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Chaque matin, par email, une sélection de seenthis

  • A Holocaust museum cut a survivor from its speaker’s list — for protesting the war in Gaza
    https://forward.com/news/618082/holocaust-survivor-cut-museum-protest-gaza

    Holocaust survivor Rene Lichtman, 86, laid down in the road outside a Detroit-area Holocaust museum to protest Israel’s military campaign in Gaza.

    With other members of Jewish Voice for Peace in that December demonstration, Lichtman held up a sign. His read: “Jews and allies say never again for anyone.”

    Days after the protest, Lichtman got a call from the CEO of the museum, The Zekelman Holocaust Center in Farmington Hills. Rabbi Eli Mayerfeld told him that the board had voted to remove him as a speaker in its Survivor Talk Sundays series.

  • The question of Hamas and the Left – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/05/the-question-of-hamas-and-the-left

    Un tout petit bout d’un article qui devrait faire débat.

    Hamas represents only one of many political projects and historical attempts to break through the Iron Wall imposed by Israel. It might fail or it might succeed, but it hasn’t done anything that other socially progressive forces in Palestine haven’t tried. More importantly, Hamas in Gaza is not merely an external influence or importation; it is intrinsically woven into the larger social fabric and, at the very least, merits more than being summarily dismissed on simplistic grounds of being “regressive” versus “progressive.”

    Hamas isn’t going anywhere in Palestinian politics. It is an energetic political entity that has astutely learned from the mistakes of its predecessor, the PLO, both in warfare and negotiations. It has meticulously invested its intellectual, political, and military resources into understanding Israel and its psychic center of gravity. Whether we like it or not, Hamas is now the primary force leading the Palestinian struggle.

    The left must confront this basic fact. One cannot ground solidarity with Palestine on a politics that dismisses, overlooks, or excludes Hamas. This stance fails to grasp the complexities and contradictions inherent in the Palestinian struggle. In doing so, the left overlooks the dividing line between collaboration and resistance to its peril.

  • Comment les Vietnamiens sont devenus parmi les principaux migrants sur les « small-boats » vers l’Angleterre - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57420/comment-les-vietnamiens-sont-devenus-parmi--les-principaux-migrants-su

    Comment les Vietnamiens sont devenus parmi les principaux migrants sur les « small-boats » vers l’Angleterre
    Par Louis Chahuneau Publié le : 30/05/2024
    Depuis le début de l’année, les migrants vietnamiens sont de plus en plus nombreux à traverser la Manche en direction du Royaume-Uni. Depuis le drame du camion charnier en 2019 où 39 Vietnamiens avaient trouvé la mort par asphyxie en se rendant de manière irrégulière au Royaume-Uni, les exilés originaires du Vietnam continuent de tenter d’atteindre les côtes britanniques, mais par voie maritime.
    Au Royaume-Uni, 10 Downing street tremble. À cinq semaines des élections législatives britanniques, le Premier ministre conservateur Rishi Sunak ne parvient pas à limiter le nombre de migrants arrivant par bateau au Royaume-Uni : elles ont atteint un record sur les premiers mois de l’année 2024 avec 10 000 passages.Récemment, le ministère de l’Intérieur britannique a constaté un autre phénomène inquiétant. Depuis le début de l’année, la part de migrants vietnamiens sur les « small-boats » a considérablement augmenté. Entre janvier et mars 2024, 1 060 personnes originaires du Vietnam ont débarqué au Royaume-Uni par bateau, soit 14% du total des arrivées. Selon les médias britanniques, ils représentent désormais la plus large communauté qui traverse la Manche.
    « Une théorie sur l’augmentation récente des traversées en bateau est que l’autre itinéraire irrégulier, à l’arrière d’un camion à travers le tunnel sous la Manche, est devenu plus difficile en raison des réglementations récemment mises en œuvre dans le cadre du Brexit. Cela a poussé les migrants vietnamiens à emprunter les petites embarcations », explique à InfoMigrants Seb Rubsy, sociologue britannique à l’Université de Birmingham et spécialiste de cette communauté. « Avec le Brexit, les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Europe continentale ont été réduits, ce qui a entraîné une diminution du nombre de camions transportant des marchandises entre les deux régions », complète Mimi Vu, experte indépendante sur le trafic d’êtres humains.
    En 2019, la Grande-Bretagne a par ailleurs été marquée par la tragédie du camion charnier retrouvé dans l’Essex, dans lequel 39 migrants vietnamiens avaient trouvé la mort par asphyxie. Un drame qui a également participé au changement de méthode. Chez les bénévoles français qui maraudent sur les plages du nord, c’est un peu la sidération. « À notre grande surprise, on a constaté depuis le début de l’année beaucoup de Vietnamiens sur la côte. C’est incroyable, c’est une population qu’on ne croisait pas du tout avant », raconte à InfoMigrants Olivier Ternisien d’Osmose 62 qui patrouille sur les plages dans le Boulonnais et le Montreuillois.
    « On croise autant de femmes que d’hommes, des personnes plutôt jeunes mais je n’ai pas vu de familles avec enfants », ajoute Sophie Roux, de la même association, qui se souvient d’une communauté un peu plus argentée que d’autres : « Quand ils échouent à traverser, ils ne cherchent même pas à négocier le prix des taxis pour rentrer vers Dunkerque », se souvient-elle. Même écho chez les bénévoles d’Utopia 56. « Depuis l’été dernier, on voit de plus en plus de Vietnamiens sur le littoral nord, surtout à Grande-Synthe et Dunkerque », commente Angèle Vettorello, coordinatrice de l’association à Grande-Synthe.
    Dans les années 2010, les Vietnamiens se regroupaient essentiellement vers Angres (Pas-de-Calais), à une centaine de kilomètres des côtes françaises. Les médias avaient même surnommé cette ville « Vietnam city » en raison de l’entraide qui régnait entre l’ex-municipalité communiste et cette communauté asiatique à qui elle avait mis un local à disposition. Mais les temps ont changé et le hangar a fermé en 2018. Désormais, les Vietnamiens se mélangent d’avantage aux autres communautés (kurde, bangladaise ou encore soudanaise). « Il y a de plus en plus de Vietnamiens qui viennent sur les points de distribution, ce qui nous a poussé à traduire nos textes de prévention en vietnamien », explique encore Salomé Bahri d’Utopia 56. « Parfois on voit des Kurdes et des Vietnamiens prendre un bateau ensemble. Je pense que les communautés se mélangent de plus en plus car le nombre de passagers par ’small-boat’ est de plus en plus élevé ». (...)
    Les migrants vietnamiens peuvent aussi compter sur l’appui d’une communauté historiquement établie en France. Fin mai, une opération de police conjointe menée par les services de l’Office central de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) et la police anglaise ont permis de démanteler une filière de passeurs de migrants entre la France et le Royaume-Uni. Douze personnes, soupçonnées d’être des logeurs ou des convoyeurs, ont été arrêtées en banlieue parisienne, tandis que quatre autres ont été interpellées en Angleterre. Parmi eux, un jeune homme de 25 ans, surnommé
    Cette opération de police a permis de comprendre comment fonctionne les réseaux de passeurs vietnamiens. « Pour diminuer leurs frais de passages clandestins, les migrants transportaient de la métamphétamine, afin d’alimenter les trafiquants asiatiques du Val-de-Marne », expliquent les enquêteurs français dans un document consulté par InfoMigrants. Lors d’une perquisition, les policiers ont notamment découvert chez l’un des suspects 218 grammes de kétamine, 102 grammes de méthamphétamine et 36 grammes d’ecstasy, des drogues de synthèse.
    "Depuis la tragédie de l’Essex, les trafiquants demandent dorénavant 50 000 dollars [environ 46 000 euros, ndlr], voire plus, et prétendent garantir la sûreté du voyage jusqu’au Royaume-Uni avec un emploi à la clé, expliquaient dans une étude parue en 2020 les expertes indépendantes Nadia Sebatoui et Mimi Vu. « Les familles empruntent au moins la moitié de la somme totale pour payer la première partie du voyage du Vietnam jusqu’à un pays européen (…) Les trafiquants et les groupes criminels utilisent cette situation d’endettement pour exercer un contrôle sur le migrant tout au long du voyage, ce qui l’oblige à se soumettre en route à des situations d’exploitation, par exemple en étant forcé de travailler dans un atelier clandestin ou de vendre des médicaments contrefaits. »
    Le réseau franco-britannique logeait des migrants dans plusieurs communes du Val-de-Marne, à Thiais, Choisy-le-Roi ou encore Ivry-sur-Seine. « L’un des interpellés a confié aux policiers que le coût de la traversée était d’environ 20 000 euros par migrant. Son rôle était de réceptionner des migrants vietnamiens fraîchement arrivés en France avec des visas hongrois de deux ans. Il devait ensuite leur trouver des hébergements et un emploi dans des ongleries. »
    D’après les études publiées ces dernières années, il apparaît que les migrants vietnamiens profitent des relations diplomatiques entre leur pays et les anciens États du bloc communiste (Hongrie, Roumanie, Slovaquie, Pologne...) pour atteindre l’Europe. « Entre 1981 et 1990, 217 183 Vietnamiens ont été employés sous contrat dans ces pays », expliquent notamment deux chercheurs dans une enquête de terrain publiée en 2017."La majorité des nouveaux arrivants sont originaires de quelques provinces du centre du Vietnam, comme Nghệ An et Hà Tĩnh, qui ont été négligées sur le plan économique et présentent des taux de chômage élevés. Ils sont généralement issus de milieux pauvres, ruraux ou urbains, et n’ont probablement pas de diplôme universitaire", analyse le chercheur britannique Seb Rusby. Actuellement, il semblerait que la Hongrie tienne la corde pour attirer les migrants vietnamiens.
    Il y a quelques années, des passeurs ont ainsi profité d’un partenariat entre le Vietnam et Malte pour inscrire de jeunes Vietnamiens au Malta College of Arts, Science and Technology. Selon le quotidien britannique The Guardian, sur les 265 étudiants vietnamiens qui ont obtenu ce visa, seuls deux sont depuis rentrés au Vietnam."Ces enfants, à la merci des réseaux de passeurs, ont été retrouvés par la police dans des pays comme la Belgique, l’Allemagne et la Suisse, réduits en esclavage dans des salons de manucure et exploités", explique l’experte indépendante Mimi Vu. Depuis, l’université a fermé son visa.
    Lorsqu’ils arrivent au Royaume-Uni, les Vietnamiens sont employés dans des bars à ongles, ou plus rarement dans des fermes à cannabis, que la police britannique ferme régulièrement. Au début des années 2000, la diaspora vietnamienne a importé au Royaume-Uni le concept des bars à ongles très populaire aux États-Unis. « Depuis, ils représenteraient plus de 60% des commerces montés par la communauté vietnamienne », constatent des chercheurs.
    Les réseaux de passeurs vietnamiens récupèrent directement leurs clients à la sortie des « small-boats ». « Ce qu’on comprend c’est qu’il y a une grosse organisation côté anglais, ils savent où ils vont. Tout est organisé de l’autre côté », explique Olivier Ternisien de l’association Osmose 62. Pour tenter de décourager les Vietnamiens de monter sur les frêles embarcations, le gouvernement britannique a lancé il y a quelques semaines une campagne de communication sur les réseaux sociaux pour les sensibiliser aux dangers de la traversée de la Manche. De quoi remédier au phénomène ? Au moins 16 migrants sont morts en tentant de traverser la Manche depuis le début de l’année 2024.

