Rumor

sur Mastodon : @erverd@sciences.re

  • Oui, c’est un génocide
    Posted on mai 1, 2024 | Amos Goldberg | Medium | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/oui-cest-un-genocide

    Oui, c’est un génocide. Il est tellement difficile et douloureux de l’admettre, mais malgré tout cela, et malgré tous nos efforts pour penser autrement, après six mois de guerre brutale, nous ne pouvons plus échapper à cette conclusion. L’histoire juive sera désormais entachée par la marque de Caïn pour le « plus horrible des crimes », qu’on ne peut effacer de son front. En tant que telle, c’est ainsi qu’elle sera considérée dans le jugement de l’histoire pour les générations à venir.

    D’un point de vue juridique, on ne sait pas encore ce que la Cour Internationale de Justice décidera, bien que, à la lumière des décisions temporaires rendues jusqu’ici, et à la lumière de la prévalence croissante des rapports des juristes, des organisations internationales et des journalistes d’investigation, la trajectoire du jugement prospectif semble tout à fait claire.

    Dès les 26 janvier, la CIJ a déclaré à une écrasante majorité qu’Israël était peut-être en train de commettre un génocide à Gaza. Le 28 mars, après qu’Israël ait volontairement affamé la population gazaouie à Gaza, la cour a rendu des ordonnances additionnelles (cette fois-ci par un vote de 15 à 1, avec le seul désaccord de la part du juge israélien Aharon Barak) appelant Israël à ne pas dénier aux Palestiniens leurs droits qui sont protégés par la Convention sur le Génocide.

    Le rapport bien argumenté et motivé de la Rapporteure Spéciale de l’ONU sur la situation des Droits de l’Homme dans les Territoires Palestiniens Occupés, Francesca Albanese, est arrivé à une conclusion légèrement plus déterminée et représente une autre étape dans l’établissement de la compréhension qu’Israël commet en réalité un génocide. Le rapport [Heb] détaillé et périodiquement mis à jour de l’universitaire israélien le Dr. Lee Mordechai, qui rassemble des informations sur le niveau de violence israélienne à Gaza, est arrivé à la même conclusion. Des universitaires de premier plan tels que Jeffrey Sachs, professeur d’Économie à l’Université de Columbia (et Juif qui a une attitude chaleureuse envers le sionisme traditionnel), que les chefs d’État du monde entier consultent régulièrement sur les questions internationales, parle du génocide israélien comme de quelque chose considéré comme acquis.

    D’excellents rapports d’investigation tels que ceux [Heb] de Yuval Avraham dans Local Call, et spécialement sa récente enquête sur les systèmes d’intelligence artificielle utilisés par l’armée pour sélectionner les cibles et accomplir les assassinats, renforcent cette accusation. Le fait, par exemple, que l’armée ait autorisé l’assassinat de 300 personnes innocentes et la destruction totale d’un quartier résidentiel afin de faire sortir un chef de brigade du Hamas montre que les cibles de l’armée sont presque des cibles accessoires pour tuer des civils et que chaque Palestinien de Gaza est une cible à abattre. C’est la logique du génocide.

    Oui. Je sais, ce sont tous des antisémites ou des Juifs qui ont la haine d’eux-mêmes. Nous seuls, Israéliens, dont les esprits sont nourris par les annonces des porte-parole des FDI et exposés uniquement aux images passées au crible pour nous par les médias israéliens, voyons la réalité telle qu’elle est. Comme si une littérature interminable n’avait pas été écrite sur les mécanismes de déni social et culturel des sociétés qui commettent des crimes de guerre. Israël est vraiment un cas paradigmatique de ce genre de sociétés, un cas qui sera enseigné dans tout séminaire universitaire qui traitera ce sujet dans le monde. (...)

    traduction en français de l’article signalé par @kassem
    https://seenthis.net/messages/1051656

  • Mobilisation pour Gaza : un débat interne « dur » et avec « beaucoup d’émotion » jeudi matin à Sciences Po Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

    L’administrateur provisoire a reconnu avoir « pris des positions assez fermes sur certains sujets », en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer [les] relations [de l’école] avec les universités israéliennes ».

    « Après un début où les débats étaient apaisés, la tension est montée à la fin », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse Hugo, 22 ans, étudiant en master à Sciences Po, pour qui « la principale information est le refus du directeur de créer un groupe de travail pour réévaluer les partenariats de Sciences Po ».

    Aucune justification n’est apporté pour cette décision, qui n’est en fait que l’application de la position politique de la ministre et donc du gouvernement, qui enterre le principe d’une autonomie de la gouvernance des universités :

    Sur la demande des étudiants d’interroger les « partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël », la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».

    La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

    #Gaza #génocide_plausible_en_cours #aveuglement # et #complicité

  • VRAI OU FAUX. Blocage de Science Po Paris : des étudiants ont-ils fait un salut nazi, comme le montre une photo publiée sur les réseaux sociaux ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-blocage-de-science-po-paris-des-etudiants-ont-ils-fait-un-


    On s’en fout de la vérité, sur CNews, ça va devenir une info qui ne sera jamais démentie et tout comme Trump prenait des décisions après avoir regardé un truc sur Fox News, Darmanin, Pécresse et les autres vont se dépêcher de sanctionner sur la base d’infox qu’ils vont eux-même propager.
    C’est comme ça que ça marche, le totalitarisme.

    C’est faux, l’image a été générée par l’intelligence artificielle. C’est même écrit en petit, en bas à droite de la photo. En y regardant de plus près, on remarque aussi que les doigts et les sourcils des étudiants ne sont pas bien dessinés. L’image a été créée de toute pièce et publiée par un compte qui se veut parodique, « C’est pas de l’info ». Sur X, le compte se décrit comme « numéro 1 sur la grossière désinformation ». L’image des étudiants a d’ailleurs été postée pour la première fois accompagnée d’un « #parodie ».

  • #cocarto

    cocarto est un outil de saisie collaborative de données structurées et géospatialisées.

    Pas besoin d’être spécialiste pour créer une base de données cohérente et réutilisable :

    - Une carte est composée de plusieurs couches d’objets géographiques homogènes : des points, tracés, polygones, territoires administratifs.
    - Chaque couche définit des attributs typés : nombres, texte, dates, liste, booléens, images…

    cocarto garantit la validité des données saisies. Il est impossible de mettre du texte pour un attribut booléen ou un nombre.
    Les territoires administratifs sont référencés : pas d’ambigüité sur le code postal ou INSEE, ou sur l’orthographe.


    cocarto est pensé pour le travail d’équipe.

    Quand vous travaillez à plusieurs sur la même carte, les contributions des uns et des autres apparaissent en temps réel.
    Vous contrôlez de façon précise qui peut accéder à vos données : en lecture seule, en écriture, ou en contribution ponctuelle…
    À venir :

    - gestion de l’historique des modifications et retour en arrière ;
    - import, export, réimport…
    - et beaucoup d’autres choses.

    https://cocarto.com
    #cartographie_collaborative #crowdsourcing #cartographie #géolocalisation #co-cartographie

    • Le crowdsourcing avec cocarto

      cocarto est un outil pour faciliter la saisie collaborative et en temps réel de données géoréférencées. C’est un logiciel libre, mais il existe un support payant.

      Ce #guide s’adresse aux personnes qui souhaitent mettre en place un système permettant à des utilisateurs qui ne sont pas des experts de la géomatique de faire des signalements.

      Par exemple :

      - Signaler un danger pour les cyclistes
      - Faire remonter un dépôt sauvage d’encombrants
      - Partager des photographies d’observation d’un animal sauvage

      Pour des besoins plus poussés, QField est plus complet. Le guide d’installation du serveur vous mettra le pied à l’étrier.

      Voici le scénario proposé :

      - Un ou une admin crée le formulaire pour guider la saisie des informations souhaitées
      - Les contributeurs et contributrices :
      reçoivent un lien à ouvrir sur le téléphone,
      n’ont pas à se créer de compte,
      utilisent la géolocalisation de leur téléphone,
      peuvent prendre des photos.
      - L’admin exporte ces données vers un service professionnel de cartographie

      https://geotribu.fr/articles/2024/2024-03-18_crowdscourcing_avec_cocarto

      #manuel #how_to

  • Mobilisation propalestinienne : affrontements en cours sur le campus de l’UCLA, la police antiémeute déployée
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/01/mobilisation-propalestinienne-affrontements-en-cours-sur-le-campus-de-l-ucla

    « Beaucoup de manifestants et de contre-manifestants pratiquent leur militantisme de manière pacifique. Mais d’autres emploient des méthodes franchement choquantes et honteuses », avait écrit le chancelier dans un message posté mardi sur le site de l’université. « Nous avons été témoins d’actes de violence. Ces incidents ont provoqué, tout particulièrement chez nos étudiants juifs, une profonde anxiété et de la peur », avait-il ajouté.

    Mais sur ma tweet line on voit surtout des étudiants anti-génocide se faire attaquer par des gros bras pro-israéliens :
    https://twitter.com/AnthonyCabassa_/status/1785573368839987269
    https://twitter.com/i/status/1785573368839987269
    https://twitter.com/TeresaWatanabe/status/1785580909795942766

    • Israel supporters attack pro-Palestinian camp in LA, 300 Gaza protesters arrested in New York | Reuters
      https://www.reuters.com/world/us/police-move-quell-clashes-los-angeles-pro-palestinian-campus-protest-2024-0

      Footage from the early hours showed mostly male counter-demonstrators, many of them masked and some apparently older than students, throwing objects and trying to smash or pull down the wooden and steel barriers erected to shield the encampment.

