est se baser sur un fait justificatif qui n’existe pas en droit positif !". Et pour cause, voilà près de cinq ans que ce présumé « droit de correction » est interdit en France. « Le droit de correction a existé, il y a longtemps, d’un parent sur un enfant, d’un mari sur sa femme, il s’appliquait même aux enseignants sur leurs élèves, mais il a été plusieurs fois contredit par la Cour européenne des droits de l’Homme », évoque Me Mikaël Benillouche, auprès de nos confrères du Parisien.

  • En refusant de faire son travail, la Cour Pénale Internationale perd toute crédibilité
    Par Anisha Patel, Hassan Ben Imran
    21 avril 2024 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    https://www.chroniquepalestine.com/en-refusant-de-faire-son-travail-la-cour-penale-internationale-p

    La réticence de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur le génocide à Gaza et à lancer des mandats d’arrêt aura un impact dévastateur sur sa crédibilité.

    Au cours des derniers mois, la Cour pénale internationale (CPI), sous la direction du procureur Karim Khan, a fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pris aucune mesure concrète pour sanctionner le crime de génocide à Gaza.

    En novembre, six de ses États membres, menés par l’Afrique du Sud, ont dénoncé la situation en Palestine devant la Cour et l’ont exhortée à agir. Le même mois, trois groupes de défense des droits des Palestiniens ont soumis une requête à la CPI, lui demandant d’enquêter sur les crimes d’apartheid et de génocide en Palestine.

    En décembre, Khan s’est rendu en Israël et a fait un bref voyage à Ramallah, où il a rencontré rapidement quelques victimes de crimes israéliens.

    Il a ensuite fait une déclaration générale sur l’enquête en parlant d’ « allégations de crimes », sans faire la moindre référence aux preuves qui s’accumulent sur le génocide perpétré à Gaza.

    En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré qu’Israël commettait « vraisemblablement » un génocide à Gaza. Cela n’a pas non plus incité la CPI à agir. La Cour n’a même pas pris la peine de justifier sa décision de ne pas enquêter et de ne pas délivrer de mandat d’arrêt.

    Le mois dernier, notre organisation, Law for Palestine, a présenté à la CPI le premier d’une série de documents décrivant le crime de génocide commis par les dirigeants israéliens à l’encontre du peuple palestinien.

    Le document de 200 pages, rédigé par 30 avocats et chercheurs juridiques du monde entier et revu par plus de 15 experts, démontre de manière convaincante d’une part l’intention génocidaire et d’autre part la diligence de la Cour à lancer des poursuites dans d’autres affaires du même genre.

    Si la CPI continue à ne rien faire, elle risque de saper sa propre autorité en tant qu’institution de justice internationale ainsi que le système juridique international dans son ensemble. (...)

    #CPI

    • Pour rappel : « Karim Kahn, candidat préféré d’Israël », dont la candidature avait été soutenue par des officiels israéliens :
      https://seenthis.net/messages/1029544#message1029549

      Said to be Israel’s preferred candidate, British lawyer will likely decide whether to move ahead with planned probe of alleged Israeli, Hamas war crimes; Bensouda leaves in June

      […]

      Israel’s Kan public broadcaster reported that Israeli officials supported Khan’s candidacy behind the scenes, and consider him a pragmatist who shies away from politicization.

    • Bien que cet État ait toujours œuvré pour la mise en place de juridictions pénales internationales, certaines de ses actions au moment de la Conférence de Rome et après ont suscité nombre de questions et polémiques. En effet, la France a maintenu coûte que coûte sa position de principe concernant l’adoption de l’article 124 du Statut de Rome. Cette disposition controversée est introduite par la délégation française lors des négociations et permet de décliner la compétence de la Cour pour les crimes de guerre, pendant sept ans, à compter de l’entrée en vigueur de l’instrument. Jean-François Dobelle, conseiller des affaires étrangères, soutient qu’il s’agissait de vérifier, au moins au début de l’activité de la Cour, que les garanties du Statut permettaient « d’éviter les recours abusifs, à caractère politique, auxquels les pays participant aux opérations de maintien de la paix sont plus particulièrement exposés ». Cette justification, reprenant l’essence du propos de Jacques Chirac tenu aux ONG en 1999, n’a pas emporté l’adhésion de la doctrine pour diverses raisons : d’abord, la Cour aurait plus à perdre qu’autre chose en engageant des poursuites injustifiées ; ensuite, les pouvoirs de la Chambre préliminaire permettent précisément de contrôler les actions du Procureur ; enfin, les juridictions nationales demeurent prioritaires en vertu du principe de complémentarité. Seules la France et la Colombie activent cette option lors de la ratification. La France la retire en 2008 tandis que les effets de la déclaration colombienne s’éteignent en 2009

      En 2017, lors de l’adoption de l’amendement relatif au crime d’agression — qui, de par sa nature, est nécessairement lié à d’éventuels crimes de guerre — la France obtient, au côté du Royaume-Uni, certains aménagements de la définition visant à s’assurer que la Cour ne puisse poursuivre des faits en lien avec le conflit armé libyen de 2011 et l’intervention militaire menée en parallèle.