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#royaumeuni#routemmigratoire#mineur#famille#traversee#manche#reseau#sante#trafic

  • Traversées de la Manche : « On meurt plus au moment de l’embarcation qu’en pleine mer » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57455/traversees-de-la-manche--on-meurt-plus-au-moment-de-lembarcation-quen-

    Traversées de la Manche : « On meurt plus au moment de l’embarcation qu’en pleine mer »
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 31/05/2024
    Confrontés à une pression policière toujours plus forte, à une surcharge des canots plus importante et à des départs de plus en plus loin de Calais, les migrants risquent davantage leur vie lors des tentatives de traversées de la Manche. Dans la nuit de samedi 13 janvier à dimanche 14 janvier 2024, un groupe de Syriens, dont un bébé d’un mois, rejoint un canot déjà en mer. Il est 2 heures du matin. La houle, la nuit et les vagues font paniquer le groupe au moment de monter dans l’embarcation. Le bateau se retourne. Les migrants tombent à l’eau. Dans la confusion, deux adolescents syriens de 14 et 16 ans se noient, à quelques mètres seulement de la plage. Trois autres personnes mourront aussi cette nuit-là. L’eau était à 9 degrés.
    Depuis plusieurs mois, les traversées de la Manche ont « changé... en pire », estime Salomé Bahri, coordinatrice de l’association Utopia 56 à Grande-Synthe, présente depuis des années sur le littoral français. « On a remarqué que les décès [de migrants] se produisent désormais près des côtes. On meurt plus au moment de l’embarcation, et moins en pleine mer », résume-t-elle. « On peut aussi mourir avant même d’avoir atteint la Manche. Prenez l’exemple de cette fillette de sept ans [morte par noyade, le 3 mars 2024]. Elle est décédée dans le canal de l’Aa, le canot n’avait même pas atteint la mer ».Seize migrants, dont dix enfants âgés de sept à treize ans, se trouvaient à bord de ce bateau. Celui-ci « n’était pas dimensionné pour supporter autant de personnes », avait affirmé la préfecture du Nord dans un communiqué.
    Pour Utopia 56, « les traversées ne sont plus celles d’il y a un an ou deux ans ». D’abord, parce que les départs sont plus « dangereux ». De plus en plus d’embarquements se font en amont de la Manche, sur les canaux, les rivières qui se jettent dans la Manche. Le but : éviter les policiers qui patrouillent sur les plages. « On pense être à l’abri, être discret, mais les gens tombent des canots et meurent aussi », résume Fabien Touchard, un autre coordinateur d’Utopia 56.
    D’autres passeurs envisagent aussi de faire monter leurs passagers quand l’embarcation est déjà en mer, forçant les femmes et les enfants à s’enfoncer dans l’eau sur plusieurs dizaines de mètres avant de les hisser à bord. Pourquoi une telle prise de risques ? Parce que les trafiquants savent que les policiers n’ont pas le droit d’intercepter les migrants une fois qu’ils sont en mer. Cette compétence relève du droit maritime. Pour Fabien Touchard, les trafiquants agissent donc par souci de rentabilité. « Il y a un an et demi, deux ans, on était sur des canots de 30, 40 personnes, aujourd’hui on est sur des bateaux de 60, 70 personnes voire plus dans des cas exceptionnels. Les passeurs se disent que le taux d’empêchement [des traversées] est élevé, il faut donc charger davantage les bateaux. »
    Or la qualité des canots, elle, ne s’est pas améliorée. « Dans la précipitation et la peur de se faire repérer par les forces de l’ordre, les migrants ne prennent plus le temps de correctement gonfler les pneumatiques que certains passeurs fournissent », explique encore Salomé Bahri d’Utopia 56. « Par exemple, on constate que des migrants n’installent plus le sol rigide au fond des bateaux, or ce sol permet de maintenir le canot à flot. Sans, le bateau s’affaisse rapidement, il prend l’eau… On voit de plus en plus de personnes rentrer à la nage sur les plages ». Pour Fabien Touchard et Salomé Bahri, les trafiquants s’adaptent aussi face à l’important dispositif policier déployé sur les plages du nord du pays. Un arsenal militaire qui s’inscrit dans des accords passés entre le Royaume-Uni et la France pour tenter d’endiguer l’immigration clandestine. En mars dernier, les Britanniques ont annoncé verser plus de 500 millions d’euros sur quatre ans à la France pour militariser davantage la frontière maritime.
    « Les rapports de forces entre exilés et policiers se durcissent inévitablement. Il y a des surveillances au drones, des patrouilles partout... », explique Salomé Bahri. « On assiste à des gazages sur les plages, des bateaux lacérés au couteau… Des migrants nous racontent que les policiers jettent maintenant des gaz lacrymogènes dans les canots sur le départ alors même que des enfants se trouvent à l’intérieur. Résultat, les mises à l’eau [de bateaux] sont plus chaotiques qu’avant ». Ces rapports de force ont aussi une influence sur le timing des départs. « Pour éviter au maximum ces confrontations violentes, les migrants prennent désormais des risques au niveau de la météo. Par exemple, ils vont prendre la mer quand le temps est instable, quand les vagues sont très hautes. Ils pensent que les plages sont moins surveillées par temps de pluie », explique Fabien Touchard.
    Et ils partent de plus en plus loin. « Avant, les canots partaient depuis le Calaisis ou le Dunkerquois. Maintenant, on reçoit des appels à l‘aide des personnes qui se trouvent à Boulogne-sur-Mer, au Touquet, à Berck », développe Salomé. Soit des villes plus au sud, très éloignées des côtes anglaises. « Si avant, les migrants mettaient six ou huit heures pour aller de Calais à Douvres [port de débarquement des migrants en Angleterre, ndlr], désormais ils doivent doubler voire tripler ce temps de trajet en mer ». Enfin, les montées à bord aussi se complexifient, notamment à cause d’un nouveau phénomène de « montées sauvages ». Les exilés qui vivent depuis plusieurs semaines voire mois dans le nord de la France n’ont parfois plus les moyens de payer les passeurs. « Ils ont épuisé leurs économies dans différentes tentatives », explique encore Salomé Bahri. « Ils ont tenté la traversée deux trois, quatre fois, 10 fois... Quand ils n’ont plus rien, ils essaient alors de monter à la dernière minute à bord d’une embarcation, gratuitement, avec les problèmes que cela peut créer : surnombre, altercations avec les autres passagers… » Malgré tous ces dangers, les traversées de la Manche sont loin d’être enrayées. Depuis le début de l’année, plus de 10 000 migrants sont arrivés sur le sol anglais, contre 7 600 l’année dernière à la même période. Et les morts ne cessent d’augmenter. Au moins 16 exilés sont morts en tentant de traverser la Manche depuis le début de l’année 2024. Ils étaient 12 pour l’ensemble de l’année 2023, et un en 2022, selon la préfecture de la Manche et de la mer du Nord.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#routemigratoire#manche#traversee#trafic#mortalite#sante