      Some screamed pro-Jewish comments as pro-Palestinian protesters tried to fight them off.

      “They were coming up here and just violently attacking us,” said pro-Palestinian protester Kaia Shah, a researcher at UCLA.

      “I just didn’t think they would ever get to this, escalate to this level, where our protest is met by counter-protesters who are violently hurting us, inflicting pain on us, when we are not doing anything to them.”

      Demonstrators on both sides sprayed each other and fights broke out.

      Another pro-Palestinian student protester, Sophia Sandino, said: “We had people (spraying) us, beating us with bats and sticks, throwing whatever they could to us and none of this law enforcement was here at all. So it’s kind of disappointing that we’re seen as the perpetrators here.”

    • I’m a UCLA professor. Why didn’t the administration stop last night’s egregious violence?
      https://forward.com/opinion/608479/ucla-violence-campus-protests

      Around 11 p.m., a group of masked counter-demonstrators made their way to the Royce Quad in the heart of campus and began to attack the encampment set up last week by demonstrators opposing the war in Gaza. They threw a firecracker into the encampment, tore down its outer walls, threw heavy objects at demonstrators and instigated direct physical confrontations. Those in the encampment were left to fend for themselves against a violent band of thugs intent on inflicting damage.

      The incident marked a total systems failure by the university, the city of Los Angeles and the state of California.

      [•••]

      Over the course of our hours on the front lines, I estimate that more than 90% of the verbal and physical instigation came from the agitated counter-demonstrators, a fair number of whom spoke Hebrew and appeared to come from outside campus. The anti-war group had yellow-vested personnel who maintained discipline and sought to de-escalate when the threat of violence arose.

      But even they were greeted with insulting words from the other side, as were members of a small contingent of a local chapter of Standing Together who came bearing signs calling for peace and equality for Palestinians and Jews.

      I do not know whether there was overlap between the counter-demonstrators on Sunday and those who provoked last night’s violence, who carried Israeli and American flags, as well as at least one Chabad flag celebrating “Mashiach,” or the Messiah. But the behavior of the two groups bore striking similarities, making it all the more unsettling that UCLA wasn’t better prepared.

      That’s especially true because, on Sunday, I observed a contingent of university police officers standing passively a couple hundred yards from one of the main hot spots. When I went over to ask them why they weren’t helping to keep the peace, one officer told me that they were game-planning their strategy.

      And no LAPD officers arrived to help us diffuse the situation over a period of more than two hours — even though we had been told that they were on their way.

      That no police or skilled de-escalators intervened on Sunday was, at best, a bad mistake; a cohort of trained personnel could have made a big difference. That none appeared for hours Tuesday night, especially after observing the tension on Sunday, was unconscionable.

    • Dov Waxman surX
      https://twitter.com/DovWaxman/status/1785821375833440595

      This piece by my @UCLA colleague, Prof. David Myers, accurately describes what I also witnessed on UCLA’s campus on Sunday. To keep the peace, we both put ourselves between some pro-Palestinian protesters (who were mostly disciplined and non-confrontational) and a small contingent of very aggressive and provocative pro-Israel counter-protesters. Meanwhile, campus security and LAPD largely stood by and looked on. It was clear then that outside agitators were looking to cause trouble, which is why there should have been more done to prevent the mob violence that took place last night or at least to quickly stop it.

  • La CPI va-t-elle émettre un mandat d’arrêt contre Nétanyahou ?
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-la-cpi-va-t-elle-emettre-un-mandat-d-arret-contre-net

    Israël était déjà visé par une procédure lancée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. Désormais, les responsables politiques et militaires israéliens craignent de faire sous peu l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Le quotidien israélien “Ha’Aretz” fait le point.

    L’information selon laquelle Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale [CPI], à La Haye, serait sur le point d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens soupçonnés de crimes de guerre à Gaza, n’aura sans doute pas surpris outre mesure Gali Baharav-Miara, la procureure générale d’Israël. D’autant que cela fait plusieurs semaines que le ministère de la Justice [israélien] et les juristes de Tsahal se démènent pour empêcher que cela ne se produise.

    Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, les États-Unis et d’autres États occidentaux [alliés d’Israël] s’efforcent eux-mêmes et par des manœuvres dilatoires de convaincre Karim Khan de reporter, voire d’empêcher, l’émission de mandats d’arrêt internationaux. Mais il n’est pas sûr que ces efforts portent leurs fruits.

    En privé, de nombreux dirigeants israéliens admettent craindre que ces mandats d’arrêt soient émis dès cette semaine contre Nétanyahou, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi. Les responsables de rang inférieur seraient, quant à eux, épargnés.

    Contrairement à la Cour internationale de justice [CIJ], qui a entendu la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël et qui traite les différends entre États, la CPI traite les procédures contre des personnes. À l’instar des États-Unis, de l’Inde, de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la plupart des États arabes, Israël reconnaît la compétence de la CIJ mais pas celle de la CPI.
    Pas moins de 124 États contre Israël ?

    Si des mandats d’arrêt sont émis, les États qui reconnaissent la compétence de la CPI seront théoriquement tenus d’appréhender les accusés s’ils entrent sur leur territoire et de les livrer à La Haye. À ce jour, 124 pays reconnaissent la CPI, parmi lesquels tous les États membres de l’Union européenne, la plupart des États africains et latino-américains, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que deux États arabes : la Jordanie et la Tunisie.

    Aucun mandat d’arrêt international n’a jamais été émis contre des responsables israéliens. Mais, aujourd’hui, selon l’ancien procureur général adjoint d’Israël Roy Schondorf, “ce risque est devenu plus crédible et pourrait en outre déboucher sur des mesures concrètes à l’encontre d’Israël, comme un embargo sur les armes ou des sanctions économiques”. (...)

    #CPI

    • Si Karim Khan fait ça, ça sera un splendide cas de « From Zero to Hero ». (Même si j’en doute un peu, le gars est inexistant sur Gaza depuis des mois.)

      J’ai du mal à trouver des sources sur ces arrestations. Et même quand c’est sourcé (« des responsables israéliens », les types disent plutôt s’« attendre », « craindre » ou « se préparer », mais pas être au courant de manière définitive).

    • Ils s’énervaient moins quand la CPI s’en prenait à Poutine !

      https://spanish.almanar.com.lb/965252

      Michael McCaul, presidente del Comité de Asuntos Exteriores de la Cámara de Representantes, también anticipó la presentación de un proyecto de ley de la Cámara que refleja la propuesta del senador Tom Cotton de imponer sanciones a los funcionarios de la CPI que forman parte de investigaciones dirigidas a EEUU y sus socios, dijo a Axios.

      El representante Brad Sherman también dijo que EEUU debería “pensar si seguimos siendo signatarios” del Estatuto de Roma, el tratado que estableció la CPI. “Tenemos que pensar en hablar con algunos de los países que han ratificado (el tratado) para ver si quieren apoyar a la organización”, dijo.

      Los legisladores demócratas proisraelíes, el representante Ritchie Torres y el senador John Fetterman, también han expresado su preocupación por posibles órdenes judiciales, instando a que tanto el Congreso como el presidente estadounidense Joe Biden tomen medidas para bloquearlas.

      “Sé que el Congreso garantizará consecuencias para una decisión tan absurda”, dijo Sherman en una publicación en una plataforma de redes sociales.

      El presidente de la Cámara de Representantes de EEUU, Mike Johnson, ha criticado las posibles órdenes de arresto calificándolas de “vergonzosas” e “ilegales”, advirtiendo sobre graves repercusiones si no se abordan.

      “Si la administración Biden no la cuestiona, la CPI podría crear y asumir un poder sin precedentes para emitir órdenes de arresto contra líderes políticos, diplomáticos y personal militar estadounidenses”, dijo Johnson.

      Instó a la administración Biden a “exigir inmediata e inequívocamente que la CPI se retire” y “utilice todas las herramientas disponibles para prevenir tal abominación.”

  • Even With Gaza Under Siege, Some Are Imagining Its Reconstruction - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/28/business/gaza-economy-rebuilding.html

    The plan centers on a series of major projects, including a deepwater port, a desalination plant to provide drinking water, an online health care service and a transportation corridor connecting Gaza with the West Bank. A fund for reconstruction and development would oversee future undertakings.

    The most forward-looking components, such as reducing customs barriers to trade and introducing a new currency in place of the Israeli shekel, assume the eventual establishment of Palestinian autonomy, a step that Israel’s prime minister, Benjamin Netanyahu, has vowed to resist. He has also brushed aside the prospect that the future governance of Gaza could include a role for the Palestinian Authority, the most obvious potential partner for the reconstruction initiative.

    The enormous price tag of any rebuilding is another impediment. The toll of the damage to Gaza’s crucial infrastructure has reached $18.5 billion, according to a recent estimate by the World Bank and the United Nations. Half the population is on the verge of famine, and more than a million people lack homes.
    [...]
    While visions of modern transportation systems may now seem tangential to Gaza’s essential needs, the plan is governed by the assumption that even temporary structures like emergency housing and health care facilities must be thoughtfully placed to avoid squandering future possibilities.