      In fine, la France se démarque par une position particulière à l’égard des crimes de guerre, reposant alternativement soit sur « une forme de résistance », soit sur une « volonté de modulation à l’égard de la mise en œuvre de l’obligation internationale de répression des violations graves du droit international humanitaire ». Différents facteurs expliquent cette attitude — histoire (2de Guerre mondiale et guerre d’Algérie), politique étrangère (opérations militaires extérieures), politique pénale (choix des poursuites sous l’empire des qualifications juridiques de terrorisme) — qui n’a pas quasiment pas varié depuis la fin du XXe siècle.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pénale_internationale

      Bien ouéj la France ...

  • 🔴 En direct : l’ONU « horrifiée » par la découverte de fosses communes à Gaza
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240423-%F0%9F%94%B4-en-direct-le-s%C3%A9nat-am%C3%A9ricain-examine-un-pl

    Et, selon le météorologue, il est en train de pleuvoir

    Il a également décrié les frappes israéliennes qui, selon lui, ont tué principalement des femmes et des enfants.

    • 13 h 56 : les Nations unies demandent une enquête internationale sur les décès dans les hôpitaux de Gaza

      Les Nations unies ont demandé l’ouverture d’une enquête internationale sur les informations faisant état de fosses communes dans deux hôpitaux de Gaza détruits lors des sièges israéliens, estimant que des crimes de guerre pourraient avoir été commis.

      « Compte tenu du climat d’impunité qui prévaut, des enquêteurs internationaux devraient être associés à cette démarche », a déclaré Volker Turk, responsable des droits de l’homme à l’ONU, dans un communiqué.

      Les hôpitaux, qui sont protégés par le droit international, ont été bombardés à plusieurs reprises par Israël au cours de plus de six mois de guerre à Gaza.

  • Ces salariés rémunérés au smic toute leur carrière : « Le temporaire dure depuis vingt-deux ans »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/02/ces-salaries-remuneres-au-smic-toute-leur-carriere-le-temporaire-dure-depuis


    Un salarié contrôle une machine dans la verrerie d’Arc, à Arques (Pas-de-Calais), le 9 septembre 2022. SAMEER AL-DOUMY / AFP

    Ce phénomène de stagnation concerne notamment les femmes et les travailleurs âgés de plus de 50 ans.
    Par Jérémie Lamothe - Publié le 02 avril 2024

    En intégrant Phone Régie en 2002 en tant qu’hôtesse d’accueil standardiste en région parisienne, Géraldine (le prénom a été changé), alors âgée de 30 ans, en était persuadée : ce boulot « alimentaire » rémunéré au smic, qui lui permettait d’échapper au chômage, ne serait que « temporaire ». « Mais le temporaire dure depuis vingt-deux ans, et je suis toujours au smic », raconte-t-elle.

    Elle a bien été augmentée « une fois » par sa direction « d’une dizaine d’euros en 2010 », se remémore-t-elle, avant d’être rattrapée par le smic, indexé, lui, sur l’inflation. « A quoi ça sert d’aller batailler auprès de la direction pour avoir une augmentation, si c’est pour être de nouveau au smic quelque temps après ? », s’interroge cette mère de deux enfants, âgés de 10 et 18 ans.

    Plus de 3 millions de salariés, soit près d’une personne sur cinq (17,3 % ) dans le secteur privé non agricole, sont payés actuellement au salaire minimum (1 398,69 euros net par mois). Un niveau inédit – la proportion était de près de 12 % en 2021 – atteint en raison, notamment, de la flambée des prix et de la politique d’#exonération de charges. Les rémunérations jusqu’à 1,6 fois le smic sont exonérées de cotisations patronales, mais pas au-delà, ce qui n’incite pas les entreprises à revaloriser les fiches de paie. « Augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au smic » revient aux entreprises à « débourser 238 euros de plus », résumait, le 30 janvier, à l’Assemblée nationale, le premier ministre, Gabriel Attal.

    « Manque de considération »

    Des employés, à l’instar de Géraldine, se retrouvent ainsi cantonnés au #salaire_minimum tout au long de leur vie professionnelle. Dans une étude parue en 2019 sur les trajectoires salariales de salariés au smic entre 1995 et 2015, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques estimait que 20 % des salariés rémunérés autour du smic l’étaient depuis au moins deux ans.