  • Spy vs. Spy, The Complete Casebook 1961 - 2009


    La vie d’espion vu par Antonio Prohias, un dessinateur Cubain anticommuniste témoigne d’un état d’esprit libre malgré la paranoïa officielle et l’ambiance politique pesante dans les pays du « mondes libre ». Ses bandes dessinées sont à la fois hilarantes, authentiques et poignantes malgré leur sujet tragique et degré d’abstraction élevé. Une collection de 40 fichiers est disponible sur archive.org.
    Source :
    https://archive.org/details/mad-magazine-spy-vs-spy-collection/Spy%20vs.%20Spy%20-%20The%20Complete%20Casebook%20%281961-2009%29/page/n1/mode/1up

    La série télévisée ...
    https://maditsmadfunny.fandom.com/wiki/Spy_vs._Spy
    ... est nettement moins bonne. Example :
    https://www.youtube.com/watch?v=onR7PD3Grc0


    94 episodes
    https://www.youtube.com/watch?v=pJwJS4QEEas&list=PL17mZ766yGx6eN5ORBU4J4i6HyC3qi-QV

    Paru dans MAD magazine, une source de moqueries astronomiques !

    #bande_dessinée #Cuba #USA #guerre_froide #humour #tragédie

  • Nouvelle évidence :
    – si un parti politique, ou un pays, condamne le massacre à Gaza, il faut immédiatement dénoncer « une instrumentalisation politicienne de la question palestinienne » ;
    – en revanche si un parti politique, ou un pays, s’aligne sur la politique raciste et génocidaire du gouvernement israélien, ça n’est jamais par calcul politicien. C’est une question de valeurs.

  • Hanegbi : Israël ne mettra pas fin à la guerre pour conclure un accord sur les otages - média - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/hanebi-israel-ne-mettra-pas-fin-a-la-guerre-pour-conclure-un-accor

    Le conseiller à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, aurait déclaré jeudi que le gouvernement ne mettrait pas fin à la guerre contre le Hamas en échange de la libération des otages encore aux mains du groupe terroriste.

    C’est probablement la première fois qu’un haut responsable israélien se livre à un tel aveu, particulièrement lors d’une réunion houleuse au cours de laquelle Hanegbi aurait eu des mots durs et même insulté les proches de certains otages. Il est revenu sur l’impasse des négociations sur les otages, le Hamas exigeant un cessez-le-feu permanent là où Israël n’est prêt qu’à un arrêt des combats provisoire.

    Selon la transcription de cette rencontre à laquelle la Douzième chaine a eu accès, Hanegbi a indiqué que le gouvernement serait sans doute en mesure de conclure ce qui constitue la première phase de l’accord examiné en ce moment, à savoir la libération des femmes, des personnes âgées et des blessés, qui représentent vraisemblablement 33 otages sur les 121 encore à Gaza.

    Dans les deuxième et troisième phases de l’accord, le Hamas libèrerait les derniers otages – c’est-à-dire les hommes et les soldats – puis les corps des otages tués en captivité, dont l’armée israélienne estime le nombre à 37. Selon les médiateurs, ces deux dernières phases devraient s’accompagner de l’accord d’Israël pour envisager la fin définitive des combats – ce qu’Israël ne fera pas, sauf à avoir obtenu la défaite du Hamas.

    Les propos tenus par Hanegbi laissent penser que le gouvernement israélien estime que le Hamas refusera de libérer la totalité des otages sans cessez-le-feu définitif.

    L’organisation terroriste a durci ses prétentions, jeudi, en annonçant avoir informé les médiateurs qu’il ne reprendrait les négociations sur les otages que si Israël cessait toute opération dans la bande de Gaza. Elle a d’ailleurs déclaré par voie de communiqué être prête à conclure « un accord complet » avec Israël, assorti de la libération de tous les otages en échange de prisonniers palestiniens de sécurité, sous réserve qu’Israël « arrête sa guerre et son agression envers le peuple de Gaza ».

    Lors de cette rencontre avec les proches d’otages, Hanegbi a affirmé qu’Israël assurerait la mise en œuvre de la première phase de cet accord dans les prochains mois. « Cela ne prendra pas des mois et des années », aurait-il dit, selon la transcription à laquelle a eu accès la Douzième chaîne.

    Toutefois, aurait-il ajouté, « je ne crois pas que ce gouvernement réussira à conclure l’accord dans son ensemble. Ce gouvernement ne prendra pas la décision de stopper la guerre en échange de la libération des otages ».

    « Il nous faut continuer à nous battre pour qu’il n’y ait pas un autre 7 octobre en octobre 2027 », aurait dit Hanegbi.

    « Si les otages ne sont pas libérés dans les semaines ou les mois à peine, nous n’avons pas d’autre plan », a-t-il admis. « Nous continuerons à nous battre à Gaza et dans le nord, puis nous réexaminerons la situation. »

    L’un des participants aurait réagi en disant : « Eh bien, alors nous sommes perdus. » Ce à quoi Hanegbi aurait répondu : « En effet. »

    Une autre participante aurait évoqué de récentes informations faisant état de fonds publics alloués à la rénovation de la piscine de la résidence privée de Netanyahu, disant que de telles dépenses étaient inappropriées en temps de guerre.

    Hanegbi aurait vivement réagi à cette remarque. « Il peut se faire construire 10 piscines avec son argent si ça lui chante. C’est odieux de dire une chose pareille », aurait-il rétorqué, ajoutant que ce n’était pas le bon endroit pour parler de cela et accusant la femme en question d’être pleine de haine.

    Elle aurait alors répondu : « J’ai parfaitement le droit de ressentir de la douleur et de la haine parce que je suis restée dans la pièce sécurisée [de ma maison] pendant 15 heures [pendant l’attaque du Hamas]. J’ai réussi à échapper aux terroristes en marchant sur des cadavres. Pas vous. »

    Ce à quoi Hanegbi aurait répondu : « D’accord, faites. Maudissez-moi. »

    Selon la Douzième chaîne, la femme aurait alors quitté les lieux, en larmes. Une autre participante l’aurait suivie, ce que Hanegbi a commenté en disant : « Toi aussi, tu vas faire une scène et claquer la porte ? »

    La Douzième chaîne a précisé avoir recoupé le contenu de la transcription avec des membres de cinq familles, ajoutant que Hanegbi n’avait pas nié les propos qui lui sont attribués.