    “Temporary tends to become permanent very quickly,” Mr. Choa said. “Someone says, ‘We’re going to put this big refugee camp right here,’ but that could be exactly where you want to put a wastewater treatment plant or a transit line in the future. You then create an obstacle.”
    [...]
    The ideas that have emerged from the workshops extend into the next quarter-century. These include the erection of a cutting edge soccer stadium and the elevation of the existing soccer team to a more internationally competitive level, and the creation of a strategy to encourage a Palestinian film industry.
    [j’avoue mon scepticisme, voire mon effarement, sur cette affaire de stage]
    The deepwater port would be established on an artificial island built from the nearly 30 million tons of debris and rubble that are expected to cover the territory whenever the conflict is over, with removal anticipated to take as long as a decade.

    The plan proposes the establishment of a degree-granting Technical University of Reconstruction in northern Gaza that would draw students from around the world. They would study strategies to dig out from disaster and spur development, using postwar Gaza as a living laboratory.

    The destruction is so extensive that the usual means of administering aid and overseeing rebuilding will be inadequate, said the World Bank official.

    American government agencies face legal restrictions on working directly with the Palestinian Authority. Other institutions are reluctant to transact with the Palestinian Authority given its reputation for corruption. All of this makes private companies critical elements of the plan, even as they too will grapple with the risks of investing in a highly uncertain climate.
    [inévitablement, le pont aux ânes de la pensée néolibérale]

    While the largest projects require clarity over the future political administration of Gaza, other initiatives, such as those aimed at encouraging small businesses, could begin as soon as military activities cease.

    “I want to focus on how we open the bread store, how we get factories up and running,” said Jim Pickup, chief executive of the Middle East Investment Initiative, a nonprofit that finances development projects. “Every truck that is going to remove rubble is a small business itself, supporting a family.”

    Les #déblais sont à la fois une contrainte, très lourde à gérer et à manipuler, au sens propre, mais aussi une ressource susceptible de générer des revenus par son transport et sa transformation, et une matière première à réutiliser dans ce projet de #port, dont il me semble des entreprises israéliennes ont déjà proposé des visions il y a quelques mois. En tout cas, en 2017, les Israéliens avaient déjà diffusé des images de tels projets : https://www.washingtonpost.com/video/national/israel-minister-for-intelligence-promotes-plan-for-gaza-island/2017/06/27/4e30586e-5b30-11e7-aa69-3964a7d55207_video.html
    #urbanisme #reconstruction
    Tout cela est un peu délirant alors qu’on ne sait pas vers quelle gouvernance de Gaza on va, et surtout quelle souveraineté l’entité aura... ce type de projet présuppose d’emblée une forme très forte de dépendance. Sans doute l’idée c’est : le gaz paiera. Je suis surpris que les Emiratis, les Saoudiens et les Qataris ne soient pas mentionnés dans l’article (sauf à l’état de fantasme : « The new initiative has yet to engage with the Gulf countries, Mr. Choa said. »)

  • Voitures électriques : une association alerte sur la difficulté à les réparer
    https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/voitures-electriques-une-association-alerte-sur-la-difficulte-a-les-rep

    Dans un rapport, l’association « Halte à l’obsolescence programmée » affirme que la plupart des véhicules électriques seraient difficiles voire impossibles à réparer.

    #mobilité (plus ou moins) douce : qui a dit que l’électrification ne pourrait pas vous surprendre ?

    • L’obsolescence accélérée des voitures thermiques et électriques
      https://www.halteobsolescence.org/wp-content/uploads/2024/04/Rapport-HOP-obsolescence-dans-lautomobile-vers-des-voitures-jetab

      Il est possible de faire des voitures électriques légères et durables, comme c’était le cas avec les voitures thermiques dont on a diminué la durabilité. On choisit le lourd, gavé d’accessoire, d’électronique irréparable sans faire appel aux concessionnaires, et aussi jetable que les smartphones et la fast fashion.
      #voiture_electrique #obsolescence_programmée

    • « Vers des voitures jetables en 2044 » : l’association HOP met en garde contre la non-réparabilité des voitures électriques
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/17/vers-des-voitures-jetables-en-2044-l-association-hop-met-en-garde-contre-la-

      Pour réduire ses émissions, le parc automobile doit s’électrifier, mais l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) s’inquiète du manque de réparabilité des Tesla et des « wattures » chinoises [et des Tesla,ndc]
      Par Sophie Fay

      Laetitia Vasseur en a des sueurs froides. Après les téléphones portables et des appareils électroniques, la cofondatrice de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) publie, avec Julie Caillard et Flavie Vonderscher, un rapport intitulé « L’obsolescence accélérée et planifiée des voitures thermiques et électriques ». Pour que les enjeux soient clairs, les autrices se projettent dans vingt ans et nous décrivent les routes, les garages et les cimetières de voitures à cette date. « Si rien ne change, nous allons tout droit vers des voitures jetables en 2044 », prévient cette militante de 35 ans qui a réussi à imposer l’indice de réparabilité, devenu au 1er janvier indice de durabilité, pour les appareils électroménagers.

      Dans le monde dystopique de 2044 que trace HOP, « les véhicules électriques ont une durée de vie assez limitée, car les batteries ne sont globalement ni réparables, ni remplaçables. En 2044, malgré une relative fiabilité, quand la batterie fatigue ou dysfonctionne, il faut jeter la voiture ! De ce fait, le secteur de l’occasion n’est pas attractif. D’autant plus que les efforts des constructeurs pour baisser les prix de production payent : les voitures électriques neuves sont moins chères qu’avant ».

      Aujourd’hui, la filière automobile version motorisation thermique est « à l’avant-garde des bonnes pratiques de réemploi, de réparation, de pièces d’occasion, riche d’un écosystème économique divers et dynamique », salue HOP. D’ici vingt ans, tout cela peut avoir disparu. « En 2044, l’économie circulaire repose essentiellement sur un nouveau modèle de “fast fashion” » de l’automobile, peut-on lire dans le rapport. « On cherche prioritairement à intégrer des matières recyclées à la fabrication plutôt que de favoriser le réemploi ou la réparation. »

      Aucune norme

      Comment en arriverait-on à ce point ? La première raison, ce sont les #batteries. Constructeurs et utilisateurs ont eu une bonne surprise avec celles de la Zoe, sortie en 2012, « qui affichaient encore une valeur moyenne de 80 % de leur capacité initiale après dix ans d’utilisation », note Louis-Pierre Geffray, expert pour l’Institut mobilités en transition. Tesla annonce aussi une bonne performance : 10 % de perte sur la capacité initiale après 200 000 miles (321 800 kilomètres).

      Mais ces résultats ne sont pas inscrits dans le marbre : ils ne correspondent à aucune norme. Ils pourraient se dégrader, notamment si les automobilistes utilisent davantage la #charge_rapide. Les composants électroniques des systèmes de gestion des batteries − dits BMS (Battery Management System) − ou la connectique entraînent aussi des « pannes aléatoires », selon HOP. La chimie des batteries peut aussi faire apparaître des défauts en vieillissant. Les réparer est alors une opération complexe pour laquelle peu de techniciens sont formés.

      Se pose surtout un deuxième problème : il n’est pas toujours possible d’accéder au pack batterie ou aux cellules qui le composent. HOP a fait appel aux techniciens du garage Revolte à Nantes, spécialisés dans la réparation de véhicules électriques, pour comprendre les différents cas de figure. Pour réduire les coûts, certaines marques scellent les couvercles des batteries avec du silicone plutôt que de les visser, d’autres appliquent une résine ou une mousse entre le boîtier et les modules de batterie, ce qui les rend pratiquement irréparables.

      « C’est la loterie »

      Mobivia, l’actionnaire de Norauto, confirme que ces pratiques − que l’on retrouve dans les Tesla ou les voitures des deux marques chinoises les plus vendues en Europe, MG et BYD − conduisent_ « vers quelque chose qui ressemble de plus en plus à des batteries jetables ». Combien de temps les constructeurs européens résisteront-ils à ces pratiques moins coûteuses ? Le mode d’intégration de la batterie ferait baisser le coût de fabrication de la Seal de BYD de 10 % par rapport à la Mégane E-Tech de Renault.
      « C’est la loterie pour l’automobiliste lors de l’achat puisqu’il n’a pas de moyens de savoir facilement quel modèle dispose d’une batterie réparable ou non, alors que celle-ci coûte 30 % à 40 % de la valeur du véhicule », note HOP. Le plus étonnant pour HOP, c’est le flou juridique : la batterie n’est pas considérée comme une pièce détachée comme une autre et rien n’impose, à ce stade, qu’elle soit réparable et remplaçable et que le constructeur garantisse cette possibilité pendant sept ans comme pour un téléphone.

      Une troisième tendance, popularisée par Tesla ou les constructeurs chinois, menace aussi la réparabilité des véhicules : le gigacasting. Cette pratique industrielle consiste à produire en un seul bloc les parties avant et arrière du véhicule. L’assemblage va plus vite et coûte beaucoup moins cher (jusqu’à 40 %). Mais « au moindre choc, il faut remplacer une partie si importante de la voiture qu’il sera probablement plus rentable de la mettre à la casse », prévient HOP.

      Quatrième risque, avec ces voitures conçues comme des smartphones : l’obsolescence de certains composants électroniques, du logiciel, ou encore la « sérialisation des pièces », équipées d’un verrou électronique qui ne leur permet d’être utilisées que sur le véhicule auquel elles sont appariées. Enfin, les voitures sont de plus en plus connectées et « les constructeurs renforcent progressivement leur monopole de détention des données »_, note HOP, ce qui leur permettra de contrôler les opérations de maintenance.

