• (352) « J’AI INFILTRÉ LE PLATEAU DE BFM » : LE RÉCIT TERRIBLE D’UN JOURNALISTE INDÉPENDANT
    1 mai 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=-CJ8ujwitjc

    Faut-il aller, quand on est porteur d’une pensée alternative, sur les plateaux mainstream et y a-t-il un mode d’emploi, un manuel de combat, pour parvenir à se servir de ce dispositif à la diffusion massive et faire avancer ses idées ? L’invité que reçoit Théophile Kouamouo est un journaliste indépendant, qui travaille notamment pour Le Monde Diplomatique. Journaliste et auteur également de "Rendre les coups, boxe et lutte des classes", paru aux Editions Le Passager Clandestin. Et co-auteur avec Nicolas Framont de “La Guerre des mots Combattre le discours politico-médiatique de la bourgeoisie”.
    Selim Derkaoui a en quelque sorte infiltré une émission en prime time de BFM TV, le “20h Ruquier”, qui n’a pas eu le succès escompté et qui n’existe plus désormais. Et il ressort de ce voyage en terrain hostile avec un article passionnant publié par “Frustration Magazine”, dont il a été il n’y a pas si longtemps le co-rédacteur en chef. Le titre de ce papier ? “« Vous pouvez rejoindre le Hamas si vous voulez » – Mon (éphémère) expérience de chroniqueur sur BFM TV”. C’est l’heure des combats de l’info.

    Lire l’intégralité de l’article de Selim Derkaoui dans Frustration Magazine :
    👉https://www.frustrationmagazine.fr/bf...

  • Taxe sur les livres d’occasion : « parlons-en avant d’improviser ! »
    https://actualitte.com/article/116957/economie/taxe-sur-les-livres-d-occasion-parlons-en-avant-d-improviser

    « On va mettre en place au moins une contribution qui puisse permettre de protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs d’être mieux aidés. » En visite au Festival du Livre, Emmanuel Macron a annoncé vouloir mettre en place une taxe sur les livres d’occasion. La Bourse Aux Livres réagit dans cette tribune à la déclaration du Président de la République.

    #Edition #Livre_occasion #Librairie

    • Oui, mettons en place des taxations pour aider les jeunes artistes désargentés…
      https://www.lejdd.fr/culture/pagny-biolay-hallyday-la-cour-des-comptes-sinterroge-sur-la-legitimite-de-ces-

      Pourtant décédé en 2017, Johnny Hallyday a fait partie des bénéficiaires des aides à la création entre 2019 et 2022, récoltant 333 890 euros.

      Sinon, l’article est entièrement orienté sur cette histoire de rémunération des auteur·ices (parce qu’ils ont été mal rémunérés la première fois qu’on a vendu le bouquin), alors qu’à ma connaissance, le prix unique du livre est destiné à protéger les « petites » librairies face aux chaînes et aux supermarchés, pas à protéger les artistes désargentés qui vendent trois exemplaires par mois. (D’ailleurs si on commence à se demander comment on redistribue l’argent de la taxe sur les occassions, et comme la logique est tout de même, avec les droits d’auteur, d’une certaine proportionnalité en fonction des ventes, alors évidemment c’est Musso qui va toucher le poignon, pas les auteur·ices qui vendent 1 exemplaire en occaz par mois chez Gibert.)

  • « Apologie du terrorisme » : la journée kafkaïenne de La France insoumise
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/300424/apologie-du-terrorisme-la-journee-kafkaienne-de-la-france-insoumise

    Mardi, au même moment que Rima Hassan, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était elle aussi convoquée par une brigade criminelle pour une plainte similaire. Les raisons de son audition ? Avoir diffusé un communiqué de presse le 7 octobre dans lequel, comme le lui ont indiqué les policiers, le mot « terrorisme » ne figurait pas - le parti avait alors préféré employer l’expression « crime de guerre » pour qualifier la tuerie en Israël.

    C’est, littéralement, être poursuivie pour quelque chose qu’on n’a pas dit.

    • Ah mais, si j’ai bon souvenir, concernant ce mot qu’on serait sommé de prononcer, Amnesty International a eu aussi son lot de calomnies dans la « politico-médiasphère » :

      Faute d’une définition unanimement consacrée en droit international - boussole de notre organisation -, la politique d’Amnesty International est d’éviter de qualifier un groupe de « terroriste » sauf lorsque nous citons d’autres sources, comme par exemple des documents issus des Nations unies.

      https://www.amnesty.fr/presse/face-a-une-inquietante-vague-de-denigrement-amnesty-international-france-rap

    • La même, dans l’article d’à côté :

      Jusqu’où ira ce pouvoir ? Vont-ils convoquer pour apologie du terrorisme l’ONU, l’AFP ou encore Amnesty International qui refusent de qualifier de terroristes les organisations pour rester dans le cadre du droit international ?

      https://www.mediapart.fr/journal/politique/010524/mathilde-panot-denonce-une-fuite-en-avant-autoritaire

      La brigade criminelle m’a tendu un tweet reprenant le communiqué du groupe parlementaire du 7 octobre 2023. J’ai demandé quelles phrases, mots, seraient concernés par une accusation aussi grave. Il m’a été répondu que c’était l’ensemble du communiqué. Dire « Israël/Palestine : pour une paix juste et durable. Stop à l’escalade » ou « il faut obtenir le cessez-le-feu » relèverait-il maintenant de l’apologie du terrorisme ?
      [...]
      je rappelle que les parlementaires sont protégés des poursuites depuis la Révolution française, non comme un privilège, mais pour assurer leur liberté de parole, l’indépendance de leur mandat et les protéger des pressions de l’exécutif.