    Hanegbi a déclaré à la Douzième chaîne avoir « rencontré les familles de tous les otages qui le souhaitaient depuis le début de la guerre. Sans enregistrer les conversations ni en diffuser le contenu. C’est ainsi que l’on maintient le dialogue entre l’échelon politique et les familles qui souffrent. »

  • A Lacq, l’injection d’eaux usées industrielles identifiée comme principale responsable des séismes | CNRS
    https://www.cnrs.fr/fr/presse/lacq-linjection-deaux-usees-industrielles-identifiee-comme-principale-responsab

    Chaque année de nombreux séismes sont détectés dans la région de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, sans que la cause exacte soit clairement identifiée. Une étude internationale menée par Jean Letort, enseignant-chercheur à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP – CNES/CNRS/UT3), vient confirmer une hypothèse récente. Les injections d’eaux usées industrielles sont à l’origine de la sismicité de la région. Les résultats ont été publiés le 23 mai dans Geophysical Journal International.

  • Comme mes arguments politiques ne semblent pas porter face à des BFMIStes sous hallucinations xénophobes. Je demande quel est le poids de ton vote, que vaut ton morceau de papier dans l’urne, crois-tu que cela change quoique ce soit.
    La réponse est non à 90% mais il faut bien voter.
    Oui, mais alors, quitte à n’avoir aucun pouvoir face aux maitres du monde, puisque tu sais que nous allons vers le pire, pourquoi ne pas choisir le rêve et la générosité.
    Ce qui porte l’humain à la joie, au partage ?

    Mais là, je n’ai plus de réponse.

  • En une décennie, Internet a perdu plus d’un tiers de son contenu | Le Grand Continent
    https://legrandcontinent.eu/fr/2024/05/31/en-une-decennie-internet-a-perdu-plus-dun-tiers-de-son-contenu

    Selon une étude réalisée par le Pew Research Center, 38 % des pages internet qui existaient en 2013 sont désormais inaccessibles — ce qui représenterait plus de 250 millions de sites. Les sites gouvernementaux, privés, les réseaux sociaux sont tous concernés par la « dégradation numérique ».

  • Le Conseil constitutionnel valide l’accès à l’aide juridictionnelle pour les sans-papiers
    Les « sages » ont estimé que l’exclusion des personnes en situation irrégulière du bénéfice de l’aide juridictionnelle créait une rupture d’égalité et était ainsi contraire à la Constitution.
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290524/le-conseil-constitutionnel-valide-l-acces-l-aide-juridictionnelle-pour-les

    #aide_juridictionnelle_sans_papiers

  • Women are 14 times more likely to die in a climate disaster than men. It’s just one way climate change is gendered
    https://theconversation.com/women-are-14-times-more-likely-to-die-in-a-climate-disaster-than-me

    When we think of climate and environmental issues such as climate-linked disasters or biodiversity loss, we don’t tend to think about gender. At first glance, it may seem irrelevant.

    But a growing body of evidence demonstrates women and gender-diverse people are disproportionately vulnerable to the changing climate and the consequences it brings.

    Women are 14 times more likely to die in a climate change-related disaster than men. Women represent 80% of people displaced by extreme weather.

  • La « porte des enfers » continue de s’agrandir et dévoile notre futur
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/permafrost-porte-enfers-continue-agrandir-devoile-notre-futur-11372

    Le cratère de Batagaï, situé dans les hautes terres de Yana en Sibérie du Nord-Est, progresse dangereusement, alertent les scientifiques dans une étude parue dans la revue Geomorphology. D’après eux, cet énorme cratère, que certains surnomment la « porte des enfers », s’agrandit d’un million de mètres cubes chaque année à cause de la fonte du pergélisol sibérien.
    Une croissance infernale

    Aux dernières nouvelles, en 2023, ce gigantesque gouffre couvrait 87,6 hectares et mesurait 990 mètres de long, en augmentation de 200 mètres par rapport à 2014. Sa croissance, infernale, est mesurée à environ 12 mètres par an. Chaque année, environ un million de mètres cubes de pergélisol sont déplacés, composés d’un tiers de sédiments et de deux tiers de glace fondue. Un phénomène inquiétant qui libère annuellement 4 000 à 5 000 tonnes de carbone organique auparavant piégé, estiment pour la première fois les scientifiques.

    Depuis sa formation dans les années 1970, le gouffre de Batagaï s’est agrandi d’environ 34,7 millions de mètres cubes. Au total, ce sont 169 500 tonnes de carbone organique qui ont été libérées dans l’atmosphère.
    La porte des enfers, un site majeur d’étude du réchauffement climatique

    Les images satellitaires à haute résolution, les relevés par drones, les modèles géologiques et les mesures de terrain ont permis aux chercheurs de cartographier l’évolution du cratère et de quantifier les volumes de matériaux mobilisés. L’augmentation des températures au niveau du cratère de Batagaï illustre les impacts directs du réchauffement climatique sur les régions arctiques et subarctiques, et contribue à accélérer le réchauffement climatique.

    Autant d’éléments qui font de la porte des enfers un site clé pour étudier les mécanismes de dégradation rapide du pergélisol et en évaluer les impacts environnementaux à long terme. Si la dangereuse progression de ce gouffre n’est pas une nouvelle pour les scientifiques, c’est la première fois qu’ils sont en mesure de quantifier cette expansion. Une expansion également responsable de découvertes plus insolites puisque, tous les ans, le cratère de Batagaï recrache, pour le plus grand bonheur des paléontologues, des ossements préhistoriques en excellent état.

  • Native American children endured years of sexual abuse at boarding schools - ‘In the name of God’
    https://www.washingtonpost.com/investigations/interactive/2024/sexual-abuse-native-american-boarding-schools/?itid=hp-top-table-main_p001_f001

    These firsthand accounts and other evidence documented by The Washington Post reveal the brutality and sexual abuse inflicted upon children who were taken from their families under a systematic effort by the federal government to destroy Native American culture, assimilate children into White society and seize tribal lands.

    From 1819 to 1969, tens of thousands of children were sent to more than 500 boarding schools across the country, the majority run or funded by the U.S. government. Children were stripped of their names, their long hair was cut, and they were beaten for speaking their languages, leaving deep emotional scars on Native American families and communities. By 1900, 1 out of 5 Native American school-age children attended a boarding school. At least 80 of the schools were operated by the Catholic Church or its religious affiliates.

    The Post investigation reveals a portrait of pervasive sexual abuse endured by Native American children at Catholic-run schools in remote regions of the Midwest and Pacific Northwest, including Alaska.

    At least 122 priests, sisters and brothers assigned to 22 boarding schools since the 1890s were later accused of sexually abusing Native American children under their care, The Post found. Most of the documented abuse occurred in the 1950s and 1960s and involved more than 1,000 children.

  • Loi Cazeneuve : don’t touch my coconuts | Libé (mais pas trop) | 29.05.24

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/usage-des-armes-lors-de-refus-dobtemperer-chez-les-policiers-cest-le-prin

    Le député socialiste Roger Vicot, corapporteur, en a tiré une proposition de loi qui sera présentée dans la foulée, afin de modifier partiellement l’article 435-1 du code de la sécurité intérieure (CSI) qui a assoupli, depuis 2017, le cadre légal d’usage de leur arme par les policiers.

    Libé : Au terme de cette mission d’information, vous proposez seulement une réécriture partielle de l’article 435-1 du CSI. Pourquoi ?

    Le socialo : Cet article rappelle en préambule le cadre général global d’ouverture du feu avec des conditions communes à la légitime défense : stricte proportionnalité et absolue nécessité. Il définit ensuite, en cinq alinéas, les différents cas possibles d’ouverture du feu. Quatre cas ne posent pas problème. Mais l’alinéa sur les refus d’obtempérer décrit un cas de figure assez large, et permet de tirer si le contrevenant est « susceptible de » commettre des atteintes aux personnes dans sa fuite. Cela veut dire qu’on laisse au policier l’appréciation de ce que le contrevenant est « susceptible de » faire plus tard. Je propose d’écrire que l’agent peut tirer si le contrevenant met en danger la vie d’autrui de manière « manifeste » et « imminente ». Ces deux termes sont beaucoup plus contraignants que « susceptible de ». Thomas Rudigoz [rapporteur de la mission, Renaissance, ndlr], avec qui j’ai très bien travaillé, dit que modifier la loi enverrait un mauvais message à la police… mais ce que je propose n’est pas un bouleversement considérable.

    [ouf, nous voilà rassuré-es]

    [...]

    Pourquoi avoir tenu cette mission d’information à huis clos ?

    Je suis un jeune député, élu depuis deux ans, et très sincèrement je n’en sais rien. Etait-ce un choix du président de la commission des lois, Sacha Houlié (Renaissance) ? Est-ce que c’est la sensibilité du sujet ?… Notez que ce n’était pas un huis clos pour les députés, puisqu’un député Rassemblement national est venu soutenir [le syndicat de police, ndlr] Alliance pendant son audition. J’aurais été plutôt ouvert à ce que nos travaux soient publics, retransmis. On n’a rien à cacher ni dans nos questions ni sur la manière dont les auditions se sont déroulées.