    Ce « phénomène de stagnation » se « concentre sur une partie des salariés qui restent durablement rémunérés » au smic, notamment les #femmes et les travailleurs de plus de 50 ans. Et plus le temps passé au smic s’accroît, plus le risque de ne pas voir sa fiche de paie évoluer augmente. Derrière cette absence d’évolution salariale, ces travailleurs au smic, qui occupent le plus souvent un #emploi_pénible (hôtellerie-restauration, grande distribution, logistique…), souffrent aussi « d’être bloqués à leur poste et de ne plus pouvoir connaître de mobilité ascendante au sein de leur entreprise », relève Lucas Tranchant, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-VIII. Et il y a cette réalité moins visible, mais tout aussi lancinante pour ces salariés, du « manque de considération » et de « reconnaissance » qui accentue leur amertume vis-à-vis de leur employeur, les interrogeant sur le sens même de leur #travail.

    « Le salaire, c’est ce qui donnait une reconnaissance au travail réalisé, notamment dans les emplois pénibles, avance Lucas Tranchant. Mais c’est en train de disparaître avec cette #smicardisation des emplois peu qualifiés. » « On est là au cœur des tensions sociales », ajoute le directeur de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin : « S’il n’y a pas de dynamique [salariale ou professionnelle], c’est l’idée que, quelque part, vous ne comptez pas. Il doit y avoir une forme de responsabilité des entreprises sur ce qu’elles font de la vie des gens. »

    Alors qu’il commence sa « vingt-cinquième année » au smic depuis la signature de son contrat en 1999 chez le géant du verre en difficulté, Arc International, Christophe, 48 ans, se souvient « en [avoir] fait, des demandes d’augmentation ». A chaque fois, il a obtenu la même réponse : « Ils n’ont pas de budget, pas de place pour que j’évolue… Ils ont toujours une excuse pour ne pas m’augmenter. » A tel point que cet opérateur en préparation et conditionnement dans l’usine d’Arques (Pas-de-Calais) envisage de quitter la stabilité de son CDI pour devenir coach sportif, avec l’espoir de gagner davantage : « Je peux viser entre 60 et 80 euros de l’heure, alors que je suis autour de 11 euros chez Arc… »

    Un décompte scrupuleux

    Car avec la poussée inflationniste de ces deux dernières années (plus de 10 % d’#inflation cumulée en deux ans, + 20 % pour les produits alimentaires) les fins de mois sont devenues encore plus difficiles pour ces salariés au smic. « Je survis, souffle Christophe. Je ne fais pas mes comptes, quand faut payer, faut payer… »

    Afin de ne pas se laisser déborder par cette envolée des prix, Chantal (le prénom a été changé), salariée depuis cinq ans au smic par une association dans le Sud-Est, tient, elle, un décompte scrupuleux de chacune des dépenses de la famille sur un tableur Excel. « On est tout le temps dans la réflexion : est-ce qu’on peut acheter ça, ou pas ? », explique cette employée de 41 ans, mère de deux enfants. Il a aussi fallu apporter quelques changements aux habitudes familiales : la viande rouge se fait plus rare à table, le compte Netflix à 150 euros par an a été supprimé et, pour les vacances, « on essaye aussi de rogner, en allant chez les amis, la famille », explique Chantal.

    Opératrice téléphonique au #smic chez Concentrix Webhelp depuis dix-huit ans et mère célibataire de deux enfants, Nadège Chainier voit, elle, son #salaire être « mangé aux trois quarts » chaque mois par son prêt immobilier de 600 euros, et la consommation d’eau et d’électricité. Alors, elle a dû faire une croix sur les vacances, ce qui a provoqué l’incompréhension de la plus jeune de ses filles, âgée de 10 ans. « Elle m’a dit qu’elle n’était jamais partie en vacances pendant une semaine comme on a pu le faire pour sa grande sœur. Ça fait de la peine en tant que parent d’entendre son enfant dire qu’il veut partir en vacances. On se dit : “Merde, on a loupé un truc” », raconte la salariée de 48 ans.
    Jérémie Lamothe

    Les emplois qui, soit au SMIC horaire soit guère mieux payés, sont rémunérés en deçà du SMIC mensuel, qu’il s’agisse de temps partiels ou/et d’emplois discontinus sont zappés. Autant de salarié.e.s à ajouter aux 17% de #smicards proprement dit.

    55 ans après on "pense" le SMIC dans les termes de l’époque de son instauration, en 1967.

    #emploi #précarisation

  • Rennes : Macron, Darmanin, Le Maire… Qui pose des photos d’hommes politiques sur des crottes de chien ?
    https://www.20minutes.fr/politique/4087649-20240422-rennes-macron-darmanin-maire-pose-photos-hommes-politique
    https://img.20mn.fr/xtRBWnaCSaCMIVNbtYskoSk/1444x920_des-portraits-de-bruno-le-maire-gerald-darmanin-et-emmanuel-macron
    Dans la vie politique, il y a les sondages… et il y a la rue, pour bien mesurer la popularité d’un régime.