    • Vous avez raison de pointer l’approche des élections européennes. La plainte à mon encontre date du 11 octobre, le lendemain de la parution de la circulaire d’Éric Dupond-Moretti qui incitait les parquets à poursuivre pour apologie du terrorisme les propos « même prononcés dans le cadre d’un débat d’intérêt général et se revendiquant comme participant d’un discours de nature politique ». Si j’avais vraiment commis une apologie du terrorisme, aurait-il attendu quasiment sept mois pour me convoquer ? Personne n’y croit. Cette convocation comme celle de Rima Hassan interviennent donc dans le cadre d’une instrumentalisation de la justice et de la police en vue d’un résultat électoral.

  • Benoît Jacquot accusé de viol : l’actrice Isild Le Besco révèle pourquoi elle ne porte pas plainte contre le réalisateur - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/04/30/jacques-doillon-accuse-de-viol-lactrice-isild-le-besco-revele-pourquoi-ell

    À la fin du livre, Isild Le Besco donne les raisons pour lesquelles elle n’a pas répondu aux appels d’enquêteurs de la brigade des mineurs qui souhaitent l’entendre. « Ils me sollicitent et me sollicitent encore pour recueillir ma plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon », rapporte-t-elle.

    « Je n’ai pas envie de me confronter encore à ces institutions poussiéreuses, pensées et régies par des hommes. C’est déjà tellement éprouvant d’écrire. De nommer. De faire face à ses maux », poursuit l’autrice. « Être victime, oui, mais de qui ? Et de quoi exactement ? De la sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d’emprise de Benoît Jacquot ? Du manque d’éthique professionnelle de Jacques Doillon ? », s’interroge-t-elle.

    « Dire que Benoît m’a violée, c’est évident. J’étais une adolescente et je lui donné mon entière confiance. Il s’est substitué à mon père, ma mère, à toute figure d’autorité. En cela, son viol est aussi incestueux », considère l’actrice.

    • Parmi les fondamentaux que cette période nous rappelle : le sionisme ne peut survivre que par le mensonge. Tout témoignage de la vérité fait immédiatement ressortir son illégitimité, parce que son application pratique conduit irrémédiablement au génocide de la population arabe palestinienne (dont le premier épisode de grande ampleur a été la nakba de 48) – donc on ment. Tout le temps.

    • Et à nouveau, constater l’ubiquité des talking-points sionistes. La focalisation sur le terme « intifada » pour dénoncer les mouvements de protestation sur les campus apparaît exactement au même moment aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en France. Piers Morgan utilise le même argument tout pété que Jean-Michel Apathie quasiment le même jour…

      C’est absolument magique.

  • Le romancier américain Paul Auster, auteur de la « trilogie new-yorkaise », est mort à l’âge de 77 ans | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/le-romancier-americain-paul-auster-est-mort-a-lage-de-77-ans-6575707.ph


    Paul Auster (ici en septembre 2017) est mort ce mercredi à l’âge de 77 ans. (EPA-EFE/J.P.GANDUL)

    Le romancier américain Paul Auster est mort ce mercredi. Il avait 77 ans.

    Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa « Trilogie new-yorkaise », est mort de complications d’un cancer du poumon à l’âge de 77 ans, a annoncé le New York Times ce mardi. Paul Auster est mort à son domicile de Brooklyn, à New York, aux États-Unis, a indiqué le quotidien, qui cite une amie du romancier, Jacki Lyden.

    Cette dernière l’a ensuite confirmé dans un email à l’AFP. « Paul s’est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches ». Le diagnostic de son cancer avait été annoncé l’an dernier par son épouse, l’écrivaine Siri Hustvedt.

    Traduit dans une quarantaine de langues
    Né en 1947 dans l’État du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur de plus d’une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

    Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l’Université Columbia de New York la littérature française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres. L’héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l’écriture.

    Il s’est fait connaître en 1982 avec « L’invention de la solitude », un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père. Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa « Trilogie new-yorkaise », un roman noir qui s’inspire du genre policier et qui lui a donné une tournure philosophique.

    Vénéré en France, son « deuxième pays »
    Également scénariste, Paul Auster a contribué au film « Smoke », qui dresse le portrait d’âmes perdues gravitant autour d’un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite « Brooklyn Boogie », deux films qu’il réalise avec Wayne Wang. Parmi ses autres œuvres à succès figurent notamment « Moon Palace », « Le Livre des illusions » et « Brooklyn Follies ». Écrivain vénéré en France qu’il considère comme son « deuxième pays », il reçoit le Prix Médicis étranger pour le « Léviathan » en 1993. Démocrate affiché, il a dénoncé dans l’un de ses livres, les années Bush.

    En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu’il avait eu avec l’écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Il était mort d’une « overdose accidentelle » à New York après avoir été inculpé d’homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par overdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois. Malgré un cancer diagnostiqué la même année, Paul Auster achève un dernier livre à la tonalité nostalgique, « Baumgartner ».

  • Crise du logement : Le Sénat tire la sonnette d’alarme et appelle à une « loi de programmation » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/crise-du-logement-le-senat-tire-la-sonnette-dalarme-et-appelle-a-une-loi

    A l’issue de plus de quatre mois d’auditions, la mission d’information relative à la crise du logement du Sénat a rendu ses conclusions. Dans un rapport fleuve, elle alerte sur une « crise politique », et appelle à « agir rapidement et fortement », face à l’absence d’une « véritable réflexion d’ensemble » depuis 50 ans.