      Bonnes pratiques

      HOP n’est pas la seule organisation à s’inquiéter. Ce rapport va dans le sens des mises en garde renouvelées des assureurs. « Un automobiliste, en pensant à ses enfants, à l’environnement, aux ZFE [zones à faibles émissions], peut passer à l’électrique et, s’il tombe en panne après deux ans, lorsque la garantie constructeur ne joue plus, se retrouver avec un véhicule qui subit un choc, tombe en panne et ne vaut plus rien », regrette Yann Arnaud, chargé des relations avec les sociétaires et de l’innovation à la Macif.

      Pour l’instant, les tarifs de la Macif avantagent le passage à l’électrique : « Nous construisons ainsi notre expérience et nos données », explique l’expert, en reconnaissant que cela pourrait évoluer. Laetitia Vasseur note que les primes d’assurance ont déjà augmenté pour les véhicules électriques au Royaume-Uni, créant un coût caché pour l’automobiliste.

      La dystopie décrite par HOP n’a toutefois rien d’une fatalité. Les fondateurs du garage Revolte ont lancé le réseau des « garages branchés » pour former plus de techniciens à la réparation des véhicules électriques. « Volkswagen, Stellantis et Porsche ont créé des “cliniques” de batteries en France », note le rapport, qui salue aussi le travail de Renault à Flins. « Nos enfants sont plus intéressés par l’extension de vie de nos produits que par leur remplacement. C’est une tendance sociétale, un changement qu’il faut capter », a d’ailleurs confirmé Carlos Tavares, le patron de Stellantis, en visitant l’usine de moteurs électriques de Trémery (Moselle).

      L’adoption de bonnes pratiques et de normes est d’autant plus indispensable que l’association HOP rappelle, dès le début de son rapport, qu’il n’y a guère d’autre choix que la bascule vers l’électrique pour réduire les émissions. A quelques semaines des élections européennes, elle demande donc aux candidats de prendre l’engagement d’ouvrir vite une réflexion « multipartite » sur ces sujets, et de préparer un indice de réparabilité ainsi qu’une extension de la garantie légale.

      #irréparable #écologie_capitaliste

    • Le coût est le principal inconvénient de la pile à combustible. Comme expliqué plus haut, l’usage de matériaux chers et les volumes de production encore limités ne permettent pas de diminuer les prix de façon suffisante.
      A cela s’ajoutent la problématique de la durée de vie, jugée encore insuffisante pour des applications larges.

      Sur le volet environnemental, la question de la source énergétique doit aussi être posée. Si une pile à combustible affiche un fonctionnement « zéro émission », la source d’énergie en amont doit être évidemment prise en compte. Gris, bleu, vert… selon sa couleur, l’hydrogène est plus ou moins émetteur en CO2.

      https://www.h2-mobile.fr/dossiers/pile-combustible-fonctionnement-avantages-inconvenients

    • Y a hertz (le loueur) qui se débarrasse de 20 000 voitures électriques (essentiellement des Tesla) à cause du coût de maintenance et du manque de réparabilité (les Tesla sont très peu fiables, comme son PDG), en plus d’un marché de l’occasion moribond.
      Sixt, un loueur aussi, pour les mêmes raisons, se débarrasse aussi de ses Tesla (mais pas des autres électriques, pour le moment).
      Il y a également eu l’affaire (pas mal étouffée) de pipeautage des émissions des SUV hybrides qui en fait sont quasi autant émetteurs que les thermiques purs.
      Le vent semble tourner dans la mauvaise direction pour les bagnoles électriques, surmarketées, ultra subventionnées (et dès qu’une aide disparaît les ventes dégringolent) et parfois produites n’importe comment.

      https://www.geo.fr/environnement/automobile-hertz-apprete-a-se-debarrasser-20000-tesla-voitures-electriques-pour-

      https://www.automobile-propre.com/pourquoi-le-loueur-sixt-veut-se-separer-de-ses-tesla

  • L’université de Lille annule une conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine, faute de pouvoir « garantir la sérénité des débats »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/17/l-universite-de-lille-annule-une-conference-de-jean-luc-melenchon-et-rima-ha

    L’établissement dit « regretter la pression exercée sur [son] autonomie ». Une organisation étudiante, dont le logo figure sur l’affiche de l’événement, est accusée de « nier l’existence de l’Etat d’Israël », ce que les organisateurs démentent.

    Organisée à l’initiative d’une association étudiante propalestinienne, une conférence de Jean-Luc Mélenchon et de la candidate « insoumise » aux élections européennes Rima Hassan qui devait se tenir jeudi 18 avril à l’université de Lille a été finalement annulée par l’établissement, mercredi.

    Pour l’université, « les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sérénité des débats » et a donc « décidé de ne plus autoriser la tenue, en ses murs, de la conférence de M. Mélenchon et Mme Hassan prévue ce jeudi 18 avril ». « On ne peut que regretter, dans ce contexte, la pression exercée sur l’autonomie pédagogique et scientifique des établissements d’enseignement supérieurs », a-t-elle expliqué dans ce communiqué.

    En réaction, le coordinateur national de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, a dénoncé une « censure ». « Nous regrettons la décision de la présidence de l’université qui se montre incapable de résister aux pressions qui s’attaquent à la liberté d’expression, mettent à mal les libertés universitaires et académiques et visent à faire taire les voix de la paix au Proche-Orient », a-t-il déploré dans un communiqué diffusé sur X.

    Le député « insoumis » des Bouches-du-Rhône a annoncé que M. Mélenchon et Mme Hassan tiendraient tout de même une conférence jeudi à Lille. « La communication sur le nouveau lieu sera envoyée aux inscrits », précise-t-il. « Tristesse de voir à Lille une université se dire victime de pressions et y céder en interdisant une conférence à quelques heures de sa tenue », a fustigé pour sa part Jean-Luc Mélenchon sur son compte X.

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La cause palestinienne, la stratégie électorale à double tranchant de La France insoumise

    Plusieurs élus de Renaissance, du Rassemblement national (RN) et des Républicains (LR) avaient réclamé son annulation. Le logo de l’association organisatrice Libre Palestine qui se trouvait sur l’affiche de la conférence fait partie des griefs invoqués. Sur celui-ci figure un territoire englobant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, sur lequel est apposé le nom de l’association.

    Pour l’association, son logo « ne nie en aucun cas l’existence d’Israël »
    Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR), avait réclamé l’interdiction de la conférence. « Nous ne pouvons tolérer, dans une université française, une telle conférence de La France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan qui, à travers le logo Libre Palestine, nient l’existence de l’Etat d’Israël », avait-il fait savoir. Une demande partagée par le vice-président de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu (RN), qui avait affirmé que « des propos antisémites ser[aient] probablement tenus » à cette occasion. La députée du Nord Violette Spillebout (Renaissance) avait, elle, écrit au président de l’université pour souligner la « très lourde responsabilité » de LFI « dans l’explosion antisémite en France ».

    Le logo en cause était visible sur l’affiche aux côtés des photos de M. Mélenchon et de la militante franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste des « insoumis » aux élections européennes. Raphaël Glucksmann, candidat pour le Parti socialiste et Place publique, a regretté sur TF1 mercredi que M. Mélenchon « s’affiche » avec le logo d’une association « qui nie l’existence de l’Etat d’Israël », tout en refusant d’appeler à l’annulation de cette conférence.

    Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse par LFI, l’association Libre Palestine, créée en novembre 2023 dans la foulée des attaques du 7 octobre, a assuré que son logo « ne ni[ait] en aucun cas l’existence d’Israël ».

    « Nous avons simplement mobilisé une carte qui représente une région du monde traversée par un processus de colonisation indéniable et dont la définition des frontières est un enjeu de luttes non stabilisées », précise l’association, ajoutant n’avoir « jamais promu la haine ou proféré des propos antisémites ». M. Mélenchon et Mme Hassan participeront, par ailleurs, à un meeting de LFI dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, mercredi soir, à Roubaix.

    C’est la deuxième conférence de M. Mélenchon qui est annulée en quelques jours. Un autre événement, prévu initialement le 10 avril à l’université Rennes-II, avait été annulé in extremis par l’établissement pour des raisons de « sécurité ».

    Combien de fois Netanyahu a mis en avant des cartes qui nie l’existence des territoires palestiniens post-67, sans que cela n’empêche qu’il soit reçu à l’Elysée et dans tous les hauts lieux ?

  • Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1410674/perturbations-a-dubai-au-lendemain-de-pluies-records.html

    Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, « les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï » ont probablement été accentuées par le « changement climatique provoqué par l’homme ».

    254 mm de pluie, plus de deux fois le total annuel quand même
    Mais l’excès d’eau au sol est surtout dû à l’insuffisance, ou à l’absence, de réseaux pluviaux pour évacuer les trop-pleins. Les villes sont inadaptées aux conséquences aggravées du changement climatique. Voir plusieurs commentaires dans ce fil ( https://twitter.com/Pascal_Laurent_/status/1780262609477832994)
    Par ailleurs plusieurs twittos soupçonnent que ces pluies record ont été provoquées par l’ensemencement des nuages. Cette pratique est avérée à Dubai mais il n’y a pas pour l’instant de preuves que ces orages exceptionnels en seraient le résultat
    #changement_climatique
    #géoingénierie

    • Karma’s a bitch…
      https://seenthis.net/messages/1030033

      Pour le président émirati de la COP28, sortir des énergies fossiles ramènerait l’humanité “à l’âge des cavernes” (décembre 2023)
      https://www.courrierinternational.com/article/pour-le-president-emirati-de-la-cop28-mettre-fin-aux-energies

      “The Guardian” a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al-Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5°C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.