    « J’ai pris la photo le 18 mars dans un parterre du quartier Colombier », raconte Hélène, qui a découvert le portrait du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue de l’Economie Bruno Le Maire. « Ça m’a fait rire car ce ne sont pas des personnes que je porte dans mon cœur. Puis je me suis imaginée la personne en train de méticuleusement mettre en place les petits portraits sur les étrons ce qui m’a fait rire à nouveau », raconte la Rennaise, encore amusée par la petite installation.

  • Nouveautés dans les éléments HTML natifs | Tout ce qui bouge
    https://toutcequibouge.net/blog/2024/04/nouveautes-dans-les-elements-html-natifs

    Si vous consultez la liste des éléments, à moins d’être expert vous pouvez être à peu près sûr d’en découvrir un certain nombre. (les plus intrigants pour moi ? <ruby> et kbd).

    Si on étend la liste à tous les éléments proposés pour ajout à la norme HTML, elle sera bien plus longue. Et cela soulève des débat passionnants : quel pattern mérite d’être un élément à part entière, ou juste un attribut d’un élément existant, ou juste un Composant Web fourni par une bibliothèque ?

    Plus fondamentalement la question : quel sont les mots de base du langage qu’est le web ? Est-ce qu’un toaster est suffisamment commun et standardisé pour mériter un élément ? et un bloc de spoiler ? Comme tout langage, il faut partir des usages réels ; le groupe de travail OpenUI a d’ailleurs fait un travail impressionnant de recensement en ce sens. Mais il faut aussi ajouter une dose de prescription : y a-t-il vraiment besoin d’ajouter une mauvaise idée telle qu’un accordéon exclusif sous prétexte qu’on peut trouver quelques occurrences ? <⁠spoiler⁠> Pour moi, non <⁠/⁠spoiler⁠>.

    Bref, voici un tour d’horizon, dans la lignée de mon précédent article orienté CSS.

    #web_design

  • Le massacre de Gaza sape la culture de la démocratie
    Par Enzo Traverso – Jacobin le 6 avril 2024 - traduction rédaction A l’Encontre
    source : https://jacobin.com/2024/04/gaza-genocide-holocaust-memory-democracy
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/le-massacre-de-gaza-sape-la-culture-de-la-democratie.html

    (...) Israël viole le droit international depuis des décennies et perpètre aujourd’hui un génocide à Gaza avec des armes fournies par les Etats-Unis et plusieurs pays européens. Ces puissances occidentales pourraient arrêter la guerre en quelques jours, mais elles sont incapables de refuser leur soutien à un gouvernement corrompu, d’extrême droite, composé de criminels de guerre, car ce gouvernement fait partie d’elles-mêmes, alors elles se contentent de recommandations et d’appels à la modération.

    Tous les grands médias occidentaux ont endossé sans réserve un récit sioniste qui célèbre sans vergogne l’histoire des uns et ignore ou nie celle des autres. En Europe et aux Etats-Unis, comme l’a fait remarquer Saïd, Israël n’est jamais traité comme un Etat, mais plutôt comme « une idée ou un talisman quelconque », intériorisé pour légitimer les pires abus au nom de principes moraux élevés.

    Des décennies d’occupation militaire, de harcèlement et de violence apparaissent ainsi comme l’autodéfense d’un Etat menacé, et la résistance palestinienne comme une manifestation de haine antisémite. Réinterprétée dans une perspective orientaliste, l’histoire juive se déroule comme un long martyre dans l’attente d’une rédemption bien méritée, et les Palestiniens deviennent un peuple sans histoire.

    Raison d’Etat

    Les étudiants pro-palestiniens sont dépeints comme des antisémites enragés dans la plupart des médias grand public. Dans plusieurs universités états-uniennes, ils ont été mis sur liste noire ou menacés de sanctions en raison de leur participation à des manifestations contre le génocide de Gaza. En Allemagne [interview d’Emily Dische-Becker, dans Jacobin le 23 mars 2024] et en Italie, des rassemblements ont été brutalement réprimés, tandis que le premier ministre français Gabriel Attal a annoncé des mesures sévères contre des militants pro-palestiniens.

    La mémoire de l’Holocauste est rituellement célébrée comme une religion civile dans l’Union européenne, et la défense d’Israël est devenue, comme Angela Merkel et Olaf Scholz l’ont affirmé à plusieurs reprises, la « Staatsraison » de la République fédérale d’Allemagne (RFA). Aujourd’hui, l’Allemagne invoque cette mémoire pour justifier le massacre des Palestiniens à Gaza. Après le 7 octobre, le pays est traversé par une atmosphère de chasse aux sorcières contre toute forme de solidarité avec la Palestine.