    « A trop vouloir économiser sur le logement, à trop compter sur un ajustement naturel par « la main invisible du marché », en attendant la baisse des prix, le gouvernement prend le risque d’être non pas un pompier, mais un pyromane dans une crise qui, j’en ai la conviction profonde, est politique parce qu’avec le logement on touche à l’essentiel », déclarait Dominique Estrosi-Sassone, présidente LR de la mission d’information relative à la crise du logement, à l’occasion de l’ouverture des travaux, en décembre dernier.

    Près de cinq mois plus tard, pas de changement de diagnostic, mais une confirmation pour les sénateurs : la crise du logement constitue bel et bien une « crise politique », qui constituera « un déterminant du vote lors des prochaines échéances électorales ». Ces derniers mois, la chambre haute s’est d’ailleurs fortement mobilisée, votant plusieurs propositions de loi en la matière, la dernière en date, le 9 avril dernier, portant sur la rénovation de l’habitat dégradé.

    • Autre piste, encore plus d’actualité avec l’approche des JO, les élus du palais du Luxembourg souhaitent s’attaquer à l’explosion de la location touristique, proposant de « donner aux maires les moyens de réglementer sévèrement les meublés de tourisme partout où ces locations provoquent un effet d’éviction sur l’habitat permanent et sont devenues un véritable produit financier ». A cet égard, une proposition de loi en la matière sera prochainement examinée au sein de la chambre haute, dont la rapporteure au Sénat est la sénatrice LR de la Haute-Savoie, Sylviane Noël.

    • Je sais plus où on a lu ou entendu ça très récemment, je sais plus si c’était dans un article ou une vidéo genre Blast, mais qui disait que quand on travaille sérieusement en petit comité sur un unique sujet dédié, avec les sources de plein d’experts de ce sujet, pendant plusieurs mois sur le même sujet, et bien qu’on soit un anonyme de la politique (convention pour le climat, 150 tirés au sort), ou de droite (dans les groupes de travail sénatoriaux par ex comme ici), on finit mécaniquement par sortir des propositions de gauche.

  • Quand Einstein et Arendt dénonçaient le « fascisme » en Israël - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/04/30/quand-einstein-et-arendt-denoncaient-le-fascisme-en-israel

    Dès 1948, certains fondateurs d’Israël étaient déjà dénoncés, non seulement comme étant des criminels de guerre, mais aussi comme des fascistes. Un mot lourd de sens, à la sortie immédiate de la Seconde Guerre mondiale, de la part d’une génération qui connait dans sa chair le sens de la barbarie, au lendemain de la Shoah. L’usage du terme “fascisme” est encore plus fort puisqu’il est utilisé par de grands intellectuels juifs, qui savent parfaitement de quoi ils parlent, notamment Albert Einstein, plus grand physicien du siècle, et Hannah Arendt, spécialiste du totalitarisme.

    En effet, dans une tribune publiée dans le New York Times à la fin de l’année 1948, de grandes figures scientifiques et intellectuelles protestent contre la venue de Menahem Begin aux USA. Cette année là, l’État israélien vient de naître dans le sang des palestiniens et Begin, sioniste de droite qui sera plus tard Premier Ministre d’Israël, vient affirmer son existence politique dans la première puissance occidentale.

    Begin n’est pas n’importe qui : il est non seulement l’un des fondateurs d’Israël, mais il est à l’origine du Likoud, le parti actuellement au pouvoir, celui de Netanyahou. En 1948, tout semble déjà dénoncé clairement dans cette tribune : les idées d’extrême droite, les méthodes « fascistes », le « mysticisme religieux » et le « suprémacisme racial » de ce courant fondateur, qui s’est imposé à la tête d’Israël par la suite. 76 ans après, cette description semble plus vraie que jamais.

    Pourtant, aujourd’hui en France, utiliser les mots signés par Einstein et Arendt pourrait conduire à des poursuites pour « apologie du terrorisme ».

    • Je pense que c’est pour ça, d’entrée de jeu, que la question qui nous a été posée à toustes après le 7 octobre a été : tu condamnes le hamas ? Dit : tu condamnes le hamas ! Nous savons comment Israël a été fondé. Pourtant, la première chose qui te vient à l’esprit après un massacre c’est pas de condamner c’est d’être horrifié, abasourdi. Dans ce cas précis, ce qui m’est venu après c’est la terreur . Terreur de la réponse qui allait être faite par Israël. J’étais loin de penser que ça irait aussi loin. Le cynisme de Netanyahu dans ses allocutions est du haut de gamme, son but tuer tous les Palestiniens. C’est clair il a tous les droits.