    • No, Dubai’s Floods Weren’t Caused By Cloud Seeding
      Heavy rain has triggered flash flooding in Dubai. But those pointing the finger at cloud seeding are misguided.
      https://www.wired.com/story/dubai-flooding-uae-cloud-seeding-climate-change

      News reports and social media posts were quick to point the blame at cloud seeding. The UAE has a long-running program for trying to squeeze more rain out of the clouds that pass over the normally arid region—it has a team of pilots who spray salt particles into passing storms to encourage more water to form. The floods were positioned as a cautionary tale by some: Here’s what happens when you mess with nature. Even Bloomberg reported that cloud seeding had worsened the flooding.

      The truth is more complicated. I’ve spent the last few months reporting on cloud seeding in the UAE for an upcoming WIRED feature, and while it’s true that the UAE has been running cloud seeding missions this week—it performs more than 300 a year—it’s a stretch to say that it was responsible for the floods. (In fact, as we were preparing this story for publication on Wednesday morning, the UAE’s National Center for Meteorology told CNBC it had not seeded any clouds before the storm struck on Tuesday.)

      There are a few reasons for this. First: Even the most optimistic assessments of cloud seeding say that it can increase rainfall by a maximum of 25 percent annually. In other words, it would have rained anyway, and if cloud seeding did have an impact, it would only have been to slightly increase the amount of precipitation that fell. The jury is still out on the effectiveness of cloud seeding in warm climates, and even if it does work, cloud seeding can’t produce rain out of thin air, it can only enhance what’s already in the sky.

      Secondly, seeding operations tend to take place in the east of the country, far from more populated areas like Dubai. This is largely because of restrictions on air traffic, but means that it was unlikely that any seeding particles were still active by the time the storms reached Dubai. Most of the scientists I’ve spoken to say the impact of cloud seeding has a very small, localized effect and is unlikely to cause flooding in other areas. But perhaps the best evidence that cloud seeding wasn’t involved in these floods is the fact that it rained all over the region. Oman didn’t do any cloud seeding, but it was even more badly affected by flooding, with a number of casualties.

      It’s exciting to point the finger at a scary technology, but the real cause of the flooding is likely more banal: Dubai is comically ill-equipped to deal with rainfall. The city has expanded rapidly over the last few decades, with little attention paid in the past to infrastructure like storm drains that could help it deal with a sudden influx of water. It’s largely concrete and glass, and there’s very little green space to soak up rainfall. The result is chaos whenever it rains—though to be fair, most cities would struggle to deal with a year’s worth of rain falling in 12 hours.

      However, climate change may also be playing a role. As the planet heats up, the complex weather dynamics of the region are shifting and changing in ways that may bring more violent storms. City planners around the world are trying to make their cities “spongier” to help deal with flash flooding and save more water for drier parts of the year. Instead of using cloud seeding to turn the sky into a sponge, Dubai would be better off trying to turn the city into one.

  • Amélie Oudéa-Castéra : « Les Jeux vont rapporter beaucoup plus à la nation qu’ils ne lui auront coûté »
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/04/17/amelie-oudea-castera-les-jeux-vont-rapporter-beaucoup-plus-a-la-nation-qu-il

    for the record, #deux_poids_deux_mesures #double_standard

    Que répondez-vous à ceux qui demandent que le principe de neutralité s’applique aux athlètes israéliens ?
    Les deux situations n’ont rien à voir : on ne peut pas comparer la situation d’Israël, victime d’une attaque terroriste d’une gravité exceptionnelle, avec la Russie qui mène unilatéralement une guerre d’agression contre un pays souverain. Les comités olympiques nationaux palestinien et israélien n’ont par ailleurs pas demandé l’exclusion l’un de l’autre.

    • Comme c’est étonnant, ce serait la première fois que les jeux rapportent quelque chose, d’habitude c’est seulement les croupiers qui s’engraissent.

  • L’Orient Today sur X : “🟥 [#Lebanon] Here’s the updated death toll in Lebanon since the beginning of the #Hezbollah-#Israel war, according to our numbers. Follow our live coverage for updates 👉https://t.co/1fcIhY5rJZ https://t.co/QDaxGgqu9e” / X
    https://twitter.com/lorienttoday/status/1772253027467956613

    [#Lebanon] Here’s the updated death toll in Lebanon since the beginning of the #Hezbollah-#Israel war, according to our numbers.


    @gonzo #Liban #Hezbollah

  • Une ancienne présentatrice de CNN explique qu’elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France
    CNNArabic - مذيعة CNN السابقة من أصول سورية تكشف سبب تغيير اسمها... | Facebook
    https://www.facebook.com/CNNArabic/posts/pfbid02qcN9yHEGjYEkN1Gw1ePG9bx6Rx7GtJwe41sRXkY5KfnXkTnW7hSiTa5L8SmxD63sl?c
    Hala Gorani

    L’ancienne présentatrice de CNN d’origine syrienne révèle pourquoi elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France

    #racisme

  • Le journalisme schizophrène ou la construction d’une manipulation médiatique alors même que les faits rapportés démontrent le contraire de ce que les éditocrates veulent mettre en avant.
    Le traitement des accusations d’antisémitisme, d’isalmogauchisme et de wokisme à Sciences Po
    La Une : Les dérives d’une grande école


    Le titre de la page intérieure : Une affaire d’Etat
    Le pot pourri des accusations d’antisémitisme

    Qui sont ces étudiants militants ? Les faits qui contredisent les accusations d’antisémitisme. Dans un autre article, des étudiants juifs dénoncent un climat de peur

    Les propos de la ministre Sylvie Retailleau

  • ANTISÉMITISME À SCIENCES PO ? ATTAL, MACRON ET LES MÉDIAS ONT MENTI
    14 mars 2024- Le Media
    https://www.youtube.com/watch?v=3dmq7tbqMf8

    Le 12 mars dernier, le Comité #Palestine de Sciences Po Paris a répondu à l’appel à mobilisation universitaire européenne pour la Palestine lancé par la Coordination Universitaire contre la colonisation en Palestine. Ce réseau, constitué de chercheurs, enseignants chercheurs, docteurs, doctorants, étudiants engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche exige un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent, la levée permanente du blocus de Gaza et la défense du droit palestinien à l’éducation. Près de 300 étudiants ont occupé l’amphithéâtre emblématique de l’institut pour donner des conférences sur la Palestine et organisé un rassemblement devant l’établissement. Ils dénoncent notamment l’instrumentalisation, par l’administration de l’école, de toute mobilisation en soutien à la Palestine, des intimidations et du cyberharcèlement. Il n’aura pas fallu 24h pour qu’une nouvelle polémique surgisse : des propos antisémites auraient été proférés contre une étudiante empêchée de rentrer dans l’amphithéâtre. Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé saisir la justice. Sauf que l’information aurait été démentie par la première concernée. Tiziri, Loudmila et Hicham sont étudiants à Sciences Po Paris, ils ont participé aux actions du 12 mars. Ensemble, nous sommes revenus sur le climat délétère qui règne au sein du prestigieux établissement depuis l’attaque du 7 octobre dernier et sur cette journée de soutien à la Palestine qui a tourné à la polémique.

    #SCIENCES-PO

    • Billet de blog 14 mars 2024
      Étudiant·es juif·ves à Sciences Po : nous ne serons pas instrumentalisé·es
      https://blogs.mediapart.fr/troisenun/blog/140324/etudiant-es-juif-ves-sciences-po-nous-ne-serons-pas-instrumentalise-

      Nous, étudiant·es juif·ves de Sciences Po, refusons d’être instrumentalisé·es pour justifier la répression des mobilisations pro-palestiniennes.

      (...) Une autre d’entre nous a fait une présentation dans le cadre de la mobilisation sur le judaïsme et l’antisionisme. Ironiquement, le cœur de sa présentation était de montrer comment le sionisme instrumentalise l’antisémitisme pour servir ses propres ambitions matérielles. L’altercation à la porte de l’amphithéâtre qui a été si lourdement défigurée par la presse s’est produite au moment où elle donnait sa présentation. À aucun moment de l’événement, nous ne nous sommes senti-e-s intimidé-e-s ou en danger du fait d’une action des organisateur-rice-s ou des autres participant-e-s à quelque titre que ce soit. Au contraire, nous avons été touché-e-s par le fait que nous nous sommes senti-e-s bien accueilli-e-s et inclu-e-s en tant que juif-ve-s pendant toute la durée de l’événement.

      Les accusations d’antisémitisme contre les mobilisations pro-palestiniennes à Sciences Po ont été menées en grande partie par l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), et ce depuis octobre. L’UEJF dit représenter les étudiant-e-s juif-ves, nous affirmons que cette organisation ne nous représente pas, ni politiquement, ni religieusement. Sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, l’UEJF développe un discours ouvertement hostile à toute revendication pro-palestinienne, et brille par son refus de critiquer la politique criminelle d’Israël. Les étudiant-e-s juif-ves de Sciences Po sont divers, n’uniformisons pas leurs voix. En voulant faire de toustes les juif-ves des soutiens d’Israël, c’est l’UEJF qui porte un discours réducteur, refusant aux juif-ves la capacité de se battre pour la justice et mettant en danger toustes les étudiant-e-s qui se battent pour la Palestine. Vider le mot antisémitisme de son sens, comme le fait l’UEJF, met les juif-ve-s en danger et nuit à la lutte réelle contre l’antisémitisme.

