Comment la mentalité Romaine antique imprègne encore profondément nos sociétés (textes de Simone…

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  • Cynisme, hypocrisie et flatterie : le cocktail gagnant des Français pour réussir en #entreprise - via @mona
    http://www.challenges.fr/entreprise/20160506.CHA8799/cynisme-hypocrisie-et-flatterie-le-cocktail-gagnant-des-francais-pour-reu


    J’ai peu de qualités pour réussir dans la vie, on dirait…

    La galerie de qualités nécessaires afin de plaire laisse songeur : #flatterie (43%), #égoïsme (38%), #hypocrisie (35%), menteur (32%) et #médisance (24%). La compétence se fait toutefois une place dans le trio de tête (36%) mais la prise en compte de l’intérêt collectif (20%) et de la sincérité (14%) ferment le rang. Seule lueur d’espoir pour le sociologue : « les règles de savoir vivre rendent les choses plus agréables. Les claques sur l’épaule et la généralisation du sourire afin de préserver une façade présentable ».

  • Soral ou les nouveaux habits du fascisme - Paris-luttes.info
    http://paris-luttes.info/soral-ou-les-nouveaux-habits-du-3646

    "La thèse du livre peut être résumée rapidement. Pour être fonctionnelle, une société devrait être divisée en trois groupes sociaux : le premier chargé de la production matérielle, le second de la production d’idéologie, le dernier de l’encadrement politique et sécuritaire."

    Le tiers états, le clergé, la noblesse.

    C’est ça la société idéale de Soral.Je me demande ce qu’espèrent les gens qui le soutiennent ? Une place à la droite du père ? Faut pas rêver hein, vous aurez jamais mieux qu’une place de bouledogue dans la garde royale et selon toute probabilité vous serez plutôt au turbin, comme les autres.

    "C’est une société médiévale largement mythifiée, dans laquelle le bon peuple aurait travaillé paisiblement aux champs à l’ombre des châteaux et des églises. C’est défendre une société extrêmement (...)

    #luttes

  • «Quand les #féministes donnent envie d’être sexiste» Et ta mère, elle est sexiste? - Café langues de putes
    http://cafelanguedepute.canalblog.com/archives/2015/05/06/32012730.html

    « J’entends bien que les images, les magazines, les publicités et les photographies ont de l’importance et qu’ils peuvent favoriser, structurellement, des #stéréotypes mais d’une part il en est qui n’ont rien de blâmable et d’autre part cette manière de poser la grosse patte de l’État ou d’un antisexisme dilaté et militant sur tout et n’importe quoi interdit l’élaboration personnelle, intime, familiale des configurations qui nous regardent. »

    Les images, les magazines et les publicités ne favorisent pas les stéréotypes, ils les martèlent et infligent des putain de codes de féminité et de virilité dont le monde se passerait bien. La souffrance occasionnée par des injonctions liées au poids ou à la taille respectable de muscles à avoir ne devrait jamais être minimisée. Et j’aimerais bien qu’on développe un peu ce que tu veux dire par une « élaboration familiale des configurations », parce que ça sent très fort la manif pour tous et la théorie du djendeur tout ça.

    Et je t’ai aussi perdu à « antisexisme dilaté ». Je suis pas bien sure, mais j’imagine qu’il s’agit d’un antisexisme pas sympa qui va contre les stéréotypes genrés et qui va donc détruire la famille et provoquer (encore) l’effondrement de la civilisation.

    Cool.

    #crétin_abyssal

  • #Violences en #cuisine : les vieilles traditions ont la vie dure
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/29/violences-en-cuisine-les-vieilles-traditions-ont-la-vie-dure_4531560_3224.ht
    On dirait les justifications des conjoints ou des parents violents : inadmissibles. Ce sont des salariés, pas des #esclaves.

    Cinq chefs de renom sont ainsi venus débattre de cette question des violences dans la restauration, lundi 17 novembre, dans un amphi comble de Sciences Po. Christian Etchebest, Grégory Marchand, Ludo Lefebvre, Cyril Lignac et Adeline Grattard ont pris leurs distances avec ces méthodes, mais ces chefs qui ont réussi n’éludent pas certains aspects bénéfiques de cette formation à la dure. « Je me souviens d’avoir dû porter des choses très très lourdes, peut-être pour me faire souffrir, confie la chef Adeline Grattard (Yam’Tcha). Mais j’ai eu besoin de vivre ça pour en arriver là où je suis. Si on ne m’avait pas humiliée, peut-être que je serais restée plus timorée, que je n’aurais pas osé certaines choses. »

    Christian Etchebest (La Cantine du Troquet) partage le point de vue de sa consœur : « Oui, j’ai pris des coups de pied au cul, oui j’ai pris un carré d’agneau dans la tête, mais je ne suis pas choqué. Parce que c’est pas de la violence gratuite. » Grégory Marchand, également intervenant ce soir-là, a, lui, fait les frais de ces pratiques. Victime de « violences morales », il a claqué la porte de l’établissement britannique où il travaillait. Le chef du Frenchie ne condamne pas pour autant cette méthode, à condition qu’elle soit exercée avec « respect » . « La ligne est très fine entre une méchanceté et un apprentissage », reconnaît-il.