    • 1er septembre 2021
      Quand Einstein appelait “fascistes” ceux qui gouvernent Israël depuis 44 ans...
      https://www.legrandsoir.info/quand-einstein-appelait-fascistes-ceux-qui-gouvernent-israel-depuis-44

      (...) Et quid de celui qui a occupé le plus longtemps le poste de premier ministre d’Israël, le président du Likoud Benyamin « Bibi » Netanyahou ? Sort-il lui aussi de la même matrice « fasciste » qui a engendré Begin, Shamir et les autres dirigeants israéliens d’extrême-droite ? Bien que beaucoup plus jeune d’eux, Netanyahou peut afficher des rapports directs et même familiaux avec les tendances les plus extrémistes et carrément fascistes – et plus tard, scissionnistes – du sionisme « Révisionniste » déjà très droitier, inspiré, fondé et dirigé par Ze’ev Jabotinsky il y a un siècle. En effet, le père de « Bibi », qui a servi de secrétaire de Jabotinsky, a suivi Abba Ahimeir quand celui-ci est entré en conflit avec Jabotinsky qui a rejeté sa proposition de devenir un... Mussolini juif a la tête d’un parti sioniste clairement fasciste (3). Étroit collaborateur de cet idéologue et théoricien fasciste, le père de « Bibi » a dirigé les publications de l’organisation de Ahimeir, lequel a noué des liens assez étroits avec l’Italie fasciste de Mussolini mais il n’a jamais réussi la même chose avec l’Allemagne nazie bien qu’il n’ait pas hésité à faire l’éloge d’ Hitler en 1933 !

      Bien qu’il n’ait jamais eu une importante base populaire, Ahimeir a influencé directement ou indirectement ceux qui ont façonné l’Israël actuel. Ce n’était pas seulement que son culte de la violence la plus brute, son extrême nationalisme et ses théories racistes aient imprégné des organisations comme l’Irgoun de Menahem Begin. C’est que le fondateur de l’organisation Stern a été son « enfant spirituel », comme d’ailleurs l’était aussi son chef militaire, le futur premier ministre d’Israël Yitzhak Shamir. C’est que Benzion Netanyahou, qui a été « élève » et étroit collaborateur de Ahimeir, a influencé comme nul autre son fils Benyamin. Et peut être pas seulement son fils mais aussi le fils de son fils, son tristement célèbre petit-fils Yair Netanyahou qui défraie la chronique par ses scandales, les caricatures antisémites qu’il publie et ses sympathies néofascistes payées en retour par les néofascistes Allemands et Américains qui l’appellent « frère » et le considèrent comme leur héros !
      (...)

      https://seenthis.net/messages/928160
      https://seenthis.net/messages/276721

  • Cass Report

    Dr Hilary Cass has submitted her final report and recommendations to NHS England in her role as Chair of the Independent Review of gender identity services for children and young people.

    The Review was commissioned by NHS England to make recommendations on how to improve NHS gender identity services, and ensure that children and young people who are questioning their gender identity or experiencing gender dysphoria receive a high standard of care, that meets their needs, is safe, holistic and effective.

    The report describes what is known about the young people who are seeking NHS support around their gender identity and sets out the recommended clinical approach to care and support they should expect, the interventions that should be available, and how services should be organised across the country.

    It also makes recommendations on the quality improvement and research infrastructure required to ensure that the evidence base underpinning care is strengthened.

    In making her recommendations, Dr Cass has had to rely on the currently available evidence and think about how the NHS can respond safely, effectively, and compassionately, leaving some issues for wider societal debate.

    https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report
    https://cass.independent-review.uk/wp-content/uploads/2024/04/CassReview_Final.pdf

    • 388 pages du coup le résumé :

      Overview of key findings

      – There is no simple explanation for the increase in the numbers of predominantly young people and young adults who have a trans or gender diverse identity, but there is broad agreement that it is a result of a complex interplay between biological, psychological and social factors. This balance of factors will be different in each individual.

      – There are conflicting views about the clinical approach, with expectations of care at times being far from usual clinical practice. This has made some clinicians fearful of working with gender-questioning young people, despite their presentation being similar to many children and young people presenting to other NHS services.

      – An appraisal of international guidelines for care and treatment of children and young people with gender incongruence found that that no single guideline could be applied in its entirety to the NHS in England.

      – While a considerable amount of research has been published in this field, systematic evidence reviews demonstrated the poor quality of the published studies, meaning there is not a reliable evidence base upon which to make clinical decisions, or for children and their families to make informed choices.

      – The strengths and weaknesses of the evidence base on the care of children and young people are often misrepresented and overstated, both in scientific publications and social debate.

      -The controversy surrounding the use of medical treatments has taken focus away from what the individualised care and treatment is intended to achieve for individuals seeking support from NHS gender services.

      – The rationale for early puberty suppression remains unclear, with weak evidence regarding the impact on gender dysphoria, mental or psychosocial health. The effect on cognitive and psychosexual development remains unknown.

      – The use of masculinising / feminising hormones in those under the age of 18 also presents many unknowns, despite their longstanding use in the adult transgender population. The lack of long-term follow-up data on those commencing treatment at an earlier age means we have inadequate information about the range of outcomes for this group.

      – Clinicians are unable to determine with any certainty which children and young people will go on to have an enduring trans identity.

      – For most young people, a medical pathway will not be the best way to manage their gender-related distress. For those young people for whom a medical pathway is clinically indicated, it is not enough to provide this without also addressing wider mental health and/or psychosocially challenging problems.

      – Innovation is important if medicine is to move forward, but there must be a proportionate level of monitoring, oversight and regulation that does not stifle progress, while preventing creep of unproven approaches into clinical practice. Innovation must draw from and contribute to the evidence base.

      Overview of Recommendations

      The recommendations set out a different approach to healthcare, more closely aligned with usual NHS clinical practice that considers the young person holistically and not solely in terms of their gender-related distress. The central aim of assessment should be to help young people to thrive and achieve their life goals.

      – Services must operate to the same standards as other services seeing children and young people with complex presentations and/or additional risk factors.

      – Expand capacity through a distributed service model, based in paediatric services and with stronger links between secondary and specialist services.