  • “Avec la suspension de la professeure Shalhoub-Kevorkian, le monde universitaire israélien sombre dans l’abîme”
    https://academia.hypotheses.org/55722

    L’Université hébraïque de Jérusalem a décidé de suspendre les activités d’enseignement de professeure Nadera Shalhoub-Kevorkian, chercheuse palestinienne-israélienne, à cause de ses déclarations au sujet de la guerre à Gaza. La suspension a été décidé sans l’entendre et donc, sa respecter … Continuer la lecture →

  • La liberté d’expression consiste à exprimer son soutien à l’ordre dominant ou son opposition à l’ordre dissident. Exprimer son soutien à un ordre dissident ou exprimer son opposition à l’ordre dominant ne relève pas de la liberté d’expression mais du complotisme, de l’extrémisme, du terrorisme, et très souvent de l’antisémitisme.

  • Conflit au Proche-Orient : à Sciences Po Paris, après l’embrasement, des étudiants sous le choc | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/160324/conflit-au-proche-orient-sciences-po-paris-apres-l-embrasement-des-etudian

    Reportage tardif de Médiapart sur les événements à Sciences Po, qui commet une erreur factuelle. Si la ministère de l’ESR s’est bien rendue à ScPo le 12 mars comme l’atteste son tweet (https://twitter.com/sretailleau/status/1767569368047612095) la visite de Gabriel Attal n’a eu lieu que le lendemain (voir parmi d’autres sources : https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/mobilisation-propalestinienne-sciences-po-paris-gabriel-attal-annonce-saisir-l et https://www.europe1.fr/Police-Justice/mobilisation-pro-palestinienne-a-sciences-po-le-gouvernement-va-saisir-la-ju et ).

    Ce sont bien les propos d’Emmanuel Macron au Conseil des ministres qui ont lancé l’halali (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/mobilisation-pro-palestine-a-sciences-po-tout-comprendre-a-la-polemique-79003630). C’est à la suite des déclarations du Président de la République dénonçant des propos intolérables qui en réalité ne semblent jamais avoir été tenu, que Attal, en bon exécutant, est allé faire le gros bras à Sciences Po.

    Le premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, se sont rendus sur place le jour même, avant les questions au gouvernement. En plein conseil d’administration de Sciences Po, Gabriel Attal dénonce « une forme de pente et de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po », dont il est diplômé, et cite une formule célèbre de Mao : « Le poisson pourrit toujours par la tête. »

    • Une étudiante juive, avec étoile de David autour du coup, qui a assisté sans entrave à la conf : « Le 12 mars, il n’y a pas eu d’antisémitisme. Si un incident a conduit à ce qu’une personne ne puisse pas entrer, ce n’était pas parce qu’elle était juive, j’en suis une preuve vivante. »

      De son côté, le Comité Palestine Sciences Po a démenti les allégations d’antisémitisme dans un communiqué, affirmant qu’« aucun·e étudiant·e n’a été empêché·e d’entrer dans l’amphithéâtre en raison de son appartenance religieuse ». Il affirme que l’entrée a été refusée à « des individus ayant harcelé et intimidé par le passé d’autres étudiant·es quant à leurs positons politiques ».

      Et

      Jointe par Mediapart, Léo Le Roux, une membre du comité, affirme que c’était le cas de l’étudiante de l’UEJF : « Elle filmait spécifiquement les visages avec son téléphone, on lui demandait d’arrêter, ce qu’elle ne faisait pas. C’est une vigilance qu’on a, qui est très classique dans les AG et les occupations, ce n’était pas contre elle mais contre les étudiants ouvertement hostiles ou menaçants. » « Lors de précédentes actions en solidarité avec la Palestine, ses photos se sont retrouvées sur Twitter [devenu X], Telegram, et des vagues de harcèlement s’ensuivaient », abonde Hicham, lui aussi membre du comité.

      Les étudiantes et étudiants propalestiniens avec qui nous avons échangé disent vivre sur le campus avec un sentiment de « danger constant » du fait de la pratique du « doxing » qui s’est répandue chez les militant·es pro-Israël.

      Ah mais le harcèlement anti-pro-palestinien, c’est parfaitement autorisé, laïc et même recommandé [par l’UEJF]. Et Macron, donc.

  • Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.
    Thread by PeterHarling
    https://threadreaderapp.com/thread/1768565841140822496.html

    Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.

    This is important to unpack, as a key to understanding the emotional shockwaves this war is causing across the region. 🧵
    Gaza’s fabric, even more so than other cities in the region, was largely built by its inhabitants, in ad hoc fashion. That makes for a punishing urban space: cramped, chaotic, weak on public infrastructure.

    Thus the crucial importance of private fallbacks. Especially, the home.
    The home itself may be small and have little daylight, electricity, or air. But it is home: It is filled with all the things of greatest importance: the people we love, the memories we treasure, the hopes we hold, the objects that anchor us.

    That is also what is being destroyed.
    And it is being destroyed purposefully.

    Israeli soldiers routinely stage and film themselves invading people’s most intimate space: They eat food from their fridge, smoke their narguile, fondle their lingerie, loot the family jewels, mockingly play with the toys of their kids.
    These numerous videos form a pattern. Likewise with arson: Soldiers document themselves setting neighborhoods ablaze once they have been secured. Fire doesn’t do much militarily. It doesn’t tear down concrete walls.

    What it does is thoroughly destroy the home within them.
    Concrete poses a problem in itself. As a commonplace material, it owes much to war: first to build bunkers, then as a cheap way to rebuild Europe post 1945.

    But cities of concrete also do very poorly in war: Concrete buildings are hard to repair, their rubble difficult to reuse.
    The irony is that older buildings are often far more resilient. An ancient stone mosque can fall and be erected anew, virtually unchanged. The home is likely either to remain unsafe or to be torn down and erased.

    That risk increases the poorer and less empowered people are.
    And where are people more dispossessed than in Gaza? Their prospect, ominously, evokes a phenomenon seen elsewhere in the region: temporary camps that slowly sink in, sediment, solidify, become the city.

    These permanent camps are the physical manifestation of suspended time.
    Concrete camps are places where inhabitants don’t really own, inherit, and transmit. They are just as difficult to leave as they are difficult to live in. They harden, almost literally, a vulnerable group’s sense of impermanence.

    The region has many layers of such neighborhoods.
    What is new here is three things. The unprecedented scale: how this prospect seems to encompass all of Gaza society. The thoroughness of it all: how the smallest, most personal things one clings to can also be snatched.

    And the promise of more to come: Can this be the future?

    #Gaza

  • « Il y a un problème à Sciences Po : la moitié des étudiants sont étrangers », affirme l’essayiste Chloé Morin
    https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/il-y-un-probleme-sciences-po-la-moitie-des-etudiants-sont-etrangers-affirme


    Chloé Morin, elle-même une diplômée de Sciences Po, qui a poursuivi ses études à la London School of Economics, présente le fait que la moitié des étudiants soient étrangers comme un problème, car cela conduit à l’importation des codes et comportements des campus américains. Et Pascal Praud de renchérir que Sciences Po, qui devrait fabriquer les élites françaises, mais maintenant c’est n’importe quoi. Et le sous-entendu très clair, c’est : tous ces métèques... La France attaquée dans son fondement...

  • [Israel/Palestine] Considerations prior to the EP Plenary vote on Wednesday, 13 March 2024 - EuroMed Rights
    https://euromedrights.org/publication/israel-palestine-considerations-prior-to-the-ep-plenary-vote-on-wedne

    Appel de l’association EuroRights, un réseau d’associations dans les pays de la zone euroméditerranéenne, actuellement présidé par Walid Al Asmar, président du centre libanais pour les droits de l’Homme contre le vote de deux amendements dans le budget de l’Union européenne visant l’un à suspendre les financements de l’UNWRA l’autre à imposer aux organisations bénéficiaires des fonds européens une clause les obligeant à reconnaitre l’Etat d’#Israël, ce qui très problématique dans plusieurs pays où Israël n’est pas reconnu, et à s’engager à refuser tout acte antisémite, sans qu’une définition claire et « constructive » de l’antisémitisme ne soit fournie.

    Amendment 36 calls for the suspension of EU funds to UNRWA, following until now unproven allegations that a few UNRWA staff members took part in the attacks of October 7th. This amendment comes just a few days after the EU announced it had resumed funding with the UN organization following internal analysis. Amidst the ongoing humanitarian crisis in Gaza, UNRWA represents the only source of relief to the majority of its population, the larger part refugees. Over 80% of Gazans have been internally displaced since the beginning of the war, with over 570.000 Palestinians under severe risk of starvation. Defunding UNRWA would represent not only a worsening of this humanitarian crisis in Gaza, but would also affect Palestinian refugees in other UNRWA fields in the region. It is important to highlight that countries that had decided to defund UNRWA, such as Canada and Sweden, recently reverted their decisions and have stepped up with contributions to the organizations.

    On January 26, coinciding with Israel’s delivery of the alleged incriminating evidence to UNRWA, the International Court of Justice ruled that there is a plausible claim that the crime of genocide may be perpetrated in Gaza by the Israeli government by, between other means, “Deliberately inflicting on the group conditions of life calculated to bring about its physical destruction in whole or in part”. The deliberate starvation of Gaza constitutes one these inflicted conditions, and by removing the only source of relief to Gazans, western countries risk being complicit to the accusation of genocide, as stated by UN Special rapporteur to Palestine, Francesca Albanese.