    À mettre en perspective avec le fameux « À bas les #restaurants » http://seenthis.net/messages/105016

    • Le syndrome de Stockholm dans l’éducation (au sens large) devrait être un peu plus étudié.
      Enfants maltraités, élèves, étudiants acceptant et, pire, remerciant leurs bourreaux, car c’est « pour leur bien », reproduiront ce système d’éducation dans leur famille et leur travail (ou alors devront faire des années d’analyse et des efforts surhumains pour ne pas le faire).
      Evidemment que si c’est de la violence gratuite. La violence pas gratuite c’est quand tu es agressé-e et que tu réponds dans le même registre.
      Le « je n’aurais pas été aussi bon » si on ne m’avait pas violenté me fait rigoler (jaune) : t’en sais quoi si tu avais eu de l’amour si tu n’aurais pas été meilleur envers toi-même et les autres, et aussi bon dans ton boulot, puisque tu n’en as pas eu, mais que toutes les études le montrent ?
      Merci pour le rappel de à bas les restaurants.

    • J’ai collé quelques fessées à ma fille, mais plus le langage a pris de la place, plus ça m’a paru débile. Je pense que si j’avais un autre enfant, ça ne serait plus possible, j’ai trop évolué sur la question. Cela dit, prendre conscience, cela veut dire qu’on admet avoir été maltraitant : je pense que beaucoup de gens ne peuvent pas assumer de n’être pas aussi beaux dans le miroir que voulu.
      Après, ça ne sert à rien de regretter sans en parler. Ma fille me répond : « oui, mais je l’avais mérité ».
      Donc, là, on en vient à déconstruire notre propre discours antérieur. Quand je raconte que ma mère me battait avec un martinet, ma fille trouve cela barbare. Je lui répond qu’à mon époque, le truc était en vente libre et que beaucoup de parents achetaient le truc à priori, comme faisant partie de « l’arsenal éducatif standard ». Ce qui n’est déjà plus le cas pour sa génération.
      « Oui, mais ça ne fait pas vraiment mal, la fessée. »
      Non, ce n’est pas le but, le but c’est l’humiliation et la domination, tu trouves ça mieux pour expliquer la vie à quelqu’un ? « Non, pas vraiment non plus. »
      Bon ben maintenant que tu es grande et que tu as tout compris, tu va faire ta part dans cette maison et faire la vaisselle. « Ah non, j’ai mieux à faire et tu ne peux plus me coller de fessée pour me contraindre. » Le but n’est pas la contrainte, mais la participation volontaire à l’effort collectif... Si tu ne nous aides pas, tu es privée d’écrans. « Mais c’est dégueulasse, c’est du chantage ! » Yep, mais sans adhésion volontaire de ta part, pour l’instant, on n’a pas encore trouvé mieux... et toi ?

    • Sur un autre registre, avec mon compagnon, on se retrouver régulièrement à expliquer à des personnes extérieures que non, se faire engueuler, insulter ou humilier n’est pas admissible en entreprise, que ce n’est pas le mode de fonctionnement normal et que rien ne les oblige à supporter ça. Pourtant, autour de nous, ça ressemble beaucoup à la manière normale de confondre ses employés avec des serpillières. Mais cette soumission totale est d’autant plus ancrée dans les esprits qu’avec l’ assouplissement du droit du #travail, les salariés sont de plus en plus fragilisés dans leur poste, que le #harcèlement est devenu le mode habituel de gestion du personnel et que partout, la violence psychologique (voire aussi physique, mais pas trop, la loi protège encore un peu quand il y a des traces) est normalisée, banalisée avec des dégâts invraisemblables dans la population.
      Ces conditions rendent les gens malades et là, la Sécu les traque à son tour comme simulateurs. Cette violence permanente en col blanc est assez terrifiante et monstrueuse.