      – Children/ young people referred to NHS gender services must receive a holistic assessment of their needs to inform an individualised care plan. This should include screening for neurodevelopmental conditions, including autism spectrum disorder, and a mental health assessment.

      – Standard evidence based psychological and psychopharmacological treatment approaches should be used to support the management of the associated distress from gender incongruence and cooccurring conditions, including support for parents/carers and siblings as appropriate.

      – Services should establish a separate pathway for pre-pubertal children and their families. ensuring that they are prioritised for early discussion about how parents can best support their child in a balanced and non-judgemental way. When families/carers are making decisions about social transition of pre-pubertal children, services should ensure that they can be seen as early as possible by a clinical professional with relevant experience.

      – NHS England should ensure that each Regional Centre has a follow-through service for 17–25-year-olds; either by extending the range of the regional children and young people’s service or through linked services, to ensure continuity of care and support at a potentially vulnerable stage in their journey.  This will also allow clinical, and research follow up data to be collected.

      – There needs to be provision for people considering detransition, recognising that they may not wish to re-engage with the services whose care they were previously under.

      – A full programme of research should be established to look at the characteristics, interventions and outcomes of every young person presenting to the NHS gender services.

      – The puberty blocker trial previously announced by NHS England should be part of a programme of research which also evaluates outcomes of psychosocial interventions and masculinising/ feminising hormones.

      – The option to provide masculinising/feminising hormones from age 16 is available, but the Review recommends extreme caution. There should be a clear clinical rationale for providing hormones at this stage rather than waiting until an individual reaches 18. Every case considered for medical treatment should be discussed at a national Multi- Disciplinary Team (MDT).

      – Implications of private healthcare on any future requests to the NHS for treatment, monitoring and/or involvement in research, and the dispensing responsibilities of pharmacists of private prescriptions needs to be clearly communicated.

  • Comment le capitalisme a récupéré le féminisme - Françoise Vergès

    On oublie parfois que le capitalisme a débuté avec l’exploitation de certains peuples et de leurs terres par les classes dominantes colonialistes.
    Cette colonisation a pris beaucoup de formes à travers l’histoire. Autrefois, elle concernait l’appropriation des ressources et des corps, mais aujourd’hui, elle s’infiltre jusque dans notre culture et nos imaginaires. Et même là où on ne l’attend pas, comme dans les luttes féministes.
    Comment faire avancer les luttes féminisme sans y reproduire des dynamiques coloniales ?

    Françoise Vergès est docteure en sciences politiques et militante pour un féminisme antiraciste et anticolonial.

    🔷 SOMMAIRE

    00:00:00 Introduction et définitions de la colonisation
    00:08:38 Evolution de la colonisation (exemple de Madère)
    00:13:50 Toutes les facettes de la colonisation (ex. de la banane)
    00:19:42 Qu’est ce que le néocolonialisme ?
    00:27:08 Décoloniser le féminisme
    00:44:56 Comment lutter ?

    https://www.youtube.com/watch?v=9yIp37RNKOs

  • Pute : un mot, un stigmate, un instrument de domination | Sylvie Tissot
    https://lmsi.net/Pute-un-mot-un-stigmate-un-instrument-de-domination

    Il faut, en commençant le livre de Dominique Lagorgette, se tenir prête à parcourir plus de 200 pages d’insultes sexistes. Du vieux français jusqu’aux chansons contemporaines – la bonne vieille chanson française – en passant par les amateurs du Paris du XIXème siècle], c’est un déluge de haine contre les femmes que dévoile l’histoire des mots « Pute » et « Putain », et de tous les autres mots et expressions qui leur sont accolés. Source : Les mots sont importants

  • VRAI OU FAUX. Blocage de Science Po Paris : des étudiants ont-ils fait un salut nazi, comme le montre une photo publiée sur les réseaux sociaux ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-blocage-de-science-po-paris-des-etudiants-ont-ils-fait-un-


    On s’en fout de la vérité, sur CNews, ça va devenir une info qui ne sera jamais démentie et tout comme Trump prenait des décisions après avoir regardé un truc sur Fox News, Darmanin, Pécresse et les autres vont se dépêcher de sanctionner sur la base d’infox qu’ils vont eux-même propager.
    C’est comme ça que ça marche, le totalitarisme.

    C’est faux, l’image a été générée par l’intelligence artificielle. C’est même écrit en petit, en bas à droite de la photo. En y regardant de plus près, on remarque aussi que les doigts et les sourcils des étudiants ne sont pas bien dessinés. L’image a été créée de toute pièce et publiée par un compte qui se veut parodique, « C’est pas de l’info ». Sur X, le compte se décrit comme « numéro 1 sur la grossière désinformation ». L’image des étudiants a d’ailleurs été postée pour la première fois accompagnée d’un « #parodie ».

  • Crèches privées : « On a trouvé des documents qui montrent la dérive du secteur », raconte Daphné Gastaldi, co-autrice du livre « Le Prix du Berceau »
    https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/creches-privees-on-a-trouve-des-documents-qui-montrent-la-derive-du-sec


    #affameurs, littéralement.
    L’insuffisance alimentaire à ces âges-là est criminel. Cela induit une moindre croissance et affaiblit les capacités d’apprentissage.