    The other concerning amendment is Amendment 39 which would call for all recipients of EU funds to the MENA region to sign a document recognizing Israel’s right to exist and condemning antisemitism, and suspending funds to civil society that refuse to sign such a declaration, act against the spirit of such a declaration after signing it, or directly or indirectly contribute to the financing of beneficiaries that act against the spirit of such a declaration.

    This amendment represents an escalation in the weaponization of antisemitism accusations by the Israeli government to suppress legitimate criticism at international level. It fails to define antisemitism in constructive ways, giving the opportunity for it being instrumentalized by representing any form of dissent against the Israeli government as an antisemitic act.

    It is necessary to also acknowledge that several independent civil society organizations in the MENA region could not officially recognise the state of Israel – even if they were politically aligned to do so – due to

    legal limitations in their home countries. Demanding MENA organizations to officially recognize Israel in exchange for funding puts organizations tin an untenable situation, where they must choose between losing vital support or suffering legal repercussions at home.

    This kind of one-sided conditionality fails to grasp the complexities of the Palestinian-Israeli conflict, which extends far beyond ethnic and religious considerations and is rooted in decades of colonization and oppression. Nor does it seem to consider the growing polarization and the rise of Islamophobia alongside anti-Semitism. Furthermore, it sets a dangerous precedent for restricting freedom of thought and expression.

    Many recipients of EU funds in the region are strong advocates of human rights and international law, serving the most vulnerable members of their populations. Any action that jeopardizes their ability to carry out their essential work only serves to undermine the values that the EU claims to uphold.

  • Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-paris-emmanuel-macron-denonce-de

    Le gouvernement reprend les mots d’ordre de la bollorésphère. Les étudiants incriminés contestent fermement tout propos antisémité

    Plusieurs personnalités politiques se sont indignées de l’occupation de l’établissement par des étudiants propalestiniens et des propos tenus à cette occasion. Dans un courriel adressé à la communauté éducative, la direction a estimé que « plusieurs lignes rouges » ont été franchies.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 14h13, modifié à 15h38

    Lors du conseil des ministres réuni mercredi 13 mars, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé les « propos inqualifiables et intolérables » rapportés la veille lors d’une mobilisation propalestinienne dans les locaux de Sciences Po Paris. Selon le chef de l’Etat, « l’autonomie » des universités ne justifie pas le « moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

    Mardi, une centaine d’étudiants ont occupé la principale salle, l’amphithéâtre Boutmy, dans le cadre d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Ce mouvement répondait à l’appel de la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP). Les étudiants appelaient notamment à une protection des étudiants propalestiniens sur le campus.

    Dans un courriel adressé à la communauté éducative de Sciences Po mardi soir, la direction s’est émue de cette occupation non autorisée. Elle explique qu’un cours magistral a dû être annulé et qu’un étudiant a été empêché d’accéder à la salle. L’Union des étudiants juifs de France a affirmé que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, s’était rendue dans les locaux parisiens dans la journée, condamnant cette occupation. « Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté. Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine », avait-elle écrit dans un tweet.

    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a elle aussi condamné ce qu’il s’est passé sur X, écrivant que « la direction de Sciences Po doit réagir fermement face à ces incidents qui se multiplient. La cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France ». Toujours sur X, le député La France insoumise (LFI) Aymeric Caron a de son côté félicité les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza, tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan.

    Une réponse ferme
    La direction de Sciences Po a annoncé saisir la section disciplinaire compétente contre les personnes à l’origine de « ces agissements intolérables ». « Le conflit en cours depuis le 7 octobre [2023] entre Israël et le Hamas nous affecte, poursuit le courriel, il a des répercussions au sein de Sciences Po, parmi les étudiants, les enseignants et les salariés… Sciences Po est un lieu qui doit préserver et soutenir l’ensemble des membres de ses communautés, et continuera de proposer des initiatives qui prennent en compte l’expression de ces souffrances, ainsi que la compréhension de cette crise. »

    Les étudiants mobilisés ont dénoncé dans un communiqué, par le biais du Comité Palestine Sciences Po Paris, « des accusations infondées d’antisémitsme de la part de l’extrême droite » et affirment ne tolérer aucuns propos racistes, islamophobes, antisémites, sexistes dans leur lutte.

    La réaction de l’administration intervient dans un contexte agité alors que président de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a annoncé sa démission mercredi 13 mars au matin, après avoir appris son renvoi et celui de son ex-compagne devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences conjugales. Un administrateur provisoire doit être nommé dans les prochains jours.

    Le communiqué du comité Palestine : https://www.instagram.com/p/C4c0RkioqSS
    #sciencespo #université #Gaza #menaces

    • merci @biggrizzly
      Finalement je ne sais comment j’ai pu avoir accès à l’article de l’Humanité, qui est très intéressant :
      https://www.humanite.fr/societe/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-derriere-la-polemique-a-sciences-po-les-universites-francaise
      Mardi 12 mars, dans le cadre d’une mobilisation européenne pour le boycott académique d’Israël, des dizaines d’initiatives ont eu lieu en France. Les quelques incidents à Sciences Po, montés en épingle au mépris des faits, ne doivent pas masquer l’ampleur et le sens d’un mouvement qui interroge la complicité de l’université israélienne dans la guerre à Gaza et la colonisation en Cisjordanie.

      Hayet Kechit
      Thomas Lemahieu

      Derrière la polémique réactionnaire autour des mobilisations en soutien à Gaza, le monde académique subit de fortes pressions depuis le 7 octobre.

      « Antisémitisme », « wokisme », « islamo-gauchisme »… Sciences Po est depuis vingt-quatre heures sous le feu des anathèmes. En cause : l’occupation dans la matinée du 12 mars d’un amphithéâtre de la prestigieuse école par une centaine d’étudiants manifestant leur soutien à Gaza. L’initiative nommée « quatre heures pour la Palestine » s’inscrit dans le cadre de la journée européenne des universités contre le génocide à Gaza, à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP).

      Comme il est désormais de coutume dans toute initiative publique visant à dénoncer la catastrophe humanitaire à Gaza, une énième polémique, largement attisée par la bollorosphère, a pris le pas sur l’objet même de la mobilisation, contribuant encore une fois à faire taire toute critique à l’encontre d’Israël.

      Elle fait suite aux accusations lancées par des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon lesquels une étudiante aurait été refoulée de l’amphithéâtre « parce qu’elle était juive ». « Faux », répondent les organisateurs, réunis dans « un groupement d’étudiants auto-gérés » comptant une centaine de personnes.

      Un scandale cousu de fil blanc à Sciences Po
      « Tous les étudiants étaient les bienvenus, c’était un moment d’échanges ouvert à tous, y compris à l’UEJF, dont certains des membres étaient présents au sein de l’amphithéâtre, sans que cela ne cause aucun problème », affirme Hicham, un étudiant en Master de Droits de l’homme et projets humanitaires dans l’école des affaires internationales, et membre du groupe à l’origine de cette initiative. Le jeune homme de 22 ans donne ainsi des faits une version radicalement différente.

      L’étudiante exclue de l’amphithéâtre, qui serait membre de l’UEJF, ne l’aurait pas été en raison de sa confession, mais parce qu’elle aurait fait usage de provocations avant la tenue de la rencontre, par des agressions verbales et en prenant en photo sans leur consentement ses organisateurs. Des actes représentant « un risque à la sécurité de certains participants » qui ont poussé les personnes chargées d’éviter les débordements, à lui refuser l’entrée.

      Et le jeune homme de décrire « l’état d’alerte maximal » généré par un climat général de harcèlement à l’encontre de ceux qui, au sein de l’école de la rue Saint-Guillaume, dénoncent la situation à Gaza. Il ciblerait particulièrement des étudiantes identifiées comme musulmanes et se traduirait régulièrement par la prise de photos ou de vidéos à la volée relayées ensuite sur des comptes Twitter dans le but de déclencher des campagnes de cyberharcèlement.

      Sur le même thème

      Recherche : à l’université, les spécialistes de la Palestine dénoncent une pression inédite

      « On sait que cette personne nous a pris plusieurs fois en photo et en vidéo », assure Hicham, qui ajoute que des membres de l’administration, présents au moment des faits, se seraient opposés à cette exclusion, mais que les étudiants leur auraient aussitôt fait part des provocations répétées de la jeune femme à leur encontre.

      Des arguments auxquels la direction de Sciences Po, soumise depuis cette polémique à une pression médiatique maximale faisant de l’école un « repaire d’islamo-gauchistes », semble être restée sourde. Dans un communiqué publié le 12 mars, elle condamne « l’action et les pratiques utilisées qui s’inscrivent délibérément hors du cadre fixé en matière d’engagement et de vie associative » et annonce qu’elle saisira « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables ».

      Quand c’est autorisé, ni heurts, ni polémiques
      Même configuration mais autre ambiance à l’université Paris Dauphine-PSL où – élément notable qui fait sans doute toute la différence – le rassemblement, organisé par la Coordination Palestine et les syndicats CGT et Sud-Education, avait été autorisé par l’administration.

      Dans le hall plein comme un œuf, des centaines d’enseignants, chercheurs et étudiants, avec beaucoup de drapeaux palestiniens – du jamais vu dans ce grand établissement spécialisé en gestion ou management, et installé au cœur des beaux quartiers de Paris -, des pancartes appelant au cessez-le-feu ou dénonçant un génocide à l’œuvre dans la bande de Gaza… Et quelques dizaines d’autres portants des portraits des otages du Hamas, ainsi qu’une banderole faite à la main appelant à rendre « hommage à toutes les victimes (Yémen, Israël, Congo…) ».