    Mais l’Allemagne n’est que l’expression paroxystique d’une tendance plus large. Cela explique pourquoi, notamment aux Etats-Unis, de nombreux Juifs ont élevé la voix pour dire « pas en mon nom ».

    Les références à la « raison d’Etat » sont à la fois curieuses et révélatrices d’un aveu implicite d’ambiguïté morale et politique. Comme le savent tous les spécialistes de la théorie politique, ce concept rappelle les côtés sombres et cachés du pouvoir politique. Habituellement identifiée à la pensée de Niccolo Machiavel, même si le terme lui-même n’apparaît pas dans ses écrits, la raison d’Etat signifie la transgression de la loi au nom d’impératifs supérieurs de sécurité de l’Etat.
    (...)
    Derrière la raison d’Etat , ce n’est pas la démocratie qui se profile, mais Guantanamo.
    Ainsi, lorsque la RFA soutient Israël en invoquant la Staatsraison , elle admet implicitement l’immoralité de sa politique. Aujourd’hui, le soutien inconditionnel de l’Allemagne à Israël compromet la culture, la pédagogie et la mémoire démocratiques qui se sont construites au cours de plusieurs décennies, et notamment après le « Historikerstreit » au milieu des années 1980.

    Cette politique jette une ombre sur le Mémorial de l’Holocauste qui se dresse au cœur de Berlin et qui n’apparaît plus comme l’expression d’une conscience historique tourmentée et des vertus du souvenir, mais plutôt comme un imposant symbole d’hypocrisie.
    (...)

    • 5 Questions à... Enzo Traverso | De l’usage politique de la mémoire collective de l’Holocauste
      CAREP Paris - 6 janv. 2024
      https://www.youtube.com/watch?v=iLLY7OjQZZQ

      Commémorer l’Holocauste est l’occasion de rappeler à la mémoire collective les six millions de victimes majoritairement juives de l’oppression nazie. Si la commémoration de cette mémoire invite à réfléchir aux idéologies et aux actions qui conduisent aux génocides ou à des crimes contre l’humanité, elle nous invite aussi à réfléchir de manière critique à son détournement à des fins politiques. Parce qu’elle fait appel aux émotions plutôt qu’à la raison, la mobilisation de la mémoire par des politiques s’avère une stratégie intéressante à analyser.
      Dans cet entretien, l’historien italien Enzo Traverso, spécialiste du totalitarisme et des politiques de la mémoires, revient pour nous sur les effets dévastateurs de cette instrumentalisation politique de la mémoire de l’Holocauste à l’aune du conflit israélo-palestinien.

  • Réflexion très intéressante de Carl Beijer : « ne les laissez pas transformer la Palestine en débat sur la liberté d’expression ».

    Don’t let them turn Palestine into a free speech debate, Episode 2
    https://www.carlbeijer.com/p/dont-let-them-turn-palestine-into-0ba

    Shortly after the war started, I urged the left not to let the right turn Palestine into a free speech debate. Looking at the discourse surrounding Columbia it’s hard to deny that this is exactly what has happened. Instead of talking about the atrocities that are still being carried out by the IDF every day, a whole lot of the discourse has now segued over to pointing out the petty hypocrisies and open tyrannies of elite campus Zionists.

    Je trouve que c’est très pertinent, parce que c’est très exactement ce que la répression est en train de provoquer en France. Au lieu de parler des atrocités israéliennes, on se retrouve à devoir dénoncer le « maccarthysme à la française », revendiquer le droit à manifester, savoir s’il est légitime d’invoquer Hannah Harendt, s’il y a deux poids deux mesures, si nos préfets et nos juges sont méchants… Mais quand on fait cela on ne parle déjà plus de Gaza, et on se retrouve au contraire en situation de défense, au lieu d’être en situation de dénoncer.

    C’était déjà le cas avec les imputations permanentes d’antisémitisme avant le 7 octobre. Outre le fait que les accusations permanentes d’un antisionisme dévoyé, façade pour les antisémites, sont assez systématiquement des manipulations organisées par les pro-israéliens, même les inquiétudes plus légitimes (venues de la gauche, disons) ont pour effet de systématiquement déplacer le débat d’une situation de dénonciation des crimes coloniaux d’Israël, à une position de défense où l’on ne parle plus du tout de la Palestine : on se retrouve dans un méta-discours à propos de « nous-mêmes ».

    Toujours est-il qu’en ce moment, la répression et la criminalisation du soutien à la Palestine ont à nouveau – et de manière encore plus spectaculaire – cet effet (et sans doute ce but pratique) : on ne parle alors plus des crimes israéliens, on ne parle pas de boycott, on ne parle pas de ce qu’on attend de nos propres gouvernements, on se retrouve à parler de liberté d’expression, retranchés dans une situation de défense. Les crevures génocidaires sont en roue libre dans les médias pour justifier l’injustifiable, et pendant ce temps on est à discuter de notre propre droit à nous exprimer, plutôt qu’à, justement, pouvoir dénoncer l’injustifiable.