    On a aussi un cas très précis et documenté. Des mères de famille dans les Bouches-du-Rhône se sont réunies au sein d’un collectif. Elles ont mené l’enquête, elles ont conservé des preuves. C’est l’une des histoires qui m’a le plus marqué parce qu’elles ont réussi à faire avouer à la crèche du grand groupe qui s’appelle « Les Petits Chaperons Rouges », qu’il manquait des repas. Une enquête interne a été ouverte après leur signalement. La directrice a été licenciée. Mais le groupe ne cesse de dire que c’est un cas isolé, mais on a eu d’autres échos dans d’autres crèches qui nous racontent la même chose. À cause de mesures d’économies, des employés se retrouvent à partager des repas, des bouts d’omelette entre les enfants.

  • Racisme, violence policière, droit de manifester… La France pointée du doigt par Amnesty International | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/racisme-violence-policiere-droit-de-manifester-la-france-pointee-du-doi

    Dans son apport annuel sur les droits humains, la secrétaire générale d’Amnesty International signale, ce mercredi, de graves restrictions et abus en France en 2023 notamment en ce qui concerne le droit de manifester et les droits de l’enfant. Revue de détails.

    « Recours à une force abusive, ainsi qu’à des pratiques de maintien de l’ordre discriminatoires ». L’ONG Amnesty International, qui lutte pour le respect des droits de l’Homme dans le monde, alerte, dans son rapport annuel publié ce mercredi sur certaines pratiques menées en France en 2023.

    « Des arrestations arbitraires »
    Après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre et les représailles menées par Israël à Gaza, plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont été interdites en Europe, et notamment dans l’Hexagone. « Des restrictions illégales » pour l’ONG menant à « des arrestations arbitraires ». « L’Allemagne, l’Autriche, la France, la Hongrie, la Pologne et la Suisse ont interdit par anticipation de telles manifestations en 2023, sous de vagues prétextes de risques d’atteinte à l’ordre public ou à la sécurité nationale et, parfois, sous l’influence de stéréotypes racistes », estime Amnesty International.

    L’ONG dénonce aussi la violence dans le maintien de l’ordre lors de rassemblements : « le matraquage aveugle, a souvent été utilisé en premier recours » pour disperser des manifestations.

    L’organisation ajoute, qu’en sus, « des médias et des responsables politiques ont fréquemment tenu des propos déshumanisants envers les Palestiniens, diffusant des stéréotypes racistes et pratiquant l’amalgame entre musulmans et terroristes ».

    Des ONG dissoutes « en dehors de toute procédure régulière »
    Des manifestations en faveur du climat ont aussi été, comme à Sainte-Soline, « sévèrement réprimées par les autorités. Des militants du climat se livrant à des actes pacifiques de désobéissance civile ont fait l’objet d’arrestations collectives, de poursuites judiciaires pour des chefs d’inculpation graves et de campagnes de dénigrement ». Des blessés, parfois graves, ont aussi été déplorés.

    La France est aussi accusée par Amnesty International d’avoir cherché à dissoudre, en 2023, plusieurs ONG ou des collectifs comme les Soulèvements de la terre, « en dehors de toute procédure régulière », nuisant ainsi à la liberté de réunion.

    Le racisme et l’homophobie trop présents
    Le racisme et la xénophobie restent encore très prégnants dans l’Hexagone, exacerbés encore plus par le conflit à Gaza. Toute l’année dernière, des mosquées, synagogues et cimetières ont été les cibles de tags et de vandalismes…
    Amnesty relève aussi la pratique « courante » du « profilage ethnique par les responsables de l’application des lois ». Alerté notamment par le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme (HDCH), le Conseil d’État a effectivement reconnu, en octobre, des contrôles discriminatoires menés par la police mais sans que des solutions soient proposées pour lutter contre ce phénomène.

    Moins contrôlées au faciès que les hommes, les femmes musulmanes sont, toutefois, « particulièrement visées par certaines restrictions en matière de sport et d’enseignement », pointe l’ONG. Pour exemple, la Fédération française de football interdit

    Aux joueuses musulmanes portant un couvre-chef religieux de participer à des matchs en compétition. Dans le milieu scolaire également, le port de l’abaya et du qamis à la rentrée 2023 fait débat.

    Les personnes LGBT ne sont pas épargnées : une hausse des violences à leur encontre est relevée, notamment « des attaques et des actes de vandalisme contre des centres d’accueil en métropole et en outre-mer ».

    Les droits de l’enfant pas toujours respectés
    Enfin, les droits de l’enfant sont aussi menacés dans l’Hexagone d’après Amnesty. Alors que la France a enregistré un nombre record de sans-abri en 2023, en juin, le Comité des droits de l’enfant s’est dit préoccupé par le nombre croissant de familles vivant sous le seuil de pauvreté.

    Le Comité contre la torture s’est aussi inquiété des multiples refus de la France de rapatrier des femmes et enfants français retenus dans des conditions déplorables dans des camps du nord-est de la Syrie.

    Enfin, la nouvelle loi votée sur l’immigration porte « atteinte aux droits à la vie familiale, au logement et à la santé », estime le rapport. La rétention de familles demandeuses d’asile avec enfants, ainsi que de mineurs non accompagnés, est aussi source d’inquiétudes.

  • En 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ?
    https://www.it-connect.fr/en-2024-combien-de-temps-faut-il-pour-casser-un-mot-de-passe

    Alors, en 2024, combien de temps faut-il pour casser un mot de passe ? Bien entendu, cela dépend de la longueur de ce mot de passe et du type de caractère.

    Pour être « dans le vert », selon la matrice d’Hive Systems, le mot de passe doit être d’au moins 13 caractères et utiliser 4 types de caractère (nombres, majuscules, minuscules et symboles) car il faudra 11 milliards d’années pour le casser. Il faudra surement beaucoup moins de temps avec du matériel encore plus performant.