    • Chez Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/290524/refus-d-obtemperer-et-tirs-policiers-un-rapport-parlementaire-menage-la-ch

      Après avoir auditionné 90 personnes – policiers et gendarmes, magistrats, chercheurs, avocats, associatifs –, les députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS), corapporteurs de la mission d’information parlementaire sur « la hausse du nombre de refus d’obtempérer et les conditions d’usage de leurs armes par les forces de l’ordre » rendent ce mercredi 29 mai des conclusions prudentes, voire frileuses.

      Ils n’ont en particulier surtout pas auditionné de [proches des] victimes - les victimes étant mortes, en général.

      A noter que ce qui a augmenté et que le titre du rapport tait, bien entendu, c’est le nombre de tirs, et de morts ; et ces augmentations ne sont pas corellées à celle du nombre de cas de refus d’obtempérer, mais à la date de passage de la loi Cazeneuve.

      Chargés « d’évaluer l’impact éventuel » du nouvel article L435-1, les rapporteurs rejettent les conclusions de la seule étude disponible, prépubliée en septembre 2022 dans la revue Esprit. Les universitaires Sebastian Roché, Paul Le Derff et Simon Varane y écrivent, sans ambiguïté, que « la loi de 2017 a eu pour effet de plus fréquentes atteintes à la vie des citoyens par la police » avec « cinq fois plus de personnes tuées » depuis son entrée en vigueur par rapport aux années précédentes. Mais les parlementaires appellent à « relativiser » cette étude, dont ils dénoncent les « biais ».

      Ah, voilà, c’était un rapport pour enterrer officiellement la seule étude scientifique sur le sujet.

      Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Amen.

    • @arno de moins en moins de survivants, donc de moins en moins de biais. Nous sommes sauvés !

      En ce qui concerne les tirs mortels, les corapporteurs citent des données parcellaires, débutant en 2020, alors que la réforme date de 2017. Questionné sur ce point, Roger Vicot indique que ce sont les seules qui ont été transmises à la mission d’information. Deux personnes auraient donc été tuées dans le cadre d’un refus d’obtempérer en 2020 (l’une par un policier, l’autre par un gendarme), quatre en 2021 (deux par des policiers, deux par des gendarmes) et treize en 2022, toutes tuées par des policiers, comme les trois victimes de 2023.
      [...]
      Les corapporteurs refusent surtout de se prononcer sur l’éventuelle « causalité » entre la réforme Cazeneuve et l’augmentation du nombre de tirs, actant même « l’impossibilité de trancher le débat ». S’ils reconnaissent que certaines affaires impliquant des policiers « contribuent à la dégradation de l’image des forces de l’ordre » et alimentent la « suspicion médiatique », ils soutiennent avec force contorsions que l’article 435-1 « n’a pas assoupli directement les conditions de l’usage de l’arme », mais a « pu le laisser penser ».

      En conséquence, s’ils recommandent tous deux de renforcer la formation des policiers et de clarifier les instructions qui leur sont données, leurs propositions sur l’article 435-1 divergent.

      Superbe.

    • et pour terminer en beauté :

      Pour mener leurs travaux, les deux députés ont dû composer avec des données rares, voire contradictoires. Ainsi, en s’appuyant sur des chiffres communiqués par le ministère de l’intérieur, ils observent une « hausse tendancielle incontestable des refus d’obtempérer » constatés par les forces de l’ordre ces dix dernières années, malgré « une relative attrition » depuis 2021. Une note publiée en avril par le même ministère, qui ne leur a pas été transmise et qui donne d’autres totaux annuels, conclut à une « légère baisse » (de 5 %) des refus d’obtempérer entre 2016 (24 400 refus d’obtempérer) et 2023 (23 100).

      une enquête de qualitay

    • Compilations d’articles de presse concernant les décès liés à des interventions de police (à partir du 02/04/2022) :
      https://antidotmedia.noblogs.org/post/category/violences-detat/la-police-tue

      Un recensement des décès suite à une intervention policière qui remonte à 1961 :
      https://desarmons.net/listes-des-victimes/personnes-tuees-par-les-forces-de-lordre

      Dans “personnes mortes aux mains des forces de l’ordre” nous incluons toute personne étant décédée au cours ou à la suite d’une opération de police, sans préjuger du caractére intentionnel de l’acte mais nous appuyant sur les seules conséquences de cet acte, à savoir le décès brutal d’une personne qui ne serait pas morte s’il n’y avait pas eu d’intervention de police.

      Nous avons fait le choix de ne pas inclure les personnes tuées au cours d’un affrontement armé avec les forces de l’ordre dans lequel on pourrait estimer qu’il y a un usage symétrique de la force ou une situation difficilement contestable de “légitime défense”. Pour autant, nous ne considérons pas le port d’un couteau, de ciseaux ou la conduite d’un véhicule comme une attaque armée. Dans cette liste peuvent apparaître des faits au cours desquels la victime était en possession d’une arme à feu, mais pour lesquels les circonstances ne sont pas formellement établies. Nous considérons que la victime bénéficie également de la présomption d’innocence, d’autant plus qu’elle n’est plus présente pour témoigner.

      Nous n’avons pas non plus inclu les personnes tuées par des policiers en dehors de leur service, ainsi que les policiers tués par d’autres policiers.

  • La France face aux crises : entre dérive autoritaire et risques géopolitiques. (Partie I) - Forbes France
    https://www.forbes.fr/politique/la-france-face-aux-crises-entre-derive-autoritaire-et-risques-geopolitiques-p


    Pour lire ce genre d’analyse en France, il faut lire un prof de management dans un magasine financier ! 🤷‍♀️

    J’ai pu évoquer dans un précédent article la #censure par invisibilisation des « démocraties » et le phénomène du « Shadow Banning » : une pratique algorithmique obscure qui invisibilise certains utilisateurs sur les réseaux sociaux, en raison de leurs discours – aussi argumentés et factuels soient-ils – afin de mettre concomitamment en avant les discours dominants ceux qui ne vont pas à l’encontre de la doxa actuelle qui sévit en France – et au niveau de l’UE – notamment le narratif « raccourci » des origines de la guerre actuelle (cf. Guerre du Donbass) soutien indéfectible et financier du gouvernement Ukrainien qui ne souffre pas contestation, et dans une « disposition » à être « prêt » à aller jusqu’à la guerre avec la Russie. Il faut adhérer, cela ne souffre pas le débat. Il n’a pas lieu d’être, à moins d’être – qualifié de « pro Poutine » ce qui est une caricature pour le moins simpliste.

    Dans la situation de tension internationale majeure que nous traversons, liée à la guerre en Ukraine, il est de fait « de bon ton » d’adhérer à cette #doxa pour « faire Nation » quoi qu’il en coute, ce qui peut « apparaitre » normal « pour certains », tout comme cela est « pour d’autres » une grave source d’inquiétude pour ce qui concerne le bon fonctionnement démocratique ! (Cf. Cette invisibilisation de discours dissonants exclue, comme elle ostracise, in fine des experts crédibles et paradoxalement indispensables à un véritable « Débat démocratique » !

    Les crises qui perturbent notre fonctionnement démocratique se sont multipliées. Il est bon d’en rappeler les origines. Avant la crise du covid ou l’absurde s’est souvent invité comme la norme (cf. personne seule en forêt verbalisée, autorisation de sorties que vous pouviez multiplier à l’envi, citoyen-barman devenant des « auxiliaires-policiers » et auscultant les QR code etc. et initiant un inédit contrôle du citoyen par le citoyen) avant la guerre du Donbass, avant le mouvement européen de nos agriculteurs, la crise de notre démocratie remonte aux premières manifestations des Gilets jaunes. Ce soulèvement populaire a révélé un profond mécontentement social et une méfiance à l’égard du gouvernement. Depuis, les crises se succédant, la tentation autoritaire, dont le contrôle de l’information et le contrôle des masses se sont largement développés. « Gouverner c’est prévoir », toutefois « Gouverner l’imprévisible » au corps défendant du pouvoir est autrement plus complexe. Cette volonté de contrôle qui ne cesse de s’accroître est un sujet délicat qui en englobe plusieurs autres :

    La liberté de la presse.
    La régulation des médias.
    La censure, les débats sur la désinformation et les « fakes news ».
    La répression des contestataires (cf. manifestations.)