    Alors que, au fond du fond, ce n’est pas Rima Hassan qui est en train de commettre un génocide et de massacrer un enfant palestinien toutes les dix minutes.

  • Contre la solidarité avec la Palestine, un maccarthysme à la française - Edwy Plenel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200424/contre-la-solidarite-avec-la-palestine-un-maccarthysme-la-francaise

    La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.

    #paywall

  • Solidarité avec Gaza : une « procédure purement policière », selon l’avocat de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/attaque-du-hamas/solidarite-avec-gaza-une-procedure-purement-policiere-selon-lavocat-de-soli

    Plusieurs étudiants, élues dans les instances de l’EHESS, sont entendues en audition libre. L’une d’entre elles a déjà été reconvoquée une deuxième fois. « C’est vraiment très compliqué de comprendre ce qu’on nous reproche précisément, témoigne-t-elle auprès de l’Humanité. Pour nous, c’est fatigant, cela correspond à une forme de harcèlement qui nous oblige à ne nous occuper que de notre défense, sans plus pouvoir militer librement… »

    Pour Me Antoine Comte, avocat des membres de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS, « nous sommes face à une procédure policière où on ne nous dit rien… L’enquête préliminaire permet de ne pas donner connaissance des faits réellement reprochés aux personnes entendues ou à leur avocat. On nous parle de l’éternelle apologie du terrorisme. Je dis » éternelle « car elle n’est jamais définie. Quels sont les mots, les actes qui posent problème ? On ne nous dit pas. Si un juge d’instruction était saisi, il aurait l’obligation de désigner les propos ou des actes précis. Ce qui permettrait à la défense de s’exprimer dans les conditions contradictoires maximales. »

  • Le premier tribunal devait être gangréné par le wokisme. Heureusement la cour d’appel reconnaît un « droit de correction », parce que hein, si on ne peut plus cogner ses gamins quand c’est pour leur bien…
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/relaxe-dun-policier-accuse-de-violences-sur-ses-enfants-rehabiliter-un-dr

    Yves M., un ancien major de la police aux frontières poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé jeudi 18 avril lors de son procès en appel à Metz. En juillet 2023, en première instance, le policier avait été condamné par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) à dix-huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans ainsi que le retrait de l’autorité parentale.

    Dans l’arrêt prononcé jeudi par la cour d’appel de Metz, consulté par Libération, il est précisé, qu’un « droit de correction est reconnu aux parents et autorise actuellement le juge pénal à renoncer à sanctionner les auteurs de violence dès lors que celles-ci n’ont pas causé un dommage à l’enfant, qu’elles restent proportionnées au manquement commis et qu’elles ne présentent pas de caractère humiliant ». Aussi, les juges imputent les gestes dénoncés à « la personnalité décrite comme entière et forte » de Yves M.. Des formulations que conteste Me Jérôme Tiberi, avocat des deux enfants du policier, âgés aujourd’hui de 10 et 13 ans. Il annonce ce vendredi se pourvoir en cassation.

  • Rima Hassan, candidate LFI aux européennes, convoquée par la police pour apologie du terrorisme
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/19/rima-hassan-candidate-lfi-aux-europeennes-convoquee-par-la-police-pour-apolo

    Ca vient de sortir...

    Après les annulations en série des conférences de Jean-Luc Mélenchon, l’interdiction d’une conférence sur la Palestine de La France insoumise à Lille, jeudi 18 avril, voilà Rima Hassan, candidate en septième position sur la liste aux européennes du mouvement, convoquée par la police pour apologie du terrorisme.

    Dans un courrier reçu vendredi 19 avril, la juriste franco-palestinienne se trouve convoquée le 30 avril « afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ». Des faits survenus, selon la police, entre le 5 novembre et le 1er décembre 2023, soit avant qu’elle ne soit candidate sur la liste de LFI.

    Pour son avocat, Vincent Brengarth, cette convocation, que Le Monde a pu consulter, « est proprement ahurissante. Elle criminalise les expressions de Rima Hassan alertant sur l’urgence de la situation à Gaza. Chacun voit bien qu’elle intervient en pleine campagne électorale et qu’elle vise à affaiblir Rima Hassan, dans un contexte de pressions multiples ». Contacté, le parquet n’a pas répondu à nos questions.

    « Confiante et prête à coopérer »

    Dans un texte transmis au Monde, Rima Hassan se dit « sereine, confiante et prête à coopérer pleinement avec les agents de la police judiciaire, en laquelle [elle a] pleinement confiance ».