  • Comprendre l’effacement des graffitis
    https://metropolitiques.eu/Comprendre-l-effacement-des-graffitis.html

    Mis en valeur voire patrimonialisés dans certains contextes, les graffitis font le plus souvent l’objet d’un effacement systématique. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser interroge l’« antigraffitisme » et ses ressorts. Par la littérature qu’ils produisent ou par leurs innombrables signatures dans les villes, les graffitis sont bien vivants. Pourtant, dans la plupart des centres-villes, c’est l’effacement qui prévaut. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tous deux #Commentaires

    / #arts, #espace_public, #graffiti, #street_art, propreté

    #propreté
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-brasdefer-becquet.pdf

  • Rennes : Macron, Darmanin, Le Maire… Qui pose des photos d’hommes politiques sur des crottes de chien ?
    https://www.20minutes.fr/politique/4087649-20240422-rennes-macron-darmanin-maire-pose-photos-hommes-politique
    https://img.20mn.fr/xtRBWnaCSaCMIVNbtYskoSk/1444x920_des-portraits-de-bruno-le-maire-gerald-darmanin-et-emmanuel-macron
    Dans la vie politique, il y a les sondages… et il y a la rue, pour bien mesurer la popularité d’un régime.

    « J’ai pris la photo le 18 mars dans un parterre du quartier Colombier », raconte Hélène, qui a découvert le portrait du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue de l’Economie Bruno Le Maire. « Ça m’a fait rire car ce ne sont pas des personnes que je porte dans mon cœur. Puis je me suis imaginée la personne en train de méticuleusement mettre en place les petits portraits sur les étrons ce qui m’a fait rire à nouveau », raconte la Rennaise, encore amusée par la petite installation.

  • « J’y suis confrontée tous les jours » : dans le camp présidentiel, le « #sexisme insidieux » derrière la « #parité de façade »
    https://www.francetvinfo.fr/politique/j-y-suis-confrontee-tous-les-jours-dans-le-camp-presidentiel-le-sexisme

    « Si tu te mets en face de moi, je vais pouvoir te faire du pied. » La petite phrase est lancée par un député MoDem à sa collègue Elodie Jacquier-Laforge, en début d’une réunion de groupe. La députée, vice-présidente de l’Assemblée nationale, écarquille des yeux, mais répond du tac-au-tac : « Qu’est-ce que c’est cette blague de beauf ? » L’échange s’arrête là. Mais il montre que dans les couloirs du pouvoir, en 2024, le sexisme n’a pas disparu. « Je pense que j’y suis confrontée tous les jours. Ce sont des réflexions sur la manière dont je m’habille, je me coiffe… Cela vient souvent d’une génération plus âgée que la mienne », poursuit cette élue de l’Isère de 45 ans.

    Quatre-vingts ans après l’ordonnance du 21 avril 1944 accordant aux femmes le droit de voter et de se présenter à une élection, l’égalité entre hommes et femmes n’est toujours pas une évidence. Même dans un camp qui l’a affichée comme grande cause de ses deux quinquennats. Toutes les femmes macronistes interrogées par franceinfo assurent néanmoins que les comportements n’ont plus grand-chose à voir avec ce qu’ont pu subir leurs aînées. « A l’Assemblée, ils se tiennent à carreau », assure la députée Renaissance Sarah Tanzilli. Peut-être parce que l’hémicycle s’est féminisé, avec 39% de femmes élues en 2017 (contre 27% en 2012), et 37% en 2022.

  • Le premier tribunal devait être gangréné par le wokisme. Heureusement la cour d’appel reconnaît un « droit de correction », parce que hein, si on ne peut plus cogner ses gamins quand c’est pour leur bien…
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/relaxe-dun-policier-accuse-de-violences-sur-ses-enfants-rehabiliter-un-dr

    Yves M., un ancien major de la police aux frontières poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé jeudi 18 avril lors de son procès en appel à Metz. En juillet 2023, en première instance, le policier avait été condamné par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) à dix-huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans ainsi que le retrait de l’autorité parentale.

    Dans l’arrêt prononcé jeudi par la cour d’appel de Metz, consulté par Libération, il est précisé, qu’un « droit de correction est reconnu aux parents et autorise actuellement le juge pénal à renoncer à sanctionner les auteurs de violence dès lors que celles-ci n’ont pas causé un dommage à l’enfant, qu’elles restent proportionnées au manquement commis et qu’elles ne présentent pas de caractère humiliant ». Aussi, les juges imputent les gestes dénoncés à « la personnalité décrite comme entière et forte » de Yves M.. Des formulations que conteste Me Jérôme Tiberi, avocat des deux enfants du policier, âgés aujourd’hui de 10 et 13 ans. Il annonce ce vendredi se pourvoir en cassation.

  • Réflexion très intéressante de Carl Beijer : « ne les laissez pas transformer la Palestine en débat sur la liberté d’expression ».

    Don’t let them turn Palestine into a free speech debate, Episode 2
    https://www.carlbeijer.com/p/dont-let-them-turn-palestine-into-0ba

    Shortly after the war started, I urged the left not to let the right turn Palestine into a free speech debate. Looking at the discourse surrounding Columbia it’s hard to deny that this is exactly what has happened. Instead of talking about the atrocities that are still being carried out by the IDF every day, a whole lot of the discourse has now segued over to pointing out the petty hypocrisies and open tyrannies of elite campus Zionists.

