Je précise tardivement que les textes que j’ai lu de ce numéro sont très décevants, j’étais enthousiaste de découvrir des historiens de l’art se réclamant de Warburg et Didi-Huberman, mais aucun des textes n’arrive à la cheville ni de l’un ni de l’autre, faute d’acuité de regard sur les œuvres et les théories, ces articles sont autant d’esquisses malhabiles qui n’arpentent jamais la durée de l’analyse, et dont la seule ambition serait la poudre aux yeux que peut jeter leur résumé (leur abstract comme on dit en publication scientifique internationale), alors autant, encore une fois, inviter à la lecture directe d’Aby Warburg, de ses Essais florentins par exemple, et à celle de Georges Didi-Huberman, de L’image survivante, sur Warburg, pour commencer, peut-être.