    « Je saisis cette opportunité pour dire mon inquiétude du climat ambiant qui pèse sur les voix militantes et politiques sur le sujet palestinien », poursuit la candidate LFI, condamnant « les pressions politiques visant à compromettre [sa] liberté d’expression. Ces pressions menacent nos libertés et l’état de notre démocratie et interviennent surtout dans le cadre des élections européennes, un moment politique crucial pour l’avenir des Français ».

    En novembre, la militante des droits des Palestiniens avait notamment qualifié l’armée israélienne d’armée « la plus immorale du monde », au-dessus d’une photo de missiles israéliens lui étant apparemment dédicacés, sur X.

    Le 5 novembre, celle qui a longtemps été partisane d’un Etat binational écrivait aussi : « From the river to the sea. On veut libérer TOUS les Palestiniens. Ceux des camps, ceux de Gaza, ceux de Jérusalem, ceux de la Cisjordanie, ceux d’Israël et tous ceux de la diaspora. Ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra parler d’Etat palestinien, de peuple palestinien. Prétendre offrir un Etat palestinien sur une enclave qui de fait empêchera tous les Palestiniens de s’unir et de déterminer leur destin commun, c’est, je vous le dis d’avance, faire Gaza 2. » Tout en ayant reconnu le « mode opératoire terroriste » du Hamas et sa qualification comme groupe terroriste par l’Union européenne, la candidate aux européennes, cible de menaces de mort, concentre les critiques des adversaires politiques de LFI, qui lui reprochent d’attiser la haine d’Israël.

  • Iran-Israël : ce que l’on sait de la riposte militaire israélienne
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/19/israel-lance-une-riposte-l-iran-minimise_6228725_3210.html

    Deux poids, deux mesures : tantôt une "riposte", tantôt une "attaque" (cauchemardesque !)

    Iran-Israël : ce que l’on sait de la riposte militaire israélienne

    Des explosions ont été entendues près de sites militaires en Iran, vendredi. L’ampleur de l’attaque n’est pas encore connue. Depuis l’attaque iranienne de samedi, la communauté internationale pressait Israël de mener une riposte modérée afin de ne pas provoquer un embrasement régional.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/16/israel-l-attaque-iranienne-cauchemar-dans-le-cauchemar-pour-une-societe-qui-
    Israël : l’attaque iranienne « cauchemar dans le cauchemar » pour une société qui ne connaît guère la paix

  • Les Etats-Unis mettent leur veto à l’admission de la Palestine comme Etat membre de plein droit à l’ONU
    18 avril 2024 | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2024/04/1144941

    Le projet de résolution présenté par l’Algérie a reçu 12 voix pour, 1 voix contre (Etats-Unis) et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

    Pour être adoptée, la résolution devait recueillir au moins 9 voix pour et il fallait qu’aucun membre permanent du Conseil n’utilise son veto. Les membres permanents sont la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, et la Russie.

    VOTES POUR Algérie, Chine, Corée du Sud, Equateur, France, Guyana, Japon, Malte, Mozambique, Russie, Sierra Léone, Slovénie.
    #ONU

  • ’We’re not like the Nazis’: Netanyahu reportedly bickered with German FM over ’famine’ in Gaza | The Times of Israel
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/were-not-like-the-nazis-netanyahu-reportedly-bickered-with-german-fm-

    A conversation between Prime Minister Benjamin Netanyahu and Germany’s foreign minister yesterday over the humanitarian situation in the Gaza Strip reportedly heated up when Annalena Baerbock charged that Israel is “heading towards famine in Gaza.”

    Channel 13 reports that when the Baerbock offered to show Netanyahu and Strategic Affairs Minister Ron Dermer “photos of hungry [Gazan] children on my phone,” Netanyahu told the German official, “Come and see the pictures of the markets in Gaza, the beaches in Gaza, there’s no famine there.”

    The report comes as photos circulating on social media show stocked market stalls and Gazans enjoying a hot day on the beach, after the Israel Defense Forces withdrew all of its maneuvering ground forces from the Strip two weeks ago, prompting displaced Palestinians to attempt to return to their homes.

    Baerbock reportedly recommended that Israel stop circulating the photos of life supposedly returning to normal in the Palestinian enclave “as they don’t portray the real situation in Gaza. There is hunger in Gaza.”

    At this point, Netanyahu is said to have raised his voice and insisted, “It’s real. It’s reality. It’s not like what the Nazis staged, we’re not like the Nazis who produced fake images of a manufactured reality.”

    According to the Channel 13 report, the German foreign minister responded, “Are you saying that our doctors in the field in Gaza aren’t telling the truth? Are you saying that the international media is lying?”

