person:rachel botsman

  • Le Crédit Social chinois et le dilemme éthique de la confiance par la notation
    https://linc.cnil.fr/fr/le-credit-social-chinois-et-le-dilemme-ethique-de-la-confiance-par-la-nota

    Quand la Chine travaille sur une version béta de son Social Credit System, un système de notation obligatoire des individus basé sur l’ensemble de leurs comportements, c’est le principe même de la confiance par la notation qui questionne des pratiques largement généralisées en occident. Rachel Botsman s’est faite connaître en 2011 pour son ouvrage What’s Mine is Yours, dans lequel elle décrivait comment « l’économie collaborative change la manière dont nous vivons ». Sept ans et quelques conférences plus (...)

    #Alibaba #Tencent #WeChat #algorithme #contrôle #surveillance #ChinaRapidFinance #SésameCredit #DidiChuxing #biométrie (...)

    ##facial

  • Valérie Peugeot : “L’économie collaborative doit être mieux régulée“
    http://www.lavie.fr/solidarite/carnets-citoyens/valerie-peugeot-l-economie-collaborative-doit-etre-mieux-regulee-06-12-2017-86

    Propos recueillis par Laurent Grzybowski publié le 06/12/2017

    En plein boom, l’économie collaborative promeut un mode de développement durable. Pour la prospectiviste Valérie Peugeot, cette nouvelle économie peut être une chance de concilier marché et transition écologique. À condition qu’elle soit encadrée.

    Comment définiriez-vous l’économie du partage ?

    Il n’y a pas une seule définition mais la cohabitation plus ou moins heureuse de différentes philosophies et différentes pratiques sous un même terme. Les pionniers de l’économie collaborative, je pense à Rachel Botsman aux États-Unis ou le collectif OuiShare en France, espéraient je crois sincèrement transformer le capitalisme de l’intérieur, et réconcilier marché et transition écologique par une mutualisation des usages des biens. Quelques années plus tard, on a vu s’imposer le capitalisme de plateforme avec des services comme AirBnB et Uber, qui tout en rendant de véritables services, ont des effets de bord considérables – envol du prix de l’immobilier dans les centres touristiques, développement du travail précaire etc.

    Ceci explique une évolution : alors que les deux expressions étaient utilisées de façon interchangeable au début des années 2000, « l’économie du partage », terme chargé moralement, s’est effacée au profit de « l’économie collaborative », plus proches de la réalité, c’est-à-dire d’une coproduction d’un service par des usagers qui se situent autant du côté de l’offre que de la demande. Maintenant, la messe n’est pas dite. On voit d’autres services se lancer qui tout en s’appuyant sur ces dynamiques contributives, imaginent des modèles économiques plus proches de l’économie sociale et solidaire. C’est ce qu’on appelle le coopérativisme de plateforme, ou encore l’économie en « pair à pair » ou l’économie des biens communs.

    Pensez-vous que l’économie du partage soit une réponse appropriée à la crise du capitalisme et aux inquiétudes nées de la mondialisation ?

    Je ne suis pas certaine qu’on puisse parler de crise du capitalisme, celui-ci ne s’est jamais aussi bien porté, le capitalisme a su se réinventer à l’heure numérique et fait preuve d’une formidable résilience. C’est notre modèle de développement qui est en crise. Pour revenir à votre question, si on se situe dans cette seconde approche de l’économie du partage, c’est-à-dire des services qui prennent le meilleur du monde numérique – des outils permettant des nouvelles interactions, des nouvelle formes d’échange et des sociabilités inédites – tout en pensant un modèle économique qui ne soit pas un modèle de prédation, alors oui, l’économie du partage est probablement un bout de réponse sur le chemin d’une transition écologique globale.

    S’agit-il selon vous d’un mouvement de fond ou d’une mode passagère ?
    Les grandes plateformes dites d’économie collaboratives se sont installées solidement et en un temps record dans leurs marchés respectifs, pour toute une série de raisons – qualité et innovation du service par rapport aux acteurs historiques, effet réseau propre à l’économie numérique, déport du coût salarial et de l’investissement matériel vers les utilisateurs mis au travail en quelque sorte avec leur propre capital personnel (appartement, véhicule…), etc. Déjà en situation de quasi-monopole, elles voient des résistances de la part des acteurs publics se multiplier, qui commencent à les réguler, voire à les interdire, comme la ville de Londres qui a récemment banni Uber de se rues. Ces encadrements ouvrent un espace pour des alternatives, des approches authentiquement collaboratives, qui peuvent être soit à l’initiative de l’État comme le.taxi en France, soit en mode auto-organisé comme la coopérative de chauffeurs de taxis à Austin aux États-Unis. Je souhaite que cette génération d’initiatives d’économie en « pair à pair » pourra s’inscrire durablement dans le paysage. Mais il est trop tôt pour le dire.
    En quoi la révolution numérique change-t-elle (ou peut-elle changer) nos modes de production et de consommation ?

    Ce n’est pas le numérique tout seul qui change nos modes de production et de consommation, mais la manière dont les différents mondes sociaux et économiques s’en emparent ! Et cela peut influer pour le meilleur comme pour le pire. Au travail, cela peut être un facteur d’accélération et de stress ou au contraire faciliter un travail plus collaboratif et horizontal, à des moments qui correspondent à la réalité de nos temps de vie. Côté consommation, le numérique peut faciliter les circuits courts et la revente de biens de seconde main plutôt que de jeter… ou être un incitateur à la consommation intensive, par le biais d’une publicité en ligne de plus en plus personnalisée.