    • Pour l’éducation des enfants avec des fessées, baffes etc, je sais surtout la difficulté de se sortir d’un schéma violent parce qu’on l’a « dans la peau », que chaque fois qu’il y a une frustration ou un énervement, ce ne sont pas les mots qui viennent mais l’envie de frapper.
      @monolecte Autant j’ai donné quelques fessées à ma fille, autant je m’en excusais ensuite, et désespérais chaque fois de ne pas y échapper, j’avais l’impression que ma mère me contrôlait et guidait mes gestes, j’étais effrayée. Je voyais des gens proches, dans ma famille, donner des fessées à leurs enfants parce qu’ils faisaient pipi au lit et je devais me sortir absolument de ce cercle, parce qu’en théorie j’avais toutes les clefs. J’en ai beaucoup parlé, de la violence que j’avais subi que je risquais de retransmettre, des moyens d’y mettre fin.
      De comment remplacer cette énergie dévastatrice par des mots avant que ça ne déborde, savoir se mettre en colère sans violence, taper sur un coussin au besoin, apprendre à dire aussi pourquoi on devient la maman gorille stupide qu’on ne veut pas être. Pis, ça a marché, j’ai trouvé le chemin des mots, incroyable et splendide, j’en suis encore émue, parce que c’est tout de même nettement plus pérenne et enrichissant comme moyen de transmission, pour tout le monde : l’enfant, le parent mais aussi l’engendrement positif de ce choix sur sa dialectique avec le monde.

      Et je mettrais le tag #sexisme aussi dans toutes ces formations violentes : gynécologie-obstétrique , médecine, cuisine …
      Car à y regarder de plus près, c’étaient et ce sont encore des activités culturellement genrées et réservées dans le quotidien aux femmes : sage-femme, soignante, cuisinière, éducation. Le basculement professionnel en fait des activités masculines, dont les formations leur sont peut-être interdites parce que construites dans cette optique de les empêcher d’approcher, car seuls les hommes sont éduqués à supporter et à valoriser une telle violence.

  • Soral à nu : gauche du tapin, droite des violeurs | quartierslibres
    http://quartierslibres.wordpress.com/2014/11/20/soral-a-nu-gauche-du-tapin-droite-des-violeurs

    Alain, comme on sait qu’il t’arrive de nous lire, on va te parler directement. Depuis des années tu en fais des caisses dans le registre de l’honorabilité et de la réconciliation sur « les valeurs ». En bon fils de pub, tu as travaillé ton image et ton discours pour te travestir en chevalier de l’ordre et de la morale combattant les dérives d’une société que tu présentes comme décadente parce que pourrie par les « juifs » corrupteurs et leur adoration du pognon.
    Aujourd’hui, n’importe quelle personne un peu lucide peut s’apercevoir que derrière cette façade on trouve tout autre chose. Quand tu as envoyé tes textos racistes à une jeune femme noire qui a refusé tes avances, tu as montré qui tu étais vraiment. En exprimant ce que tu penses des femmes noires, tu montres que tu n’es qu’un riche blanc décadent. Un fils de notaire qui veut profiter de sa situation.


    Pour toi les femmes sont des marchandises, et le simple fait de refuser d’être un trophée mérite les pires insultes.
    Tu fais ce que tu veux dans ta salle de bain, mais quand tu te prends en photo nu et que tu l’envoies à une personne qui a refusé tes avances ce n’est plus de la vie privée. C’est du harcèlement. Tu t’es juste imaginé tout puissant devant une jeune femme noire : pas mieux qu’un DSK ou un Sarkozy. Tu es comme eux. Mêmes moyens de défense. Coups de pression par des sbires, négociation, puis tribunal. Et tu nous causes d’être antisystème. Tu ressembles à un télévangéliste qui se serait fait gauler dans une affaire de moeurs. C’est de la faute des autres : de la femme tentatrice, des juifs, des noirs, « on n’est pas en république islamique » : voilà ce que tu nous sors pour tenter de nous faire oublier qui tu es et ce que tu fais.

    #extrême-droite #racisme #culture_du_viol
    ce type est un exemple vivant de la mentalité romaine antique http://seenthis.net/messages/311813

    • Tu as commencé à avoir du succès dans « C’est mon choix » et tu te défends aujourd’hui comme un « ange de la téléréalité ». Narcissique, pervers et pathétique. En fait d’établir une critique du système en place, tu en as reproduit et mis en scène les travers. La moisissure n’est pas une solution mais un symptôme. Finie la comédie du combat noble, il n’y a pas de courage chez toi mais que de la hagra envers tout ce que tu estimes inférieur à toi. Toi qui répétais à longueur de vidéo que si Jésus revenait sur terre il serait assis à ta droite, tu jettes aujourd’’hui la première pierre à une femme que tu présentes comme une Marie-Madeleine africaine. Pudeur du nord, culture hélleno-chrétienne, valeurs chrétiennes : de merveilleux slogans destinés à faire croire qu’on pourrait se blanchir de ses tares en adhérant à ton baratin.