    Je trouve que c’est très pertinent, parce que c’est très exactement ce que la répression est en train de provoquer en France. Au lieu de parler des atrocités israéliennes, on se retrouve à devoir dénoncer le « maccarthysme à la française », revendiquer le droit à manifester, savoir s’il est légitime d’invoquer Hannah Harendt, s’il y a deux poids deux mesures, si nos préfets et nos juges sont méchants… Mais quand on fait cela on ne parle déjà plus de Gaza, et on se retrouve au contraire en situation de défense, au lieu d’être en situation de dénoncer.

    C’était déjà le cas avec les imputations permanentes d’antisémitisme avant le 7 octobre. Outre le fait que les accusations permanentes d’un antisionisme dévoyé, façade pour les antisémites, sont assez systématiquement des manipulations organisées par les pro-israéliens, même les inquiétudes plus légitimes (venues de la gauche, disons) ont pour effet de systématiquement déplacer le débat d’une situation de dénonciation des crimes coloniaux d’Israël, à une position de défense où l’on ne parle plus du tout de la Palestine : on se retrouve dans un méta-discours à propos de « nous-mêmes ».

    Toujours est-il qu’en ce moment, la répression et la criminalisation du soutien à la Palestine ont à nouveau – et de manière encore plus spectaculaire – cet effet (et sans doute ce but pratique) : on ne parle alors plus des crimes israéliens, on ne parle pas de boycott, on ne parle pas de ce qu’on attend de nos propres gouvernements, on se retrouve à parler de liberté d’expression, retranchés dans une situation de défense. Les crevures génocidaires sont en roue libre dans les médias pour justifier l’injustifiable, et pendant ce temps on est à discuter de notre propre droit à nous exprimer, plutôt qu’à, justement, pouvoir dénoncer l’injustifiable.

    Alors que, au fond du fond, ce n’est pas Rima Hassan qui est en train de commettre un génocide et de massacrer un enfant palestinien toutes les dix minutes.

  • La marche du 21 avril contre le racisme interdite par la préfecture de police de Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/la-marche-du-21-avril-contre-le-racisme-interdite-par-la-prefecture-de-po

    Craignant des troubles à l’ordre public et des slogans antisémites, Laurent Nuñez a interdit une marche « contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants », soutenue par des militants antiracistes, des mouvements de gauche et des familles de victimes de violences policières.

    Lutte contre le racisme ? « Antisémitisme !!! » qu’ils s’exclament tous en chœur, à l’extrême-droite !

    • Dictature : après les conférences pro-palestiniennes, l’interdiction de la marche contre le racisme à Paris
      https://contre-attaque.net/2024/04/19/dictature-apres-les-conferences-pro-palestiniennes-linterdiction-de-

      En 2020, Macron avait déclaré de façon provocante dans les médias : « essayez la dictature, et vous verrez », pour tourner en ridicule les personnes, de plus en plus nombreuses, qui dénoncent l’autoritarisme et les violences policières en France. Sous entendu, il y a pire ailleurs, alors taisez vous.

    • Le trib administratif a fait péter l’interdiction ; la manif devrait avoir lieu, heureusement.

      C’est un petit jeu qui amuse la préfecture ces histoires d’interdictions préventives ; faut dire que c’est toujours ça de pris question bâtons dans les roues.

    • Marche contre le racisme et l’islamophobie : « Nos enfants ne sont pas du gibier à flic ».
      par Dounia Dimou 22/04 BondyBlog
      https://www.bondyblog.fr/reportages/marche-contre-le-racisme-et-lislamophobie-nos-enfants-ne-sont-pas-du-gibie

      La marche annuelle contre le racisme et l’islamophobie s’est tenue dans le calme dimanche 21 avril à Paris. Et ce en dépit de l’interdiction qui a menacé ce rassemblement. La manifestation a réuni plus de 3 000 personnes, dont des parents inquiets, mais portés par l’espoir. Reportage de Dounia Dimou 22/04 BondyBlog

      Cette date du 21 avril est d’autant plus symbolique qu’il y a 22 ans jour pour jour, plus d’un million de personnes manifestaient contre la présence du Front National au second tour de la présidentielle. Et il y a 12 ans, jour pour jour, Amine Bentounsi, petit frère d’Amal Bentounsi, co-organisatrice de la marche, était tué par l’une des cinq balles tirées dans son dos par un policier, à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis. Après la mort de son frère, Amal Bentounsi crée le collectif “Urgence la police assassine”. Elle-même mère, la militante confie qu’elle est remplie d’espoir pour ses enfants et leur avenir grâce à la lutte collective. « Il y a quelques années, le fait de dire que la police assassine était inaudible pour les gens, maintenant ce n’est plus le cas. On est venus ici pour que nos enfants sachent qu’on les aime et qu’on ne va rien lâcher : il est inadmissible que le pays des droits de l’homme méprise autant sa jeunesse. »

  • Nouveau livre : Madeleine Pelletier, 15 ans, féministe & anarchiste. – Graphisme et interactivité
    https://graphism.fr/nouveau-livre-madeleine-pelletier-15-ans-feministe-anarchiste

    Ces quelques lignes pour vous signifier la sortie de mon nouveau livre sur Madeleine Pelletier, une jeune femme de 15 ans qui assurait la coordination en non-mixité de réunions féministes et anarchistes en 1890. L’histoire est en réalité une contre-biographie de jeunesse puisqu’elle est directement issue des archives de la préfecture de Police de Paris. Sans ces « espions » infiltrés lors de ces réunions, il n’y aurait jamais eu trace de ces faits.