    Qu’entendez-vous par « biens communs » ? Peuvent-ils nous aider à répondre aux défis du XXIe siècle (la crise écologique, les inégalités et la question du vivre ensemble) ?

    Les biens communs ou « communs » sont très proches de cette économie en « pair à pair » que j’évoquais précédemment. Il s’agit de ressources qui vont être gérées par une communauté petite ou grande, en dehors des régimes classiques de la propriété privée et publique, communauté qui va mettre en place ses propres règles pour protéger et faire fructifier la ressource en question. Ce peut être une communauté paysanne en Indonésie qui s’organise pour la gestion de l’eau d’irrigation des rizières, ou les wikipédiens qui imaginent la gouvernance permettant à l’encyclopédie d’être de la meilleur qualité possible. On y retrouve cette question du partage, mais cette fois-ci au sens fort : ce n’est pas juste le propriétaire d’une voiture qui la loue ponctuellement à un autre particulier, mais une ressource qui fait l’objet de différents droits d’usages au sein de l’ensemble d’une communauté.

    Aujourd’hui c’est à mes yeux une des pistes les plus fertiles pour ouvrir notre imaginaire politique, car elle bouscule en même temps notre conception binaire de la propriété et nous oblige à remettre de la démocratie au plus près de nos vies pour inventer ces nouvelles gouvernances. C’est effectivement une manière concrète d’expérimenter un autre « vivre ensemble ».

    #Communs #Economie_collaborative #Valérie_Peugeot

  • La #consommation_collaborative est morte - FastCompany
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/129336579143

    Il y a 5 ans, Rachel Botsman, l’auteure du livre sur La montée de la consommation collaborative, nous expliquait qu’une perceuse était utilisée en moyenne 10 à 15 minutes et que la louer était un usage qui allait se développer, rappelle Sarah Kessler pour FastCompany. Et tout le monde s’est emballé à l’idée de louer sa perceuse sur des plateformes dédiées. Mais voilà, explique la journaliste, malgré la profusion de plateformes, si certaines plateformes de partage de maison ou de voiture (Airbnb ou Uber) sont devenues des géants, les plateformes de prêt d’objet en particulier n’ont pas vraiment décollé.“Au lieu de plateformes pour inspirer l’interaction humaine et créer moins de déchets (…), l’économie du partage a grandi pour inclure une ménagerie de sociétés ayant bien peu de choses en commun” (voir notre (...)

    #sharevolution #économie_collaborative

  • Rachel Botsman : « La confiance sera la nouvelle monnaie du XXIe siècle »
    http://www.wedemain.fr/Rachel-Botsman-La-confiance-sera-la-nouvelle-monnaie-de-XXIe-siecle_a510.ht

    Ce qui relie AirBnb, Kickstarter, mais aussi les Moocs ou les fablabs, c’est le passage d’institutions centralisées à des communautés distribuées et connectées. Bitcoin en est l’illustration parfaite : on passe d’institution financières centralisées qui contrôlent la production et la distribution d’argent à un réseau d’agents, sans autorité centrale.

    #Airbnb #Bitcoin #Confiance #Kickstarter #Numérique #P2P #Économie_collaborative #Économie_numérique

  • Arrêtons avec l’« économie du partage » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/economie/81817/economie-du-partage-nexiste-pas

    L’économie du partage manque d’une définition partagée, expliquait déjà Rachel Botsman, en tantant de préciser la définition : http://www.fastcoexist.com/3022028/the-sharing-economy-lacks-a-shared-definition . Pour Matthew Yglesias, cela ne sert à rien. On ne devrait pas parler d’une #économie de partage, quand, pour l’essentiel, elle propose surtout des location de court-terme ou de la vente ou de la location de biens usagés. « Mon voisin et moi partageons une pelle à neige parce que nous partageons des escaliers qui doivent être déblayés quand il neige, et nous partageons la responsabilité du travail à faire. Si j’étais propriétaire des escaliers et que je lui facturais une petite somme à chaque fois qu’il entre ou sort de la maison, ce serait l’inverse du partage. » Tags : (...)

    #consommationcollaborative #sharevolution

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    La crise ne nous incite pas seulement à chercher à payer moins pour le même objet : elle nous a aussi incité à chercher à se passer de l’objet. D’une part en s’interrogeant sur le caractère superficiel de certaines envies, mais aussi, et peut-être surtout, en recherchant le service que l’objet nous rend plutôt que l’objet en lui-même. Ce que Rachel Botsman (voir la vidéo ci-dessous) a appelé la consommation collaborative. Je n’ai pas besoin d’une perceuse : j’ai besoin d’un trou dans mon mur. Pourquoi ne pas emprunter ou louer cette perceuse ? Cela est valable pour une perceuse, mais aussi un livre, un vélo, un sac à main de luxe. Cela devient de plus en plus facile avec les sites de prêt ou location entre particuliers type e-loue.com."

    http://www.ted.com/talks/lang/en/rachel_botsman_the_case_for_collaborative_consumption.htm

  • La montée de la consommation collaborative « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2010/09/22/la-montee-de-la-consommation-collaborative

    La #consommation_collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs”, explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative).

    #partage #ebusiness #economy #internet #diy #collaboratif #innovation #économie_collaborative