      Chez vous comme dans la classe dominante dont vous défendez les intérêts il n’y a pas de solidarité, il n’y a que des intérêts communs. Si l’un de vous est en danger ou à terre : c’est la curée. Et comme tu n’as « pas d’amis mais que des associés », tes amis de façade et des coulisses vont se retourner contre toi.

      C’est marée basse. On va voir comment ton panier de crabes va te bouffer. C’est la seule fois de ta vie ou tu nous auras fait plaisir. Sans argent tu n’es pas grand chose. Tu es un fils de notable qui a cherché à briller sur le devant de la scène. Autant on peut pardonner à celles et ceux d’entre nous qui tentent de se sortir de la précarité par des moyens alambiqués, autant on ne peut pas faire preuve de tolérance pour un gosse de riche comme toi qui clame avoir été élevé dans les valeurs chrétiennes (au lycée Stanislas).

    • Punaise rien que la photo ça la fout mal. Par contre il me semble que dans l’article que tu as posté j’ai compris que Soral avait dragouillé, s’était fait rembarré, et avait ensuite envoyé la photo (=harcellement) alors que dans les autres articles j’ai l’impression qu’il avait une relation (uniquement virtuelle ?) dans laquelle ils s’étaient envoyés mutuellement des photos avec des poils. D’ailleurs il me semble que la plainte concerne les insultes et pas le harcèlement.

      En tout cas ça élargit la perspective de la droite des valeurs, je savais pas qu’on avait le droit de faire tout ça :D

    • Il s’est fait rembarrer et du coup a envoyé des insultes, tel un typique PUA frustré dans son égo ah ouais tu veux pas de moi et ben moi non plus et pis d’abord t’es pas assez bien pour moi nananère

      Cette histoire aura eu le mérite de révéler explicitement tout ce qui transpire de lui depuis toujours.

    • Oui c’est ça. C’est clair qu’il ne transpire pas de belles choses, il m’a toujours semblé assez instable, et avec un gros problème d’égo. Cela dit je trouve ça quand même incroyable que ça sorte presqu’en même temps que son annonce de monter un parti avec Dieudonné, donc je me dis aussi que ça peut être du bidon, ou un piège.

    • À vrai dire, on s’en fout un peu. Quand bien même il y aurait eu un piège (sioniste !), le plus important est qu’il révèle plus explicitement ses véritables pensées dégueulasses. Et toutes les réactions en chaîne qui en découlent, tout le château de carte de main-basse sur les quartiers populaires qui a l’air de commencer à s’écrouler.

    • @rastapopoulos Perso je m’en fous pas même si le résultat va dans le bon sens. Ça me parait aussi gros que sur seulement quelques SMS y a tout pour facher Dieudonné (genre Soral qui rapporte des propos désobligeants de sa part) et pour faire vibrer la « corde sensible » des grands frères des quartiers. Et comme j’ai déjà dit le timing est parfait. M’enfin bon, vu qu’il y a enquête on verra bien.

    • Oui @touti ? Les Black Dragons, le gang de chasseur de bonehead (skins nazis) des années 80. Jo Dalton, un des leaders, et plusieurs autres membres, ça faisait plusieurs mois/années qu’ils avaient opérés un certains rapprochement avec la mouvance Dieudo/Soral (d’abord Dieudo, puis Soral, logique). Ce qui dénote déjà une certaine… mmh… confusion dans leur esprit, peut-être. Mais tout ça est pas mal documenté sur quartiers libres et d’autres sites similaires.

    • Ce qui me surprend dans l’idée que ça peut le couler c’est que c’est parfaitement cohérent avec son personnage depuis le départ. Quelle serait la nouvelle là dedans qui dissuaderait ses affidés de le rester ?

    • @baroug, détrompe toi, tu es un privilégié entre autres parce que tu as un bagage politique construit mais tu ne t’en rends pas/plus compte ! Ces idées nauséabondes sont diffusées de la même manière que ce qui permet à l’#extrême_droite d’avancer camouflé et tapi : populisme, ennemi facile, bouc émissaire, défiance vis à vis des politiques et des médias, crise sociale et surtout ignorance et manque de temps pour construire sa pensée.