    • « Famine » à Gaza : « Nous ne sommes pas comme les nazis », répond Netanyahu à Baerbock - The Times of Israël
      https://fr.timesofisrael.com/famine-a-gaza-nous-ne-sommes-pas-comme-les-nazis-repond-netanyahu-

      l’Allemagne dénonce des fuites d’information « dénaturées »

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      Interrogée sur le sujet après une rencontre des ministres des Affaires étrangères du G7 qui a été organisée sur l’île italienne de Capri, Baerbock a indiqué que « nous ne commenterons pas des discussions confidentielles ».

      « L’ambassadeur allemand a été en contact avec le personnel du Premier ministre et il a établi clairement ce que nous pensons de publications si faussées par rapport à la réalité », a-t-elle expliqué. « Des regrets nous ont été exprimés concernant ces récits dont la source reste trouble ».

      « L’ambassadeur allemand en Israël, Steffen Seibert, a écrit sur X, anciennement Twitter, que « des points déterminants » présents dans les médias étaient « mensongers et trompeurs », sans donner de détail.

  • « Apologie du terrorisme » : un syndicaliste du Nord écope d’un an de prison avec sursis | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/180424/apologie-du-terrorisme-un-syndicaliste-du-nord-ecope-d-un-de-prison-avec-s

    Le secrétaire général de la CGT du Nord a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Lille à une peine de prison avec sursis. En cause, la publication d’un tract de soutien à la Palestine en octobre 2023. La CGT fait appel.

  • Aliens Act 1905 - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Aliens_Act_1905

    Où l’on apprend que lord Balfour, l’homme qui avait tellement envie de créer un foyer national juif en Palestine, était un gros antisémite qui avait voté quelques années plus tôt une loi infâme contre l’immigration juive...

    The Aliens Act 1905 was an Act of the Parliament of the United Kingdom of Great Britain and Ireland.[2] The Act introduced immigration controls and registration for the first time, and gave the Home Secretary overall responsibility for matters concerning immigration and nationality.[2] Those who “appeared unable to support themselves” or “likely to become a charge upon the rates” were declared “undesirable”. The Act also allowed to turn away potential immigrants on medical grounds. Asylum-seekers fleeing from religious or political persecution were supposedly exempted from the act but, nevertheless, their claims were often ignored.[3]

    While the Act was ostensibly designed to prevent paupers or criminals from entering the country and set up a mechanism to deport those who slipped through, one of its main objectives was to control Jewish immigration from Eastern Europe.[4] Jewish immigration from Eastern Europe significantly increased after 1880[5] which served as some basis for the creation of the Aliens Act 1905. Although it remained in force, the 1905 Act was effectively subsumed by the Aliens Restriction Act 1914, which introduced far more restrictive provisions. It was eventually repealed by the Aliens Restriction (Amendment) Act 1919.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Arthur_Balfour
    Balfour, who had known Zionist leader Chaim Weizmann since 1906, opposed Russian mistreatment of Jews and increasingly supported Zionism as a programme for European Jews to settle in Palestine.[27] However, in 1905 he supported the Aliens Act 1905, one of whose main objectives was to control and restrict Jewish immigration from Eastern Europe.[28][29]

  • Des millions de cartes bancaires vont être bloquées à cause des JO : qui sera concerné ?
    https://www.journaldunet.com/patrimoine/finances-personnelles/1529773-hf1-cartes-bancaires-bloquees


    Il nous faudrait un mot dièse pour ces #JO_de_la_lose, parce que ça tourne au fertival et qu’il n’y aura jamais assez de pop corn pour contempler l’intégralité de ce naufrage.

    Je soupçonne l’autre sociopathe de chercher à déclencher la 3e guerre mondiale pour éviter l’humiliation planétaire qui s’annonce.

    Cette situation est due à l’exclusivité accordée à Visa, partenaire du Comité international olympique (CIO) depuis 1986. Nicolas Macé, directeur du programme Paris 2024 chez Visa, explique que « depuis la fondation de ce partenariat, l’exclusivité est en vigueur et Visa détient le monopole des paiements ». Cette pratique a été systématiquement appliquée lors de toutes les éditions des JO de ces 40 dernières années, à l’exception des Jeux d’hiver de Pékin en 2022 où les transactions en yuan numérique étaient acceptées.

    • Effectivement, le titre est bien putaclic. D’autant que même dans les lieux des JO où il y a cette exclusivité, les cartes non Visa ne seront pas « bloquées » : juste on ne pourra pas payer les trucs vendus par les JO avec une carte non VISA. Mais la carte n’est pas bloquée, au sens usuel où on ne peut plus du tout utiliser sa carte nulle part.

      Même la tournure « seront rendues inutilisables » me semble exagérée. La carte sera toujours utilisable, juste pas sur les terminaux de paiement utilisés par les JO. (D’ailleurs l’article indique que des tirettes seront installées sur site pour que les cartes non-Visa puissent tirer du liquide.)