  • Deux poids deux mesures à l’AssembléeLe salut nazi moins grave qu’un drapeau palestinien ?
    https://www.off-investigation.fr/div-classtitre2deux-poids-deux-mesures-a-lassemblee-divle-salut-na

    La sanction dont a écopé le député LFI des Bouches du Rhône Sébastien Delogu après avoir brandi à l’Assemblée nationale un drapeau palestinien se révèle beaucoup plus sévère que le simple rappel à l’ordre qu’avait reçu, en 2022, un député macroniste qui avait exécuté un salut nazi…Lire la suite : Deux poids deux mesures à l’AssembléeLe salut nazi moins grave qu’un drapeau palestinien ?

    #Actu

  • 126 Degrees: New Delhi Sweats Through Its Hottest Day Ever Recorded - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/05/29/world/asia/india-delhi-hottest-day-ever.html


    52,3°C

    New Delhi recorded its highest temperature ever measured on Wednesday — 126 degrees Fahrenheit, or 52.3 degrees Celsius — leaving residents of the Indian capital sweltering in a heat wave that has kept temperatures in several Indian states well above 110 degrees for weeks.

    In New Delhi, where walking out of the house felt like walking into an oven, officials feared that the electricity grid was being overwhelmed and that the city’s water supply might need rationing.

    The past 12 months have been the planet’s hottest ever recorded, and cities like Miami are experiencing extreme heat even before the arrival of summer. Scientists said this week that the average person on Earth had experienced 26 more days of abnormally high temperatures in the past year than would have been the case without human-induced climate change.

    Extreme heat can cause serious health issues and can be fatal.

  • « Je n’ai plus aucune confiance » : les patients face à la maltraitance verbale des médecins | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/266711/maltraitance-medicale-verbale-blagues-lourdes-remarques-mepris-sexisme-racisme

    Certaines paroles des soignants ne sont pas sans conséquences, particulièrement dans cette relation fondée sur une forme de #dépendance.

    « Lors d’une consultation, alors que je n’allais pas bien du tout psychologiquement, le médecin m’a dit qu’il pourrait remplacer mon père pour prendre soin de moi mais qu’il était un “père incestueux”, raconte Anita, 28 ans. Sur le moment, j’ai été sidérée, j’ai ri comme si je n’avais pas compris, mais je n’ai jamais pu retourner le voir. J’ai dû chercher un autre médecin. »
    Ayant vécu une longue errance diagnostique et ayant été confrontée à maintes reprises à diverses violences verbales de la part de soignants, j’ai d’abord voulu voir si j’étais un cas isolé. J’ai aussi souhaité comprendre l’impact que ces violences pouvaient avoir sur les patients, sur leur suivi, l’observance de leur traitement et sur la relation qu’ils entretiennent désormais avec le corps médical.

    #médecins #soignants #patients #santé #soin

    • Qui est Meyer Habib, qualifié de “porc” par un député FI ?
      https://www.frustrationmagazine.fr/meyer-habib-porc-fi

      Depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, le député de droite franco-israélien Meyer Habib s’est rendu très visible, étant régulièrement invité dans les médias. Il s’est aussi distingué par ses prises à partie brutales et insultantes des soutiens au peuple palestinien, et pour sa tendance presque gaguesque à traiter tous les gens avec qui il n’est pas d’accord “d’antisémites”. En 2023, Le Monde le décrivait ainsi : “absolument sans gêne, il éructe, insulte, menace en toute impunité”.
      Cela a été le cas récemment lorsqu’il est venu hurler devant les caméras alors que le député France Insoumise David Guiraud tentait de répondre aux journalistes dans les couloirs de l’Assemblée. Il s’est alors fait copieusement traité de “porc”. Il faut dire que Meyer Habib n’est pas n’importe quel député : c’est un très proche de Benjamin Netanyahu, premier ministre d’Israël, accusé par le procureur de la Cour Pénale Internationale de crimes contre l’humanité et de crimes de guerres, qui concentre l’essentiel de son énergie à organiser le soutien français à l’Etat d’Israël, y compris dans ses pires excès.
      Portrait.

    • Le moment du drapeau palestinien

      C’est d’abord une image. C’est si peu de chose qu’un bout d’étoffe ! Sébastien Delogu, député insoumis de Marseille, est debout, sa grande taille déployée, il tient le drapeau palestinien. C’est un geste symbolique, bien sûr. Mais les symboles portent toujours une force singulière, englobante, surplombante. L’immense hémicycle est soudain tout entier absorbé dans ces pauvres centimètres carrés colorés. Alors le cadre explose. Le génocide hurle sa détresse. Les insoumis sont debout et crient leur soutien à la résistance. Rien ne les représente mieux à cet instant que cet homme, l’un des leurs, eux-mêmes en grand, dans ces minutes précieuses. Alma Dufour a dit les mots dans sa question au ministre, Sébastien a montré le chemin. Les vociférations haineuses éclatent sur les bancs de droite jusqu’aux confins de l’extrême droite de l’hémicycle. C’est le monde tel qu’il est, la France comme elle est, pris un instant sous la lumière crue du symbole éclairant les profondeurs de chacun.

      Et puis il y a le visage convulsé de haine de la présidente de l’Assemblée. Elle explose de rage, les yeux exorbités, vociférant. Quelque chose est débondé chez elle. Bien sûr, elle est indigne de sa fonction. Aux yeux du monde, la présidente de l’Assemblée française, déjà vue en treillis militaire à Tel Aviv, se montre en pleine crise de nerfs devant le drapeau palestinien. Devant ce qu’elle ne supporte pas elle ne sait pas réagir autrement qu’à l’extrême : frapper au maximum de ses forces et de son pouvoir, sans retenue ni mesure. Elle aura sanctionné davantage de députés en trois ans que tous ses prédécesseurs depuis le début de la cinquième République. Elle ressort le fouet.

      Elle invente des règles pour couvrir sa violence. Seul le drapeau français aurait sa place dans l’assemblée, dit-elle. Comme si on ne se souvenait pas du drapeau ukrainien installé dans l’hémicycle du Sénat, ni de son président, monsieur Larcher, qui s’en vantait « en signe de solidarité ». Comme si tous ces gens n’étaient pas déjà venus dans l’hémicycle avec des pins Israël. Sa réaction n’est donc pas une réaction normale, conforme au règlement. Alors est-ce juste une haine partisane, à la Meyer Habib ? Je ne crois pas. Je crois que, littéralement, elle ne veut pas voir ce drapeau. À cause de ce qu’il signifie à cet instant où il est brandi, seul et désarmé. Ce drapeau montre tant de choses invisibles sans lui. Il donne à voir les visages du génocide. Ceux que l’on a vus dans ces vidéos venues de la scène de crime. Et cette présidente redevient un être humain terrorisé par les conséquences de ses propres actes. Elle ne veut pas le voir. Sa réaction, c’est comme si elle s’était vue soudain dans un miroir, installée sur un tas de cadavres, dans la boue des camps de réfugiés.

      Ce n’est pas le drapeau qu’elle voit. C’est elle-même, en complice d’un crime. Elle s’est vue dans le camp du mal absolu. Celui dont, pour les générations à venir, elle restera l’image de la complicité la plus veule. Elle est la France indigne qui regarde ailleurs quand le génocide est sous ses yeux. C’est pourquoi elle ne se contrôle plus, comme le montrent les images. Car c’est bien un génocide, dit le drapeau !

      Netanyahu a bombardé soixante fois depuis que la cour de justice internationale lui a demandé d’arrêter immédiatement tout action militaire à Rafah. Il va encore bombarder. Encore et encore. Ce n’est pas un incident de guerre. C’est délibéré. Des meurtres nécessaires à ses yeux pour pouvoir se réapproprier et coloniser chaque mètre de terrain. Ni incident, ni hasard. Un génocide planifié méthodiquement. Et mené de façon à prouver que rien ni personne ne peut rien contre ses auteurs.