      Dans une brève intervention avant la minute de silence prévue, une enseignante a pu rappeler, sans protestations ni heurts, le sens de la mobilisation inscrite dans le cadre de la mobilisation européenne dans les universités. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée permanente du blocus de Gaza, la défense du droit des Palestiniens à l’éducation, a-t-elle lu. Pour cela, nous proposons les moyens d’action suivants : pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien, établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens, soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestiniens, défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine ici et hors de France. »

      Sur le même thème

      Recherche : dans un contexte de censure et de délation, le gouvernement nie toute atteinte aux libertés académiques

      Une participante relève : « L’appel n’a pas été hué et la minute de silence, nous l’avons faite pour toutes les victimes. Le rassemblement n’était pas interdit, les enseignants se sont largement mobilisés, je suis convaincue que ça change tout. C’est une bonne manière de neutraliser les velléités polémiques, à coups de messages sur les réseaux sociaux et de polémiques… Et ça permet de parler du fond ! »

      Une mobilisation historique à l’université
      Partout en Europe et dans tout le pays, de Rennes à Aix-en-Provence en passant par Strasbourg et Montpellier, des mobilisations pour un « boycott universitaire » ont eu lieu ce mardi 12 mars. « C’est historique », se félicite une des promotrices de ces initiatives.

      Née, ces dernières semaines, dans la foulée de pétitions, pour la liberté d’expression et les libertés académiques puis pour le cessez-le-feu, ayant rassemblé plusieurs milliers de signataires dans l’enseignement supérieur et la recherche, la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) entend passer un cap, en faisant adopter des motions pour l’arrêt du génocide au sein des établissements de l’enseignement supérieur, mais surtout en organisant le boycott académique d’Israël.

      « C’est tout à fait légal et pacifique, glisse un des initiateurs de la CUCCP. À travers cette action de boycott, nous visons les institutions universitaires, pas les individus. Certaines universités israéliennes ont été bâties illégalement sur des territoires occupés dont les Palestiniens ont été chassés. Les institutions israéliennes collaborent avec le système militaire, et certaines universités françaises peuvent dès lors s’y trouver mêlées dans le cadre de leurs partenariats. »

      Un des chercheurs, présents lors d’une autre rencontre-débat, mardi soir, sur le site Condorcet de l’EHESS à Aubervilliers, ajoute, lui, en aparté. « On nous parle parfois des libertés académiques israéliennes qui seraient menacées par notre boycott, mais pourquoi évoque-t-on si peu celles des Palestiniens ? À Gaza, toutes les universités sont aujourd’hui détruites… Cette situation n’est pas supportable, et c’est tout le monde qui devrait réagir dans la sphère universitaire en France et en Europe. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/sciences-po-s-embrase-apres-une-mobilisation-propalestinienne_6221850_3224.h

      « Il n’y a plus d’universités à Gaza. On devrait s’indigner quand des universités sont détruites, il est aberrant qu’il y ait ce silence à Sciences Po, où pas même une minute de silence n’a été organisée depuis cinq mois », rapporte Souleymane (il n’a pas souhaité donner son vrai prénom), l’un des organisateurs, étudiant en master des droits humains et projets humanitaires à l’Ecole des affaires internationales.

      « J’étais dans l’amphithéâtre et j’ai entendu des intonations de voix qui montaient, relate une participante souhaitant rester anonyme. Quand j’ai vu qui était l’étudiante que certains voulaient empêcher d’entrer, j’ai tout de suite compris car, depuis le mois d’octobre, elle entre quasi systématiquement dans des altercations et a tendance à sortir son téléphone pour filmer les visages. »

      « A l’occasion d’autres réunions, elle avait déjà filmé et pris des photos puis les avait affichées sur les réseaux sociaux, ajoute une autre étudiante qui se trouvait aussi dans l’amphithéâtre. Ensuite, ces images sont utilisées sur CNews pour dire que les étudiants de Sciences Po sont pro-Hamas et antisémites. Cela génère beaucoup de pression et une vague de harcèlement pour les étudiants identifiés. C’est pour cette raison qu’elle a été empêchée d’entrer. »

      « Un environnement délétère »
      Ces trois étudiants affirment ne pas avoir entendu les propos « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». En revanche, précisent deux d’entre eux, une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour « prévenir que l’UEJF était présente et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés ».

      Salomé (qui souhaite conserver l’anonymat), présidente de la section de l’UEJF à Sciences Po, présente une autre version des faits, dans laquelle l’étudiante n’aurait pas été interpellée directement. « Ces propos lui ont été rapportés par une autre étudiante qui les a entendus dans l’amphithéâtre. Elle est finalement entrée et est ressortie car l’ambiance était trop pesante. Il est absolument faux de dire qu’elle a pris des photos et qu’elle les a envoyées aux médias. »

      « C’est tellement compliqué de se sentir ciblé parce que juif, poursuit Salomé. Depuis le 7 octobre, nous vivons dans un environnement délétère à Sciences Po, et hier, ça a été le point culminant de ces mois anxiogènes. On ne se sent plus à notre place dans notre propre école, parfois personne ne veut faire de travaux de groupe avec nous. »

  • Recycling rubble to rebuild Gaza homes a risky necessity - Al-Monitor: Independent, trusted coverage of the Middle East
    https://www.al-monitor.com/originals/2022/01/recycling-rubble-rebuild-gaza-homes-risky-necessity

    While the widely available and cheap material is needed in Gaza’s resource-poor construction sector, rebuilding with the rubble of Gaza’s destroyed buildings poses challenges.

    #paywall #ruines #déblais #débris

    The Gaza Strip has endured four wars in 13 years, leaving behind a lot of debris and rubble. Local construction companies have found a way to use it and provide opportunities for many workers in an area that lacks building materials amid the Israeli blockade in place since 2007.

    While the material can be of wide use, recovering and processing it involves risks, as the material may be damaged. Its availability means some residents us it for much more purposes than is safe.

    The Ministry of Public Works and Housing in Gaza reported that the last 11-day war in May 2021 has left 270,000 tons of rubble, while the United Nations Development Program says that it has worked with the local private sector to remove 2.5 million metric tons of rubble left over from previous wars.

    Gaza resident Raafat Rizk told Al-Monitor, “I had not intended to complete the construction of my new house now, but the availability of low-cost materials made out of the rubble of destroyed buildings encouraged me to do so.” He explained that the walls of his house are made of blocks manufactured from the rubble of buildings but he used Israeli gravel, which is of better quality but more expensive, to construct the concrete roof.

    Rizk added that he procured other supplies, such as iron doors, marble and tiles, from among the remnants of destroyed buildings. He said he was less concerned with the risks involved and that the most important thing is that he finally finished building his house.

    Mahmoud Samara, owner of the Samara demolition company, told Al-Monitor that his company makes agreements with the owners of destroyed buildings to purchase and remove the rubble. The Ministry of Public Works and Housing approves the removal the rubble on the condition that the buildings’ broken up foundations are delivered to the ministry to be used in widening the roads to Gaza’s ports.

    “We bear the cost of transporting them to the ports, not the ministry,” Samara said.

    He explained that scrap iron is processed out on the spot and the rubble is taken to his factory and crushed for reuse in paving streets or making floors for houses. The company also makes concrete blocks, which are cheaper than those made from Israeli gravel, Samara said, adding, “There is a price difference of $150 per 1,000 blocks between the two.”

    He explained that after the May conflict his factory collected about 10,000 tons of rubble, about 6,000 tons of which was recycled and is up for sale. He pointed out that the construction sector picked up after the war but Gaza’s economic conditions remain an obstacle in the market.

    Samara added, “Before the war … we barely had any work. We only had Israeli gravel, which people are reluctant to buy, except for institutions with the resources and the need to do so.”

    He said the rubble is safe to reuse in construction aside from roofs, explaining, “I advise consumers not to use them for building roofs. At the end of the day, they decide for themselves based on their purchasing power. Many houses were damaged during the last storm because recycled concrete blocks were used for the roofs.”

    He explained that there is high demand for recycled iron, which is cheaper than concrete blocks. “We have extracted approximately 1,000 tons of iron," he said. "Recycled iron is sold for $580 per ton, while one ton of Israeli iron costs $1,300.”

    He said that recycled iron’s uses are limited. Highly deteriorated material is sold at $220 per ton, and is used in making cages and fencing for farm animals. Samara explained that the company rejects some scrap iron that is too old.

    Samara said that the Ministry of Public Works and Housing does not monitor the process of removing and recycling rubble. He said the ministry only gives approval.

    Economic analyst Moin Rajab told Al-Monitor that Gaza had to recycle the rubble because there is no space to store in in the small enclave. He added, “Gaza treats the rubble as free raw material from which it can extract new products used in different fields.”

    Rajab explained that recycling and properly disposing of it has been good for the Palestinian economy. He noted, “Were it not for this rubble, for example, the government would have had to buy or manufacture huge cement blocks to widen the port roads.”

    Rajab noted that for various reasons, international institutions prohibit the reuse of construction waste in their projects. He stressed the need to observe safety measures while handling and processing rubble, saying that experts examine the material for any risks that may arise in recycling it.

    Rajab noted that despite the damage the war inflicted on Gaza, it has contributed to reviving the construction sector and providing hundreds of jobs.