    • C’est plus ou moins mystérieux @baroug, mais le fait est que ça fait quelques années que cette mouvance particulière de l’extrême droite arrive à percer dans les quartiers populaires, dans certains groupes, parmi des gens qui peuvent être noirs, arabes, musulmans, etc, ou plusieurs choses mélangées. Dans le milieu du rap aussi. Il y a des gens, qui l’ont connu (et reconnu comme interlocuteur valable…) par l’intermédiaire de Dieudonné ou d’autres comme Cardet, et qui ont vraiment « cru » (?) à son discours de « réconciliation ». Souvent sans jamais avoir lu ses livres, à mon humble avis (sans généralité, je suppose que certains sont réellement d’accord avec, que ce soit sur les races, les juifs ou les femmes). J’ai tendance à penser que la majorité des non-blancs qui gravitent là-dedans sont venus à Soral à partir de leur solidarité avec Dieudonné, ce qui fait de ce dernier, sans même parler de ses propres idées, un salaud de première.

      J’ai l’impression aussi (mais je dis ça de loin sans vraiment suivre, faudrait demander à @lahorde ou à quartiers libres) que pendant plusieurs années (depuis E&R ?) Soral a moins parlé de certains sujets (voire arrêté), pendant qu’il avait une vie de famille, je crois, une femme, etc. D’après ce que j’ai cru comprendre, il serait donc de nouveau célibataire. Il tente de repartir dans sa vie de séducteur des années 80/90 ? La vie quotidienne influe aussi sur le positionnement politique…

      En tout cas @baroug, quand on est un peu maso et qu’on lit Soso « dans le texte » et/ou qu’on connaît son historique depuis les années 80, effectivement : aucune surprise du tout ! Mais celleux qui n’ont fait que lui parler à l’oral ou sur les rézosocio, et qui ont juste bu ses paroles adaptées à chaque interlocuteurs/trices, c’est possible qu’illes aient été berné⋅e⋅s…

    • Ok, il me semblait que son message sur les femmes était très clair pour tout le monde depuis le départ — pour le coup avant même qu’il déclare sa flamme au FN —, voire qu’il participait de son succès.

    • @baroug son double discours, car tout le monde ne voit pas son personnage depuis le départ.
      Double discours d’une part vis à vis des jeunes précaires d’origine africaine qu’il essaie de rassembler sous son slogan de « réconciliation ». Dans ces sms on apprend qu’il considère les femmes Blacks comme « majoritairement des putes ».
      D’autre part vis à vis d’un public plus général avec ses rodomontades sur la « droite des valeurs », la « civilisation hélléno-chrétienne », la lutte contre la « décadence » moderne etc.

      Sa pseudo-pensée n’a toujours été qu’une rationalisation de sa haine des femmes, des homos et des juifs. Dans une situation où son gros ego a été attaqué il a fait tomber le vernis rationnel et a laissé voir le fond.

      EDIT : j’ai été devancé dans ma réponse par @touti et @rastapopoulos

    • @riff

      il lui restera toujours l’autre partie du public : toute une frange des classes moyennes blanches touchées par la précarisation et manquant de bagage politique (ou ayant un bagage politique quelque peu confus), auprès de qui son discours marche plutôt bien...

      mais pas aussi bien que celui du #fn il me semble

    • Bon, comme c’est en rapport avec le sujet de ce fil, et que ça manque un peu de trash bête et méchant, je me sens obligé de relayer ça tout de même : Nabe vient de sortir un magazine « Patience », tout en indiquant que son pamphlet anti-conspirationniste est passé de 1000 à 2000 pages.

      Je voulais répondre à certains qui se demandent pourquoi mon livre ne sort pas. Je travaille sur ce livre depuis plus de trois ans mais je souhaite assister à la fin de l’histoire avant de la raconter. J’ai l’intention de voir défiler le générique, de fermer la salle et de jeter les clés dans l’égout pour que l’on ne parle plus jamais de ce mouvement complotiste en France. En attendant pour faire patienter mes admirateurs et faire enrager mes détracteurs, ou le contraire, j’ai décidé de publier quelque chose. Un magazine, ça s’appelle Patience et ce n’est pas sans lien avec Hara-Kiri !

      les résistances de la Dissidence de la 25e heure se réveillent quatre ans après et toujours pour des raisons d’ego blessé, jamais pour remettre en cause les conneries du complotisme auxquelles ils adhéraient il y a encore peu ! Si Soral ne les avait pas insultés, ils seraient encore dans son camp à clamer que Mohamed Merah était un flic et que les chambres à gaz n’ont jamais existé !

      Une belle quatrième de couverture aussi :

      Précision : non, je ne sais pas toutes les horreurs écrites sur Daesh qui se trouvent dans ce magazine.