      C’est ce qu’avait annoncé Meyer Habib, quand il répétait l’air radieux dans l’hémicycle à l’énoncé de la liste des crimes de son ami très cher Netanyahu qu’égrenait le député insoumis Léaument : « Et ce n’est pas fini ! Ce n’est pas fini ! ». La honte et le déshonneur marchent à ses côtés. Ce n’est pas fini. Netanyahu va encore tuer et tuer. Il a fait de son pays le paria des nations pour des millions d’êtres humains sans a priori. Il fait de tous ceux qui ont un pouvoir d’agir, et qui ne font rien, ses complices connus de tous. Il suffit de les nommer et de les montrer du doigt, sans en faire davantage, pour qu’on les voit comme ils sont, avec le visage de l’inhumanité au-delà de la frontière du mal.

      Madame la Présidente est la complice de Netanyahu. Il aura suffi d’un drapeau brandi pour que cela se sache d’un bout à l’autre du pays et de l’Europe. Juste un bout d’étoffe tenu à bout de bras. Il se passe un génocide et elle trouve que brandir le drapeau des victimes pour le dénoncer doit être puni par la sanction la plus sévère. Elle est le mauvais côté de l’histoire.

      Au fil des semaines, le Palestinien est devenu la figure de l’opprimé quel qu’il soit. Du méprisé par les puissants, de celui dont l’humanité est niée au point qu’on puisse trouver acceptable de l’éliminer. Au fil des semaines et du génocide, ce drapeau, après celui de Nelson Mandela au temps de l’apartheid, est devenu un message universel de fraternité humaine. Maintenue contre vents et marées, contre l’insulte et les brimades, contre les convocations, les gardes à vue et les interdictions.

      Voici Delogu debout et sur ses épaules tous ceux qu’on ne verrait pas sans ses grands bras qui tiennent ce drapeau en hauteur au-dessus de la mêlée. Comme un oiseau sorti de cage qui vole au vent libre. Merci Sébastien.

      https://melenchon.fr/2024/05/29/le-moment-du-drapeau-palestinien

    • Meyer Habib  : député français ou porte-parole de Benyamin Netanyahou  ?
      https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-16-octobre-2021-4971548

      #Meyer_Habib est à la fois député français et intime de l’ex-Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Cette proximité lui a longtemps permis de jouer un rôle diplomatique “ambigu”. Notre enquête (2021) révèle qu’il est aussi actionnaire de sociétés non déclarées en France.

  • Un petit métier du journalisme
    https://www.politis.fr/articles/2024/05/palestine-gaza-canard-enchaine-un-petit-metier-du-journalisme

    Et l’on croyait avoir entendu et lu, pendant ces sept mois, tellement d’horreurs – et de parfaites saloperies – que plus rien, pensait-on, ne pourrait encore nous scandaliser. Mais ça, c’était avant.

    Avant que Le Canard enchaîné ne publie, dans son numéro daté du mercredi 22 mai, un éditorial dans lequel son patron, Érik Emptaz, sermonnant vertement le procureur de la CPI, lui fait grief d’avoir « appliqué les mêmes chefs d’accusation » contre les dirigeants du Hamas, d’une part, et contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, d’autre part.

    Car selon maître Emptaz, qui gagne là des galons d’inoubliable moraliste : « Toutes les vies humaines se valent, mais toutes les façons d’entraîner la mort ne se valent pas. Il y a une différence fondamentale entre un acte clairement terroriste où des civils sont, en connaissance de cause, pris en otages, violés, massacrés, et un acte de guerre, fût-il meurtrier, mené par des militaires et qui vient en légitime défense des actes précédents. »

    Après avoir lu cela, vomissons un bon coup, et remémorons-nous qu’à chaque fois qu’un haut penseur ajoute un « mais » après l’affirmation que « toutes les vies humaines se valent », on peut s’attendre à le voir produire une monumentale dégueulasserie : ainsi fait Emptaz, qui nous rappelle aussi que l’obscénité peut des fois être un – tout – petit métier du journalisme.

  • Top EU official accused at ICC of ‘complicity’ in Gaza genocide
    https://thecradle.co/articles-id/25109

    GIPRI [The Geneva International Peace Research Institute] notes that Von der Leyen is complicit in violations of articles 6, 7, and 8 of the ICC Rome Statute, including military, economic, diplomatic, and political support to Israel.

    It adds that she “had knowledge of participating, by aiding and abetting, in the commission of the relevant crimes” and that she “has been instrumental in securing the provision of means, under the form of military support, to the IDF.”

    It also notes Von der Leyen’s “unconditional” political support and “encouragement and moral support” to Israel and its army. “Mrs. von der Leyen cannot escape the simple fact that she knew of such crimes, or at the very least she knew of the plausibility of such crimes, as determined by the ICJ in its Order on provisional measures of 26 January 2024 as regards genocide.”

    • https://www.nakedcapitalism.com/2024/05/are-european-leaders-beginning-to-worry-about-their-complicity-in-i

      Très bon article par ailleurs...

      One obvious suspect for complicity in Israel’s war crimes is Ursula von der Leyen, who in the early days of Israel’s Gaza offensive breached her mandate as EU Commission president by lending full EU approval to the offensive despite the fact she has no authority in foreign affairs matters. VdL has already faced a barrage of criticism within EU institutions, including by the Commission’s chief diplomat, Josep Borrell, as well as in some European capitals, for her early unqualified support for Israel.

      Following her visit to Israel in October, she was accused in a letter signed by 842 EU staffers of turning a blind eye to Israel’s war crimes in Gaza. The letter accused VdL of giving “a free hand to the acceleration and the legitimacy of a war crime in the Gaza Strip”. It also warned that the EU is “losing all credibility” as well as its status “as a fair, equitable and humanist broker,” while ripping into VdL’s “patent” double standards over what is currently unfolding in Palestine and events in Ukraine.

      In early May, Borrell laid into his boss for ignoring a request lodged three months earlier by the governments of Spain and Ireland to conduct a thorough review of the EU’s trade agreement with Israel due to human rights violations in the Gaza Strip. Spanish President Pedro Sánchez and the-then Irish Prime Minister, Leo Varadkar, sent a letter to the EU Commission president in February proposing a reconsideration of the association agreement, which includes among its clauses the possibility of suspending the agreement’s terms if international law is breached. But instead of suspending the agreement, VdL promoted closer EU-Israel cooperation.

      It is not just her EU colleagues or underlings accusing VdL of complicity in war crimes. On May 22, two European human rights organisations — the Geneva International Peace Research Institute (GIPRI) and the Paris-based Collectif de Juristes pour le Respect des engagements internationaux de la France (CJRF) — and a group of “international concerned citizens”, submitted a legal brief to the ICC Chief Prosecutor Karim Khan requesting the opening of an investigation into the EU Commission president for her complicity in Israel’s war crimes against Palestinian civilians in the Occupied Palestinian Territories, including the Gaza Strip.

      According to the accompanying press release sets out, Von der Leyen is complicit in violations of Articles 6, 7 and 8 of the Rome Statute by her “positive actions” (providing military, political and diplomatic support to Israel) as well as in her failure to take timely action on behalf of the Commission to help prevent genocide as required by the 1948 Genocide Convention. It also notes that VdL cannot argue that she was unaware of Israel’s violations of international humanitarian law, “especially following the International Court of Justice’s provisional measures order of 26 January 2024 in the pending ICJ case South Africa v. Israel.”

      The document also states that Von der Leyen “enjoys no functional immunity before the International Criminal Court by virtue of Article 27 of the Rome Statute.” From the final section of the press release:

      [Von der Leyen] should have taken every possible action at her disposal to prevent the continued commission of such crimes, and at the very least not to facilitate in any manner the commission of these crimes, as she unfortunately did. The obligation to prevent the commission of genocide is paramount in the Genocide Convention and the ICC Statute…

      Should President von der Leyen have acted pursuant to her legal duty to act, rather than sought to “ensure freedom of action for Israel in the continuation of the campaign”, the crimes would have been substantially less likely to occur, or at the very least to be perpetrated over such a long period of time, and on such a scale and magnitude.

      Even if this brief is ultimately rejected by the ICC, the looming risk of prosecution in the future, combined with the ongoing criminal investigation into the Commission’s procurement of vaccines from Pfizer BioNTech, may be enough to put paid to VdL’s reelection hopes.

  • « Je n’ai pas pensé mon combat comme féministe. Je sauvais ma peau » | Julie Quéré
    https://www.la-meridienne.info/Julie-Quere-Je-n-ai-pas-pense-mon-combat-comme-feministe-Je-sauvais-

    Douze ans avant #MeToo, le procès du réalisteur Jean-Claude Brisseau, accusé d’avoir fait subir à des dizaines d’actrices des « essais » pornographiques, fut la première grande affaire de violences sexuelles à éclater dans le cinéma français. Source : La méridienne

  • Confrontation - Melenchon.fr
    https://melenchon.fr/2024/05/28/confrontation

    (...)
    « Il y aura confrontation », le mot est dit. Pas « il y aura discussion ». Il y aura « confrontation ». Certes ce choix était fait depuis le refus de l’union aux sénatoriales puis aux européennes. Et pour mieux dire, c’était fait depuis le moratoire sur l’entente avec LFI décidé par le PS sans cause formulée et sans délai fixé. C’était à l’occasion des révoltes urbaines. Le choix de Glucksmann comme tête de liste confirmait cette ligne. Car il a toujours affirmé son opposition à la NUPES. Le PS l’a choisi comme tête de liste pour cela même. À présent, la stratégie a été annoncée : la confrontation avec LFI. Un seuil est franchi et assumé.
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    J’ai des échanges avec des amis, IRL ou sur les réseaux. Ils me font part de leurs analyses politiques. Leur rejet de LFI, parce que LFI serait violent et médiocre, bête et méchant. Que sais-je encore. Ce sont des gens en général qui votent plutôt à gauche. Mais en fait, aujourd’hui, ils n’imaginent plus voter pour quiconque. Et à part dire qu’il n’y a personne à gauche qui tienne des propos au niveau de l’époque, ce qui est déjà pas mal comme jugement, finalement, ils te citent les potins sur le passé de dealer de tel LFI, et que c’est grave, ou le rejet de la façon de s’exprimer de telle autre LFI. Et qu’après, ça te parle de renouvellement avec l’arrivée de Gluksmann dans le paysage... Ces changements de castings fonctionnent à chaque fois apparemment.

    Bref, ça faisait (très) longtemps que je n’étais pas allé lire Mélenchon. Et encore une fois, je dois confirmer qu’il n’y en a pas beaucoup d’autres avec une écriture et un discours qui ne tiennent aussi droits, àmtha.

    (j’ai pris une citation au pif)

    • Oui, pareil chez nous : les médias de masses & les membres du gouvernements s’emploient maintenant depuis des années à salir et dézinguer le seul parti de gauche un peu dangereux pour la bourgeoisie accrochée à ses privilèges comme une moule à son rocher.

      Et voir des gens qui se disent gauchistes reproduire stupidement les éléments de langages dictés par les bourgeois, ça me désole au-delà de toute expression.

      Il y a des choses à reprocher aux LFI, comme leur gestion à chier du covid ou des problèmes féministes (Gestion de Quatennens = nous chier dessus), mais ça reste la formation la plus cohérente du point de vue de son attachement à la démocratie, à un projet politique de GAUCHE, à une vision du monde consistante (surtout grâce à la puissance d’analyse de Mélenchon).

      Ceux qui chient sur Mélenchon ne l’ont jamais lu, jamais écouté. Faut dire que ça prend du temps, parce que le gars sait dérouler une pensée et ça ne se fait par en 3 slogans d’école de commerce.

    • A Lyon, ce sont les écolos qui tiennent la mairie et la métropole (équivalent du conseil général, mais pour Lyon).

      Autant te dire que les bourgeois qui se disent plutôt progressistes l’ont mauvaise.

      Le ramassage des restes de cuisine ? C’est comme faire pipi sous la douche, ça ne sert à rien, ça prend de la place n’importe où dans les rues (les boites prévues à cet effet), et ça pue c’est horrible, y sont nuls.

      La construction des voies vélo, et la réduction de la place de la voiture ? C’est horrible, ça crée des bouchons horribles, ça empêche de rouler, ça oblige à faire des détours, c’est fait sans concertation, y sont nuls.

      En fait, à Lyon, les bourgeois en ont marre de ces lubies des écolo-fascistes. Y sont nuls.

      Et je suis bien d’accord. Vivement Wauquiez, sa surveillance vidéo généralisée, son retour de la voiture partout, ses aphorismes crétins et fascisants quotidiens et évidemment, les banquets sur fonds publics pour les plus méritants d’entre nous. On mérite tous un clone de Ciotti au pouvoir.

    • Désormais la division est une ligne politique pour le PS. Elle s’enracine dans des options opposées prises par chacun. Raphaël Glucksmann les a assumées frontalement. Mais elles se sont aussi aggravées du fait de ses engagements sur la scène internationale. Ainsi le PS de Glucksmann est-il devenu plus que jamais aligné sur les États-Unis. Il est désormais partisan de la guerre sans fin en Ukraine, incluant l’envoi de troupes au sol comme le propose Macron. Et même soutenant l’idée de tirs ukrainiens avec le matériel français vers l’intérieur du territoire russe. Il soutient également l’affrontement avec la Chine voulu par les USA. Et surtout, il a pris l’option d’une forme d’accompagnement de la propagande de Netanyahu. Il n’a jamais quitté la ligne des argumentaires de ce gouvernement dans les médias français. Il s’est calé, mot par mot, comme sur autant de lignes de crêtes successives, à tenir contre la réalité et les crimes que cela visait à invisibiliser. Certes, progressivement, c’est devenu à présent plus circonspect. Les hésitants devant les massacres ont commencé à quitter le navire. Mais c’est toujours aussi complaisant, du fait de la durée et de l’intensité du massacre à Gaza. Et Glucksmann refuse toujours de nommer le génocide par son nom ou bien d’assumer les décisions de la Cour internationale de Justice et de la Cour pénale internationale.

      LFI, à l’occasion de son Assemblée représentative, au mois de décembre dernier, avait voulu tirer la conclusion de la situation qui se mettait en place. Mais il fallait aussi prévoir un retour possible du PS dans l’union, si ses adhérents avaient pu rejeter la nouvelle ligne. Il ne peut plus en être question. Désormais, la « confrontation » est assumée ouvertement. Cela a le mérite de la clarté. Inutile donc de se bercer d’illusions. Car le propos de Glucksmann vise bien le programme autant que ma personne, qu’il cite sans cesse pour me stigmatiser. Laurent Joffrin, le mentor à vie de Libération et son ancien patron a prévenu : ne seront acceptés que les insoumis qui abjurent le combat de leur raison d’être. Il déclare que même les insoumis « à visage humain » (sic) n’ont rien à faire dans le nouvel attelage sans qu’ils se repentent et me dénoncent. Ruth Elkrief ne cachait pas sa satisfaction en citant ces lignes dégoutantes de sectarisme dans l’émission de LCI. Mais c’est bien de cette rupture sur le fond dont Glucksmann se porte « garant ». C’est donc l’union populaire comme alliance d’organisations politiques autour du programme de la NUPES que Glucksmann enterre dans cette campagne.

      Pour autant, on ne peut renoncer à l’unité du peuple. Elle est la condition de la formation d’une nouvelle majorité. Sa cohésion se confond avec celle de la nation elle-même. Mais il est évident qu’il faut en réaliser les conditions. Disons que, désormais, compte tenu des positions annoncées par Glucksmann, l’union politique avec un PS revenu à ses démons droitiers serait un obstacle à l’unité populaire. En effet, cette unité est impossible sur un programme en recul face aux questions essentielles de la vie sociale du grand nombre. Comme sur les retraites par exemple. Elle est tout aussi impossible sans combattre clairement l’islamophobie qui est le principal vecteur du racisme de masse diffusé par l’extrême droite pour diviser le peuple.

      L’union et l’unité ce n’est pas pareil. L’une peut conduire à l’autre. Mais elles peuvent aussi se bloquer mutuellement. Mais, faute d’union politique, comment construire l’unité ? Par le programme d’abord. C’est-à-dire en proposant la satisfaction des revendications de la vie courante en premier lieu. Cela sans concessions. Exemple : la retraite à 60 ans. La sortie du marché européen de l’électricité. Ensuite, en donnant au programme un point d’appui unitaire fort et entraînant. En tous cas, puisque Glucksmann ne veut pas, il faut de toute façon ouvrir un autre chemin. Le plus simple. Le plus direct. Le plus immédiat : unir tous ceux qui le veulent, séance tenante. Qu’il s’agisse de personnes ou d’organisations. Tout de suite. L’union par la base, sur le programme déjà convenu comme « programme partagé » de la NUPES. Le faire, c’est lui donner aussitôt un point d’appui essentiel et dynamisant. Pendant les fanfaronnades du PS ressuscité de cette façon : avancer, construire. Rassembler à la base les catégories en souffrance de vie, de dignité, de futur différent.